Différences entre les versions de « ONI »

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L’ONI ([oni]^? en VO), abréviation de Office of Naval Intelligence (SRN pour Service des Renseignements de la Navy^[1][2][3] ou service de renseignement de la Navy^[4][5][6][7] en français^{[Note 1]}), est l'organisation chargée du renseignement et des opérations secrètes de l'UNSC. Son travail est critique pour collecter des informations sur les forces et l'équipement des ennemis de l'UEG afin de soutenir les opérations militaires des autres branches, mais également pour protéger toute information sensible et financer des projets de recherche et développement. Les missions de l'ONI sont d'organiser des missions secrètes d'action directe, d'établir des systèmes de surveillance dans des lieux stratégiques, de superviser la collecte, l'analyse et la dissémination des informations relatives à la sécurité de l'UEG, de développer les doctrines, techniques et équipements nécessaires à ses missions, et de fournir les renseignements nécessaires au bon déroulement des opérations des autres branches militaires de l'UNSC.^[8] L'ONI possède un vaste réseau de surveillance électronique grâce aux ONI Eyes et aux caméras et capteurs audio présents dans toutes les villes de l'UEG.^[9]

Bien qu'officiellement sous le contrôle de la Navy, et donc de NavCom, l'ONI est en réalité très indépendante et réfère plus souvent directement à HighCom.^[10][11] Certains organigrammes la représentent ainsi comme une entité distincte de la Navy.^[12] Toutes les opérations de l'ONI sont plus ou moins secrètes, et leurs membres, surnommés spooks^{[Note 2]} (traduit en français par « barbouzes »^[13][14]) ou « goules »,^[15] sont réputés pour être à la fois influents et omniprésents dans toutes les autres branches de l'UNSC, ce qui leur attire peu de sympathie.

Historique[modifier]

Avant 2525[modifier]

L'ONI a été créée en 2178, 16 ans après l'UNSC.^[16] Ses activités avant les années de l'Insurrection sont inconnues, mais certaines agences concurrentes existaient avant que l'ONI ne prenne définitivement le pouvoir sur le milieu du renseignement.^[17]

On peut considérer l'ONI comme en partie responsable de la croissance des mouvements rebelles depuis la fin du XXV^e siècle. En effet, l'opposition à l'impérialisme des colonies intérieures sur les colonies extérieures a pu être aggravée par les diverses rumeurs ou fuites d'opérations secrètes de l'ONI.^{[Source manquante]} Dans le cadre de la lutte contre les rebelles, la division Bêta-5 de la section trois participa à la gestion administrative des soldats Orions, sans les commander directement,^[18] après que la CMA ait légué le projet à l'ONI.^[19][20] Après l'arrêt d'ORION en 2506,^[21] l'ONI réactiva la stratégie des super-soldats en 2508.^[22]

En 2510, le docteur Halsey fut recrutée dans la section trois de l'ONI^[23] pour reprendre le projet ORION, qu'elle renomma SPARTAN-II,^[24] ainsi que les projets d'exosquelettes de combat avec le projet MJOLNIR en 2511.^[25] Le vice-amiral Stanforth devint directeur de la Section trois, en 2512, soutenant régulièrement les projets d'Halsey^[26] qui fut nommée conseillère scientifique de la Section trois en 2515,^[27] puis cheffe de la section scientifique en 2522.^[28] Les Spartans-II furent déployés pour la première fois en 2525 contre des rebelles.^[29]

En 2511, 20 ans après la découverte d'Onyx, l'ONI fit classer la planète top secrète suite à la découverte de ruines aliens sous sa surface. L'activité croissante de l'Insurrection en 2525 conduisit à l'abandon de toute exploration poussée de la planète.^[30]

En 2524, la section deux fut confrontée à un grand défi pour masquer l'affaire du National Holiday, où le vaisseau éponyme fut détruit par des rebelles, en accident. La même année, la disparition d'un grand nombre de cargos de la DCS près de Harvest attirera l'attention de l'ONI, qui placera un de ses agents, Jilan al-Cygni sur l'affaire.^[31] Sous couvert d'une employée de la DCS chargée d'interroger l'IA Sif sur une éventuelle négligence de maintenance,^[32] elle se rendit compte que l'attaque du This End Up fut réalisée sans vaisseau humain à proximité.^[33]

