Différences entre les versions de « Intelligence artificielle »

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Version du 6 juin 2015 à 23:33

Fichier:Cortana H4.png
Cortana, l'IA « maligne » humaine la plus représentée dans Halo.

Une intelligence artificielle, abrégé I.A., est un programme informatique dont la capacité et le mode de traitement de l'information se rapprochent de celles du cerveau humain.

Dans Halo, elles sont utilisées aussi bien par l'UNSC que par les Covenants, ainsi qu'en encore plus grande quantité par les Forerunners. La seule faction n'utilisant pas d'I.A. sont les Parasites. Leurs applications leurs permettent d'effectuer un grand nombre de tâches informatiques simultanément, et elles sont principalement dédiées à la navigation spatiale ou à la supervision d'évènements nécessitant leur puissance de calcul.

Chaque I.A. assez intelligente est susceptible de passer dans un état dit de frénésie, une sorte de folie touchant les intelligences artificielles.


Intelligences artificielles de l'UNSC

Pour l'UNSC, les I.A. constituent une ressource extrêmement précieuse, car elles sont rares et globalement puissantes en terme de possibilités. La plupart des humains n'ont jamais directement côtoyés d'I.A., même si certaines villes sont entièrement supervisées par ces intelligences.

Les intelligences artificielles sont protégées par le protocole Cole, car elles contiennent des données susceptibles d'aider les Covenants à localiser les mondes contrôlés par l'UNSC.

I.A. humaines connues : <toggledisplay hidetext=[Masquer]> I.A. personnelles :

I.A. de l'AMC :

I.A. civiles :

I.A. de l'UNSC :

I.A. de l'ONI :

I.A. de l'Insurrection :

</toggledisplay>


Historique

Le lent progrès vers les premières I.A. à partir du XXIe siècle repose en partie sur la découverte et l'analyse du SPDR de Melissa, transporté dans le temps suite à l'incident de l'UNSC Apocalypso.[1]

Les précurseurs des premières I.A. ont été développés par une collaboration entre l'UNSC et l'ONI. La création d'ordinateurs aux capacités proches de celle des humains était une suite logique de la progression extrêmement rapide de l'informatique. Il n'existe pas vraiment de première I.A., car chaque nouveau prototype mis au point était plus efficace que le modèle précédent, et sa durée de vie plus longue, et la notion d'intelligence étant subjective, chacun décrétait alors à partir de quel point on pouvait considérer un programme comme suffisamment intelligent pour être appelé Intelligence Artificielle.

Il devint néanmoins rapidement évident que la simple programmation ne suffisait pas. Il fallut attendre que le Docteur Halsey mette au point sur Reach le système de conception utilisant le cerveau humain comme modèle pour entrer dans la troisième génération d'I.A., utilisée actuellement.[Note 1][2] Les I.A. conçues sur ce modèle étaient tellement puissantes qu'elles en étaient menaçantes pour les intervenants humains. Afin de résoudre cette affection psychologique, il fut donné aux I.A. des voix spécifiques, puis une apparence holographique.[3]

Conception

La conception d'une I.A., appelée ensemencement requiert obligatoirement un cerveau humain. Elle ne repose absolument pas sur une programmation manuelle, qui serait extrêmement complexe, mais sur le schéma neuronal du cerveau humain, qui représente la matrice de création de l'I.A. Les cerveaux peuvent provenir de donneur volontaires, ou être prélevés arbitrairement sur des morts.[4]

Lors de la création, des courants électriques sont envoyés dans le cerveau modèle. Ces décharges circulent alors dans les voies neuronales. Les mouvements des décharges sont scannés par un scanner neural, ce qui permet la reproduction au nanomètre près du schéma neuronal dans un assemblage supraconducteur. Cela permet de concevoir une sorte de copie du schéma neuronal dans un environnement propice à l'utilisation de l'I.A., sa matrice. Pour autant, la copie n'est pas conforme : on peut dire que l'I.A. qui résulte de l'opération est "amnésique" : elle n'a aucun souvenir (sauf de rares exceptions), mais peut se rappeler de sensations du donneurs lorsqu'elle observe une action similaire à cause de la forte empreinte chimique laissée dans le cerveau par ces sensations.[3] Le comportement de l'I.A. est en règle générale proche de celui du donneur, au moins sur certains traits,[Source manquante] mais assez distinct pour être considéré comme une autre personne.[5]

