Opération : TRÉBUCHET
- Destroyers[3]
- Transporteurs[3]
- UNSC Bum Rush[7]
- Un nombre inconnu de troupes
- Un nombre important de soldats[11]
- Un nombre inconnu de vaisseaux
- Un nombre inconnu de soldats
L'opération : TRÉBUCHET (Operation: TREBUCHET) a été la réponse militaire de l'UNSC aux nombreux soulèvements civils dans les colonies extérieures, connue sous le nom d'Insurrection, ayant débuté en 2513 dans le système Eridanus.[3] Couvrant plus de dix années et se déroulant plusieurs systèmes, ceux d'Eridanus,[3] d'Epsilon Eridani[12] de Sol, d'Andesia[2] et de Lambda Serpentis.[5] TRÉBUCHET impliqua de nombreuses unités de Marines et navires. C’est une des plus grandes et des plus éloignées (spatialement) des opérations connues, menées par l'UNSC dans sa longue histoire.
Au début, la riposte énergique a été largement acceptée, cependant, comme la lutte s’éternisait et que le théâtre des opérations s’élargissait, le maintien de l’opération est devenu extrêmement impopulaire avec la population civile. L’opération a fini par devenir un conflit central pour le Conseil de sécurité de l'UNSC, mais avec le début de la guerre Humain contre Covenant, elle fut brusquement interrompue et la menace rebelle reléguée au second plan, bien que toujours faiblement active.
Déroulement
Eridanus II
En janvier[11] 2513, près de 20 ans après la première insurrection, une nouvelle menée par le colonel Robert Watts, réorganisée sous le Front des rebelles unis, éclata dans le système et en particulier sur et autour d'Eridanus II.[3] Plusieurs mois après,[11] le 21 mai,[1] une flotte de destroyers et de transporteurs de l'UNSC arriva pour combattre la flotte rebelle, composée d'une centaine de petits vaisseaux.[3] Une campagne terrestre commença sur Eridanus II avec des unités de la 9th Marine Expeditionary Force qui furent envoyées sur la planète dans l'espoir de capturer les dirigeants du mouvement et de pacifier la population. L'une de ces unités, commandée par le capitaine Ponder, participa à une mission désastreuse pour tenter de capturer un chef des rebelles à Elysium City, qui prit fin par la mort de la famille de ce leader. Ponder fut rétrogradé pour cet acte inutile.[9]
La victoire fut acquise par l'UNSC mais au cours de la bataille, les rebelles furent acculés et les survivants s'enfuirent dans la ceinture d'astéroïdes du système. Ils y établirent une base dans l'astéroïde Eridanus Secundus[3] depuis laquelle ils effectuèrent des raids.[13] Cependant, dans le milieu des années 2520, une résurgence des violences eut lieu sur la planète accompagnée d'une reprise des manifestations anti-UEG. Ces manifestations furent matées avec l'aide de soldats de l'UNSC mais aussi de milices coloniales de la CMA.[6] Néanmoins, dès 2524, celle-ci fut progressivement mise de côté après que certains de ses membres aient été impliqués dans plusieurs affaires insurrectionnistes,[14] et que les milices elles-même comptaient des sympathisants pour le mouvement anti-UEG. Vers septembre 2525, les milices n'étaient utilisées que dans des missions de maintien de l'ordre ou de très faible importance. La CMA fut totalement écartée de l'opération après l'explosion de deux bombes dans un bar fréquenté par des soldats de la CMA et de l'UNSC dans la banlieue d'Elysium City.[6]
Tribute
Le système Epsilon Eridani connut des combats jusqu'en 2524, faisant plus d'un million de morts, principalement des civils. Le 16 juin, sur Tribute, le lieutenant-colonel Aboim mena une opération contre un atelier de fabrication de bombes artisanales. Soutenus par l'UNSC Bum Rush, deux escouades d'ODST transportées par Hornets, Alpha et Beta menées respectivement par Avery Johnson et Nolan Byrne, prirent d'assaut l'installation tôt dans la matinée, puis interrogèrent les insurrectionnistes présents, qui révélèrent sous la torture un nouveau modèle de bombe conçu à partir de pneus. Tous furent exécutés sauf un sur ordre de l'ONI.
