Bestiaire
Le Bestiaire (Bestiarum en VO) est un ajout présent dans les éditions Limitée et Légendaire de Halo 3. Dans la première, il est présent sous forme d'un livret, dans le deuxième, il est contenu dans le deuxième CD du Halo 3 Essentials.
Le système de mesure temporel (à base de cycles et d'un compte d'heures en millions) et le vocabulaire laissent penser que c'est un système Forerunner qui a conçu ce Bestiaire, vraisemblablement aux alentours de Novembre 2552, lors des évènements d'Halo 3.
Le Bestiaire apporte des éléments supplémentaires à propos de l'univers d'Halo, et notamment sur les espèces qui l'habitent. Pour chaque race est apporté son nom, nom latin, taille, poids, planète d'origine, étoile, position dans le système, satellites éventuels, gravité de la planète, pression et composition atmosphériques, fourchette de température en surface, population de l'espèce, structure sociale, régime politique, niveau technologique et indice de menace, en plus d'informations complémentaires. Le Bestiaire intègre également un système d'échelles technologiques appelé Paliers Technologiques (à noter que ce système est décroissant, les niveaux les plus hauts étant ceux proches de 0).
Le contenu du Bestiaire a été rendu officiellement public sur le site officiel de Halo : An archive of species documented by Forerunner machines
Préambule
Les informations suivantes ont été obtenues auprès de sources variées, certaines moins objectives que d'autres. Les données récupérées de systèmes extraterrestres ne peuvent faire l'objet de vérifications, si ce n'est en les comparant aux nôtres. Un grand nombre d'espèces font preuve d'une inconséquence flagrante dans leur méthodologie d'archivage, ce qui entrave considérablement la fiabilité desdites informations. Le présent document est aussi détaillé que possible, compte tenu des circonstances particulièrement difficiles dans lesquelles il a été élaboré. Il ne doit néanmoins pas être considéré comme un ouvrage exhaustif.
Statut de l'étude : EN COURS.
Sources utilisées :
- Archives informatiques extraterrestres non protégées (Fiabilité : Sujette à caution)
- Observations rapportées (Fiabilité : Variable)
- Traduction de transmissions (Fiabilité : Variable)
- Échanges inter-systèmes (Fiabilité : Sujette à caution)
- Preuves corroborantes archivées (Fiabilité : Avérée)
- Transmissions des installations du dispositif (Fiabilité : Bonne)
- Transmissions du Shields (Fiabilité : Bonne)
- Conjectures du monitor 343 Guilty Spark (Fiabilité : En cours d'évaluation)
- Conjectures du monitor 2401 Penitent Tangent (Fiabilité : Bonne)
Cette base de données contient des échantillons encodés d'ADN, d'ARN et de silicium. Toute reproduction de spécimens à des fins d'analyse est formellement interdite.
Unggoy
[ Grognards, Monachus frigus]
Taille : 1,67 mètre
Poids : 118 kg
Planète d’origine : Balaho
Étoile, position : Tala, IV
Gravité : 0,709 G [environ]
Atmosphère : 5,7 atm [CO2, CH4, He]
Température en surface : - 33°C à 5°C
Population : 320 millions
Structure sociale : Meute/Matriarcale
Régime politique : Tribocratie inféodée
Technologie : Palier 6 initial/Palier 2 acquis
Indice de menace : Négligeable
Balaho, le monde natal des Unggoys, est une planète de type terrestre à l’atmosphère saturée de méthane. Une épaisse couche de nuages dissimule la majeure partie de sa surface à l’observation spatiale. Des plaines sédimentaires striées de pyrogeysers naturels bordent de vastes étendues d’eau saline surmontées de calottes glaciaires. La biosphère, dévastée par un phénomène de surindustrialisation à grande échelle, est encore en phase de restructuration.
Avant leur entrée dans le giron covenant, il restait encore aux Unggoy à franchir le quatrième palier technologique. Leur découverte par les Covenants, certes providentiels en termes purement technologiques, a catalysé un profond bouleversement de leur situation socioculturelle. Leur position dans la hiérarchie sociale covenante relève davantage de présomptions raciales que de leurs aptitudes intrinsèques. Leur nombre, rapporté aux espèces dominantes, et leur recours systématiques à des avatars exogènes pour survivre hors de leur planète d’origine les exposent ainsi à toutes sorte d’abus. Ils sont par conséquent perçus comme de simples exécutants aisément remplaçables, perception étayée par leur courte période de gestation, leur incroyable fécondité et la précocité de leur développement sensori-moteur. S’ils font la plupart du temps office de chair à canon, leurs capacités cognitives les prédisposent pourtant à sonder le vide spatial en quête de signaux humains. La plupart des Unggoys peuvent ainsi s’enorgueillir de maîtriser au moins deux langages humains. Ce talent constitue pour ainsi dire leur unique source de fierté et de confiance.
Les Unggoy se distinguent par un esprit de corps rarement mis en défaut, même lors des heures troubles qui ont suivi leur réintroduction. Qu’ils soient parvenus à préserver une identité nationale distincte des Covenants après plus de 3.597.192 heures d’endoctrinement tient du miracle. Bien que leur culture ait passablement souffert de leur intégration aux Covenants, leur sentiment d’appartenance ethnique, ou ce qu’il en reste, les pousses parfois à contester l’autorité de leurs oppresseurs... sans succès, jusqu’à présent.
