Condor
- 2 canons automatiques GAU-53[1] (D81WP)[2]
- Tourelles laser à impulsion (G81)[3]
Le Condor, formellement D81-Long Range Transport, est un vaisseau de transport moyen dont la forme et la fonction sont proches du Pélican, mais équipé d'un réacteur Shaw-Fujikawa, le rendant capable de voyager plus vite que la lumière via le sous-espace
Malgré ses caractéristiques uniques, le Condor n'était réellement adapté qu'à un faible nombre de missions, et ses hauts coûts de développement et d'opération menèrent à son abandon dans le secteur militaire, ainsi que tout autre petit véhicule à capacité subspatiale dans l'UNSC. Sur le secteur civil néanmoins, le Condor était adapté au transport de marchandises chères et de faible volume. Les colonies extérieures cherchant à augmenter leur indépendance envers l'UEG tirèrent parti des capacités subspatiales du Condor pour établir de nouvelles routes de commerce spatial et établir de nouveaux liens diplomatiques en échappant au contrôle draconien de l'UNSC sur le commerce intersystème.[2] Pour toutes ces raisons, le Condor n'est pas considéré comme un véhicule militaire mais civil,[3] financièrement accessible même aux colonies pauvres et reculées.[4]
Apparitions
En 2553, un Condor de l'UNSC Promise of Dawn servit à évacuer les civils piégés sur Sephune III pendant l'assaut covenant.[5] Un Condor de la garde coloniale sedrane fut utilisé durant l'opération sur le fragment Alpha en 2556,[1] ainsi que pour établir la liaison entre le site du Portail et le Mayhem durant la crise des Halos en 2555.[6] Tous deux furent endommagés durant ces opérations, le premier par les Thanolekgolos[1] et le deuxième lors du crash du Mayhem sur l'Arche.[7] Durant la seconde bataille de l'Arche, l'UNSC Spirit of Fire employa des Condors pour acheminer directement des bases de tir sur le champ de bataille et les minibases aux endroits stratégiques de la zone d'opération.[8] Le seul Condor nommé est Foxtrot 111, utilisé durant plusieurs opérations liées à l'invasion de Cassidy III.
Détails techniques
Le Condor D81 est fabriqué avec un fuselage de Pélican D79 allongé ainsi que la plus grande partie de leur système de vol et moteurs. Le moteur de queue a été remplacé par un Mission Package : quatre moteurs et un réacteur de sous-espace nouvelle génération. Il reste environ 95 % des parties du Pélican sur un Condor, leur valant le surnom de Fat Pelican et SuperPelican.[2] Comme le Pélican, le Condor intègre des systèmes gravitiques pour protéger les passagers en cas de manœuvre brusque,[9] de points d'attache magnétiques pour le matériel et d'un scrubber permettant de nettoyer l'air de la cabine après qu'elle ait été exposée à une atmosphère toxique.[10]
L'intégration d'un réacteur nouvelle génération issu de la rétro-ingénierie de technologies forerunners confère au Condor une capacité de déplacement longue distance inestimable, réduisant à quelques heures des déplacements qui pouvaient durer plusieurs semaines ou mois au début de la guerre Humain contre Covenant,[11] à des prix bien plus compétitifs et pour une bien meilleure performance que les réacteurs compacts auparavant disponibles sur le marché civil.[2] Ils peuvent également communiquer en se trouvant dans le sous-espace via le wavespace.[12] En revanche, ces réacteurs continuent de demander une maintenance régulière : il est recommandé de les recalibrer tous les cinq voyages, et de mener une maintenance complète tous les huit voyages.[2] Le passage en sous-espace en atmosphère reste également impossible.[9]
Les Condors D81 civils ne sont pas armés et remplacent le canon automatique avant par une batterie de capteurs. Ils disposent néanmoins toujours de six points d'attache sur les ailes, permettant aux colons avec les bonnes ressources de les utiliser à leurs propres fins en intégrant des systèmes de contrôle de tir personnalisés aux systèmes de contrôle civils fournis.[2] Les Condors encore en service au sein de l'UNSC peuvent être équipés de missiles ANVIL-II,[13] et d'un camouflage en alliage composite couplé à un revêtement ablatif réduisant ses signatures radar, basses fréquences et infrarouge.[14]
Versions
D80
La variante D80 est la version originale du Condor. Basée sur le Pélican D77C, ses capacités en sous-espace sont limitées, avec des temps de transit deux fois plus important par rapport aux autres vaisseaux de l'époque.[2]
D81
La version D81 est la version d'après-guerre du Condor. Son réacteur de sous-espace est bien plus efficace que la version D80 et la base de ce modèle vient de la version D79 du Pélican.[2]
D81WP
La version D81WP (Weapon Package) est une version de Misriah Armory offerte à l'UNSC, liée aux unités paramilitaires et aux forces de sécurité. Cette version conserve les canons automatiques doubles du Pélican D79.[2]
U81
La version U81 est une version officieuse utilisée par l'ONI pour la reconnaissance et la surveillance. Indifférenciable des vaisseaux civils, elle contient des éléments de guerre électronique et des senseurs passifs.[2]
G81
La version G81 Heavy Gunship du Condor, dite Condor Gunship, est une modification illégale du Condor violant plusieurs régulations sur les plateformes d'armement de l'UNSC. Bien que lent, il est transformé en une véritable forteresse volante par de multiples tourelles laser à impulsion et un CAM léger à ciblage indépendant, le rendant efficace à la fois contre de multiples unités d'infanterie et contre les blindés.
Bien que le Vautour soit officiellement l'unité aérienne la plus puissante de l'UNSC, le G81 le dépasse largement.[3]
Divers
- Il est introduit dans l'univers avec la web-série Halo : Nightfall, où il était surnommé Super Pelican avant d'avoir un nom officiel,[4] et apparaît pour la première fois dans un jeu avec Halo Wars 2.
Galerie
Condor se dirigeant vers le fragment du Halo Alpha.
HUD du pilote.
Intérieur (tournage de Halo : Nightfall).
Illustrations pour le mode Blitz.
Dans le comic Halo : Lone Wolf.
Manuel d'entretien sur Recharge.
Sources
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Halo : Nightfall
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 et 2,10 Erreur de référence : Balise
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- ↑ 3,0 3,1 3,2 et 3,3 Canon Fodder - The Art of War(s)
- ↑ 4,0 et 4,1 YouTube - Halo: Nightfall Panel - SDCC 2014
- ↑ Halo : Lone Wolf, n°4
- ↑ Halo : Les Chasseurs dans l'ombre, ch. 7
- ↑ Halo : Les Chasseurs dans l'ombre, ch. 8
- ↑ Halo Wars 2, Journaux de Phœnix, Base de tir & minibase
- ↑ 9,0 et 9,1 Halo : Bad Blood, ch. 20
- ↑ Halo : Bad Blood, ch. 4
- ↑ Halo : Bad Blood, ch. 12
- ↑ Halo : Bad Blood, ch. 16
- ↑ Halo : Bad Blood, ch. 3
- ↑ Halo : Bad Blood, ch. 8