Civils

Spartans et soldats de l'UNSC Army intervenant auprès de civils sur Reach.

Un civil, par opposition à un militaire, est une personne ne faisant partie d'aucune armée, et ne possédant généralement aucune formation militaire.

Au sein de l'humanité, le gouvernement civil est l'UEG, et il s'agit du gouvernement principal, sauf durant les temps de guerre où l'UNSC prend alors le contrôle dans le cadre du gouvernement militaire d'urgence. Les civils représentent des éléments à ne pas négliger, car ils sont d'une aide précieuse lors des guerres pour faire fonctionner les industries militaires et participer au développement de nouvelles technologies. Leur défense peut néanmoins représenter une charge supplémentaire pour les militaires, qui doivent en cas d'attaque faire face à des mouvements de foule. Si, au sein de l'humanité, s'en prendre à du personnel civil est, en temps de guerre, une grave violation de la Convention de Genève et relève du crime de guerre, ou du terrorisme en temps de paix, la guerre contre les Covenants a abouti à de terribles massacres dus à la volonté exterminatrice de l'Alliance. Les pertes civiles à la fin de la guerre sont certainement de l'ordre de la dizaine de milliards, le nombre en 2531 s'élevant déjà à plusieurs milliards^[1].

Tout civil ne doit néanmoins pas être considéré comme inoffensif, à cause de l'existence de groupes para-militaires. Ceux-ci peuvent être des alliés des militaires, comme la police^[2] ou les gardes de la protection civile (civil defense wardens),^[3] ou des ennemis comme les insurrectionnistes.

Au sein des Covenants, la majorité des individus masculins matures est enrôlée dans les corps militaires. Il existe donc peu de mâles adultes civils, la plupart étant des femelles et des enfants. La part de population civile et militaire et leur répartition en âge et en genre varie selon les espèces.

Événements notables

Avant-guerre

L'insurrection, avant et après l'expansion de l'humanité au-delà du système solaire, a toujours été majoritairement composée de forces paramilitaires utilisant des procédés artisanaux dans leur combat. C'est néanmoins deux civils, Tobias Shaw et Wallace Fujikawa, qui mirent au point le réacteur Shaw-Fujikawa ayant donné la capacité à l'humanité de voyager dans le sous-espace. De même, les projets SPARTAN-II et MJOLNIR ont été conçus par Catherine Halsey, probablement la civile la plus importante de l'univers Halo.

Guerre contre les Covenants

Au commencement de la guerre Humain contre Covenant, c'est Henry Gibson, pilote du cargo This End Up, qui fut la première victime d'un Covenant, mais c'est l'humain qui avait déclaré les hostilités. La faible présence de militaires de métier durant la première bataille d'Harvest permit à sa milice coloniale de s'y démarquer.^[4]

Tout au long de la guerre, les civils ayant pu être évacué vers d'autres colonies étaient accueillis dans des camps de fortune sur d'autres colonies plus ou moins proches, occasionnant parfois des conflits avec les locaux.^[5] En URNA, ces camps étaient considérés comme pire que des prisons, avec des délais d'attente pour des soins minimaux allant jusqu'à quatre heures pour cinq minutes de visite.^[6] Certains colons cherchaient préventivement à obtenir une autorisation de résidence vers les colonies intérieures, et notamment sur Terre, pour se protéger d'une invasion covenante. Les étudiants pouvaient notamment prétendre à ce genre d'autorisations, moyennant des résultats à la hauteur sous peine d'expulsion,^[7] ainsi que les personnes mariées à un résident. De rares dispensations de visa étaient très rarement distribuées, notamment aux citoyens ayant permis la réussite d'opérations policières.^[6] De faux titres de séjour, accompagnés de divers comptes informatiques créés illégalement pour parfaire la fraude, étaient également proposés par des passeurs comme Aiden Maki.^[8]

Tout au long de la guerre, les civils ayant pu être évacué vers d'autres colonies étaient accueillis dans des camps de fortune sur d'autres colonies plus ou moins proches, occasionnant parfois des conflits avec les locaux.^[9] Certains colons habitant sur des cherchaient préventivement à obtenir une autorisation de résidence vers les colonies intérieures, et notamment sur Terre, pour se protéger d'une invasion covenante. Les étudiants pouvaient notamment prétendre à ce genre d'autorisations, moyennant des résultats à la hauteur sous peine d'expulsion.^[10] De faux titres de séjour, accompagnés de divers comptes informatiques créés illégalement pour parfaire la fraude, étaient également proposés par des passeurs comme Aiden Maki.^[11]

Au cours de la bataille de la Terre, une débâcle eut lieu dans la Nouvelle Mombasa lors de son évacuation, racontée dans les journaux audio. Un de ses résultats a été constaté par le Bleu lorsqu'il découvrit le corps du docteur Endesha.^[2] Un photographe travaillant pour la section 2 de l'ONI aida également à identifier l'objectif des Covenants.^[12] Dans l'assaut général de la Terre qui suivit la bataille de la Nouvelle Mombasa, la bataille de Cleveland vit les Covenants rassembler les civils dans un stade à la recherche de la clé d'Osanalan, un faux artefact inventé par James Ackerson pour ralentir l'ennemi. Le civil Ruwan Ackerson se sacrifia pour identifier et éliminer un vaisseau amiral Covenant.^[13] Enfin, des employés de Traxus Heavy Industries aidèrent les militaires au cours de la bataille de Voi.^[14]

Employés de Traxus Heavy Industries.