Le développement de la personnalité de l'I.A. n'est pas laissé totalement à son gré. Il est dirigé sur certains points, notamment pour accentuer la loyauté de l'I.A. (ce qui peut parfois mener à des situation où l'I.A. devient protectrice, et désigne, par exemple, un équipage comme "son" équipage) et sa soumission à l'humain (une I.A. ne peut couper la parole à un humain[6]). La propension à la violence de l'I.A. est également atténuée, ce système étant plus utilisé pour les I.A. civiles que militaires (on a néanmoins jamais rapporté d'I.A. ayant commis des actes de violence envers un humain). Pendant son fonctionnement, les émotions de l'I.A. sont restreintes par des algorithmes dédiés, qui peuvent néanmoins être plus lents à répondre que l'I.A. peut être rapide à réagir sous le coup de l'émotion.[7]

Un des désavantages de l'opération est que le cerveau utilisé pour concevoir la matrice est systématiquement détruit lors de l'opération. Il n'est pas possible de concevoir une matrice sur un individu vivant. Néanmoins, le Docteur Halsey trouvera un moyen, immoral, de contourner ce problème.

Apparence

Les I.A. ne peuvent adopter d'apparence que si un dispositif de projection holographique est mis à leur disposition. Il en va de même pour leur voix, qui ne peut être entendues que grâce à des dispositifs sonores. Si elles ne sont pas reliées à un de ces dispositifs, l'I.A. est incapable d'interagir avec des êtres vivants, ce qui ne veut pas dire qu'elles sont inactives, puisqu'une I.A. peut être branchée à un ordinateur n'étant pas équipé des dispositifs de communication adéquats et tout de même interagir avec la machine. Les armures MJOLNIR sont équipées de systèmes permettant aux I.A. de leur parler directement dans leur casque, et ce sans y être connecté physiquement grâce à un système radio.

Lorsqu'il est donné à l'I.A. la possibilité de se concevoir une apparence la première fois qu'on les branche à un projecteur holographique, elle doivent choisir une apparence ainsi qu'une voix qu'elles conserveront toute leur existence, leur avatar (les tentatives de modifier l'apparence d'une I.A. se sont toujours terminées par des catastrophes pour le sujet). Ce choix est généralement une idéalisation du caractère de l'I.A., et est toujours en adéquation avec le sexe de la personne dont l'I.A. est issue du cerveau. Une I.A. issue d'un cerveau de femme prendra toujours, si ce n'est l'apparence, la voix d'une femme. La voix est notamment très proche de celle du donneur.[Source manquante] Des détails dans l'apparence, comme des vêtements supplémentaires selon la situation, une coiffure légèrement différente ou un décor peuvent être modifiés.[8] Il est courant pour les humains de considérer les projections holographiques des I.A. comme une autre personne physique et de contourner leur projection, mais certaines personnes comme Serin Osman n'hésitaient pas à traverser les hologrammes.[9]


Les apparences adoptées par les I.A. peuvent être humaines (comme Cortana, Serina ou Mack), animale (Araqiel), ou plus singulières comme Black Box. Dans le cas où aucun support de projection holographique n'est disponible, les I.A. peuvent apparaître sous des formes en deux dimensions, comme Auntie Dot. La voix quand à elle varie généralement entre une intonation masculine ou féminine, mais peut arborer des aspects plus spéciaux comme la voix lointaine d'Araqiel.

On ne connaît qu'une seule I.A. pouvant changer d'apparence entre deux choix : Rebecca.

