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Jiralhanae

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Jiralhanae
Servus ferox
HINF-Banished Brute Chieftain render.png
Informations
Taille moyenne :
2,59 à 2,80 m[1][2][3][Note 1]
Masse moyenne :
500 à 680 kg[1][2][3][Note 1]
Caractéristiques :
  • Apparence simiesque
  • Pilosité abondante
Planète d'origine :
Population :
  • 12,5 milliards (2552)[4]
  • Inconnue (2560)[5]
2 (4 pré-Covenant)[4]
Situation :
En conflit

Les Jiralhanaes[6] (Servus ferox,[4] Serviteurs sauvages en latin), appelés Brutes par les humains,[7] sont une espèce extraterrestre d'apparence simiesque et à la culture sauvage. Dernière espèce à avoir intégré l'Alliance Covenante, les Brutes sont connues pour leur agressivité naturelle, leur instinct grégaire et leur armement basé sur des technologies peu avancées mais brutalement efficaces. L'espèce entière était en compétition avec les Sangheilis comme principale force militaire de l'Alliance et ils atteignirent cette position à la suite du Grand Schisme, peu avant que la chute de l'Alliance ne les fragmente en groupes épars maraudant pour survivre.

Introduits dans Halo 2, les Brutes sont les principaux ennemis covenants rencontrés dans Halo 3, Halo 3 : ODST et Halo Wars 2. Ils apparaissent également dans Halo Wars et Halo : Reach, mais sont absents dans Halo 4 (à l'exception du prologue) et Halo 5 : Guardians. Ils refont leur apparition dans un FPS avec Halo Infinite.

Historique[modifier]

Pré-Covenant[modifier]

Les Brutes ont fait partie des espèces sauvées de l'extinction par le plan de préservation, et ayant survécu aux heures troubles sur leur planète natale, Doisac.[4]

Les Jiralhanaes étaient divisées en plusieurs clans qui s'affrontaient perpétuellement, certains clans étaient plus portés sur des codes d'honneur et d'autres sur la violence frontale. L'un de ces anciens clan ne respectait que la force et la tradition.[8] Malgré leur nature belliqueuse,[4] ils ont su développer leur technologie jusqu'à atteindre le palier technologique 4. Mais leur mentalité de meute et leur culture guerrière violente et ritualiste a conduit l'espèce à dans un long conflit, les guerres d'unification Brutes[9] opposant deux clans massifs, le Rh'tol et le Vheiloth,[2] et ramenant l'espèce jusqu'au palier 7 initial.[9]

Sous l'Alliance Covenante[modifier]

À l'arrivée de l'Alliance Covenante, en 2492, les Brutes étaient retournées à un niveau pré-industriel de bâtiments sans étage et d'éclairage à l'huile, et ils redécouvraient seulement le principe des ondes radio et de la fusée, et notamment leurs applications militaires.[10] Après quelques combats, l'espèce fut intégrée dans l'Alliance comme espèce vassale.[11] Les rôles déjà présents dans la culture Brute furent réinterprétés pour établir la structure hiérarchique au sein de l'espèce.[2]

Les Jiralhanaes restaient toujours divisées en deux grand clans, avec un premier très religieux et l'autre beaucoup plus cynique. Lors de leur incorporation, leur utilisation des technologies forerunners comme de simples objets et le manque de dévotion qui leur était consacré a fait limiter l'accès des Brutes aux technologies les plus avancées.[8] Cette décision fut couplée au fait que les Élites siégeant au Haut Conseil s’inquiétèrent de la mentalité de meute et la brutalité de l'espèce. Cette restriction permettrait de neutraliser leur volonté instinctive de s'opposer à leurs supérieurs hiérarchiques Élites. En 2525, avant le début de la guerre Humain contre Covenant, seul un nombre très réduit de Jiralhanaes commandait des vaisseaux néanmoins dépourvus de nombreuses technologies démantelées par les Élites qui craignaient que leur mentalité ne créent des conflits.[10] Les Brutes furent d'abord utilisées uniquement dans des opérations de faibles envergures et toujours sous le contrôle des Sangheilis jusqu'en 2525.[3]

Dès 2528, les sanctions contre les Brutes devenaient laxistes, un chef pouvant massacrer sans conséquence des cuisiniers qui auraient mal préparé un repas,[12] De plus, sur les ordres du Haut Prophète de la Vérité, des Prelates présents sur les bâtiments brutes en tant que conseillers techniques permirent la remise en état des vaisseaux et l'entraînement de leurs troupes en préparation de l'élimination des Élites.[13]