Après-guerre

Les révélations de la fin de la guerre ne furent pas médiatisées auprès de la population. Les Halos étaient au plus une légende urbaine^[15] et si le nom des Forerunners était connu, c'était exclusivement comme l'objet de l'adoration des Covenants, sans connaissance de leurs prouesses technologiques.^[16]

Avec la résurgence de l'Insurrection, les mégacorporations comme Liang Dortmund ont reçu un plus grand contrôle sur les colonies qu'ils exploitent, comme Meridian. Ce contrôle se traduit administrativement, ainsi que par la militarisation de leurs forces de sécurité,^[17] qui ont toute autorisation pour répondre aux incursions de pirates Kig-Yars^[18] et d'insurrectionnistes par la force létale sur les colonies les plus touchées^[19] et de défendre leurs installations les plus isolées avec du matériel militaire.^[20] On retrouve ainsi dans les flottes de véhicules des forces de sécurité privées des Mangoustes modifiées^[21], des Scorpions^[20] ou des Warthogs démilitarisés^[22] ou non^[18] aux côtés de Warthogs Gauss confiés pour la défense contre les animaux sauvages mais détournés pour le contrôle de foules^[23], et des Mantis utilisés pour le même usage, avec des munitions non-létales le plus souvent.^[24] Il est même possible pour les mégacorporations de se procurer un armement aussi dangereux qu'un Warthog lance-roquettes avec quelques crédits versés aux bonnes personnes.^[25]

Paramilitarisme et intervenants civils

Certaines personnes n'étant pas affiliées à un corps d'armée ont joué un rôle dans la guerre, en aidant l'UNSC ou d'autres factions. Lorsque ces civils prennent les armes hors de l'autorité de l'UNSC ou d'autres organisations, il sont considérés comme des paramilitaires.

• L'ONI fait notamment appel à de nombreux consultants civils pour des projets nécessitant une expertise précise. Parmi ces consultants se trouvent Catherine Elizabeth Halsey, Henry Glassman, Evan Phillips, Laszlo Sorvad, Ellen Anders et R. Carmi.
• Les groupes appartenant à l'Insurrection sont principalement composés de civils, en plus de déserteurs.
• Certains groupes paramilitaires agissent sans être opposés à l'UNSC, comme la Team Jersey ou la Faction Spartan 1.1.
• Des civils ont parfois activement participé à des opérations militaires dans des rôles peu conventionnels, comme Ruwan Ackerson.

Henry Gibson est un civil notable car il est la toute première victime humaine tuée par un membre de l'Alliance Covenante : Plus-Léger-Que-Certains.

Véhicules

Les véhicules civils ne sont ni armés, ni blindés, ce qui les rends particulièrement vulnérables à la majorité des armes. On note néanmoins quelques exceptions, notamment les véhicules spécialisés pour être tout-terrains.

Sur Terre, les véhicules civils sont conduits automatiquement, « par la route ». Il est illégal de conduire manuellement,^[26] off the grid, mais ce mode de conduite permet d'éviter l'enregistrement du trajet sur les réseaux de surveillance. Les black taxis sont des transporteurs spécialisés dans la conduite manuelle.^{[Source manquante]}

Dans l'après-guerre, les Sangheilis recyclèrent des véhicules militaires en transports civils, notamment les Revenants, les Ghosts et les Warthogs gardés comme trophées de guerre.^[27] Les rebelles humains de Venezia utilisaient également des véhicules militaires pour des fonctions civiles.^[28]

Voir : Véhicules civils

Vaisseaux

Il existe de nombreux types de vaisseaux civils, personnels ou commerciaux, chargés de mener des opérations industrielles ou de transporter des personnes. Sont également considérés comme vaisseaux civils les vaisseaux utilisés par des criminels comme des pirates ou des récupérateurs illégaux, disposant parfois d'un armement.

Cargos

Des transporteurs amenant des biens de planète en planète et sont sous la responsabilité du UNSC Department of Commercial Shipping. Ils portent des noms liés au commerce ou au convoyage.