Rôle et fonctionnement

Les I.A. étant des outils informatiques, elles servent principalement d'assistants extrêmement compétents, et effectuent des calculs ou des analyses avant de les transmettre à une superviseur. Ainsi, certaines I.A. assistent l'équipage des vaisseaux en effectuant des calculs (vectoriels, ou concernant le sous-espace) ou effectuant certaines manœuvres lorsqu'il est nécessaire de confier cette tâche à l'I.A. Les scientifiques utilisent également les I.A. pour les aider dans leurs recherches. On peut notamment citer Cortana, qui travailla au décryptage des symboles Forerunners dans les ruines sous la base SWORD.[10]

Étant donné qu'elles réfléchissent dans un cadre limité, les I.A. perçoivent le temps comme beaucoup plus long puisqu'elles peuvent faire beaucoup de choses à la fois.[11]

Civil

Dans un registre civil, les I.A. ont également leur utilité. Certaines se voient attribuer la supervision de tâches comme la coordination des cultures sur une planète (comme Mack),[12] d'autre pour assurer la sécurité d'installations (Lysithea).[13] On peut également rapporter les fonction éducatives de Déjà auprès des Spartans-II[14] et le très important rôle du Surintendant, qui supervise l'intégralité de la ville de la Nouvelle Mombasa.[15] Néanmoins, la plupart des I.A. en contact avec les civils sont « bêtes » et restreintes à un terminal.[16]

Combat

L'utilité des I.A. se poursuit jusque dans le combat. Lors des batailles navales, elles peuvent organiser les systèmes défensifs et offensifs du vaisseau avec efficacité et informer rapidement l'équipage de la situation de combat. Lors des combats au sol, les I.A. se révèlent également utiles en informant les soldats sur la nature de leur ennemi, ou en leur signalant leur position. Le seul cas d'interaction directe au cœur même du combat est celui du duo John-117/Cortana.

L'ONI a également dédiée des I.A. à la protection d'une planète : les Planetary Security Intelligence.

Transportabilité

Afin d'être facilement déplaçable, les I.A. peuvent être transférées dans des puces miniaturisées appelées Data Crystal Chip. De plus, chaque I.A. nécessite un code d'autorisation pour pouvoir être mis en relation avec un système informatique, tout en considérant que l'appareil est assez puissant pour contenir l'I.A., c'est pourquoi il est dit que les I.A. ne peuvent pas naviguer librement sur les réseaux de donnée.

Dans les faits, Cortana a elle-même brisé les restrictions imposées par le code d'autorisation afin de pouvoir circuler librement dans les systèmes la supportant. Black-Box disposait des accréditations suffisantes pour se déplacer de lui-même dans tous les réseaux disponibles. Parmi les infrastructures compatibles, on compte les réseaux informatiques de communication et de sécurité des bâtiments et des vaisseaux humains[9] et le réseau des vaisseaux Covenants.[17]

Fonctionnement intrinsèque

Le fonctionnement intrinsèque des I.A. est difficile à saisir, car il est lui-même tiré du fonctionnement du cerveau humain, encore méconnu au XVIe siècle. Il est néanmoins acquis que les I.A. restent des programmes synthétiques, et que la complexité de leur comportement n'égale pas celui des humains. C'est en réfléchissant à ce sujet que les I.A. peuvent entrer dans une phase de frénésie. Néanmoins, on relève un cas d'amour réciproque entre deux I.A. (Mack et Sif), ce qui semble indiquer que le caractère artificiel de ces intelligences ne les empêche pas de conserver un certain côté humain, un résidu du cerveau dont ils sont issus.

