Différences entre les versions de « Sous-espace »

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Fichier:slipspace mombasa.jpg|
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Fichier:H2-Rupture spatio-temporelle Solemn Penance.jpg|Rupture spatio-temporelle après le saut en sous-espace du ''Solemn Penance''.
Fichier:H2-Rupture spatio-temporelle Solemn Penance.jpg|Rupture spatio-temporelle après le saut en sous-espace du ''Solemn Penance''.
Fichier:H2-Solemn Penance sortant du sous-espace.jpg|Le ''Solemn Penance'' sortant du sous-espace près de l'Installation 05.
Fichier:HL-CCS passant en sous-espace (Le Colis).png|Vaisseaux covenants entrant dans le sous-espace.
Fichier:HL-CCS passant en sous-espace (Le Colis).png|Vaisseaux covenants entrant dans le sous-espace.
Fichier:HL-Cuirassés.png|[[Cuirassé]]s Forerunner s'apprêtant à passer en sous-espace.
Fichier:HL-Cuirassés.png|[[Cuirassé]]s Forerunner s'apprêtant à passer en sous-espace.

Version du 29 mai 2014 à 18:56

Le Sous-espace (Slipstream space en VO, abrégé Slipspace,[1] connu aussi sous le nom d’Espace Shaw-Fujikawa ou, plus vulgairement, Hyperespace) est le terme utilisé pour désigner une technique permettant de voyager plus rapidement que la lumière, en exploitant les propriétés des espaces parallèles, les sous-espaces.

Lorsqu'un vaisseau passe dans le sous-espace, on dit qu'ils saute vers le sous-espace, et créé une rupture spatio-temporelle.


Fonctionnement

Le sous-espace consiste à effectuer une rupture au niveau quantique, permettant d'accéder à des univers parallèles au notre. Dans ces univers, les propriétés physiques de l'écoulement du temps sont légèrement différentes par rapport à l'espace normal. C'est en exploitant la différence d'écoulement du temps qu'il est possible de voyager plus vite que la lumière.

Pour prendre un exemple, partant d'un point A vers un point B, le temps pour atteindre B sera de x jours pour l'espace normal. Dans le cas d'un voyage en sous-espace, la distance entre A et B s'effectue par un passage du sous-espace, où le temps s'écoule plus rapidement. Ainsi, la distance vers B sera de y jours, avec y<x. Au final, si on calcule dans le référentiel de l'espace normal le temps entre A et B avec le voyage en sous-espace, on obtient une vitesse moyenne supérieure à celle de la lumière. Pour schématiser, on prend souvent l'exemple d'un «enchevêtrement» de notre plan de dimensions, prendre le classique "plat" utilisé pour représenter la gravité et le transformer en une boule de papier froissé, créant ainsi des dimensions supplémentaires et plus courtes entre les points d’espaces.



Plus le nombre de dimensions traversée est grand, plus le gain de temps est grand. De plus, si notre univers est estimé à 4 dimensions, certains sous-espaces en possèdent bien plus (Cortana maîtrise un sous-espace à 11 dimensions). Notons que le sous-espace, dans une utilisation normale, ne peut provoquer de retours dans le temps et de paradoxes temporels. Les Forerunners conçurent néanmoins des appareils qui, mal utilisés, provoquèrent de telles anomalies. Ainsi, le deep-space artefact renvoya en 2004 une partie de l'I.A. Melissa, ainsi que la station Nassau.

Il est également à noter que chaque rupture laisse des traces visibles sous la forme d'émissions anormales d'ondes électromagnétiques[Source manquante] et de rayons gamma[1], et que l'énergie dégagée lors du processus est très destructrice. C'est pourquoi tout saut effectué en atmosphère peut avoir des effets dévastateurs. Les dégâts faits à la Nouvelle Mombasa lors du saut du vaisseau du Prophète du Regret est un exemple flagrant.

Limites

Certaines conditions gravitationnelles compliquent les sauts en sous-espace, en particuliers les champs liés aux corps stellaires comme les planètes. Effectuer un saut depuis une atmosphère nécessite de prendre en compte et compenser les déformations induites, sans quoi le passage vers le sous-espace s'effondre prématurément.[2] La limite de distance où un vaisseau peut effectuer un saut sans problème est appelée « limite interne de sous-espace » (inner slipspace limit).[3] Par mesure de sécurité, les vaisseaux à proximité d'une planète effectuent leur saut sur un SSEP (Safe Slipspace Entry Point, Point d'entrée sûr en sous-espace), où ils n'emporteront aucun débris ou objet en orbite avec eux dans le sous-espace.[1]

Il arrive parfois qu'une anomalie se produise lors d'un saut, dut à la nature méconnue du fonctionnement intrinsèque du sous-espace. Ainsi, il arrive que des vaisseaux ressortent très loin de leur vecteur d'origine, et parfois, certains disparaissent purement et simplement.

Cette imprécision, réduite avec la progression technologique, oblige à revenir régulièrement dans l'espace normal pour corriger la trajectoire, et prévoir des marges, spatiales notamment, conséquentes.

Applications

Voyage

L'application principale de ces possibilités est naturellement le voyage supraluminique, permettant de rallier plus rapidement des lieux très éloignés.