Les Brutes restaient pourtant considérées comme des soldats dispensables, lancés en masse contre les ennemis de l'Alliance dans des batailles saintes satisfaisant leur soif de combat, mais provoquant de nombreux morts dans leurs rangs. Lorsque le soldat brute Atriox se rebella contre ses supérieurs sangheilis sur Algolis peu avant 2550, ses camarades brutes prirent son parti et formèrent les Parias, un groupe dissident principalement constitué de Brutes.[14] Des troupes spécialisées furent cependant mises en place comme les Brutes furtives ou les Brutes Jumpers.[3]

Brute saisissant un civil humain pendant la bataille de la Nouvelle Alexandrie.

Dès une certaine période durant la guerre Humain contre Covenant, le Prophète de la Vérité, commença à préparer un plan pour remplacer des Élites par les Brutes plus manipulables à la tête des forces militaires de l'Alliance, lui assurant ainsi un contrôle total sur les Covenants.[13] Vérité eu des réunions avec des Chefs Brutes ainsi que certains San'Syuums, dans la plus grande discrétion pour mettre son plan a exécution.[15]

Leur peuple ne prit ouvertement de l'importance qu'en 2552, suite à la mort du Prophète du Regret des mains de John-117 sur l'Installation 05. Les privilèges offerts aux Brutes par les Prophètes étaient alors devenus conséquents, graciant notamment l'un d'entre eux qui avait tué un Élite à deux pas d'un site sacré.[16] Jugeant les Élites incapables de protéger les Hauts Prophètes, Vérité et Pitié ordonnèrent le changement de la Garde, faisant des Brutes leurs nouveaux gardiens. Les Élites considérèrent cet événement comme une violation du Traité de l'Union et une insulte à leur honneur, et menacèrent de quitter l'Alliance.[17] Peu de temps après, Vérité ordonnerait le massacre de tous les Élites dans Grande Bonté,[18] provoquant le Grand Schisme.[19] Les Brutes devinrent ainsi les principaux guerriers de l'Alliance pour le peu de temps qui lui restait. Pendant le mois qui sépara le Grand Schisme de la chute de l'Alliance, les Brutes instaurèrent un régime particulièrement strict dans l'armée covenante, y injectant leur brutalité et leur instinct de meute. Ce changement d'organisation n'empêcha pas à la mort du Haut Prophète de la Vérité et la destruction de l'Alliance.[20]

Après-guerre[modifier]

Dans l'après-guerre, les quelques Brutes restées au service des Élites durant le Grand Schisme les suivirent lors de leur retour sur Sanghelios, continuant d'obéir à leur commandant de vaisseau malgré la méfiance générale à leur égard,[21] mais ils agissaient généralement car ils craignaient moins la honte ou l'autorité de leur meute que celle de leur commandant, ce qui faisait de leur allégeance une ressource instable. Ils étaient alors des hommes de main,[22] des manutentionnaires[21] ou des gardes.[23] Ils jouèrent un rôle de catalyseur de la guerre civile sangheilie lorsque des attentats brutes qui touchèrent Sanghelios, notamment à Ontom, précipitèrent le siège de Vadam. Plusieurs Brutes restèrent pourtant fidèles aux Élites,[24] dont certaines firent partie des Lames de Sanghelios.[23]

En parallèle, les Élites combattirent les Brutes à grande échelle,[25] avec d'occasionnelles tentatives de paix,[26] jusqu'en 2559.[27] De manière générale, les Brutes étaient focalisées sur des guerres internes, avec quelques individus rejoignant des sectes covenantes menées par des Élites tentant de reconstituer l'Alliance originale, sans tenter de le faire elles-mêmes.[28] Les Keepers of the One Freedom étaient principalement composés de Brutes et menés par le chef Castor[29] et plusieurs Brutes étaient au service de Boru'a'neem et Tem'Bhetek.[30] Les quelques flottes et colonies brutes contrôlées par des seigneurs de guerre produisaient du matériel de plus en plus sophistiqué, signant une nouvelle évolution technologique de l'espèce.[31] L'ONI elle-même fut surpris de ce bond technologique lors de la rétro-ingénierie des catapultes gravitiques des Parias.[32] Malgré leur retour au système de clans et aux guerres internes coutumières de l'espèce, les Jiralhanaes ont également acquis une notion de coopération et d'organisation globale, liées à une notion mystique de destin.[33]