L'équipe fut immédiatement réassignée à une autre intervention, les drones ARGUS ayant repéré un camion piégé dans une aire d'autoroute. Johnson et son équipe restèrent dans les airs, d'où il élimina le conducteur du camion avec son fusil Stanchion, pendant que Beta intervenait dans le restaurant Jim Dandy proche, où une complice prit un garçon en otage. En hésitant à tirer, Johnson échoua à empêcher la détonation,[7] qui fit trente-huit morts civils[15] et trois marines, et blessa grièvement Byrne. Johnson fut accordé deux semaines de repos avant d'être réaffecté à l'entraînement de la milice coloniale d'Harvest.[16]
Entre-temps, les insurgés eurent recours à plus d’audace, privilégiant les tactiques mortelles, comme le bombardement d'une ligne civile en orbite de Reach.[17]
Autres opérations
Une unité d'ODST comprenant Cadmon Lasky, le frère de Thomas Lasky, fut impliquée dans plusieurs combats, dont un sur Andesia où un ami de Cadmon, Ridge, fut tué. Cadmon fut lui-même tué au cours d'une de ces opérations. Mars fut la cible d'une tentative d'attentat menée par deux membres du groupe Bandusa mais qui fut déjouée.[2]
Spartans-II
La première opération impliquant les Spartans-II visa les rebelles d'Eridanus en septembre 2525. Une équipe de cinq Spartans fut envoyée pour infiltrer Eridanus Secundus et capturer Robert Watts. La mission réussit mais les rebelles n'en furent pas pour autant paralysés.[3][10]
Peu de temps après, les Spartans ont été envoyés mettre fin à une rébellion sur Jéricho VII.[5] Une autre opération auprès du groupe Ex-Terra fut menée à une date inconnue après 2525 et vit les deux camps collaborer contre les Covenants. Des images de cette mission furent piratées par Michael Sullivan avec l'aide de Dimah Tchakova.[2]
Interruption
L'opération a été brutalement conclue avec le début de la guerre Humain contre Covenant après la première bataille d'Harvest, mais le secret de cette menace ne fut que quelques temps après, prolongeant le déploiement des certains groupes jusqu'en 2526.[2] Bien que l'insurrection ait continué pendant longtemps, la menace rebelle dans le système a été rapidement moins prioritaire au vu du génocide de l’Alliance, par la vitrification de planètes, tuant tous les humains qu'ils rencontraient. Dans l'intervalle, bon nombre des rebelles, voyant que la seule véritable protection contre l'écrasante vigueur des Covenants, était celle de l'UNSC, ceux-ci cessèrent de résister, et furent soumis au contrôle du Conseil de sécurité, se cachant loin des deux attaques des Covenants et de l'UNSC. Certains groupes de rebelles ont survécu libres, sachant éviter les contrôles de l'UNSC, jusqu'en 2552.
La majorité des rebelles ont simplement continué leur vie quotidienne, sans interférer avec l'UNSC. D'autres ont même décidé de faire de marchander avec l'UNSC. Toutefois, il est apparu que certains étaient des pièges pour interpeller des rebelles fichés et recherchés.[Source manquante]
Divers
- Les dernières années de l'opération ont vu l'UNSC perfectionner ses techniques d'abordage, notamment celle dite « soft-seal entrance » qui fut utilisée plus tard dans le sauvetage de l'équipage de l'UNSC Prophecy.[8]
Sources
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 et 1,4 Halo : Fall of Reach - Boot Camp, n°1
- ↑ 2,00 2,01 2,02 2,03 2,04 2,05 2,06 2,07 2,08 2,09 2,10 et 2,11 Halo 4 : Forward Unto Dawn
- ↑ 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 3,11 3,12 et 3,13 Halo : La Chute de Reach, ch. 9
- ↑ Halo : Contact Harvest, ch. 8
- ↑ 5,0 5,1 5,2 et 5,3 Halo : La Chute de Reach, ch. 12
- ↑ 6,0 6,1 6,2 6,3 6,4 6,5 6,6 et 6,7 Halo : Evolutions, Dirt
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 et 7,4 Halo : Contact Harvest, Prologue
- ↑ 8,0 8,1 et 8,2 Halo Wars : Genesis
- ↑ 9,0 9,1 et 9,2 Halo : Contact Harvest, ch. 7
- ↑ 10,0 et 10,1 Halo : La Chute de Reach, ch. 10
- ↑ 11,0 11,1 11,2 et 11,3 Halo Mythos, p. 55
- ↑ Halo : Contact Harvest, ch. 8
- ↑ Halo : La Chute de Reach, ch. 1
- ↑ Halo Encyclopedia, p. 34 (2009)
- ↑ Halo : Contact Harvest, ch. 5
- ↑ Halo : Contact Harvest, ch. 2
- ↑ Halo : Contact Harvest, ch. 9