Jiralhanae
[ Brute, Servus ferox]
Taille : 2,8 mètres
Poids : 510 kg
Planète d’origine : Doisac
Étoile, position : Oth Sonin, III
Satellite(s) : Warial, Soirapt, Teash
Gravité : 2,1 G [environ]
Atmosphère : 1,3 atm [N2, O2, Ar]
Température en surface : - 15°C à 52°C
Population : 12,5 milliards (estimation)
Structure sociale : Meute/Mâles alpha/Guerrière/Patriarche
Régime politique : Dictature religieuse inféodée
Technologie : Palier 4 initial/Palier 2 acquis
Indice de menace : Non négligeable à sérieux
Autrefois reléguées au rang de simples exécuteurs de la société covenante, les Brutes ont profité des récents événements pour revendiquer un rôle jusqu’ici dévolu aux Élites : celui de force militaire dominante au sein de l’Hégémonie. Ces êtres belliqueux et grégaires comptent parmi les espèces covenantes les moins soucieuses de la technologie. Leurs rares contributions au patrimoine technologique de l’Hégémonie sont invariablement de nature militaire, qu’il s’agisse d’explosifs chimiques modérément sophistiqués ou d’armement aussi primitif que fiable et dévastateur. Leur poussive évolution technologique, fruit de leur cohabitation avec les autres espèces covenantes, suit un rythme extrêmement irrégulier.
À l’instar des autres mammifères bipèdes évoluant sous de fortes gravités, les Jiralhanae sont dotés d’une force physique, d’une robustesse et d’une résistance considérables. Péjorative par essence, l’appellation de Brute donnée aux Jiralhanae par les humains renvoie généralement aux créatures les plus bestiales ou à celles douées d’une force exceptionnelle. À cet égard, ce terme reflète on ne peut plus fidèlement la nature de l’espèce : les Brutes sont fortes, impulsives et promptes à se battre.
La structure sociale des Brutes est celle de la meute, organisée autour d’un individu alpha ou alpha prime. Un modèle patriarcal est vaguement suivi, sujet aux compétences sociales, martiales et reproductives du patriarche. Le parricide est une fréquente contrepartie de ce modèle social. Quant aux femelles, elles sont manifestement écartées de la structure militaire.
Leur conversion à la religion covenante est aussi récente qu’absolue. Les Jiralhanae se rangent ainsi parmi ses plus fervents adeptes et embrassent inconditionnellement la doctrine annoncée par les Prophètes. Depuis la défection des Sangheili et les troubles politiques qui s’en sont suivis, ils ont délaissé leur inconfortable situation de vassaux pour occuper le sommet de la hiérarchie militaire covenante. Une longue tradition de cultes totémiques et animistes les a idéalement préparés à recevoir le dogme covenant. Ce processus est loin d’être achevé, mais leur promptitude à remplir le rôle laissé vacant par les Sangheili et leur insatiable penchant pour la violence font des Jiralhanae de redoutables prédateurs.
Kig-yar
[ Rapace, Perosus lantrunculus]
Taille : 1,9 mètre
Poids : 88 kg
Planète d’origine : Eayn
Étoile, Position : Y'Deio [HD 69830], principale satellite de Y’Deio III
Satellite(s) : n/a
Gravité : 0,875 G [environ]
Atmosphère: 0,9 atm [N2, CO2, O2]
Température en surface : - 18°C à 45°C
Population : 978 millions
Structure Sociale : Égalitarisme foncier/Ochlocratie
Régime Politique : Capitalisme postindustriel inféodé
Technologie : Palier 4 initial/Palier 2 acquis
Indice de menace : Négligeable à modéré
Le monde d’origine des Kig-yar est le principal satellite de la planète Chu’ot, nichée dans l’anneau interne de la ceinture d’astéroïdes du système. Eayn se distingue par un océan équatorial unique, une activité volcanique sporadique et une absence totale de glaciation. Seul un tiers des Kig-yar dénombrés dans le système Y’Deio résident effectivement sur Eayn ; depuis leur premier contact avec les Covenants, la plupart ont élu domicile sur les planètes mineures de la ceinture d’astéroïdes.
Il serait approximatif d’assimiler les Kig-yar aux espèces adaptées à la faible gravité, bien qu’ils affichent certaines caractéristiques communes à divers groupes de Lacerta erectus antérieurs ou postérieurs aux heures troubles qui ont suivi la réintroduction. Chez les femelles, la pilosité du crâne et des avant-bras caractéristique des mâles laisse place à des excroissances calleuses. Outre ces différences et l’inévitable complémentarité de leurs organes reproducteurs, il n’existe aucune distinction de taille ou de morphologie entre les deux sexes.
À l’origine, les Kig-yar devaient se substituer aux Unggoys et former le gros de l’infanterie covenante, mais leur tempérament invalida rapidement cette option. Plutôt que de les ravaler au rang de simples soldats, leurs exceptionnelles capacités physiques et leur acuité peu commune les destinent davantage aux missions de reconnaissance et autres opérations commandos. Ils forment également la milice des mondes occupés, sous l’autorité directe d’un membre des castes supérieures. Reste à déterminer si ce rôle leur est dévolu par défaut, les leaders covenants jugeant les Grognards inaptes à endosser une telle responsabilité, ou bien délibérément, leurs instincts carnassiers les prédisposant à cette fonction.
