Bataille de Sigma Octanus IV
- 48 navires[3] du groupe de combat Leviathan[4]
- 2 transporteurs[3]
- 1 croiseur[3]
- Plusieurs frégates[3]
- Plusieurs destroyer[3]
- UNSC Iroquois[1][5]
- Capitaine Jacob Keyes[1][5]
- Lieutenant Dominique[1][5]
- Lieutenant Hall[1][5]
- Lieutenant Aki Hikowa[1][5]
- Lieutenant Jaggers[1] (jusqu'au 18 juillet)[3]
- Enseigne de vaisseau de deuxième classe Lovell (à partir du 18 juillet)[5]
- UNSC Lancelot[5]
- UNSC Iroquois[1][5]
- 1 station de réparation[3]
- Un nombre inconnu de Longswords[5]
- Un nombre inconnu de personnels de la Navy
- Environ 2000 Marines[6]
- Environ 12 Spartans-II[7]
- Un groupe de combat[5]
- 2 frégates[9]
- 1 transporteur[9]
- 34 vaisseaux de largage[1]
- 1 destroyer[9] de classe RPV[10]
- Plus de 20 vaisseaux[5][11] de la seconde flotte de Solemn Accord[12]
- Plusieurs milliers de troupes[6]
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La bataille de Sigma Octanus IV est un conflit qui opposa les forces de l'UNSC et les Covenants les 17 et 18 juillet 2552, sur et dans l'espace environnant la colonie humaine Sigma Octanus IV.
La bataille constitua une des rares victoires de l'UNSC, qui signa également l'acquisition de l'artéfact de Sigma Octanus IV qui se révélerait essentiel dans la découverte du Halo Alpha, mais elle permit également aux Covenants de découvrir la localisation de Reach.
Déroulement
Première bataille spatiale
Le 17 juillet 2552, l'avant-poste radar Archimedes repéra une masse inhabituelle dans le sous-espace. William Lovell, l'officier en poste, décida de ne pas alerter le Commandement de Sigma Octanus mais, craignant qu'il s'agisse d'une attaque covenante, il remplit le rapport horaire de manière très détaillé.[15] Le capitaine de frégate Jacob Keyes, alors aux commandes de l'UNSC Iroquois en patrouille dans le système, intercepta le rapport et fit la correspondance entre la forme de la masse et la forme des vaisseaux covenants. Il contacta alors FleetCom pour demander des renforts immédiats. Les frégates UNSC Gettysburg et UNSC Allegiance situées elles-aussi dans le système se dirigèrent vers la position de l'Iroquois. Peu après, deux frégates, un transporteur et un destroyer[9] de classe RPV[16] covenants apparurent et Keyes lança son destroyer à l'attaque sur une trajectoire de collision avec le destroyer ennemi.[9] Bien qu'étant le seul vaisseau sur place, les deux frégates humaines étant trop loin pour agir, Keyes parvint à établir rapidement une stratégie qui lui permit de sortir vainqueur de la bataille à 1 contre 4 en détruisant 3 cibles ennemies. Cette manœuvre acquit dès la fin de la bataille le nom de « boucle de Keyes ». Le transporteur covenant réussit cependant à envoyer 34 vaisseaux de largage vers Côte d'Azur avant de s'enfuir. Les frégates Gettysburg et Allegiance furent lancées à sa poursuite pour l'intercepter,[1] mais ont vraisemblablement échoué.
Bataille terrestre
Après la première bataille spatiale, les Covenants débarqués prirent d'assaut la ville de Côte d'Azur, un centre de population important de la planète.[1] Afin d'empêcher les Covenants d'établir une tête de pont pour soutenir l'invasion de la planète, la flotte déploya un régiment d'environ 2000 Marines[6] commandé par le général Kits[3] pour soutenir les forces de sécurité et de police locales.[6] Les Marines évacuèrent les villes proches et devait attaquer à 0700 heures Côte d'Azur.[3] À quelques kilomètres de Côte d'Azur furent implantés le QG du régiment et à la base Bravo. Ces deux sites subirent une attaque covenante le 18 juillet avant que l'offensive sur la ville ne puisse commencer.[7] Les troupes furent débordées en moins d'une heure par l'offensive covenante, et ceux-ci visèrent plusieurs autres sites marqués par leur luminaire[6] dont Caracas, Enfield, Huiren et Silma,[11] et le musée de Côte d'Azur comme la cible principale.[6] La base Bravo fut vitrifiée[Note 2] tandis que le camp Alpha fut réduit à une simple garnison de 14 Marines[8] avec pour plus gradé le caporal-chef Harland.[7]
Pour soutenir les Marines, des Spartans-II furent déployés pour sécuriser le camp Alpha et enquêter sur les activités covenantes.[8] Cette mission est connue sous le nom d'opération : OCEAN BREAKER.[17] Durant leur infiltration de Côte d'Azur, les Spartans observèrent la présence d'Ingénieurs,[8] évacuèrent des civils, et parvinrent à récupérer l'artéfact du musée et à éliminer toute présence covenante dans la zone avec une bombe nucléaire HAVOK.[18]
Deuxième bataille spatiale
« | Nous resterons ici. Il est inutile de les charger pour que ces salauds coupent à travers le sous-espace pour nous prendre à revers. Veuillez préparer vos vaisseaux pour le combat. We'll remain where we are. There's no need to charge in and have those ugly bastards take a shortcut through Slipspace and undercut us. Make your ships ready for battle. |
» |
Le vice-amiral Stanforth, aux commandes du groupe de combat Leviathan fort de 48 vaisseaux comportant des destroyers, deux transporteurs, la station de réparation Cradle, l'UNSC Gettysburg, l'UNSC Allegiance et le vaisseau-amiral UNSC Leviathan, répondit à l'appel de détresse de Keyes et organisa ses défenses pour la seconde offensive covenante. Entretemps, Stanforth promut Keyes au rang de capitaine de vaisseau.[3]
Dans le même temps que la bataille terrestre, vers midi, une dizaine de navires covenants[3] de la seconde flotte de Solemn Accord[12] arrivèrent aux abords du système.[3] À 18:00 heures l'ensemble de la flotte covenante se dirigea vers la planète et la flotte humaine. Les vaisseaux humains engagèrent la bataille avec des tirs de canons AM suivant une formation en damier. Afin de contrer la riposte covenante, le Cradle se positionna devant la formation et absorba les tirs de la première salve de torpilles à plasma ennemies.