2525[modifier]

C'est lors d'une opération organisée par al-Cygni qu'aura lieu la deuxième rencontre entre Covenants et humains, et la première rapportée : pensant leurrer des rebelles s'en prenant depuis quelque temps à des cargos commerciaux, Avery Johnson et Nolan Byrne s'en prirent à l'équipage de Rapaces du Minor Transgression, les véritables responsables de ces assauts répétés. Al-Cygni détruira le vaisseau alien avec un missile Archer de l'UNSC Walk of Shame.

Opérations pendant la guerre[modifier]

En 2531, une réunion entre Ned Rich, Aaron Gibson et la directrice de l'ONI Margaret Parangosky eut lieu sur l'UNSC Point of No Return à la demande de James Ackerson pour présenter une alternative au projet de Halsey, le projet SPARTAN-III.^[34] Le projet fut très rapidement lancé dès la fin de l'année avec la compagnie Alpha^[35] qui entra en service en 2536, réalisant une dizaine d'opérations de combat avec un faible nombre de pertes, mais fut presque entièrement décimée au cours de l'opération : PROMETHEUS.^[36]

En 2544, l'ONI fut très impliquée dans l'opération : WARM BLANKET : bien que l'opération n'ait pas été décidée par l'ONI, elle fit appel à du matériel de l'ONI, comme le Rôdeur ONI PRO-49776 et des cadres d'accélération expérimentaux.^[37]

Avec seulement une dizaine de colonies encore sous contrôle de l'UEG à la mi-2552, l'ONI pensait qu'il ne restait que quelques mois ou semaines avant que les Covenants ne trouvent Reach ou la Terre.^[38] Ils planifièrent alors l'opération : DRAPEAU ROUGE visant à capturer un Prophète pour le prendre en otage et espérer une trêve.^[39] Le 12 août 2552,^[40] alors que Reach est attaquée par les Covenants,^[41] le budget alloué aux missions de reconnaissance fut grandement augmenté avec le déploiement de Rôdeurs dans les systèmes éloignés pour découvrir où les Covenants étaient basés,^[40] mais aussi dans l'étude des différentes espèces covenantes comme les Jiralhanaes sur Bêta Gabriel par exemple.^[42] Durant la même période, les Spartans de la Black Team furent envoyés en mission par l'ONI afin de mener l'opération : BLOWBACK.^[43] Le 30 août, la chute de Reach provoqua l'annulation de l'opération : DRAPEAU ROUGE.^[44]

Les agissements des ODST de l'escouade Alpha-Nine durant la bataille de la Nouvelle Mombasa leur valurent une très bonne réputation au sein de l'ONI, qui mena une étude sur leur passif aussi poussée que pour des agents internes afin de permettre à Veronica Dare de faire appel à eux de manière régulière.^[45]

Opérations dans l'après-guerre[modifier]

La conception de l'UNSC Infinity est due à l'ONI, qui fut obligé de partager les coûts titanesques de la production avec la Navy.^[46] Elle employait souvent des soldats issus de la branche des Spartans pour ses opérations,^[47] et cachait la plupart des morts dans leurs rangs, maintenant partiellement la tradition initiée par la directive 930.^[48] Fin 2552, l'ONI disposait de relais distants dans l'espace covenant lui permettant de déployer sélectivement des capteurs pour récolter des informations sur des événements potentiellement dangereux. Ces dispositifs leur permirent de détecter tôt la formation de la flotte de Jul 'Mdama, bien qu'ils échouèrent à en jauger correctement la dangerosité.^[49] En 2553, Parangosky profita des tensions naissantes au sein des Sangheilis pour initier une opération de déstabilisation visant à conduire l'espèce à s'entre-tuer afin de se débarrasser de la potentielle menace qu'elle représentait, et ce malgré les efforts de paix menés en parallèle par l'amiral Hood. L'équipe Kilo-Five fut chargée de cette mission et son commandement fut confié à Serin Osman, la protégée de Parangosky vouée à prendre sa place.^[50] La même année, l'ONI activa le programme Ferret, supervisé directement par Serin Osman, devenue le CINCONI et créa la Ferret Team,^[51] composée de trois Spartans-III et de Veta Lopis, comme unité chargée d'enquêtes et de missions discrètes, de l'assassinat à l'extraction de cible.^[52] L'équipe fut ensuite chargée de l'opération : RETRIBUTION consistant à trouver les coupables de l'assassinat de l'amiral Graselyn Tuwa.^[53]