Début 2558, la population brute de Doisac était globalement ralliée à la cause des Parias par admiration pour leur chef Atriox,[34] consolidé par le chef de guerre Escharum.[5] Par ailleurs, bien qu'ayant été placées sur des colonies riches en ressources par les Covenants pour assurer leur protection, les Brutes étaient incapables de les exploiter et survivaient notamment du pillage de colonies sangheilies de la Joint Occupation Zone,[35] menée autant par les Rh'tol que les Vheiloth.[36]

En 2559, à la suite de l'ascension des Entités de Cortana, ces dernières tentèrent d'imposer une loi martiale sur Doisac occupée par les Parias. L'attaque sur le monde natal des Jiralhanaes par Cortana unifia les clans de la planète et de ses lunes sous la bannière des Parias. Le conflit s'éternisant, Cortana lança un ultimatum à Atriox qui refusa, provoquant la destruction de la planète et de ses lunes par les Gardiens, incluant des milliards de victimes.[5]

La perte de Doisac fit des Parias la plus grande concentration de Jiralhanaes survivants, se reposant sur leurs positions hors du système Oth Sonin, dont la petite Arche et le Halo Zêta.[37]

Anatomie et physiologie[modifier]

HR-Brute Mineure.png

Les Brutes sont des mammifères à l'apparence ursine,[3] mais rappelant aussi des caractéristiques simiesques qui leur valent plusieurs surnoms comme « macaque ». Leur régime alimentaire est omnivore, mais leur grande consommation calorifique fait qu'ils se nourrissent principalement de viande.[38] Les Brutes n'hésitent pas à dévorer le cadavre de leur adversaire,[39] préférant la viande fraîche,[8] ce qui les a menés à reconnaître la toxicité de certaines de leurs armes, comme la grenade incendiaire.[39] Mesurant de 2 mètres 59 à 2 mètres 80,[1] certains individus pouvant dépasser les 3 mètres,[40] pour 500 à 680 kilogrammes,[1] les Brutes se veulent largement plus imposantes que les Élites. Leur peau est un cuir épais comparable à celui d'un rhinocéros noir,[38] et est le plus souvent brun ou gris, qui s'éclaircit avec l'âge. Il semblerait que le vieillissement n'ait pas un effet aussi prononcé sur la baisse des capacités physiques chez les Brutes que chez les humains puisque les Brutes âgées maintiennent une force colossale, Escharum conservait une force et une mobilité très importante à 89 ans, malgré de multiples problèmes de santé.[41] Leur force augmente avec l'âge puis reste stable pendant une longue période avant de lentement décliner au bout d'une période que peu de Brutes atteindront, ayant déjà été tué avant.[8] Leurs odeurs corporellent peut être comparé à celle d'un pneu brulé.[41]

Ils possèdent une fourrure drue et odorante[42] généralement marron, brune, noire mais aussi rousse[30] ou argentée[10] sur tout le corps, sauf les épaules, ce qui augmente encore leur résistance et leur ressemblance au singe. L'absence ou non de fourrure dépend en grande partie du skein d'appartenance, les Vheiloths coupant au ras leur fourrure tandis que les Rh'tols la laissent pousser.[3] Le coutelas désigné razornail, décrit par l'UNSC comme un outil d'hygiène corporelle, pourrait être utilisé pour l'entretien de la fourrure.[43] Outre leurs membres particulièrement massifs, les Brutes sont dotées de mains tétradactyles et de pieds didactyles, équipés de grands ongles. La force d'une Brute est colossale : il semblerait que Tartarus pouvait déchirer un Chasseur en deux à main nue. Malgré leur imposante carrure, les Brutes n'en sont pas moins des créatures agiles et vives. Ils communiquent leurs émotions par phéromones, la maîtrise de ce médium augmentant avec l'âge,[10][30] en même temps que le contrôle de la peur et de leurs émotions.[8] Ils possèdent également un organe olfactif très développé, en faisant des chasseurs très efficaces[2] bien que leur vision et leur ouïe soit équivalente à celle d'un humain.[38] Leurs canines peuvent atteindre les 20 centimètres.[44] Leur espérance de vie semble similaire à celle des humains.[45]