Le répit offert par le Cradle permit aux navires humains d'utiliser la puissance qu'ils auraient consacrée aux manœuvres d'évasion pour recharger les canons et faire feu d'une deuxième salve de CAM. Après ces tirs, seuls huit croiseurs et destroyers covenants étaient encore en état. L'UNSC engagea alors la flotte ennemie au contact, qui répondit par l'envoi de chasseurs Seraphs. L'Iroquois repéra un navire furtif covenant en orbite au-dessus de la planète et le percuta, stoppant les transmissions de données du vaisseau à partir de la surface de la planète. Après la destruction de ce vaisseau, les Covenants survivants prirent l'UNSC par surprise en prenant la fuite.[19]
Conséquences
La bataille a été l'une des rares grandes victoires spatiales de l'UNSC[2] malgré d'importantes pertes (seuls huit navires intacts[5] et la perte de 1 600 Marines[Note 3], 300 000 civils et une vingtaine de vaisseaux), la planète ayant été majoritairement épargnée. Elle permit également de renforcer le moral des troupes.[2] En empêchant les Covenants de s'emparer des informations de l'artéfact de Côte d'Azur, l'UNSC les empêcha également d'apprendre l'emplacement du Halo Alpha.[20]
Néanmoins, une sonde espionne covenante fut discrètement attachée à l'Iroquois. Lorsque celui-ci rallia Reach avec le reste du groupe de combat, il dévoila ainsi l'emplacement de la colonie aux covenants, qui la détruisirent le mois suivant.
Malgré l'intervention d'équipes HAZMAT pour nettoyer les débris en orbite de la planète, les épaves constitueraient un danger pour la navigation pendant encore une décennie.[2]
Galerie
Notes
- ↑ Le deuxième paquet des Data Drops indique que la moitié du groupe de combat fut détruit soit une vingtaine de vaisseaux. Le chapitre 21 de Halo : La Chute de Reach indique cependant qu'il ne restait plus que 8 vaisseaux puis 7 vaisseaux intacts ou en état de combattre.
- ↑ Aucun navire de guerre covenant ne fut engagé dans l'atmosphère ou en orbite durant la bataille à l'exception d'un vaisseau furtif qui resta passif.
- ↑ Halo : Ground Command indique que seul 1 % des 2000 Marines sur place survécurent, soit 1980 morts.
Sources
- ↑ 1,00 1,01 1,02 1,03 1,04 1,05 1,06 1,07 1,08 1,09 1,10 et 1,11 Halo : La Chute de Reach, ch. 17
- ↑ 2,0 2,1 2,2 et 2,3 Halo : La Chute de Reach, ch. 23
- ↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 3,13 3,14 3,15 3,16 et 3,17 Halo : La Chute de Reach, ch. 18
- ↑ Journal personnel du Dr Halsey, 12 août 2552
- ↑ 5,00 5,01 5,02 5,03 5,04 5,05 5,06 5,07 5,08 5,09 5,10 5,11 5,12 5,13 5,14 5,15 5,16 5,17 5,18 5,19 5,20 et 5,21 Halo : La Chute de Reach, ch. 21, p. 278 (2013)
- ↑ 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 et 6,5 Halo : Ground Command, Choose your warzone - Battle of Sigma Octanus IV
- ↑ 7,00 7,01 7,02 7,03 7,04 7,05 7,06 7,07 7,08 7,09 et 7,10 Halo : La Chute de Reach, ch. 19
- ↑ 8,00 8,01 8,02 8,03 8,04 8,05 8,06 8,07 8,08 8,09 8,10 et 8,11 Halo : La Chute de Reach, ch. 20
- ↑ 9,0 9,1 9,2 9,3 et 9,4 Halo : La Chute de Reach, ch. 16
- ↑ Halo : The Essential Visual Guide, p. 48
- ↑ 11,0 11,1 et 11,2 OFFICE OF NAVAL INTELLIGENCE//SECTION 3 - DATA DROP - Deuxième paquet
- ↑ 12,0 et 12,1 Halo Mythos, p. 82-83
- ↑ Halo : La Chute de Reach, ch. 22, p. 293 (2013)
- ↑ 14,0 14,1 et 14,2 Halo : La Chute de Reach, ch. 23, p. 296 (2013)
- ↑ Halo : La Chute de Reach, ch. 15
- ↑ Halo : The Essential Visual Guide, p. 48
- ↑ Halo 5 : Guardians (édition limitée), dossiers confidentiels : fiche de John-117
- ↑ Halo : La Chute de Reach, ch. 22
- ↑ Halo : La Chute de Reach, ch. 21
- ↑ Halo : La Chute de Reach, Épilogue