Après le retour du monde bouclier 0006 dans l'espace normal, un centre de recherche y fut établi^[54] où les scientifiques de l'ONI firent de nombreuses découvertes sur les Forerunners et leur technologie.^[55] La découverte et la corroboration du Récit de Novelastre menèrent l'ONI à lancer le projet BOOKWORM afin d'en apprendre plus sur le Domaine,^[56] et ils apportaient un financement aux université accueillant des spécialistes dans les civilisations protogéniques comme Keely Iyuska.^[57]

En 2554, elle avait activement infiltré l'United Rebel Front.^[45] Durant la crise des Halos en 2555, l'ONI fut placée à la tête de l'opération conjointe avec les Sangheilis visant à rejoindre l'Arche en réactivant le Portail. Quand celui-ci s'ouvrit grâce au Huragok Dérive-Aléatoirement et qu'un Extracteur en sortit, l'ONI imposa un délai à l'opération le temps de faire intervenir des renforts navals en cas d'invasion. N'tho 'Sraom, le commandant Sangheili de la mission, décida d'ignorer cet ordre et traversa le Portail avec le Mayhem.^[58] En 2556, une équipe de l'ONI menée par l'agent Jameson Locke intervint durant l'attentat de Sedra après la découverte de signaux suspects par les ONI Eyes avant d'intervenir sur le Fragment Alpha.^[59] La section deux utilisa plus tard le journaliste Benjamin Giraud dans une opération de propagande en faveur de John-117, manipulant Giraud même après qu'il ait tenté de révéler la vérité sur le passé du Spartan pour résoudre la crise de communication provoquée par l'attentat de Biko.^[60]

En surveillant le marché noir, l'ONI remarqua l'apparition d'éléments d'armure assistée conçus par les factions rebelles elles-mêmes.^[61] Ils ont pu s'emparer de certaines de ces modules et même les reproduire,^[62] et ont montré un intérêt particulier pour les formulations de pseudo-acier à technologie hybride provenant de Venezia.^[63]

L'ONI repéra les premières apparitions de Gardiens dans les colonies extérieures peu de temps avant le message galactique de Cortana le 28 octobre 2558.^[64][65] Lors de la prise de contrôle des Entités et leur assaut sur Terre, la directrice de l'ONI Serin Osman fut évacuée à temps vers Rossbach's World avec l'amiral Terrence Hood de NavCom.^[66] L'ONI maintenait une présence sur la Terre privée de communications en octobre 2559 via l'agent CODENAME : FIXER, qui recevait régulièrement des mises à jour sur la situation de l'UNSC via des largages de données.^[67] L'ONI s'attendait à ce que les portes dérobées et points faibles architecturaux qu'ils avaient implémentés dans la majorité des ordinateurs en usage dans l'UNSC et l'UEG soient rapidement découverts par les Entités et rendus inexploitables.^[68]

Corps[modifier]

Section zéro[modifier]

La plus impénétrable des sections de l'ONI, la section zéro est chargée des affaires internes, du contre-espionnage et de la surveillance des agents au sein de l'ONI.^[69][70] Elle n'existe pas officiellement mais les autres sections ont connaissances de celle-ci et cherche à l'infiltrer et à l'utiliser contre leurs rivaux.^[71] Deux agents de cette section ont surveillé Atriox et ses Parias entre 2550 et 2558.^[72] En 2558, elle a conçu un VISR spécialisé dans la gestion de réseaux d'information complexe, probablement miné de porte dérobée.^[73]

Section un[modifier]