Bien que les Kig-yar forment une caste confinée au bas de la structure socio-économique covenante, ils constituent une entité indépendante au sein de l’Hégémonie. Aucune des espèces vassales de l’Hégémonie n’est représentée au Conseil ; leurs intérêts et leurs préoccupations sont ainsi soumis au bon vouloir de l’administration covenante. Alors que les autres espèces vassales contestent cette injustice plus ou moins ouvertement (et toujours en vain), les Kig-yar optent pour un mode de contestation plus oblique : ils détournent les ressources de l’Hégémonie au profit de leurs frères expatriés. On ignore encore si les autorités covenantes se sont résignées à leurs activités illégales ou si les traces de leurs malversations se sont perdues dans les méandres de la bureaucratie.
San 'Shyuum
[ Prophète, Perfidia vermis]
Taille : 2,2 mètres
Poids : 91 kg
Planète d'origine : Grande Bonté
Étoile, position : n/a
Satellite(s) : n/a
Gravité : 0,95 G [environ]
Atmosphère : 1,03 atm [N2, O2, Ar]
Température en surface : 20°C à 24°C
Population : 500 millions (au réensemencement) ; 23.831.346 (actuellement)
Structure sociale : Théocratie
Régime politique : Hégémonie religieuse
Technologie : Palier 2
Indice de menace : Non négligeable à sérieux
Les Prophètes prétendent que leur planète natale a été détruite par l’explosion de son étoile il y a 3200 ans, mais très peu de données existent sur l’emplacement de leur système d’origine. Leur réticence à divulguer cette information, somme toute anodine, a peut-être pour origine leur longue période d’hostilité contre les Sangheili ; en tout cas, la pérennité d’une conspiration de cette ampleur nécessiterait un engagement total. Sa longévité a peut-être joué en sa faveur et permis de transmettre ce mythe comme un fait avéré aux générations suivantes.
On est en droit de se demander ce qui a entraîné la destruction de leur étoile lorsque l’on prend en considération la survie de leur espèce sur le long terme. Les recensements actuels font états d’une population bien en deçà de la croissance projetée dans les archives antérieures à l’activation. Des critères pour le maintien de la stabilité génétique ont certainement été votés et appliqués ; et pourtant, toutes les données disponibles indiquent une forte diminution de la croissance de la population ainsi qu’une augmentation de la fréquence d’apparition de traits récessifs au fil des générations. Il est étonnant qu’ils n’aient pas vraiment régulé leur descendance dernièrement alors qu’ils souhaitent conserver une lignée pure. Les dernières 8.760.453 heures ont été largement consacrées au développement de technologies destinées à allonger la durée de vie de leur espèce. Des percées significatives ont été réalisées, puisqu’un quart de la population dépasse deux siècles de longévité.
Le fait qu’ils n’aient jamais cherché à s’installer plus longuement sur une planète est moins gênant, mais mérite tout de même d’être étudié. On pourrait spéculer qu’une population ayant survécu de peu à l’explosion de son système natal soit moins disposée à établir un autre centre de populations sédentaires. Il convient d’ajouter que si les Prophètes ont joué la carte du fanatisme religieux en sanctifiant l’armement militaire forerunner, eux-mêmes n’ont guère fait montre de dévotion dans l’utilisation de ces artefacts – tout du moins jusqu’à leur alliance avec les Sangheili. C’est indubitablement ce qui leur a évité sinon l’annihilation, du moins une défaite cinglante, face à la machine de guerre des Élites.
MISE À JOUR : depuis l’irruption du Parasite sur Grande Bonté, les San’Shyuum ont par deux fois frôlé l’extinction en l’espace d’un seul grand cycle. Seuls ceux postés de manière définitive ailleurs que sur leur ersatz de planète d'origine n’ont pas été menacés. Même les individus appartenant au commandement de la flotte covenante n’ont aucun espoir d’avoir survécu, puisque l’intégralité de la flotte était présente à l’Installation 05, mise en quarantaine par les Sangheili. Malheureusement, on estime leur population totale actuelle inférieure au millier d’individus.
Yanme'e
[ Drone, Turpis Rex]
Taille : 1,9 mètre
Poids : 127 kg
Planète d'origine : Palamok
Étoile, position : Napret, III
Satellite(s) : Naxook, Oquiu, Ka'amoti, Kami
Gravité : 2 G [environ]
Atmosphère : 0,09 atm [CO2, O2, Ar]
Température en Surface : 29°C à 42°C
Population : Inconnue
Structure Social : Ruche
Régime Politique : Monarchie religieuse inféodée
Technologie : Palier 4 initial/Palier 2 acquis
Indice de Menace : Négligeable
Très justement comparés à plusieurs autres arthropodes, les Yanme’e s’en distinguent par leur taille et leur intelligence. Si les cultures arthropodes en ruches faisant montre d’intelligence sont légions dans la galaxie, rares sont celles dont les individus sont capables, comme les Yanme’e, de produire des outils et des technologies. Leur taille est un autre trait frappant : frôlant en moyenne les deux mètres, ils comptent parmi les arthropodes mobiles les plus grands jamais découverts. Les Yanme’e sont très largement carnivores, et leur évolution leur a permis de développer et d’élever une forme de gibier sauvage.
Sur leur planète natale, les Yanme’e ne peuvent voler que pendant une durée très limitée. Lorsque la gravité est inférieure à 2 G, ils font preuve de bien plus d’agilité en vol. Leurs ailes diaphanes sont en fait très robustes et leur permettent de voler même lorsque l’atmosphère est faible. Palamok ressemble beaucoup à la Terre, bien qu’elle soit nettement plus grande et que son climat soit essentiellement tropical. C’est un monde plat sans spécificité géographique, où il y a peu d’activité tectonique ou volcanique.
