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Réacteur Shaw-Fujikawa

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Réacteur du destroyer UNSC Kronstadt, renfermant un CODEN de série IV.

Le réacteur transluminique Shaw-Fujikawa (Shaw-Fujikawa Translight Engine ou SFTE)[1][2][3][4][5][Note 1] est le type de réacteur subspatial utilisé par les humains, capable de propulser un vaisseau spatial dans le sous-espace et de réduire considérablement son temps de voyage en le faisant virtuellement voyager à une vitesse supérieure à celle de la lumière, ou « transluminique ».

Il est utilisé par une majorité de vaisseaux humains civils ou militaires, et est considéré comme la plus grande invention de l'histoire de l'humanité,[8] parfois au même niveau que la poudre à canon.[10]

Historique[modifier]

Le réacteur a été développé en secret par une équipe de chercheurs en physique et en mathématiques menée par Tobias Shaw et Wallace Fujikawa, en 2291. Sa découverte signa la possibilité pour l'humanité de quitter le système solaire pour aller coloniser de nouvelles planètes, résolvant ainsi la crise démographique qui sévissait dans le système[5][1] et valant le prix Nobel à ses inventeurs.[11]

HL Shaw-Fujikawa.jpg

Le premier vaisseau colonial ayant utilisé ce réacteur fut l'Odyssey.[5] Par la suite, de nombreuses recherches furent menées, notamment par l'ONI avec des réacteurs expérimentaux saddle box, pour améliorer les capacités des réacteurs et permettre de réduire les décalages temporels et spatiaux inhérents au voyage en sous-espace.[4] Au fil des années, la conception des moteurs changea peu, les réacteurs étant très fiables si entretenus.[8] Les meilleurs résultats furent obtenus avec les réacteurs basés sur la technologie forerunner montés sur l'UNSC Infinity, dès 2553.

Dans l'après-guerre, l'UNSC fit face à une pénurie de réacteurs suite à des circonstances inconnues, qui permirent au métier de récupérateur de devenir particulièrement rentable, l'UNSC chargeant des sociétés privées d'envoyer des récupérateurs fouiller les épaves de vaisseaux datant de la guerre Humain contre Covenant pour récupérer et réhabiliter les réacteurs.[4]

Application[modifier]

Utilisation conventionnelle[modifier]

Le moteur sert le plus généralement à créer une brèche dans l'espace normal conduisant vers le sous-espace, dont les lois de la physique, différentes de celles de l'espace normal, autorisent une vitesse relative supérieure à celle de la lumière. La brèche se créé à l'avant du vaisseau et est maintenue ouverte par le champ créé autour de celui-ci. La brèche se referme une fois que le champ la maintenant ouverte est assez éloignée dans le sous-espace.[8]

Fonctionnement[modifier]

Le moteur, alimenté par deux petits réacteurs,[8] génère un champ de résonance[1] qui permet d'entrer en sous-espace via un portail. La durée de ces ruptures est extrêmement courte à cause de leur faible masse, qui se désagrège en quelques nanosecondes en radiations Hawking, ne laissant qu'un résidu d'énergie thermique. En fonctionnement, le réacteur émet de nombreuses radiations,[3][12] telles que des particules de alpha et beta.[13] Du sélénium et du technétium raffinés sont nécessaires pour construire un réacteur, le contrôle de ces ressources par l'UEG est donc nécessaire pour empêcher des groupes indépendants et l'Insurrection de produire leurs propres réacteurs.[14]

Il est important que le transfert d'un espace à un autre soit strictement contrôlé, afin de ne pas exposer le vaisseau et son équipage directement aux fluctuations spatio-temporelles permettant l'ouverture d'une brèche. Le réacteur génère ainsi un champ de particules quantiques isolant le vaisseau de cette relativité pour le transporter directement dans le sous-espace. Les calculs nécessaires pour créer et maintenir un champ stable, réalisé par le réacteur, sont bien plus élevés pour des vaisseaux de taille imposante que pour ceux de taille plus modeste. Pour un vaisseau de classe Phoenix (2,5 kilomètres de long) ; 4,3 quadrillions de calculs par seconde sont nécessaires.[Source manquante] Même malgré cela, il est difficile de prévoir les instabilités du sous-espace, pouvant forcer le vaisseau à passer en espace normal, avec le risque qu'il se matérialise dans un objet solide.