Les agents de la section un (Section One)^{[Note 3]} sont en charge de la collecte et de l'analyse de renseignements. Il s'agit de la plus vieille et traditionnelle section de l'ONI, certains de ses bureaux datant d'avant même la formation de l'UNSC.^[75] C'est également la section la plus souvent invoquée par l'UNSC,^[10] et la seule a avoir une présence publique notable et durant la guerre Humain contre Covenant, le Fleet Intelligence Center(FIC) étaient les principaux fournisseurs d'ordres d'évacuation pour les colonies, les ordres d'interdictions de voyages en sous-espace et des avis publiques de menaces au nom de l'UNSC et de l'UEG.^[71] Il s'occupaient aussi du renseignements sur la composition des forces ennemies.^[10] Dans l'après-guerre, la section un Sierra travaille étroitement avec la Navy et les Spartan Operations, et se spécialise dans l'interprétation des signaux de capteurs, dans la cryptographie et dans l'administration des réseaux de combat.^[75]

Selon Edward Buck, agent de la section un est le métier le plus dangereux au sein de l'UNSC car ils ne portent aucun équipement de combat et reposent uniquement sur la discrétion pour survivre.^[76]

Section deux[modifier]

La section deux (Section Two)^{[Note 3]} est chargée de la propagande et du rassemblement et de l'analyse d'informations.^[77][71] Elle fait son possible pour maintenir l'opinion publique favorable à l'UNSC et pour maintenir le moral des troupes. Elle est notamment à l'origine de la propagande visant à rendre les Spartans-II « immortels ».^[78] Elle a aussi pour but de collecter des informations et de faire des rapports pour être utiliser par les décideurs, de l'UNSC ou de l'UEG.^[71]

La section deux compte parmi ses unités les adjustor, des équipes chargées de déterminer et appliquer les meilleurs méthodes de neutralisation par la peur.^[79]

Section trois[modifier]

La section trois (Section Three),^{[Note 3]} la plus connue, est la section chargée de l'acquisition, de la recherche et du développement technologique de l'UNSC. Ils sont notamment à l'origine des programmes SPARTAN. L'organisation interne de cette section est en constante évolution, au gré des financements de nouveaux projets, réallocations de ressources et transmission de prototypes aux partenaires corporatifs pour production en série.^[75] Elle a une influence considérable jusque dans les corporations et les milieux académiques, à la fois publiquement et secrètement.^[71]

Elle compte plusieurs sous-sections, notamment les divisions Beta en charge des tests de nouvelles technologies.^[75] La division Bêta-5 est en charge de plusieurs projets top-secret comme SPARTAN-III, et REAP-X est chargé de la rétro-ingénierie et de la conception de nouveaux véhicules à partir de technologies extra-terrestres. Les sections dédiées au développement d'armes sont affectueusement surnommées death techs par les Spartans,^[80] qui sont souvent demandés par les divisions Beta pour leurs tests.^[75]

Section quatre[modifier]

La section quatre (Section Four) est une section clandestine en charge notamment^[71] du groupe d'exploitation de xénomatériaux^[81] (Xeno-Materials Exploitation Group, racourci XEG) en charge du déploiement sur le terrain d'équipes mixtes comprenant des scientifiques et leur escorte armée. Une de leurs subdivisions est le 717th Xeno-Materials Exploitation Battalion.^[82] Après plusieurs années de travail, ils sont parvenus à répliquer partiellement les sous-mécanismes et les signaux d'interface des systèmes forerunners d'engagement et d'acquisition de cible dynamique pour les adapter aux systèmes d'interconnexion et aux ATH de l'UNSC, suite à la collaboration avec les artisans armuriers des Lames de Sanghelios et l'étude des adaptateurs covenants, créant le viseur Morph.^[83] De plus, la section a pour but l'appropriation pour l'ONI, sans en informer l'UEG, de nouveaux mondes et de nouvelles technologies. Elle maintient aussi des capacités d'observations sur des mondes covenants, parias ou humains indépendants.^[71]

Prowler Corps[modifier]

Le Prowler Corps est une division secrète de l'ONI dans laquelle sert le personnel à bord des Rôdeurs.^[84]