Les Yanme’e ont pu devenir experts dans l’utilisation d’outils, en partie grâce à un appendice chitineux flexible, qui se trouve être le vestige d’une patte secondaire. Il offre, utilisé conjointement avec les autres membres, une dextérité remarquable. La capacité qu’a le Yanme’e de viser et tirer en plein vol ou lorsqu’il escalade une structure en font l’une des unités d’infanterie covenantes les plus dangereuses. Il est également doté d’une excellente acuité visuelle grâce à ses yeux composés. La gravité élevée de Palamok fait que les Yanme’e comptent parmi les arthropodes les plus lourds, et leur carapace épaisse leur donne une capacité d’absorption des dégâts non négligeable.
Sur le plan culturel, les Yanme’e ont été conquis et inféodés par les Covenants (cf. Unggoy). Ils adhèrent aux doctrines religieuses covenantes et font preuve d’une obéissance inconditionnelle, mais n’ont guère d’intérêt pour les normes sociétales covenantes. Ils servent ce qu’ils considèrent être une structure de pouvoir linéaire normal, avec à sa tête les "reines" Prophètes. Leur premier contact avec les Covenants s’est achevé dans le sang pour les deux camps, et la détente qui a suivi était des plus inattendues au vu de l’ampleur du carnage. Leurs difficultés de communication avec les autres espèces covenantes font qu’ils restent généralement entre eux, sauf au combat.
Lekgolo
[ Chasseur, Ophis congregatio]
Taille : 1,4 mètre (3,65 en armure)
Poids : 22,6 kg (4762 kg en armure)
Planète d'origine : Te
Étoile, position : Svir, V
Satellite(s) : Rantu, Uhtua, 23 satellites naturels plus petits
Gravité : 4 G [environ]
Atmosphère : 1,2 atm [N2, He, CH4]
Température en surface : - 20°C à 95°C
Population : 1,980 billions
Structure sociale : Égalitarienne
Régime politique : Socialisme inféodé
Technologie : Palier 3 initial/Palier 2 acquis
Indice de menace : Modéré
Le Lekgolo est une créature semblable à un ver, d’environ 1,4 mètre de long. Lorsqu’ils ne sont pas sur Te, leur planète natale, ils se réunissent généralement en assemblages appelés "Mgalekgolo". Ceux-ci disposent d’une intelligence et de capacités améliorées, du fait de la fusion de celles de chaque individu. Destinée à servir des objectifs précis, chaque créature formée développe, chose étrange, une personnalité distincte. Un ver individuel n’est pas – tout du moins, ne se montre pas - très intelligent, mais en groupe, une connexion nerveuse complexe se crée, basée sur des connexions hormonales et bioélectriques. Il en résulte une forme assez intelligente, dont la capacité de réflexion augmente avec le nombre d’individus (toutefois limité) pour pouvoir réaliser des tâches intellectuelles. Ils font déjà preuve d’une force prodigieuse individuellement, mais lorsqu’ils sont combinés en une autre forme (bipède pour les interactions covenantes), leur force augmente encore de façon exponentielle, créant un réseau d’analogues de muscles et d’articulations ingénieusement assemblés.
Non contents d’être l’une des intelligences composées les plus brillantes de ce bras de la galaxie, les Chasseurs ont également une culture des plus mystérieuses. Ils ont été classés comme des créatures précataclysmiques, mais dans des catégories très différentes. Le terme Chasseur est par ailleurs totalement inadapté pour décrire l’ensemble de l’espèce. C’est en effet la forme qu’ils prennent le plus rarement : leur acclimatation covenante leur imposant un tribut militaire, les Lekgolos fournissent des effectifs réduits de Chasseurs. Le corps politique covenant semble considérer cet arrangement comme une interaction nécessaire avec son vassal le plus étranger.
L’affiliation philosophique, religieuse et politique des Lekgolo avec le Covenant répond uniquement à leur besoin vital de voyage spatial. La société Lekgolo n’a guère besoin de religion. La haute gravité de leur monde a considérablement ralenti le progrès en technologie spatiale d’une civilisation avancée dans tous les autres domaines. Les mineurs covenants venus sur Te pour exploiter à ciel ouvert ses gisements riches en métaux lourds ont rencontré une résistance longue et acharnée. La physiologie des Lekgolo leur a donné un avantage décisif au combat dans ce monde rocheux et oppressant, et les deux camps finirent par trouver un arrangement. Les difficultés de communication ont ralenti le processus, mais une relation profitant aux deux bords existe bel et bien aujourd’hui. Les Covenants utilisent la main-d’œuvre, l’expertise et les ressources locales pour extraire des métaux et des minéraux rares, tandis que les Lekgolo ont accès gratuitement aux routes spatiales covenantes.
Peu d’informations ont été recueillies sur les rouages de la société lekgolo. On connaît peu de choses sur les interactions entre ses membres, hormis leurs habitudes reproductrices et alimentaires, et seules des théories existent sur leurs structures politique et intellectuelle.