Il est néanmoins acquis que le cœur de l'I.A. est sa matrice, qui est une copie des données tridimensionnelles des réseaux neuraux d'un cerveau humain. La matrice n'est pas physique, c'est un programme, un ensemble de codes issus du scan du cerveau humain modèle, cet ensemble étant utilisé pour organiser les fonctionnalités de l'I.A. C'est grâce à ce schéma de fonctionnement calqué sur celui des humains qu'une I.A. peut être aussi efficace. Cette matrice se trouve dans son cœur matériel (appelé cœur logique[18]), un nano-assemblage cristallin refroidi par liquide cryogénique (la double I.A. Mack et Loki étant partagés en deux cœurs sur le même matériel). Faire entrer une I.A. dans le cœur d'une autre I.A. entraîne de forts risques de corruption de données.[8] Les autres fonctions de l'I.A., notamment ses contrôles émotionnels, étant laissés à la charge de processeurs dédiés.[18]

Sécurités

Afin de pouvoir garder le contrôle d'une I.A. en cas de problème, des systèmes de sécurité ont été mis en place.

Les I.A. les plus importantes disposent d'un système de sécurité intégré directement à leur matrice. Il suffit d'activer le protocole via un code pour que l'I.A. soit effacée par un faisceau d'impulsions à hautes fréquence de lumière ultraviolette généré directement par la matrice. Araqiel et Kalmiya ont été détruits avec ce code.

Un autre protocole permettant de rendre une I.A. totalement docile est implémentée à une échelle inconnue est activé en prononçant les mots Iridium irisé. Il est néanmoins possible pour l'I.A. de lutter contre ce protocole et de recouvrer son libre-arbitre. Ce code a été utilisé contre Roland.

Cortana est équipée d'un code d'interruption viral, mais Halsey la soupçonne de l'avoir repéré et neutralisé sans l'en avoir informé.

Partition et ubiquité

Cortana et Black-Box, deux I.A. « malignes » ont démontré leur capacité à créer des sous-programmes d'eux-même capable d'opérer en autonomie sans leur matrice de base. Cette capacité d'ubiquité s'applique ainsi à des endroits où toute connexion distante est impossible, être à plusieurs endroits à la fois en étendant ses programmes étant une possibilité limitée par les réseaux. Cortana fut ainsi présente à la fois dans l'UNSC Pillar of Autumn et dans l'armure de John-117,[Source manquante] et Black-Box put être présent sur l'UNSC Port Stanley et avec Evan Phillips sur Sanghelios, ou Mal sur Venezia alors que les vaisseaux et la personne était trop éloignés. Sif a également pu déployer une partie d'elle depuis la Tiara jusqu'au centre informatique de Mack à la surface d'Harvest par maser avec un temps de latence minimal entre son cœur et sa partition.[8]

Les fragments d'I.A. ont des capacités plus limitées que leur original, par manque de puissance de calcul ou parce qu'ils sont coupés de leurs bases de données habituelles. Un fragment peut concentrer ses capacités sur une compétence au détriment des autres, comme un fragment de Cortana spécialisée dans le décryptage mais sans le comportement chaleureux habituel de l'I.A.[Source manquante] Selon Black-Box, la réintégration d'un fragment est semblable au réveil chez les humains : quelques instants de désorientation, puis la remémoration des évènements passés et présents.[4]

Néanmoins, si le fragment a été physiquement endommagé, la réintégration devient extrêmement complexe et douloureuse, les bits de donnée manquant ayant des répercussions.[19]

L'intelligence des I.A.

Serina, l'I.A. "maligne" du Spirit of Fire.

On différencie couramment deux types d'I.A. : les I.A. dites bêtes et les I.A. dites malignes. Les différences entre ces deux types d'I.A. reposent essentiellement sur leurs capacités à traiter l'information.

I.A. « bêtes »

Les I.A. dites « bêtes »[20] ou « stupides »[21] (dumb) sont conçues dans le but d'assimiler des connaissances précises afin de les utiliser ou transmettre par la suite. Cette limitation est induite par leur impossibilité d'influer sur leur matrice. Elles sont donc spécialisées dans un domaine d'expertise assez précis, ce qui limite fortement leurs possibilités d'action, car elles ne sont pas aptes à utiliser des données hors de leur champ d'expertise, se contentant d'utiliser des réactions pré-programmées face à des situations inconnues. Elles restent néanmoins bien plus efficace que n'importe quel autre programme. Leur durée de vie est théoriquement illimitée, la seule limitation étant celle des appareils qui les contiennent.