Signal Corps[modifier]

Peu de choses sont connues sur le Signal Corps.^[85] Ils sont notamment chargés de diffuser des informations périmées dans le sous-espace pour empêcher les Covenants de trianguler la position de la Terre.^[86]

Forces de sécurité[modifier]

Le personnel chargé de maintenir la sécurité au sein des installations de l'ONI est constitué de soldat spécialisé recruté au sein des Marines et de l'Armée. Ils sont administrés par NavSpecWar mais effectivement sous les ordres de l'ONI.^[87] Les armes et véhicules qu'ils utilisent possèdent tous des modifications, parfois expérimentales, qui les rendent supérieurs au matériel de base.^[88]

Inconnus[modifier]

Une des sections de l'ONI est également en charge de tous les rapports militaires et états de service au sein de l'UNSC, ce qui leur permet de les falsifier simplement.^[89] Une division active en 2553 est dédiée à l'élaboration d'armement biologique.^[90]

Installations[modifier]

La base SWORD sur Reach.

Publiques[modifier]

La plupart des installations publiques restent très protégées.^[91]

• Site Alpha de l'ONI
• Base SWORD
• Tour Olympique

Secrètes[modifier]

• Base CASTLE
• Centre de test de Damas
• Centre de recherche de l'ONI Trevelyan
• Site de lancement/recherche du programme Sabre
• Station Ivanoff
• Station Lisbon
• Station orbitale terrestre

Vaisseaux[modifier]

Les vaisseaux dédiés aux missions longues sont équipés d'infirmeries automatiques dont les lits scannent automatiquement le corps et définissent les procédures selon les circonstances. Les blessures les plus graves requièrent un transfert dans une station médicale ou une intervention chirurgicale contrôlée à distance par un chirurgien.^[92]

• UNSC Glamorgan
• UNSC Point of No Return

Prowlers[modifier]

• ONI PRO-49776
• ONI Acrisius
• UNSC Aladdin
• UNSC Apocalypso
• UNSC Applebee
• UNSC Athens
• UNSC Circumference
• UNSC Dusk
• UNSC Edge of Umbra
• UNSC Lark
• UNSC Razor's Edge
• UNSC Port Stanley
• UNSC Red Horse
• UNSC Tokyo Rules
• UNSC Wink of an Eye

Personnel[modifier]

Le personnel de l'ONI a généralement mauvaise réputation auprès des autres branches de l'armée. Leur obligation de ne jamais parler de leur travail les rends antipathiques, voir interfère avec leur vie personnelle.^[93] Le directeur de l'ONI, appelé CINCONI (Commander In Chief of ONI) possède un contrôle quasi total sur l'organisation ainsi qu'un grand poids politique dans l'UNSC.^[16]

Les membres de l'ONI portent généralement un simple uniforme de camouflage bleu marine, sans aucune indication de leur nom, grade ou unité. Cette absence singulière d'indication sur leur identité les rend reconnaissables dans toute l'UNSC.^[94]

On dit également que les méthodes d'interrogation de l'ONI peuvent relever de la torture, mais ces informations n'ont jamais été vérifiées. Akio Watanabe utilisait l'association de sédatifs légers et de détecteurs de mensonges cachés pour relever des éléments intéressants lorsqu'il cuisinait des prisonniers, mais son passif en fait peut-être une exception.^[77]

Personnel temporaire[modifier]

Pour certaines opérations, des soldats ne faisant pas partie de l'ONI peuvent être placés sous les ordres d'un gradé de l'ONI pour accomplir des missions secrètes sur lesquelles ils devront garder le secret absolu. C'est par exemple le cas des soldats de l'escouade Alpha-Nine, ou de Vaz, Mal et Lian Devereaux au sein de Kilo-Five.