Médecine

Les Forerunners avaient mit au point des capsules de sous-espace capables de transporter des corps dans des sous-espace où ils restaient en stase. Cette méthode fut notamment utilisée par les Ingénieurs du monde bouclier d'Onyx pour maintenir la Team Katana en vie après leurs blessures.

Stockage d'I.A.

Le Docteur Halsey se posa la question de savoir quelles seraient les possibilités d'une I.A; pouvant évoluer librement dans le sous-espace. Selon elle, elles seraient alors libérées de toutes contraintes imposées par leur matrice et leurs réticulations devenant alors infinies, leur vitesse de traitement supraluminique.

Néanmoins, tout cela reste au stade de théorie, les humains n'ayant pas une maîtrise suffisante du sous-espace.


Maîtrise

Humains

Les humains ont découvert les propriétés du sous-espace en 2291 par Tobias Fleming Shaw et Wallace Fujikawa. Les premiers réacteurs Shaw-Fujikawa permirent à l'humanité de quitter leur Système solaire natal et conquérir la galaxie.

La maîtrise des humains est encore imparfaite à cause de leur manque de connaissance de la physique du sous-espace : un voyage en sous-espace peut durer quelques jours à quelques mois pour des sauts courts, et de six mois à plus pour des sauts longs.[Source manquante] En 2524, un saut entre deux planètes d'un même système était estimé à environ une heure, quelques mois entre deux systèmes séparés de plusieurs années-lumières, et un an pour parcourir l'espace contrôlé d'un bout à l'autre.[1] Les vaisseaux exécutant des voyages longs sont équipés de matériel cryogénique pour ralentir le vieillissement de l'équipage. La présence d'une I.A. capable de veiller sur le vaisseau est alors indispensable, mais la présence d'une telle entité est également obligatoire pour effectuer les complexes calculs liés au passage dans le sous-espace.

L'UNSC Infinity et sa flotte entrant en sous-espace.

De plus, la précision lors de la sortie du sous-espace comporte une marge temporelle, ainsi qu'une marge spatiale pouvant être de de plusieurs milliers de kilomètres, voir des millions, ce qui oblige à sortir de sous-espace à bonne distance de tout élément de l'espace normal au risque d'apparaître dans une étoile ou une planète. Il est nécessaire, sur de très longues distances, de ponctuer le voyage de retours dans l'espace normal afin de corriger la trajectoire.

Dans l'après-guerre, les technologies récupérées par l'ONI au cours de la guerre, ainsi que celles du Monde Bouclier 006, leur permirent de concevoir des réacteurs d'une plus grande capacité, dont fut notamment équipé l'UNSC Port Stanley. L'UNSC Infinity est équipé d'une technologie encore supérieure, réduisant la déviation temporelle à moins d'une seconde et la déviation spatiale à moins d'un kilomètre.[4] La communication instantanée entre espace normal et sous-espace est également possible.[3]


Durant la guerre contre les Covenants, les voies les plus empruntées étaient le Point de Saut Interstellaire Supérieur d'Epsilon Eridani en premier, puis s'échangeant mutuellement les places de deuxième et troisième le PSI Inférieur d'Epsilon Eridani et le PSI Supérieur de Sol.[5]

Effets physiologiques

Le manque de maîtrise du voyage subspatial par les humains fait que le saut provoque des sensations particulières, à l'entrée et à la sortie du sous-espace. Comme le mal de mer, certaines personnes sont plus touchées que d'autres. La taille du vaisseau a une incidence sur l'intensité de la sensation : dans un vaisseau de 50 mètre, comme un classe Calypso, les passagers ont l'impression que leurs organes ont été retirés, puis replacés violemment dans leur corps.[6]

Covenants

Tirés de la technologie Forerunner, les Covenants possèdent une maîtrise pointue du sous-espace, qui leur permet de maîtriser un nombre important de sous-espace, et ainsi de se déplacer beaucoup plus rapidement que les humains, ce qui leur permet de se passer d'appareils cryogéniques. De plus, leur précision à la sortie du sous-espace est quasi-atomique et ils ne semblent pas être affectés physiologiquement par le passage.


Forerunners

Encore plus développée que celle des Covenants, la maîtrise des Forerunners était telle qu'ils pouvaient voyager de manière quasi-instantanée d'un bout à l'autre de la galaxie, maintenir des portails ouverts sur de très longues durées, pouvant être empruntés par des individus et non seulement par des vaisseaux et leur faire prendre des tailles gigantesques : le meilleur exemple est celui du Portail. Sans oublier que les portails possédaient un système de filtrage pour les débris, leur bloquant le retour dans l'espace normal.

On peut également relever que la technologie Forerunner autorisait l'accès à des dimensions très spécifiques qui n'étaient plus des sous-espaces, mais des espaces entièrement nouveaux, tels les espaces dégéographiques, ostraciques, géodétiques complexes, le néovacuum ou La Lueur.[7] Ils possédaient également des artefacts capables de modifier profondément les caractéristiques d'un voyage, tels le Cristal Forerunner. On notera en plus de tout ça leur capacité à récupérer des millions de minuscules fragments de Sous-espace cristallisés pour en tapisser les murs de leurs vaisseaux spatiaux.


Sources


Galerie