Différences entre les versions de « Huragok »

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Huragok

Facticius indoles

Informations

Taille moyenne :

1,80 à 2,48 m^[2]

Masse moyenne :

56 à 57 kg^[2]

Caractéristiques :

Organismes synthétiques créés par les Forerunners

Planète d'origine :

Aucune

Factions :

• Écoumène
• Alliance Covenante
• UNSC
• Parias

Guerres :

• Guerre Humain contre Covenant
• Après-guerre

Palier technologique :

Inconnu

Situation :

Inconnue

Voir source - Modifier - Liste

Les Huragoks^{[3][Note 1]} (Facticius indoles en latin^{[Note 2]}),^[4] appelés Ingénieurs (Engineers en VO) par les humains,^[5][6] sont des êtres artificiels à l'apparence organique conçus par les Forerunners qui les appellent « technoserviteurs » (servant-tools).^[7][8][9] Ils sont décrits par l'ONI comme des « super-ordinateurs organiques »,^[6] dont l'unique but est d'entretenir ou améliorer les machines dans leur entourage.

Pacifiques, ils ont assisté l'Alliance Covenante dans leur rétro-ingénierie des technologies forerunners,^[10] mais ne partagent pas leurs convictions religieuses ni leur haine des humains. Les capacités des Ingénieurs et leur rareté en font des atouts technologiques d'importance pour toutes les factions de la Voie lactée.

Historique

Origines

Les Ingénieurs ont été créés de toutes pièces par les Forerunners il y a plus de 100 000 ans dans le but d'entretenir des installations et de veiller au bon fonctionnement de certaines technologies sur de très longues périodes. Les Ingénieurs ne sont pas constitués de matière organique, mais de substances nanomécaniques qui y ressemblent et qui fonctionnent de la même manière. Ils effectuent les tâches les plus ingrates^[11] et sont considérés comme des « outils-serviteurs » (servant-tools).^[8] Les Forerunners ne faisaient même pas attention à eux et ne s'embarrassaient pas à les mépriser ou les plaindre puisque que pour eux, les Huragoks n'étaient que des constructions organiques.^{[Source manquante]}

Premier contact, guerre Humain contre Covenant

Après le tir leur départ de leur planète à bord du Cuirassé en 2100 avant JC, les San'Shyuums réformistes^[12] découvrirent une installations orbitale forerunner autour de Salosur Qom qui leur permirent de trouver des provisions mais aussi des Huragoks.^[13] D'autres furent récupérés dans des bâtiments forerunners de série M. Depuis, ils sont affectés aux réparations, adaptations et améliorations des technologies covenantes. Il s'agit là de leur fonction principale, mais ils peuvent aussi être chargés de l'exploration d'artéfacts forerunners ou de la transmission sécurisée de données d'un endroit à un autre.^[11] Pour les Covenants les Huragoks ne sont pas plus que des esclaves biomécaniques.^[2]

La plupart des vaisseaux de guerre covenants sont parcourus de conduites dédiées aux Ingénieurs, trop étroites et inaccessibles aux autres espèces.^[14] Outre leurs services de réparateurs et de constructeurs, les Ingénieurs sont également des archéologues, les seuls à pouvoir effectuer toutes les opérations impliquant la manipulation de données et artéfacts forerunners.

Les premiers contacts entre Ingénieurs et humains eurent lieu en janvier 2525, et furent les premiers contacts entre humains et Covenants lorsque le Minor Transgression aborda le cargo This End Up, signalé comme contenant une relique forerunner d'après le Luminaire du vaisseau. Henry Gibson, alors le seul humain présent à bord, qui avait été détecté par le Luminaire, tenta de tuer le Grognard Dadab, mais celui-ci fut défendu par un Ingénieur : Plus-Léger-Que-Certains, qui tua l'humain d'un jet de pierre.^[15] Ironiquement, cet acte de défense perpétré par un Ingénieur pacifique marqua également le premier humain tué par un Covenant.