Les I.A. bêtes les plus connues sont Déjà, qui forma les Spartan-II grâce à sa maîtrise de l'enseignement des tactiques militaires, et Auntie Dot, chargée du renseignement au sein de l'équipe Noble. Bien que beaucoup plus performantes que n'importe quel humains dans leur domaine d'expertise, elles sont en revanche incapable de traiter des données relatives à la navigation spatiale, par exemple.

On trouve des I.A. bêtes dans la plupart des vaisseaux de l'UNSC, des vaisseaux commerciaux automatiques[3] aux navette de transport transatmosphériques[22] et aux bâtiments militaires. Certaines I.A. « malignes » sont capables d'utiliser des I.A. « bêtes » à des fins d'espionnage.[9]

I.A. « malignes »

Les I.A. dites « malignes »[20] ou « intelligentes »[21] (smart), à la différence des I.A. « bêtes », ne sont pas restreintes à un domaine d'expertise. Elle sont capables d'assimiler, puis de traiter n'importe quel type de donnée grâce à leur capacité à modifier leur matrice, ce qui en fait des outils très puissants, notamment dans la recherche scientifique, puisqu'elle sont capables de développer une capacité à tirer des conclusions d'un ensemble de données incomplet. On peut aussi remarquer que cette capacité à gagner en expérience et à tirer des conclusions leur permet de développer une personnalité différant de leur comportement initialement issu de leur modèle.

Ces caractéristiques ont rendu ce type d'I.A. extrêmement prisé lors de la Guerre Humain contre Covenant.

En revanche, cette capacité à utiliser un large champ d'informations entraîne un effet secondaire à priori irréversible : une courte durée de vie. Cela est dû à un phénomène semblable à celui d'un cancer : plus l'I.A. accumule d'informations, plus elle doit créer d'interconnexions avec leur matrice pour stocker ces connaissances, au détriment de leur puissance de calcul. Ce processus augmente leur efficacité globale, mais entraîne irréversiblement soit "circuit court" (la faible densité des connexions avec la matrice provoquant une cascade de transferts quantiques irréversibles), aboutissant à l'arrêt de toute fonction, ou bien une mesure corrective extrême de la part de l'I.A. elle-même, qui élimine elle-même une à une les connexions grâce à une surcharge de tension préventive, réduisant de plus en plus les liens à couper et rendant le choix des connexions à couper plus difficile, l'I.A. finissant par s'autodétruire en essayant de se préserver. Dans tout les cas, l'I.A. deviens alors incapable de traiter les données, et est considérée comme morte.

La durée de vie moyenne d'une I.A. maligne est de 7 ans. Afin d'allonger cette durée de vie, Halsey mit plusieurs plans à l'essai :

  • Une couche de matrice équipée de coupleurs optiques à accès aléatoire, augmentant les effets de corrélation et les estimations précises;
  • La mise en relation de trois I.A., fonctionnant sur un système de vote à la majorité (avec une résolution aléatoire en cas d'abstention de l'une d'entre elles). Cette méthode s'appliquerait alors lors de la création de nouveaux liens, ce qui ralentirait alors la création de ramifications. Cela entraînerait une légère baisse de la vitesse de traitement, qui serait compensée par une répartition des algorithme entre les trois I.A. (avec une chance que la vitesse de traitement augmente). Ce plan est resté à l'état théorique, toutes les I.A. étant réquisitionnées pour l'effort de guerre.

Les I.A. « malignes » sont rares, et la plupart des soldats ou des civils n'ont jamais eu de contact avec une d'entre elle.[9]

Relation Humain/I.A.

Une relation "directe" entre humain et intelligence artificielle est possible grâce à un dispositif s'implantant directement sur le cerveau (un BCI : Brain-Computer Interface, Interface Cerveau-Ordinateur). Le système permet un lien neural direct entre la matrice de l'I.A. et le cerveau de l'humain grâce à une transmission de la mémoire à court terme (structure éphémère de bas niveau) entre les deux intelligences. Le lien peut être comparé à la télépathie.