Cette situation concerne également des vaisseaux, comme l'UNSC Midsummer Night.^[95] L'ONI fait aussi appel à des civils sous contrat, comme Veta Lopis. Ils ne sont alors pas soumis aux jugements militaires mais doivent suivre les ordres du capitaine du vaisseau à bord duquel ils se trouvent et de leur chef d'équipe.^[96]

L'ONI a également à sa disposition un certain nombre d'atouts pouvant être utilisés par ses agents ou durant ses opérations,^[97] et tiennent une liste de contractants considérés comme sûrs pour assister leurs opérations secrètes, comme Arturo Ramus.^[98]

Spartans[modifier]

Les Spartans possèdent différents statuts par rapport à l'ONI. Les ORION n'y ont jamais été affiliés, étant sous la juridiction de la CMA.

Spartans-II[modifier]

Les Spartans-II furent conçus par la Section trois, mais la plupart sortirent de la juridiction de l'ONI une fois leur entraînement terminé, passant sous les ordres de NavSpecWar.

Certains restèrent ou revinrent sous le joug des services secrets pour diverses raisons : Fhajad-084, handicapé suite aux augmentations, devint un éminent scientifique de la section trois. Serin-019, éjectée du programme peu avant les augmentations pour cause d'incompatibilité, fut intégrée dans les rangs de la section un.

Kurt-051 fut victime d'une machination de l'ONI le faisant passer pour mort, et le mettant sous les ordres de la division Beta-5 en tant qu'instructeur des Spartans-III. Naomi-010 subit le même sort, pour être intégré à la section un. La Black Team est également sous le contrôle de l'ONI.

Spartans-III[modifier]

Contrairement à leurs prédécesseurs, les Spartans-III restent sous la juridiction de la Division Beta-5 même après leur augmentation. On notera cependant que certains sont passés sous la juridiction d'UniCom, au sein de la Noble Team.

Spartans-IV[modifier]

Si les avancées scientifiques ayant permit la mise en place de Spartans-IV sont sans aucun doute dues à l'ONI, les soldats de cette génération appartiennent à la branche indépendante des Spartan Operations.

Autres unités[modifier]

• Kilo-Five
• ONI Recon 111
• Ferrets

Divers[modifier]

• La devise de l'ONI est Semper Vigilans, soit « Toujours Vigilant ».^[99][100]
• Le sceau du service a plusieurs signification, d'abord un satellite de surveillance stylisé, la pyramide du savoir avec un œil omniscient en son centre ou une flèche dirigée vers l'espace.^[100]
• Voir également le Mémorial de l'ONI.
• Les relations entre l'ONI et FleetCom sont connues pour être particulièrement tendues. L'amiral Hood tentera de les apaiser en établissant de meilleures relations avec Serin Osman qu'avec sa prédécesseure Margaret Parangosky.^[101]
• L'ONI était un gros investisseur pour Lethbridge Industrial, qui produisait quantité de matériel sur son site de Belisk, sur Sargasso. Quand la colonie fut attaquée en 2546, l'ONI commanda l'envoi de deux escouades ODST, Gamma-Six avec ordre de protéger les bâtiments, et Alpha-Nine pour récupérer les données de recherche.^[102]
• L'ONI dispose d'une Facial Recognition Database, ou FRD, dédiée au stockage des données de reconnaissance faciales de toute personne connue pour représenter un danger pour leurs services.^[103]
• La compartimentation de l'information couplée au fait de ne pas poser de questions empêche le plus souvent de savoir de qui provient les ordres et les différents projets scientifiques.^[104]
• Le véritable Office of Naval Intelligence est un département de renseignement affilié à l'US Navy des États-Unis fondé en 1882.^[105]
• Activer le terminal 7 dans La bibliothèque sur Halo : The Master Chief Collection permet de déverrouiller l'avatar d'un membre des forces de sécurité de l'ONI.

Dans d'autres langues[modifier]

Galerie[modifier]

• 

  Ancien logo.

• 

  Logo apparaissant dans le Making-of de Halo 2 et sur l'armure de Dare dans Halo 3 : ODST.

• 

  Scientifiques de la section trois sur la station Ivanoff.

• 
• 

  Membre des forces de sécurité.

• 

  Concept d'un agent de l'ONI pour Halo Legends : Retour au pays.

• 

  Emblème dans Halo 5 : Guardians.

Notes[modifier]

Sources[modifier]