Sangheili
[ Élite, Macto cognatus]
Taille : 2,2 mètres
Poids : 144 kg
Planète d'origine : Sanghelios
Étoile, position : Urs (primaire), Fied, Joori, IV
Gravité : 1,375 G [environ]
Atmosphère : 0,9 atm [N2, O2, Ar]
Température en surface : - 5°C à 56°C
Population : 8,135 milliards
Structure sociale : Seigneurialisme/Militante/Patriarcale
Régime politique : Hégémonie religieuse
Technologie : Palier 2
Indice de menace : Non négligeable à sérieux
En un mot, les Sangheili sont les alter ego des Prophètes sur les plans technologique et sociétal. Cependant, ils ont pendant très longtemps joué le rôle d’organe militaire dominant au sein des Covenants. Ce n’est guère surprenant lorsque l’on considère la nature féodale et guerrière de leur planète d’origine, Sangheilios ; ce qui l’est plus, c’est la stabilité cyclique et l’avancement technologique et médical que cette société féodale leur a permis d’atteindre. Espèce intelligente et agressive, les Élites étaient sans pareil jusqu’à ce qu’ils rencontrent les Prophètes. L’échange de biens et d’idées à conduit à l’adaptation des Élites à la religion covenante, qu’ils finirent par embrasser, greffant ses doctrines à leur propre système dogmatique.
D’un physique puissant, les Élites sont élevés dès leur plus jeune âge en vue de développer leur force et leur férocité et d’en faire des guerriers. Les autres rôles au sein de la société sont relégués au second plan et sont généralement considérés comme de simple passe-temps. Même le citoyen élite le plus modeste maîtrise la plupart des armes et le combat au corps à corps. Cette focalisation sur la formation militaire se reflète par exemple dans le fait que seuls les aristocrates ont le droit de manier des épées, et que les guerriers épéistes ne sont plus alors autorisés à se marier. Ils peuvent toutefois se reproduire avec la femelle de leur choix, mariée ou non, pour assurer la transmission des gènes "épéistes".
Bien que les Élites soient naturellement doués d’une grande intelligence, la longue dépendance de leur culture sur un schéma militaro-industriel leur fait privilégier la puissance à la science. À certains égards, l’avènement des Covenants à grandement facilité cette orientation : cette alliance leur a permis de porter une attention exclusive aux efforts militaires, le développement de la science et de la technologie étant du ressort des Prophètes.
Les Élites sont l’une des rares espèces covenantes à avoir découvert le vol spatial sans aide extérieure aucune. Leur relation avec les Prophètes était au départ très tendue, mais elle a fini par porter ses fruits, posant les bases de l’hégémonie covenante moderne. Ces bases sont désormais ébranlées par une guerre civile. Les Sangheili ont quitté le Covenant à cause de dissensions religieuses et ont noué une alliance fragile et provisoire avec l’Homo sapiens. Seul l’avenir permettra de déterminer si cette coalition était judicieuse.
S’étendant de la Terre à Sangheilios, cette guerre civile voit les Élites lutter pour arracher leur part d’hégémonie à leurs nouveaux ennemis. Les Jiralhanae affluent dans l’armée pour combler le vide laissé par le départ des Élites, y voyant une opportunité à saisir.
Parasite
[ Parasite, Protomorphe, Inferi redivivus]
Taille : variable
Poids : 144 kg
Planète d'origine : Extragalactique (?)
Étoile, position : [G617], VII
Satellites(s) : [G617 g 1]
Gravité : 1,375 G [environ]
Atmosphère : 0,9 atm [N2, O2, Ar]
Température en surface : - 25°C à 41°C
Population : Inconnue
Structure sociale : Socialisme utopique
Régime politique : n/a
Technologie : Palier 7 initial/Palier 2 acquis
Indice de menace : Non négligeable à sérieux
Forme de vie parasitaire caractérisée par sa virulence, le Parasite constitue une menace de premier plan pour la biodiversité de la galaxie. Sa biomasse est composée d'un type de cellule indifférencié à laquelle a été donnée la dénomination >LF.Xx.3273_Supercellule_Parasite. La Supercellule Parasite (SCP), dont la structure est très proche de celle des neurones et des cellules gliales, peut être décrite grossièrement comme un muscle pensant. Il a été démontré à maintes occasions que le Parasite est capable d'arranger ces SCP pour donner forme à l'organe dont il a besoin. Chaque épidémie de Parasite connaît plusieurs stades distincts : Sauvage, Coordonné et Interstellaire.
Au cours du stade Sauvage, le Parasite n'a jamais pris plus de quatre formes différentes : parasite de contamination (nosodrome), parasite de combat (nosoclaste), parasite porteur (nosophore) et pré-Fossoyeur (nosophale). Dès qu'il se constitue en Fossoyeur viable, le Parasite entre dans le stade Coordonné, voyant un accroissement rapide du nombre de formes à sa disposition. Le passage au stade Interstellaire n'est pas une véritable évolution : le Parasite est simplement en mesure d'utiliser les technologies dont il s'est emparé. En théorie, le Parasite entre au moins un autre stade après l'Interstellaire : le Transgalactique.
Le Parasite ne peut pas prendre sa forme protomorphe tant qu'un groupe Coordonné n'a pas extrait une réserve de calcium suffisante des formes de vie hôtes. Ces ressources de calcium servent à construire un cadre adaptable sur lequel se fixe la SCP, donnant naissance à un moteur redoutable. Au début de l'épidémie, les fonctions de base du protomorphe (aider les nosodromes à obtenir des hôtes et à protéger la biomasse et les systèmes nerveux complexes pour renforcer le Fossoyeur local) chevauchent celles du nosoclaste. Mais dès que l'équilibre est atteint dans la population de protomorphes, tous les nosoclastes existants sont relégués à un rôle purement défensif ou viennent enrichir la biomasse et les réserves de calcium du Parasite.