Au cours de la guerre, les Ingénieurs servirent sur le terrain comme personnel de soutien, renforçant les boucliers des troupes d'assaut^[16] et volant les informations disponibles^[17] tout en continuant à assurer leur rôle d'Ingénieurs.^[18] Néanmoins, leur fonction de voleurs de données s'est heurtée à l'application du protocole Cole.^[17] L'ONI observa les Ingénieurs durant certaines opérations, mais jamais une étude poussée ne put être menée, car jamais un Ingénieur ne put être approché avant les événements de 2552.^{[6][Note 3]}

2552, fin de la guerre

Lors de la bataille de Sigma Octanus IV, la Blue Team, menée par John-117, croisa le chemin d'un Ingénieur qu'ils virent démonter puis remonter le moteur électrique d'une voiture à une vitesse prodigieuse.^[19] Cette rencontre marqua le premier contact entre les Spartans et les Ingénieurs. Lors de Chute de Reach, une centaine d'Ingénieurs furent déployés sur la planète dans le cadre de l'exaction de la montagne Ménachite et transportaient du matériel tel que des foreuses laser et des tapis roulants.^[20] De septembre à octobre, lors du retour de John-117 sur Terre, un Ingénieur de l'Ascendant Justice répara l'armure Mjolnir du Major tout en l'améliorant sur ordre de Cortana ayant infiltrée le réseau du vaisseau.^[21] Cet Huragok sera tué, son apprentissage de la technologie de MJOLNIR étant dangereux pour l'humanité.^[22] Le reste de ses compagnons fut transféré à bord de l'UNSC Gettysburg et ramené sur Terre après l'opération : FIRST STRIKE.^[23] Plusieurs milliers d'Huragoks se trouvaient sur la station de combat Hiérophante Inflexible lors sa destruction.^[24]

Lors de la bataille de la Terre, au matin du 21 octobre, deux membres de l'escouade Alpha-Nine, le Bleu et Veronica Dare, entrèrent en contact avec Rapide-À-S'adapter, un Ingénieur infiltré dans les réseaux informatiques de la Nouvelle Mombasa, et ayant absorbé le Surintendant. Dare, dont la mission initiale était de récupérer le Surintendant, lança une opération visant à extraire l'Ingénieur, surnommé Virgil, sain et sauf hors de la ville en proie aux flammes. Après avoir traversé l'autoroute de la ville à l'intérieur d'un Olifant, Virgil fut extrait à bord d'un Phantom volé par les autres membres de l'escouade.^[25] Un mois plus tard, le major Avery Johnson interrogea l'Ingénieur qui accepta d'accéder au réseau de combat covenant et de partager ses informations avec les humains.^[26]

Le 17 novembre, un grand nombre d'Ingénieurs furent amenés sur Terre, au Kenya près de la ville de Voi pour y excaver le Portail.^[27]

Après-guerre

Un certain nombre d'Ingénieurs aient été emmenés par les Prophètes dans leur exil,^[2] mais la disparition soudaine et massive des très nombreux Ingénieurs travaillant au sein des Covenants est encore inexpliquée et sans eux, la plupart des machines covenantes tombent en ruine et les espèces de l'Alliance appréhendent âprement l'étendue du travail qu'ils effectuaient alors qu'ils étaient souvent ignorés.^[28] L'intérêt de l'UNSC pour les Huragoks ne grandit que vers la fin de la guerre.^[11] La Spartane Lucy-B091 en rencontra plusieurs lors de son exploration du monde bouclier 006, mais ceux-ci, menés par Enclin-À-Dériver, étaient persuadés que toute vie organique avait disparu depuis longtemps. Un autre Huragok apparut dans l'après-guerre : A-Été-Ajusté, qui était transporté par le Piety et devait être ramené aux Serviteurs de la Vérité constante, mais qui fut récupéré par Kilo-Five, qui préférèrent récupérer cette ressource précieuse et laisser croire aux Sangheilis que le vaisseau avait été attaqué par des pirates Kig-Yars.^[29] L'UNSC avait ordonné, au moins à la Blue Team, de capturer tous les Huragoks qu'ils rencontraient.^[30]