À noter que le réacteur n'est pas connecté à l'extérieur du vaisseau et n'exerce aucune poussée. C'est le rôle des réacteurs à fusion que de propulser le vaisseau à travers la faille générée par le réacteur transluminique.[8] En action, le réacteur émet du bruit,[15] entendu jusque sur le pont sous forme d'un gémissement sur les Rôdeur.[16] Les réacteurs humains demandent une source importante d'énergie et sont contenus dans de grands sarcophages pour contenir les radiations produites. De plus, ils doivent subir des maintenances fréquentes pour réaligner les composants internes.[12]

Les limites de l'efficacité d'un réacteur ne sont pas uniquement physiques : une auxilia forerunner, disposant de connaissances en physique supérieures à celles de l'humanité, peut augmenter significativement son efficacité par voie logicielle.[15]

Dangers[modifier]

L'utilisation d'un de ces moteurs peut néanmoins se révéler dangereuse, et nécessite une équipe technique compétente autant pour son entretien que pour des tâches plus délicates comme une réparation. En effet, ces moteurs ne sont pas conçus pour être démontés une fois actifs, et toute intervention directe peut être dangereuse à cause des radiations et phénomènes quantiques incontrôlés se déroulant à proximité, qui pourraient être responsables de la disparition de techniciens. Ces risques sont accrus si l'intégrité de la coque du réacteur est compromise, comme ce fut le cas de l'UNSC Magellan.

Il est donc capital que ce type de moteur soit correctement installé et entretenu, sous peine d'incidents graves, comme celui qui tua près de 700 civils à bord d'un vaisseau en route vers le système Cygnus quelques années avant 2552.[17][Note 2]

Les pannes liées à un défaut de maintenance entraînant une éjection du sous-espace sont classées comme Slip Termination, Preventable, ou STP (surnommée Screwing The Pooch par les capitaines de cargo, traduit officieusement par Interruption Préventive de Saut, IPS et Impressionnant Plantage Système). Ce genre de panne peut être provoquée par un défaut du détecteur placé dans le module de récupération des rejets des réacteurs, entraînant une surcharge de celui-ci et une surchauffe du réacteur, qui se désactive spontanément. C'est suite à une telle panne que le Horn of Plenty fut découvert par le Minor Transgression en 2524, provoquant la première rencontre entre humains et Covenants.[8]

Utilisation non-conventionnelle[modifier]

La faille de sous-espace non-contrôlée provoquée par l'explosion d'un réacteur

À plusieurs reprises, un réacteur transluminique fut utilisé comme une arme de très grande puissance, utilisant une Slip Termination. Une rupture de sous-espace est créée dans le cœur du réacteur et s'effondre sur elle-même, résultant dans une expansion brève mais incontrôlable du sous-espace dans l'espace réel.[12] Le 25 février 2531, le réacteur de l'UNSC Spirit of Fire fut utilisé pour déclencher une réaction en chaîne dans une étoile, menant à la destruction du monde bouclier 0459.[18] Le 14 août 2552, c'est celui de l'UNSC Savannah qui fut employé pour détruire le vaisseau covenant Long Night of Solace durant l'opération : UPPER CUT.[17] L'utilisation de telles tactiques, bien que payante, mena immanquablement à la mort d'importants soldats : le sergent John Forge et le Spartan Jorge-052.

L'utilisation des réacteurs en tant qu'armes a également été envisagée comme une des solutions les plus meurtrières à disposition des insurrectionnistes.[19]

Modèles[modifier]

Divers[modifier]

  • En 2552, le plus petit réacteur Shaw-Fujikawa jamais construit était celui équipé à bord des vaisseaux de classe Chiroptera.[25]

Galerie[modifier]

Notes[modifier]

  1. Les autres dénominations incluent :
    • Shaw-Fujikawa Slipspace Drive[5]
    • Générateur(s) Transluminique(s) Shaw-Fujikawa (Shaw-Fujikawa Translight generators)[6][7]
    • Propulseur Shaw-Fujikawa (Shaw-Fujikawa drive)[8][9]
  2. La version française mentionne deux ans, mais il s'agit d'une mauvaise traduction de l'anglais « a couple years ».
  3. Traduit par « conteneur suprise » dans Halo : Opération First Strike.

Sources[modifier]