Le Parasite n'a pas de culture, puisqu'il s'agit d'un macro-organisme et non pas d'un groupe d'individus ni même d'un groupe d'individus subsensibles contrôlés par un ou plusieurs êtres transsensibles. Leur société, si l'on peut employer ce mot, ressemble grandement à un idéal socialiste utopique, puisqu'il n'y a ni richesse, ni pauvreté, ni manque, ni crime, ni maladie ; chaque individu œuvre à l'avancement de l'ensemble du Parasite. Il est toutefois regrettable que leur objectif primordial soit de massacrer et consommer toutes les autres formes de vie de la galaxie.
Fossoyeur
[ Fossoyeur, Inferi sententia]
Taille : variable
Poids : variable
Planète d'origine : Extragalactique (?)
Étoile, position : [G617], VII
Satellites (s) : [G617 g 1]
Gravité : 1,375 G [environ]
Atmosphère : 0,9 atm [N2, O2, Ar]
Température en surface : - 25°C à 41°C
Population : Inconnue
Structure sociale : Socialisme utopique
Régime politique : n/a
Technologie : Palier 7 initial/Palier 2 acquis
Indice de menace : Non négligeable à sérieux
En l'absence de Fossoyeur, le Parasite prend une forme relativement stable. Il ne se reproduit pas spontanément, mais se greffe sur des formes de vie sensibles, en particulier celles qui sont dotées d'une conscience et capables d'introspection.
Au cours du stade Sauvage, le Parasite n'est capable de se coordonner que de manière locale grâce à une communication à base de phéromones. Les recherches ont montré que le contenu des messages ainsi créés est d'une complexité limitée. Les formes individuelles ont accès aux habiletés et aux souvenirs de leurs hôtes. Cependant, lorsqu'une épidémie donne naissance à un Fossoyeur viable, le stade Coordonné commence ; dès lors, le Parasite devient véritablement dangereux. La synchronisation entre les groupes éloignés constitués de formes variées, et la distribution de spécialisations occupationnelles au sein des groupes locaux et éloignés, ne peuvent plus êtres assurés par une communication à base de phéromones. Les réactions stratégiques d'un groupe sont instantanées ou presque, sans délai perceptible imputable à la distance. Une théorie a été élaborée selon laquelle le Parasite communiquerait par télépathie après le stade Sauvage, mais elle n'a pu être vérifiée.
Le Fossoyeur, tout comme le pré-Fossoyeur dont il est l'évolution, naît de la fusion de Supercellules Parasites pures avec le système nerveux complexe évolué d'une ou plusieurs entités sensibles. Le contrôle qu'il exerce sur les formes à plus grande mobilité qu'il crée est très justement comparé au contrôle d'une entité sur ses propres membres. Ainsi, le contrôle se fait à l'échelon individuel durant le stade Sauvage, mais dès qu'une épidémie entre dans le stade Coordonné, le contrôle est assuré par une intelligence centrale composée.
Bien qu'aucune expérience adéquatement contrôlée n'ait été menée, les données recueillies sur le terrain indiquent que si l'on retire de l'influence du Fossoyeur une forme mobile coordonnant le groupe d'origine, elle retourne au stade Sauvage. Les données sont insuffisantes pour déterminer si les formes mobiles du Fossoyeur peuvent être influencées par un autre Fossoyeur, mais la logique laisse penser que tel serait le cas. Toutefois, puisque les Fossoyeurs sont en tous points similaires et poursuivent immanquablement le même objectif, il serait probablement impossible d'en distinguer deux d'entre eux.
Humain
[ Humains, Homo sapiens]
Taille : 1,8 mètre
Poids : 90 kg
Planète d’origine : Terre
Étoile, Position : Sol, III
Satellite(s) : Lune
Gravité : 1 G [environ]
Atmosphère : 1 atm [N2, O2, Ar]
Température en Surface : - 20°C à 40°C
Population : 200 millions (transition brusque)
Structure Sociale : Mixte/Démocratique/Religieuse
Régime Politique : Militaire d’urgence
Technologie : Palier 3
Indice de Menace : non négligeable à sérieux
Les Homo sapiens sont une civilisation relativement pacifique, parcourant l’espace à vitesse réduite, dont les institutions gouvernementales et les philosophies sont variables. D’apparence homogène, leur culture est en réalité faite de rivalités et de différences qui ont rendu ses récentes explorations spatiales turbulentes et difficiles. Ces dissensions, ainsi qu’un niveau technologique limité au palier 3, ont entravé leur propagation dans leur bras spiral en créant des contraintes relativistes. Ils ne sont tout simplement pas prêts, d’un point de vue technologique, pour les complications des échanges, du commerce ou de la guerre interstellaire.
Connue sous le nom de "berceau de l’humanité", la Terre incarne le paradigme classique 1 G-1 atm, propice à la stabilité évolutionnaire et à l’intelligence mammifère. Néanmoins, sa faune et sa flore sont caractérisées par une diversité étonnante en raison de la variété de climats et de zones tempérées. L’attrait botanique et géologique de ce monde remonte à bien avant son implication dans la Continuité. Les Homo sapiens sont la seule intelligence technologique évoluée de cette planète, même si d’autres espèces présentent un potentiel d’évolution.
L’Homo sapiens ne subit l’influence de facteurs extérieurs que depuis peu de temps. Sa société a atteint son zénith après un terrible processus d’essais et d’erreurs, alternant régimes féodaux, dictatoriaux et démocratiques avant d’adopter un gouvernement centralisé appuyé par des antennes régionales. Sa capacité à comprendre, inventer et à s’adapter aux nouvelles technologies est caractérisée par sa rapidité.