Ces Huragoks récupérés par l'UNSC ont été employés par l'ONI pour des opérations de rétro-ingénierie des technologies covenantes et de décryptage des banques de données forerunners. Leur aide a permis un véritable bond technologique et la compréhension des systèmes forerunners. Leur utilisation fait l'objet d'une surveillance de tous les instants en raison de la connaissance restreinte que l'UNSC a de ces organismes antiques et des directives profondément ancrées que certaines menaces comme le Didacte pourraient exploiter.^[11] Malgré le secret les renvoyant au rang de rumeurs pour la majorité de la population humaine,^[31] en 2555 les rebelles de l'URF parvinrent à capturer Rapide-À-S'adapter et sa gardienne Sadie Endesha durant un de leurs déplacements. Ils furent récupéré lors de l'opération : COALPEPPER, mais l'UNSC jugea que de tels risques ne devaient être reproduits et créèrent un brain trust rassemblant la majorité des Huragoks disponibles dans une base de l'ONI du cratère Daedalus sur la Lune, leur apportant les problèmes techniques plutôt que de déplacer les Huragoks vers les problèmes.^[32] Un de leurs premiers travaux fut de perfectionner le revêtement ablatif, un type de camouflage.^[33] Cinq Huragoks se trouvaient dans la base en novembre 2558, qui devinrent des atouts majeurs contre les Entités grâce à leur capacité à réparer les appareils désactivés par les Gardiens,^[34] voir à désactiver les Gardiens eux-même.^[35] Depuis la bataille de Requiem, les Huragoks montrèrent des comportements anormaux.^[2]

Les Parias possèdent une réserve d'Huragoks conséquente.^[36] Une dizaine provenant notamment des raids effectués contre l'Alliance Covenante avant sa disparition puis un nombre plus important provenant directement d'installations forerunners. Comme les Jiralhanaes durant la guerre, les Parias n'accordent pas aux Huragoks une grande valeur et ne les considèrent pas comme une véritable espèce et ils ne sont donc pas payés pour leurs actions. Les Parias les utilisent sans le savoir comme les Forerunners, en ne les considérant que comme des machines biologiques. Les Huragoks sont donc protégés comme n'importe qu'elle machine d'importance et peuvent être éliminés pour empêcher sa capture par l'ennemi.^[37]

Anatomie et physiologie

Rapide-À-S'adapter, l'Ingénieur emblématique dans Halo 3 : ODST.

Les Ingénieurs présentent une apparence peu commune, que l'on peut vaguement assimiler à celle d'une méduse. Leur corps présente des nuances de rose et de bleu électrique, et un adulte mesure entre 1,8 et 2,48 m pour environ 56 kg.^{[38][Note 4]} Ces mesures sont à relativiser puisque le corps des Huragoks est particulièrement malléable et peut emprunter des interstices de quelques dizaines de centimètres au plus.^[39]

Les Huragoks eux-même sont faits de substance en nanomachines qui fonctionnent comme des organes organiques. Cependant, les Covenants ne firent aucune recherches très poussées sur ceux-ci et les humains manquent d'outils théoriques et pratiques pour tirer des conclusions autres que superficielles.^[2] Leur corps est composé d'une partie principale ovoïde, sur lequel viennent se greffer des poches de gaz. Le gaz contenu dans ces « sacs » permet à l'Ingénieur de flotter au-dessus du sol et à respirer^[40] et n'est pas inflammable.^{[41][Note 5]} L'Huragok peut contrôler la quantité de gaz dans les sacs pour s'élever ou descendre, mais également pour exprimer des émotions.^[42] Ces sacs sont généralement remplis d'hélium pour assurer la flottaison de l'Ingénieur. Ils peuvent également générer un mélange de méthane et de sulfure d'hydrogène à partir de nourriture via des bactéries anaérobies, mais ce gaz étant lourd il s'agit d'une solution de dernier recours. Plus-Léger-Que-Certains a permis à Dadab de survivre en produisant lui-même du méthane, l'obligeant à manger énormément pour maintenir le processus bactérien et à enfler puis vider ses poches, un processus débilitant et douloureux.^[43] Les Huragoks se déplacent généralement flottant lentement, mais peuvent atteindre la vitesse d'un humain^[44] ou d'un Sangheili en pleine course si besoin.^[45]