Les Brutes ont colonisé d'autres planètes que Doisac, ses lunes par exemple[8] mais aussi des quartiers dans Grande Bonté et d'autres territoires[46] avec mais leur population était de 12,5 milliards d'individus en 2552,[4] avant de drastiquement chuter à un niveau inconnu avec la destruction de Doisac.[5]

Culture[modifier]

La culture brute est basée sur la force et la férocité qui stratifie la société jiralhanae. À l'intérieure d'une meute (pack) et d'une famille, les traditions et les coutumes permettent d'en assurer la cohésion, permettant une importante solidarité envers celui qui détient le plus de pouvoir. Après leur intégration à l'Alliance Covenante, ils renoncèrent à leur propre langue, utilisant celle sangheilie, bien qu'il reste certains mots de la leur ainsi que des totems que l'on retrouve gravés sur les armes et les bannières de clans, représentant notamment d'anciennes convictions religieuses.[3]

Clanisme[modifier]

Les Brutes sont des êtres instinctifs et impatients[10], préférant attaquer de front[47] ou usant de stratégies simples comme le rolling ambush consistant en une force d'assaut mineure attaquant l'ennemi par l'arrière pour le pousser vers une force d'assaut lourde,[48] et capables de tuer simplement à cause d'une viande mal cuisinée.[12] Malgré leur niveau technologique, ils possèdent un mode de vie assez primitif :[10] ils se regroupent en clans[2] qui peuvent être différenciés par des peintures ornementales, et dirigés par un mâle alpha. Au sein de ces clans, l'individu doit prouver lui-même sa valeur martiale pour gagner en grade et le parricide est monnaie courante pour obtenir le rang de chef. Les interactions entre Brutes dépendant du statut social, indiqué par les ornements portés.[49] L'ordre social est particulièrement important et respecté,[10] bien qu'il suive une politique dictatoriale,[2] et les Brutes solitaires sont perçues comme des déviants.[38] L'âge adulte est signalé par la présence du suffixe « -us » à la fin du nom.[50][Note 2] Aucune femelle Brute n'a été observée à ce jour, étant confinée loin des rôles militaires.

La cellule de base de la société des Jiralhanaes est la meute (pack),[51] ou battle pack[52] pour les combats.[Note 3] IL s'agit d'un regroupement de familles, ou une unité militaire, sous la coordination d'un mâle alpha le chef Brute. La meute est lié par un consensus idéologique ou la défense mutuelle. Les meutes peuvent ensuite de regrouper sous des alliances avec d'autres meutes, ou directement des familles, plus ou moins fortes pour former des clans. Ce regroupement peut être du pour un objectif spécifique ou uniquement grâce à un puissant et influent chef.[3]

Les clans partageant des intérêts communs se regroupent ensuite sous un métaclan, ou skein, les plus importants de ces regroupements étant le Rh’tol, tourné vers la tradition, et le Vheiloth, plus culturellement ouvert, ces deux groupes incarnant la plus importante division culturelle du peuple Brute.[2] Cette organisation sociale favorise l'apparition de conflits, c'est pourquoi l'histoire du peuple Brute est marquée d'innombrables guerres de clans, qui ont constamment ravagé leur planète. Ces hostilités perpétuelles comparables à une guerre civile ont même fait régresser l'espèce dans leur évolution technologique, et les Brutes se seraient sûrement autodétruites sans l'intervention de l'Alliance Covenante, qui a uni les Brutes sous le sceau de la foi. Les guerres de clan restèrent tout de même d'actualité même à l'époque de l'Alliance.[2] Ainsi, certains clans pouvaient être incorporés par la force dans un autre clan.[8] La différence entre métaclans se fait notamment par la manière de s'occuper de sa pilosité. Les Vheiloths coupant au ras leur fourrure tandis que les Rh'tols la laissent pousser.[3]

Les différences entre Rh’tol et Vheiloth continuent dans l'après-guerre, les deux skeins approchant différemment la nécessité de piller les colonies des Sangheilis pour faire prospérer leur espèce. Si les Rh’tol trouvent de la gloire à affronter leurs anciens oppresseurs, les Vheiloth n'y voient qu'une nécessité.[36]