De toute évidence, tout ou presque est connu des attributs physiques de l’Homo sapiens. Sa physiologie n’a quasiment pas évolué au cours des 100.000 dernières années, mais il est parvenu à évoluer du statut de chasseur-cueilleur à celui d’explorateur de l’espace en un temps record, et ceci sans aide extérieure aucune.
Le facteur le plus important dans la condition actuelle de l’Homo sapiens est son interaction avec l’hégémonie covenante. Les populations humaines ont été décimées par un conflit à sens unique et sont malheureusement en voie d’extinction. Seule une planète démographiquement importante subsiste, à savoir – et ce n’est sans doute pas une coïncidence- le "berceau de l’humanité" susdit. C’est également là-bas que se trouve un artefact du Schisme. Ironiquement, c’est l’existence même de cet artefact qui a empêché le Covenant de détruire ce monde. Ils souhaitent en exploiter la technologie, mais curieusement, sont indifférents au fait que cet artefact se trouve sur cette planète particulière. Cet ensemble de coïncidences vaut d’être noté, car il est statistiquement improbable – à moins d’être considéré dans le contexte du conflit avec les Covenants.
Hors catégorie
[ Dépositaire, Homo sapiens augeus]
Taille : 2,08 mètres
Poids : 179 kg
Planète d’origine : Terre/Autre
Étoile, Position : Epsilon Eridani, II
Satellite(s) : Ehilend
Gravité : 1,01G [environ]
Atmosphère : 1 atm [N2, O2]
Température en surface : - 18°C à 38°C
Population : 200 millions (transition brusque)
Structure Social : Mixte/ Démocratie/Religieuse
Régime Politique : Militaire d’urgence
Technologie : Palier 3
Indice de Menace : Non négligeable à sérieux (liens avec groupe : Humain)
<<Anomalie. Nécessite une étude plus approfondie.>>
Un simple scanner révèle avec certitude que le Dépositaire est un Homo Sapiens ; toutefois, il est amélioré de différentes manières significatives. Aucune d’entre elles n’entraîne la nécessité de la classer dans une catégorie différente, mais elles valent d’être notées, en particulier lorsque l’on considère le comportement et les actions récents de cet individu lors de la réapparition du Parasite. Il a toutes les caractéristiques d’un Dépositaire, mais sa puissance physique est tout à fait remarquable.
L’analyse de la densité osseuse et de la masse musculaire du Dépositaire révèle une expérience de nombreux environnements gravitationnels, qui s’explique par de nombreux voyages. Il présente également des traces de lésions dermiques et internes. Les réparations sont superficielles mais efficaces : le Dépositaire est sujet à peu de maladies graves, mais il a l’espérance de vie très courte d’un Homo sapiens et un métabolisme mammifère surexploité.
Sa sophistication, qui semble servir un objectif militaire, comprend une thérapie génique, remplacements hormonaux et améliorations de ses systèmes capillaire et nerveux. Certaines de ces modifications ont eu des conséquences fâcheuses sur le métabolisme du sujet, mais leur utilité dans le cadre d’une application militaire est évidente. La ténacité du sujet, sa capacité à survivre à des circonstances extrêmement hostiles en sont la preuve bien réelle. Le sujet n’a pas été observé sans son enveloppe de combat, qui, malgré une fabrication primitive, le protège partiellement de nos contre-mesures de base et systèmes de purge.
Le mode et la philosophie du Dépositaire semblent être directement liés à la force militaire Homo sapiens, qui compte de plus larges effectifs. Il est difficile d’évaluer sa place dans la hiérarchie de ce groupe. Il apparaît que le Dépositaire rend compte à des sapiens inférieurs ; cependant, ils semblent s’en remettre à lui dans de nombreuses circonstances militaires. C’est un macrocosme intéressant de leur processus démocratique. Le Dépositaire présente également une tendance à agir seul dans des situations périlleuses pour venir en aide au groupe.
Il est intelligent et ingénieux, mais il poursuit un objectif. Si ses actions sont souvent indépendantes, son dessein ne l’est pas. C’est une créature sociale, mais beaucoup moins grégaire que ses compagnons.
Une dernière chose : le Dépositaire a un partenaire incorporel. Des négociations visant à obtenir de plus amples informations sont en cours. Cet allié joue indubitablement un rôle dans la Continuité.
Huragok
[ Ingénieur, Facticius indoles]
Taille : 1,88 mètre
Poids : 56 kg
Planète d'origine : [Diverses]
Étoile, position : n/a
Satellite(s) : n/a
Gravité : n/a
Atmosphère : n/a
Température en surface : n/a
Population : n/a
Structure sociale : n/a
Régime politique : Inféodé
Technologie : n/a
Indice de menace : Inexistant
Les Huragok, désormais au service des Covenants, ont été découverts et recueillis dans de nombreuses installations forerunners désaffectées, d’abords par les San 'Shyuum, puis par les Covenants. Même s’ils n’étaient pas spécifiquement conçus pour être affectés dans des zones habitables, tous les Huragoks actuellement engagés ont été récupérés dans des installations de série M. Il est intéressant de noter que même les créations les plus modestes des Fondateurs ont survécu à l’ère sinistre de la post-activation.