Conçus pour la maintenance et la construction, les Huragoks sont dotés de deux paires de tentacules préhensiles au toucher semblable à de la silicone, plus froid que la peau humaine,^[46] capables de se ramifier en cils,^{[Note 6]} leur permettant de manipuler les objets avec une précision au niveau subatomique qui leur permettent de créer des structures aussi fines qu'une fractale.^[47] Bien qu'ils semblent fragiles, ils sont en fait très puissants^[28] (ils sont capables de soulever un Spartan-IV en armure^[48] et une pierre lancée par un Huragok peut pénétrer un crâne humain^[49]) et ne limitent pas leur utilité à la manipulation ou à la sensation du toucher (supposée d'un niveau de sensibilité moléculaire) : ils peuvent également servir à établir des diagnostics vitaux comme une électroencéphalographie en ressentant les signaux électriques avec précision ou pour cartographier le système circulatoire humain.^[28] Leur tête est comparée à celle d'un tatou ou d'un tamanoir,^[50] et dotée de six yeux noirs^{[Note 7]} et d'une fine langue semblable à celle d'un tamanoir^[47] ou d'un tatou,^[46] bleue et leur servant également à boire. En plus des tentacules utilisés pour la manipulation, plusieurs d'entre eux pendent sous l'Huragok.

Bien que l'Huragok ait une apparence organique, il ne possède aucun organe ou tissu organique, son corps étant composé d'une technologie nanométrique capable d'imiter l'apparence de la chair, sa texture se rapprochant de celle du silicone.^{[Source manquante]} Ils transmettent leurs émotions en changeant leur couleur,^[6] ainsi qu'en émettant des sons parfois semblables à un gémissement,^[51] parfois au roucoulement d'un pigeon.^[28] Cette particularité leur permet de s'adapter à n'importe quelle source d'énergie pour survivre : ils peuvent manger n'importe quelle nourriture^[43] ou même se brancher à une prise électrique, bien qu'ils aient une préférence pour la nourriture sucrée.^[47] Cependant malgré sa composition mécanique, l'Huragok possède un tube digestif visible, une épine dorsale en petits nœuds étroits et péristaltiques, ainsi qu'un estomac en forme de nématode et des entrailles suivies de bourses anaérobiques pendues à l'extrémité de sa colonne vertébrale.^[43] Ils respirent^[5] mais dans une large gamme d'atmosphère, puisqu'ils peuvent vivre aussi bien dans un environnement comme la Terre ou Reach (diazote/dioxygène)^[51][52] que de méthane (dans les suites méthanières des vaisseaux covenants^[53]). Ils ne sont par ailleurs pas sensibles aux températures et peuvent survivre par un froid intense.^[54] Ils semblent ressentir la douleur, ou tout du moins réagissent lorsqu'ils sont blessés, et un Huragok blessé peut s'auto-réparer s'il a accès à des matières premières en cas de blessures mineures, et peut réparer un confrère si celui-ci est encore intact à au moins 10 %. Leur conception artificielle leur octroie une durée de vie théoriquement illimitée.

Ingénieur muni d'un casque et d'un harnais dans Halo : Reach.