La mise en place du dispositif nécessite une opération délicate, visant à implanter un connecteur dans la nuque du sujet (souple afin d'éviter les accidents), relié à des modules captant l'activité cérébrale. Les modules ne peuvent pas être placés directement sur le cerveau lors de l'opération. Il faut donc un délai de 6 à 9 mois pour que ceux-ci croissent le long de la dure-mère (couche extérieure du cerveau), guidés vers leur point d'ancrage par des sondes magnéto-encéphalographiques.

Les seules personnes connues à avoir reçu cet implant sont John-117, qui travailla de nombreuses heures avec Cortana grâce à l'interface de l'armure Mjolnir Mark V, et Naomi-010, qui transporta à deux reprises Black-Box via l'armure Mjolnir Mark VII.

Le Docteur Halsey et les intelligences artificielles

Le Docteur Halsey est une grande experte en matière d'I.A., puisque c'est elle qui mit au point la méthode utilisant le cerveau humain comme modèle de fonctionnement des I.A. Un de ses plus hauts faits concernant les I.A. sera notamment d'avoir conçus quatre intelligences basée sur son propre cerveau.

Le Docteur utilisa un stratagème pour concevoir des I.A. à partir de son cerveau, sans pour autant se sacrifier. Ce moyen consistait à concevoir des clones dont le cerveau serait proche de l'original au maximum. Néanmoins, ce moyen est totalement illégal et est très discutable éthiquement, car il nécessite d'amener des clones à maturité, puis de les tuer pour prélever leurs cerveaux. Cet état de fait est encore plus aggravé par Halsey, car son choix s'est porté sur des flash-clones dont la croissance était bien plus rapide qu'un humain normal, mais qui présentaient de nombreuses malformations, seule la conformité de leur cerveau intéressant le docteur. Elle lança le projet en secret le 21 mai 2549, en se clonant, puis sacrifia ses clones pour récupérer leurs cerveaux et les placer en cryogénie le 29 juillet de la même année. De cette expérience cruelle, mais néanmoins nécessaire selon Halsey, et du spécimen H-1 naquit Cortana, le 7 novembre 2549.

On peut également noter que Halsey avait lancé un processus expérimental consistant à crée une "coupe" (en réalité une copie de la fonction d'onde composite grâce aux mêmes scanners utilisés pour la conception d'I.A.), puis de transférer cette coupe vers un matrice vide où de nouvelles données ont été intégrées et de nouvelles connexions créées, avant de retourner la coupe vers la matrice initiale. Ainsi, chaque partie excisée de l'I.A. peut apprendre et évoluer de manière autonome avant d'être ré-absorbée par la matrice mère. Cela nécessitait néanmoins la mise au repos de l'I.A. grâce à des répéteurs optiques maintenant les fonctions d'ondes de valeur limite à zéro, cette mise au repos devant être limitée (l'estimation se fixant à 8 jours maximum).

Divers

  • Déjà apprit aux Spartans que certaines raisons techniques empêchaient plusieurs I.A. de se trouver dans les mêmes installations. Pourtant, près d'une dizaine d'I.A. travaillaient de concert dans le centre de tests Damascus.


Fichier:Covenant IA.jpg
Représentation de l'I.A. du Truth and Reconciliation lors de sa discussion avec 343 Guilty Spark.

Intelligences artificielles Covenantes

Les I.A. Covenantes sont méconnues, car elles apparaissent très rarement. La seule interaction connue entre du personnel de l'UNSC et une I.A. covenante se déroulera sur le vaisseau Ascendant Justice, où une I.A. s'opposera à la prise de contrôle du vaisseau par les Spartans avant d'être capturée et analysée par Cortana.