Les Huragoks sont très proches physiquement des Gigastaurozos ; seule leur locomotion diffère. Quoique dépourvus de véritables tissus ou organes, les substituts nanomécaniques imitent leurs analogues biologiques avec une telle précision qu’il est impossible de les distinguer de ceux dotés de technologies biomédicales inférieures au palier 1. Si deux Huragok ont à leur disposition suffisamment de matières premières, ils peuvent produire une réplique unifiée d’eux-mêmes en 45 minutes environ. Avec l’assistance d’un autre Huragok (le nombre maximum de participants dans le processus de reproduction étant de trois), la progéniture est créée en 30 minutes environ et constitue, par essence, l’amalgame des trois parents. Cette seconde méthode est donc préférable, puisque l’individu créé a un champ d’expérience plus large. De la même manière, s’il a accès aux matières premières nécessaires, un Huragok peut réparer les dégâts qui lui ont été infligés si ceux-ci ne sont pas trop importants. Un Huragok peut également recréer intégralement un de ses semblables s’il a à sa disposition au moins dix pour cent de la masse de l’individu endommagé. En théorie, la durée de vie effective d’un individu est de 87 600 000 heures, mais les données récupérées sur l’individu laissent à penser que celle-ci est infinie.
On aurait pu penser que l’utilisation par les Covenants des Huragok aurait grandement approfondi leur connaissance des merveilles héritées des Forerunners, mais ils ont en fait été considérablement ralentis par le mysticisme qu’ils y ont prêté. Malheureusement pour eux, les Huragok sont l’une des machines pensantes les moins sophistiquées bâtie de la main des Fondateurs Seule une main experte peut en extraire des informations dignes d’intérêt.
Paliers d'évolution technologique
Palier 0 : Transsensible
Comme les Forerunners n'avaient aucun exemple de civilisations plus évoluées technologiquement qu'eux, à l'exception des Précurseurs, il s'agit d'un plafond purement théorique. Atteignent ce palier les individus capables de voyager de manière intergalactique et d'accélérer l'évolution des formes de vie intelligentes. De telles créatures ne sont peut-être que légende.
Palier 1 : Fondateurs de mondes
Aucune civilisation existante n'égale la capacité des Forerunners à manipuler les forces gravitationnelles, créer des IA pleinement conscientes, fabriquer des matières ultra-denses, et ne maîtrise la navigation spatiotemporelle avec autant de précision.
Palier 2 : Interstellaire
La navigation spatiotemporelle précise de l'alliance covenante, sa communication interstellaire quasi-instantanée et son application de manipulation d'énergie portable ont été copiées sur la technologie forerunner.
(Remarque : les deux premières civilisations interstellaires maîtrisaient le voyage spatial avant de découvrir les artefacts forerunners ou de se rencontrer, mais ont toutes deux échoué dans la rétroconception de ces artefacts.)
Palier 3 : Spationautique
L'efficacité de la navigation spatiotemporelle des Humains, de leurs rampes de lancement, leurs armes à induction linéaire asynchrone, leurs stockages holographiques et leurs IA semi-conscientes n'est plus à démontrer ; néanmoins, leur création ne peut se faire sans sacrifice, transfert de mémoire et clonage instantané. Ils ne subissent véritablement l'influence de facteurs extérieurs que depuis les événements récents. Depuis leur contact avec l'alliance covenante, ils sont tout près d'atteindre un niveau d'évolution artificielle extrêmement avancé.
Palier 4 : Ère spatiale
Les espèces suffisamment intelligentes pour quitter la surface de leur berceau, mais qui se contentent de se livrer à des guerres dans l'abîme qui l'entoure ne dépassent que rarement ce palier. Leur technologie est entièrement tournée vers le confort, mais n'exclut pas des progrès médicaux.
(Remarque : les Jiralhanae sont la seule espèce qui, après avoir acquis la capacité de voyager dans l'espace, est retombée, à force de guerres fratricides, à une situation préindustrielle, puis revenue à coups de griffe à son niveau d'évolution, sans toutefois en tirer d'enseignement.)
Palier 5 : Ère atomique
Les espèces du 5e palier finissent généralement par atteindre le statut spationautique et se concentrer sur la production d'énergie propre. Il arrive toutefois que certaines espèces belliqueuses utilisent l'énergie atomique à des fins militaires, ce qui cause souvent leur extinction. Typiquement, elles parviennent à voler dans l'atmosphère et évoluent souvent par la suite vers le vol spatial.
Palier 6 : Ère industrielle
Le 6e palier est souvent le tournant décisif d'une civilisation. Les sociétés agraires peuvent connaître la stabilité au stade préindustriel, mais lorsque le 6e palier est atteint, les tensions au sein de la population et la mécanisation de la production alimentaire créent invariablement des pressions politiques et économiques difficilement maîtrisables. Les civilisations qui surmontent ces difficultés sont presque certaines d'accéder au progrès. Certaines sociétés approfondissent leurs connaissances environnementales et médicales en même temps que leurs machines et leurs moyens de transports évoluent ; celles qui n'y parviennent pas sont vouées à disparaître.
Palier 7 : Préindustriel
Le 7e palier, l'un des plus communs et des plus stables, est caractérisé par un armement limité et des menaces environnementales négligeables. Les sociétés sont en général de taille réduite et éparpillées et subsistent grâce à l'agriculture, la culture fourragère, la chasse et la cueillette. Leur technologie se limite à des outils et des armes de simple facture, ou à des instruments et méthodes agraires ; il n'est toutefois pas rare qu'elles aient des connaissances de base sur les mouvements planétaires ou solaires.