Seuls les Lifeworker Engineers (Ingénieurs Biotechniciens) sont capables de « réparer » un organisme vivant par une intervention directe.^[48] Également appelés « Huragok biologique », ces Huragoks sont de couleur verte^[55], légèrement plus petits, possèdent des tentacules supplémentaires s'infiltrant dans la chair durant les soins et une bioluminescence moins puissante,^[56] et sont connus pour mesurer le temps en respirations.^[57]

Les Huragoks sont asexués. Leur méthode de reproduction, ou plus exactement de réplication,^[58] est très singulière : plusieurs Huragoks peuvent se rassembler, et concevoir un nouvel Ingénieur à partir de matières premières. Deux Huragoks peuvent concevoir un nouvel individu en 45 minutes, trois Huragoks peuvent en concevoir un en moins de 30 minutes. Le nouvel Ingénieur est alors empreint des connaissances de ses « parents », c'est pourquoi le savoir des Huragoks comprend des générations entières. La transmission des savoirs se fait également entre Huragoks sans lien de parenté, et un Ingénieur peut transmettre son savoir dans un ordinateur. Un Huragok possède une mémoire inaltérable, et chaque connaissance engendrée, qu'elle vienne d'un autre Huragok ou qu'il l'ait apprise par lui-même, reste acquise par l'individu.

Durant la guerre Humain contre Covenant, lors d'opérations sur le terrain, les Huragoks étaient équipés d'armures leur donnant un air plus menaçant, et étaient contraints de porter un harnais explosif qui se déclenchait lorsqu'ils subissaient trop dommages, ou qu'ils étaient en danger. Cette méthode barbare permet d'éviter la capture d'un Huragok par les humains. L'ONI en possède des plans dans l'après-guerre, permettant leur désamorçage.^[58]

Culture

Les Ingénieurs n'ont pas de culture à part entière. Leur seul et unique but dans la vie est leur travail, qu'ils effectuent avec la plus grande application. Un Ingénieur affairé ne se soucie plus de son environnement extérieur, est totalement absorbé par sa tâche et ne souhaite pas être dérangé. Cet amour du travail vient de leur conception en elle-même, puisqu'ils ont été conçus par les Forerunners pour travailler. Ce caractère les éloigne de toute préoccupation politique ou religieuse, ce qui fait qu'ils ignorent totalement le principe de la guerre et des ennemis humains, et fait d'eux des êtres assez peu sociables envers les autres espèces (sauf quelques exceptions de Huragok sociables comme Plus-Léger-Que-Certains^[53], Rapide-À-S'adapter devenu attaché à Sadie Endesha après avoir absorbé Virgil^[60], ou Coule-Parfois qui était considéré comme défaillant^[61]). Ils ne sont néanmoins pas pour autant amoraux, mais considèrent les choses sous un angle extrêmement analytique et objectif et expriment leur avis sans retenue, écartant la notion de camp dans leur conception de la moralité pour se concentrer sur les actes individuels. Ils apprécient donc les individus un par un.^[62] Les Huragoks sont capables de ressentir des émotions et de pleurer la mort d'un des leurs.^[50] Ils possèdent cependant tous une personnalité propre ainsi que des opinions provenant d'expériences passées. La plupart des Huragoks cherchent à éviter les conflits ainsi que toutes les distractions pouvant entraver leur travail. Cependant, en temps normal les Huragoks sont sociables envers ses congénères. Les concepts de secrets et de la tromperie leurs sont totalement inconnus; cela les rends facilement impressionnables et manipulables.^[2]

Certains membres des Covenants comme Dadab, ainsi que quelques rares IA humaines comme Black-Box, savent néanmoins décrypter le langage des signes des Huragoks, qui s'expriment par des mouvements très précis de tentacules. Apprendre cette langue est long et complexe, et Dadab est l'un des rares individus capables de communiquer avec eux, en mettant ses mains devant son torse et en bougeant ses doigts (imitant ainsi des tentacules) pour former des mots.^[53] Des traducteurs vocaux simultanés ont été conçus, et l'utilisation d'hologramme permet de communiquer avec eux dans leur langue.^[47] Ils possèdent également un langage sonore via les sifflements qu'ils émettent, ce qui permet à certaines personnes comme Luther Mann de communiquer avec eux par une combinaison de sifflements et de signes de main.^[63] Ils peuvent également construire leurs propres traducteurs avec des matériaux bruts,^[64] ou modifier un appareil pour servir de traducteur. Les Huragoks peuvent également communiquer à l'écrit puisqu'ils maîtrisent l'écriture Forerunner. Néanmoins, le plus grand problème avec les Ingénieurs n'est pas le langage, mais le fait qu'ils ne documentent pas la manière dont ils conçoivent.^[65]