L'un des éléments centraux dans la culture brute est la place de l'honneur. Ainsi, malgré la très grande brutalité dont ils font preuve, les Brutes suivent un certain code de l'honneur qui reste très variable d'une meute à une autre. Il est ainsi mal vu de tuer une Brute sans réel combat mais aussi de tuer une Brute s'étant rendue. Cet honneur ne s'applique cependant que dans la sphère clanique, voire covenante, mais pas du tout pour les humains. Chaque Brute d'un clan peut revendiquer la place du Chef mais pour cela il doit battre ou tuer le chef de la meute pour prendre sa place, il s'agit alors d'un combat singulier sans règles strictes. Le chef peut décider de ne pas tuer celui qui l'a attaqué et n'a pas réussi, cette action est alors considérée comme une preuve d'honneur de la part du chef puisqu'elle permet de montrer qu'il est le plus puissant tout en ne cédant pas à la facilité de tuer tous ses opposants. La place des frères de sang dans une meute est souvent plus forte que le lien qui unit la Brute et le clan, ainsi l'honneur sali d'un frère retombe sur l'autre. De même le déshonneur du chef de meute retombe sur les membres de celle-ci.[8]

Les clans producteurs d'armement sont désignés Workshop (« Atelier »), produisant des armes et des véhicules pour l'Alliance Covenante sous la surveillance de missionnaires de ces derniers. À la chute de l'Alliance, les clans produisirent pour les sectes covenantes, certain produisant exclusivement pour les Parias.[53]

Religion[modifier]

Les Brutes peuvent être de fervents croyants, leur religion primitive étant basée sur les cycles des trois lunes de leur planète. Lors de l'introduction par l'Alliance Covenante de la croyance du Grand Voyage, les membres du Rh'tol repoussèrent cette nouvelle foi, tandis que ceux du Vheiloth acceptèrent les réponses philosophiques qu'elle apportait. Cette foi est tellement intense que même ceux qui, comme Tartarus, appartenaient au Rh'tol[2] et connaissaient la teneur de ce voyage (le suicide collectif), continuaient sans faillir à servir les Prophètes dans l'espoir de devenir des dieux.

Une soixantaine d'années seulement ont suffit à voir naître une haine mutuelle et viscérale entre les Brutes et les Élites. Cette haine, du côté des Élites, tient à la montée progressive en importance des Brutes au sein de l'alliance, une ascension sociale orchestrée par les Prophètes afin d'obtenir une nouvelle force armée plus manipulable. Néanmoins, si les Élites se sont vus menacés par les Brutes et les considéraient comme primitifs, il est plus délicat de trouver une raison particulière à la réciproque. On peut théoriser que les Brutes étaient jalouses de la place privilégiée des Élites auprès des Prophètes.

Armement[modifier]

L'armement brute est surnommé spike weaponry pour son usage de métal effilé ou aiguisé autant pour le corps-à-corps que comme projectile. Il se distingue de l'armement covenant standard par son apparence crue et son accent sur la puissance au détriment des autres fonctions. L'espèce semble avoir une affection toute particulière pour les ornements ostentatoires, visibles dans la complexification des armures à mesure de la montée en grade. L'armement brute connu comprend le marteau antigravité, le Mauler, le Déchiqueteur, le sabre-grenade, le Spiker, l'Empaleur et une variante du fusil à plasma. Certaines armes utilisent la technologie de l'électrolaser.

Malgré leur brutalité, la volatilité de leur alimentation et leur absence totale de fonctions de sûreté, les armes brutes sont surprenamment complexes, un testament de la capacité de l'espèce à développer les technologies les plus mortelles.[32]

Le Sacred Promissory, une fabrique d'armes covenante, était spécialisée dans la production d'armement brute vers la fin de la guerre, mais datait des premières années de l'alliance entre Prophètes et Élites.

Système d'écriture[modifier]

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La langue des Jiralhanaes intègre des glyphes idéographiques, c'est-à-dire des symboles exprimant un concept abstrait. L'un d'eux est nommé theza et signifie « incertitude », il est utilisé par les ordinateurs de bord des vaisseaux parias.[54]

Gameplay[modifier]

Divers[modifier]

  • « Jiral » est un juron coréen signifiant « stupide », « lunatique », « agressif ».
  • À cause des limitations graphiques, on peut remarquer que dès qu'une Brute est infectée par le Parasite, elle revêt une armure de Mineur, quel que soit son rang initial.[20]

Galerie[modifier]

Notes[modifier]

  1. 1,0 et 1,1 Le Bestiaire de Halo 3 indique 2,80 m pour 510 kg, Halo Encyclopedia (p. 135, (2009)) 2,59 m et 680 kg pour un mâle adulte, et Halo : Outpost Discovery 2,59 à 2,80 m pour 510 kg à 680 kg.
  2. Certains Jiralhanaes adultes ne portent de suffixe (Atriox, Pavium, Castor, etc.).
  3. Halo : Evolutions, Stomping on the Heels of a Fuss indique que la meute remplace l'organisation clanique.