Selon les théories établies par Cortana après son analyse, les I.A. Covenantes seraient basées sur des technologies humaines capturées (leur code étant proche de celui de l'UNSC), modifiées pour convenir aux dogmes covenants et répliquées en grande quantité, provoquant des erreurs se traduisant par des pensées "fracturées".[23] La soumission à la religion et l'instabilité de la pensée de ces I.A. est particulièrement visible lors de la discussion entre 343 Guilty Spark et l'I.A. du Truth and Reconciliation.[24] Chaque vaisseau Covenant possède néanmoins une I.A. de navigation commandée par la voix, généralement par un officier subalterne, et ne possédant aucune incarnation visuelle ou vocale.[25]

Les Covenants accusent un certain retard par rapport aux humains sur le domaine des I.A., car leurs dogmes leurs interdisent a construction d'I.A. aux mêmes capacités que les I.A. humaines "malignes". En effet, la construction de "machines pensantes" a été interdite par les Prophètes, qui les considèrent comme un blasphème envers les Forerunners. Cette interdiction fut mise en place après que les prophètes aient appris que Mendicant Bias, une machine pensante, se soit retournée contre ses créateurs.[26]

I.A. Covenantes connues :

Intelligences artificielles Forerunners

La maîtrise de l'Intelligence Artificielle du peuple disparu des Forerunners surpasse de loin celle des autres races. Les Forerunners étaient capables de concevoir des I.A. "sur mesure", aux capacités cognitives très bien délimitées. De plus, les I.A. étaient loin d'être aussi rares que chez les humains. Au contraire, elles étaient une partie de la vie de tout les jours. Enfin, là où les I.A. d'autres civilisations sont réservées au traitement des données, certaines I.A. Forerunners étaient "incarnées", c'est-à-dire qu'elles possédaient un corps physique qu'elles contrôlaient, faisant d'elles des "robots intelligents".

On peut différencier plusieurs types d'I.A. chez les Forerunners :

I.A. basiques

Ces I.A. sont simples comparées au autres créations des Forerunners. Elles sont utilisées dans les Sentinelles, les Exécuteurs, les Constructeurs et les Strato-Sentinelles, et leurs dictent les tâches qui leurs sont allouées, c'est à dire repousser tout envahisseur, obéir aux ordres des I.A. plus gradées, réparer ou construire.

Auxilia

Ces I.A. sont des conseillères chargées d'assister les Forerunners au quotidien. Les Auxilias sont implantées directement dans l'armure des Forerunners, et servent également d'éducateurs aux Manipuleurs.

Voir : Auxilia

Veilleurs

Ces I.A. incarnées étaient spécialisées dans la défense civile des mondes Forerunners, jouant le rôle de forces de l'ordre.

I.A. Promethéenes

Ce type d'I.A. incarnées, présentes sur Requiem, sont spécialisées dans le repérage, l'engagement et l'élimination de cibles hostiles ou d'intrus. Elles étaient affiliées aux Prométhéens, et sont capables d'utiliser des armes non-intégrées à leur corps pour certains modèles.

Veilleur

Les Veilleurs ont été conçus spécifiquement pour s'occuper des installations Forerunners telles que les Halos ou The Line. Ils étaient capables de superviser l'intégralité des installations et de commander les machines sous leurs ordres, ainsi que de mener des recherches sur le Parasite. Ils semblent néanmoins particulièrement vulnérables à la frénésie.

Veilleurs connus :

Métarque

I.A. de très haut niveau, les métarques étaient dédiées à l'assistance du Conseil Forerunner. On en compte cinq dans toute l'histoire de ce peuple.

Contender

Les I.A. de classe Contender étaient dédiées à des tâches d'une extrême importance, et ne sont que deux dans l'histoire des Forerunners.

I.A. de classe Contender connus :

I.A. Forerunners non-classées

  • AdjutantReflex - I.A. impliquée dans Iris.
  • Le Savant - I.A. incarnée renfermant un grand savoir enterrée sous la surface d'Ariel.
  • Gardien - I.A. incarnée impliquée dans le système judiciaire Forerunner.


Note

  1. Cette information est incompatible avec celle du premier chapitre de Halo : Contact Harvest, qui place l'apparition des premières I.A. « malignes » au milieu du 21e siècle.


Sources