En tant qu'ingénieurs, les Huragoks possèdent un don inné de compréhension des technologies. Il suffit à un Huragok de démonter un objet pour en saisir le fonctionnement et pouvoir le réparer, quel que soit son degré de complexité mécanique et/ou électronique, comme une voiture. Ils sont même capables d'associer les technologies qu'ils connaissent pour créer des objets plus performants (l'exemple le plus fragrant est l'ajout de fonctionnalités au casque SPI de Lucy-B091 par Enclin-À-Dériver). Leur implication dans leur domaine d'expertise peut même les pousser à « réparer » des êtres vivants comme les humains, qu'ils reconnaissent comme des Dépositaires, par d'autres moyens que leurs seules connaissance et précision de mouvement, comme la psychologie.^[29]

Les Huragoks sont d'un naturel très pacifique, et suivent le respect de la vie prôné par le Manteau. Ainsi, Plus-Léger-Que-Certains refusera de jouer à tuer des nuisibles avec son ami Dadab.^[49] Les Ingénieurs n'en sont pas pour autant totalement sans défense, puisqu'ils peuvent être menés à tuer pour survivre, et possèdent une force surprenante dans leurs tentacules, suffisante pour projeter un Sangheili adulte sur plusieurs mètres.^[66]

Noms

Le Huragok est nommé par ses « parents » selon sa flottaison à la naissance, un processus complexe qui nécessite presque toujours des ajustements : Easy to Adjust (Facile-À-Ajusté), Far too Heavy (Bien-Trop-Lourd).^[53]

Huragoks connus

Gameplay

• Voir : Huragok/Gameplay

Développement

Le design des Ingénieurs a été conçu dès 1999 par Shi Kai Wang, qui s'inspira de créatures sous-marines gélatineuses et phosphorescentes. Les Huragoks étaient prévus dans Halo : Combat Evolved, où ils devaient faire partie des créatures passives peuplant le Halo, et furent probablement supprimés en même que ces autres créatures^[67] en l'absence de rôle convenable dans le gameplay.^[68] Ils furent de nouveau prévus puis abandonnés dans Halo 2^[69] en tant qu'easter eggs apparaissant en mode Légendaire,^[70] avant d'être intégrés à partir de Halo Wars.

Divers

• En Covenant, Huragok veut dire : « Molasson », « Tas de bouse ».^[71]
• Les humains les surnomment « pieuvres », « pieuvres volantes » (squids, floating squids)^[72] ou « faces de gelée ».^[73]

Galerie

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  Première apparence des Ingénieurs, retirée de Halo : Combat Evolved mais retrouvée dans les données du jeu.

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  Concepts pour Halo 2.

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  Concepts utilisés pour Halo 3 : ODST.

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  Virgil et le Bleu.

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  Symbole apparaissant dans les zones où se trouvent des Ingénieurs dans Halo 3 : ODST.

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  Dans Halo : Reach.

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  Casque protégeant la tête de l'Huragok.

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  Huragok dépourvu de casque.

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  Huragok sur le toit du complexe Misriah.

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  Onde protectrice générée par un Ingénieur dans Halo : Reach.

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  Covenants protégés par le bouclier additionnel d'un Ingénieur dans Halo : Reach.

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  Des Élites découvrant des cadavres d'Ingénieurs dans Halo Graphic Novel.

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  Dans Halo Wars.

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  Dans Halo Wars 2.

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  Illustration d'un Infused Engineer pour le mode Blitz.

Notes

Sources