• Horn of Plenty
• Wholesale Price
• Contents Under Pressure
• Distancia
• Petya
• Mighty Sparrow
• Floral Express
• This End Up (vaisseau privé)

Transport

Des vaisseaux de ligne transportant des civils d'une planète à une autre.

• Two Drink Minimum
• National Holiday
• Kestrel
• Classe Laden
• Classe Parabola
  • Laden
• 6 Echo 2

Prospection

Des vaisseaux dédiés à la récupération et/ou au transport de matières premières. Depuis le début du XXVI^e siècle, les équipements comme la graduation transoptique, qui permettent une navigation de précision, ainsi que l'allumage biométrique sont considérés comme des standards. Un autre système standardisé depuis les années 2490 est le protocole coopératif, ou « proco », nécessitant que deux personnes soient présentes à bord pour permettre le décollage du vaisseau. Ce système permet de réduire les risques de vol.^[29]

• Long Time Coming
• Galileo's Worst Enemy
• CAA Butterworth
• Classe Springhill
  • CAA Heavy Burden
• Classe Bactrian
• Classe Mariner
  • Ace of Spades
• Colony Support Ship
  • Classe Star Charter
    • Meridian 5-Alpha
  • Classe Phoenix

Autres

• Vaisseaux personnels
  • Yacht
• Remorqueurs
  • Classe Behemoth

Vie courante

Interfaces homme/machine

Des programmes informatiques dédiés sont couramment utilisées dans le milieu civil comme dans des établissements privés. Ils répondent à la voix et donnent des renseignements, comme une liste d'établissements, et permettent également de faire appel aux services d'un taxi. Cette interaction est également présente dans les véhicules civils.^[30]

Les skeuomorphes comme le son d'un obturateur lors de la prise d'une photo ont survécu jusque dans l'après-guerre.^[31]

Habitation

L'éclairage intérieur des maisons est généralement apporté par des fibres optiques courant dans les cloisons et en sortant aux points d'éclairage.^[32] Un élément décoratif commun est la photographie holographique (holo-still).^[30][33] L'éclairage public est assuré par des lampes à vapeur de sodium.^[34]

Les villes humaines sont parfois alimentées par des réacteurs thermiques, susceptibles sous certaines circonstances à un effondrement catastrophique capable de détruire la ville. Des protocoles d'évacuation à grande échelle sont mis en place contre ces événements.^[35]

Communication

La plupart des civils disposent d'un chatter, un appareil multi-fonction que l'on peut rapprocher des smartphones actuels. Le système COM est également largement utilisé Les communications entre colonies se font grâce aux vaisseaux transitant entre elles, ces derniers transportant les messages dans leur mémoire informatique. Ce procédé est plus rapide que le maser utilisé pour les communications à échelle planétaire grâce au voyage en sous-espace.^[36] On retrouve cette lenteur dans la mode, créée dans les colonies intérieures et s'exportant lentement vers les colonies extérieures.^[37]

Le réseau internet est nommé Waypoint, et propose de nombreux services comme le réseau d'actualités Waypoint Nine.

Nourriture

La nourriture civile, qu'elle concerne la cuisine, les plats préparés, la junk food ou les boissons, est peu différente de celle du XXI^e siècle. En revanche, le soja est devenu un produit de base très commun, qui est reconditionné pour remplacer le lait animal dans de nombreux fromages,^[38] en particulier en période de rationnement lors des pénuries,^[39] ainsi que certaines viandes.^[40] Certaines crèmes sont également émulées à partir de graisse animale.^[41][42]

On retrouve des alcools comme le whisky,^[43] le shōchū^[44] ou encore le baijiu^[45], mais on note l'apparition de nouveaux alcools comme l'Alt Burgundy, un vin goudronné de Jericho VII (dont certaines bouteilles sont encore en circulation dans l'après-guerre malgré la destruction de la colonie),^[46][47] ou la disparition de certaines comme la bière Guinness.^[48]

Les militaires ont accès à ce genre de nourriture sur les vaisseaux^[49] mais se contentent généralement de rations de combat ou de MRE (Meal Ready to Eat)^{[Note 1]} sur le terrain.^[50]

Divertissement

Parmi les films de l'époque, on trouve Acha d'une durée de deux heures au Voi Theater^[52], une série de films catastrophe particulièrement apprécié par Vaz intitulée GlobeWar^[48], et une des séries d'espionnage en vogue, reprenant tous les poncifs éloignés de la réalités du genre, porte le nom d’Undercover.^[53] Des références au personnage de HAL de 2001, l'Odyssée de l'espace sont toujours faites.^[54]