Sources[modifier]

  1. 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Halo : The Essential Visual Guide, p. 25
  2. 2,0 2,1 2,2 2,3 2,4 2,5 2,6 2,7 2,8 et 2,9 Halo Waypoint/Universe, Jiralhanae
  3. 3,0 3,1 3,2 3,3 3,4 3,5 3,6 3,7 et 3,8 Halo Encyclopedia (2022), p. 210 & 211
  4. 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 et 4,5 Bestiaire
  5. 5,0 5,1 5,2 et 5,3 Halo Encyclopedia (2022), p. 446
  6. Halo 2 (édition collector limitée), Des Bribes dans l'espace
  7. Halo : Opération First Strike, ch. 33
  8. 8,0 8,1 8,2 8,3 8,4 8,5 8,6 et 8,7 Halo : Evolutions, Stomping on the Heels of a Fuss
  9. 9,0 et 9,1 Halo Encyclopedia, p. 115 (2009)
  10. 10,0 10,1 10,2 10,3 10,4 10,5 et 10,6 Halo : Contact Harvest, ch. 12
  11. Halo : Envoy, ch. 12
  12. 12,0 et 12,1 Halo Wars, Chronologie, 2528 - Rapport de l'incident 16-196901
  13. 13,0 et 13,1 Halo : Shadow of Intent, part. 5
  14. Halo : Rise of Atriox
  15. Halo : Broken Circle, ch. 15
  16. Halo 2 (édition limitée), Des Bribes dans l'espace, >>> Interception/traduction/envoi intergalactique/confidentiel >>> Transfert pour vérification anhtropolinguistique et politique
  17. Halo 2, niveau L'Icône sacrée
  18. Halo 2, niveau Le Fossoyeur (niveau de Halo 2)
  19. Halo 2, niveau Grande Bonté
  20. 20,0 et 20,1 Halo 3, niveau L'Alliance Covenante
  21. 21,0 et 21,1 Halo : Les Mondes de verre, ch. 5
  22. Halo : Les Mondes de verre, ch. 8
  23. 23,0 et 23,1 Halo : Les Mondes de verre, ch. 14
  24. Halo : Dictata mortels, ch. 4
  25. Halo : Les Mondes de verre, ch. 4
  26. Halo : Escalation, n°1
  27. Halo : Evolutions, The Return
  28. Halo : Sang nouveau, ch. 16
  29. Halo : Last Light, ch. 5
  30. 30,0 30,1 et 30,2 Halo : Shadow of Intent, ch. 1
  31. Canon Fodder - Surface Features
  32. 32,0 et 32,1 Halo Official Spartan Field Manual, p. 45
  33. Halo Warfleet, p. 55
  34. Halo Wars 2, Journaux de Phœnix, L'ascension d'Atriox VI
  35. Halo : Escalation, no1
  36. 36,0 et 36,1 Halo : Envoy, ch. 3
  37. Halo Encyclopedia (2022), p. 447
  38. 38,0 38,1 38,2 et 38,3 Halo Official Spartan Field Manual, p. 155
  39. 39,0 et 39,1 Halo : The Essential Visual Guide, p. 68
  40. Halo : Shadows of Reach, Sacrifice
  41. 41,0 et 41,1 Halo Infinite, dialogue de Marine
  42. Halo : Contact Harvest, ch. 14
  43. Halo Infinite, torse Razornail
  44. Halo : Retribution, ch. 1
  45. Halo Infinite, campagne
  46. Halo Official Spartan Field Manual, p. 154
  47. Halo : Last Light, ch. 12
  48. Halo : Last Light, ch. 15
  49. Halo Encyclopedia, p. 135 (2009), p. 143 (2011)
  50. Halo : Contact Harvest, ch. 15
  51. Halo Encyclopedia (2009), p. 136
  52. Halo : Last Light, ch. 11
  53. Halo Encyclopedia (2022), p. 295
  54. Halo : Outcasts, ch. 15