En musique, on retrouve notamment la flip-music, aux inspirations hard-rock et de nouveaux instruments comme le styllight, dont Myras Tyla une célèbre joueuse.^[13] La Commedia Coopérative Cosmique (Cosmic Commedia Cooperative) est une association théâtrale du XXV^e siècle, ayant notamment conçu des pièces sur le thème de la dialectique absurde.^[55] Parmi les classiques toujours populaires au XXVI^e siècle, on trouve l'opéra Der Ring des Nibelungen de Wagner^[56] et plusieurs chansons des opérettes H.M.S. Pinafore et The Pirates of Penzance de Gilbert et Sullivan.^[57]

Parmi les magazines de l'époque se trouve STARS, traitant vraisemblablement de sujets militaires.^[58]

Dans l'après-guerre, on trouve des figurines articulées du Major,^[59] et les jeux d'enfants comprennent le Roi de la colline et le gravball.^[60] Les jeux de plateau existants comprennent le backgammon et le go^[61] et les formes de poker comme le Texas Hold'em est toujours pratiqué, mais le plus souvent sur une table numérique, les cartes physiques étant devenu rares et chères.^[62]

Le hockey sur glace est toujours pratiqué, une finale eut lieu à Saint-Pétersbourg en 2553 et fut relayée sur Waypoint.^[63][64]

Les rallies extrêmes impliquant des environnements dangereux et des armes sont très prisés par la population, comme le New Carthage Sprint Series et les 24 Heures de Quezon.^[65] Parmi les autres formes de divertissements dangereux, on trouve des drogues dures comme le Xenothook et le Kastal^[66] et douces comme le tabac en cigarette ou cigare. Une substance de nature non identifiée mais interdite sur les sites militaires et laissant des traces caractéristiques sur les dents est le pick-up stick.^[67]

Associations et religions

Les cultes cités incluent plusieurs branches du christianisme, notamment le catholicisme^[68], le luthéranisme^[37] et le protestantisme évangélique, dans une branche fictive dite « Promessique » (Promessic).^[30] D'autres sont nés après le XXI^e siècle, comme la Triade. En tout, plusieurs centaines de religions existent dans les colonies.^[69] Très populaire chez les pilotes civils, Elisa est la sainte patronne du vide spatiale.^[70]

Parmi les associations non religieuses, on retrouve la fraternité étudiante américaine Sigma Chi,^[71] ainsi qu'un mouvement aux motivations inconnues : le Kelorisme.

Contrôle gouvernemental

La surveillance gouvernementale étroite est une partie intégrante de la société civile.^[72] De nombreux programmes de surveillance, appelés navy sentinels, parcourent les réseaux civils^[73] et des caméras et capteurs audio sont répartis dans les villes, capables de repérer certaines expressions faciales et signes corporels pour surveiller des conversations potentiellement dangereuses.^[74]

Un moyen de limiter la surveillance est de « passer hors-ligne » (go offline) en utilisant aucun appareil électronique susceptible d'héberger des programmes de surveillance, comme un chatter. Être hors-ligne représente néanmoins de nombreux désavantages : il devient impossible de communiquer sur les réseaux, de payer, de s'identifier auprès des services publics, comme les hôpitaux, ou privés, comme les taxis réguliers. La disparition subite d'une personne sur les réseaux peut également être repérée, mais un double virtuel peut être conçu pour éviter ce type de détection. Passer hors-ligne ne protège néanmoins pas de la surveillance via d'autres dispositifs à proximité, comme les micros et caméras publics ou les chatters d'autres personnes.^[75] Il est possible d'échapper à la surveillance du trafic routier grâce à un Black Taxi.

Santé

Les bornes médicales Optican en libre-service permettent aux civils de soigner rapidement les blessures bénignes.^[2] Le port de lunettes reste courant même si la plupart des problèmes de vue peuvent être résolus médicalement,^[76] probablement grâce aux fonctions d'affichage intégrées aux lunettes.^[77]

Le cancer est une affection devenue très rare grâce à la thérapie génique et pouvant être traitée très simplement par irradiation et injection de drogues, la chirurgie, effectuée par un robot en moins d'une heure (pour quelques jours de convalescence), n'étant utilisée que pour éviter toute rechute.^[78]

Divers

• Plusieurs variantes d'armures Mjolnir sont conçues pour une interaction avec les milieux civils.
  • La visière de l'armure Defender, conçue pour ne pas effrayer les civils,^[79] est devenu un symbole de la protection et de l'oppression de l'UNSC à cause de son utilisation par les unités de contre-Insurrection.^[80]
  • Le casque Cyclops parasite les réseaux civils de l'UEG et des Covenants et exploite leur matériel pour augmenter ses propres capacités.^[81]
  • La suite de communication Buffalo A-29 du casque Orbital s'adapte aux réseaux de télécommunication anarchiques trouvés sur la plupart des colonies.^[82]
  • Le VISR Wild Hunt est optimisé pour décrypter à la volée les symboles utilisés par les gangs.^[83]

Galerie

Notes

Sources