Arme biologique ou chimique

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Une arme biologique ou chimique est une arme de destruction massive et une arme non-conventionnelle reposant sur l'infection de personnel militaire ou civil, ou de réserves de bétail ou de plantes agricoles, par un agent dans le but de les affaiblir ou de les tuer. La différence entre les agents biologiques et chimiques est le potentiel infectieux, permettant aux armes biologiques de se transmettre de cible en cible.

Un agent biologique peut être un organisme infectieux comme une bactérie, un virus ou un champignon, une toxine biologique, voir un insecte (on parle alors d'arme entomologique), véhiculé jusqu'aux cibles par un moyen mécanique ou biologique (porteurs sains ou animaux). Un agent chimique est un composé inerte, généralement classifié comme asphyxiant, vésicant, nerveux ou sanguin. Ces types d'armes sont interdits par le protocole de Genève.

Monde réel

Jusqu'au XXIe siècle, l'armement biologique a presque totalement été restreint au cadre expérimental (notamment les expériences relevant du crime de guerre menées par l'unité 731 de l'armée japonaise entre 1925 et 1945), mais des tactiques de guerre biologiques primitives ont été utilisées durant l'Antiquité et le Moyen Âge, et au XVIIIe siècle, la tribu amérindienne des Delaware furent intentionnellement exposés à la variole. L'anthrax et la peste sont les maladies militarisées les plus souvent citées.

L'armement chimique était beaucoup plus répandu dès l'antiquité, avec l'usage des poisons. L'usage des gaz se développa durant la Première Guerre mondiale, avec l'usage du gaz de chlore, le gaz moutarde, et le développement du gaz sarin. Ces armes furent par la suite utilisés massivement durant les guerres civiles et les conflits ethniques suivant la Seconde Guerre mondiale.

Dans Halo

L'intérêt pour les armes biologiques et chimiques a connu une forte augmentation après la guerre Humain contre Covenant auprès des sectes covenantes : privées de leur force militaire écrasante, les groupuscules, et notamment celui de Jul 'Mdama, ont porté leurs efforts sur des méthodes alternatives pour provoquer un génocide humain. L'ONI a également démontré son intérêt pour ces armes non-conventionnelles.

Des armes biologiques non spécifiées furent utilisées à plusieurs reprises par l'UNSC contre les Covenants durant la guerre Humain contre Covenant.[1]

Attentat de Sedra

Le 6 février 2556, la colonie extérieure de Sedra connut une attaque chimique par un Élite anonyme, qui récupéra auprès d'un contrebandier Yonhet, Axl, un appareil ayant pulvérisé sur 10 kilomètres de diamètre un produit provoquant une suffocation et le gonflement des veines, touchant toute la population humaine de la capitale planétaire et ses environs et provoquant une surcharge massive pour les hôpitaux locaux.

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Les analyses montrèrent que la cause de l'infection résidait dans l'utilisation d'un élément chimique transmuté, de numéro estimé entre 120 et 130,[Note 1] capable de faire muter l'ADN humain, touchant les personnes aléatoirement. L'élément, unique dans tout l'univers connu, ne se trouve que sur le fragment Alpha et serait apparu suite aux phénomènes proches de fission/fusion proche d'une supernova provoquée par la destruction de l'anneau.[2]

La plupart des observations précises sur l'agent ont été réalisées par la légiste Brynn Morad sur le corps de la victime Rowan Daoud. L'agent est non contagieux et possède une demi-vie brève, les symptômes n'apparaissant qu'à partir d'une certaine durée et intensité d'exposition. Quels que soient ces paramètres, 3 Grays d'absorption suffisent à tuer un individu en 14 heures en moyenne, dans d'atroces souffrances. L'agent s'attaque à l'ADN des globules rouges humains, empêchant leur division et l'oxygénation tout en augmentant la consommation de nitrogène, ce qui épuise rapidement les réserves du corps et bloque la production d'acides aminés et donc de protéines et d'acides nucléiques. Les cellules sanguines métastasent (dans le sens où elles s'agglutinent) et par embolie, les poumons s'encombrent de caillots, provoquant une difficulté à respirer. Les hématies viciées se dispersent dans tout le corps, donnant aux vaisseaux sanguins une couleur noire et provoquant une cyanose (coloration bleutée de la peau au-delà de 5 grammes par décilitre de sang d'hémoglobine désoxygénée). Peu à peu, le corps se se paralyse, le cœur et les fibres osseuses subissent une inflammation sévère, une contraction et une atrophie, et le corps meurt peu à peu par suffocation. Les symptômes sont comparés au symptôme de Guillain-Barré, une maladie auto-immune inflammatoire du système nerveux périphérique touchant la myéline ou l'axone des neurones.[3]

L'ONI dépêcha une mission afin de trouver les contrebandiers alimentant les bioterroristes en ressources afin de prouver la violation des traités entre humains et Covenants et de détruire les gisements. Des complications firent que seul ce dernier objectif fut atteint.

Recherches sur Ven III

ESC11 arme biologique.jpg

En mai 2558, l'ONI détecta sur la planète Ven III l'existence d'un ancien laboratoire covenant réaffecté par des pirates Rapaces, qui créèrent un arme biologique de composition inconnue, soupçonné d'être une bactérie modifiée, provoquant des lésions semblables à des brûlures et une dessiccation des membres, entraînant leur flétrissement, leur perte, et la mort.

Ayit 'Sevi, un Élite renégat, fut chargé par l'ONI de récupérer un échantillon du produit, puis, afin de pousser l'UNSC à engager les pirates Rapaces de la région, demanda à l'UNSC Infinity de dépêcher une équipe pour capturer discrètement l'Élite. L'opération capota avec la capture du Spartan-IV Gabriel Thorne et la découverte de la base Rapace, qui poussa l’Infinity à mener une attaque à grande échelle sur la planète. Au terme de l'opération, 'Sevi et l'arme furent récupérés par des agents de l'ONI.[4]

Composé Asteroidea

Durant une période inconnue démarrant au plus en mai 2553 et se terminant en mars 2557, l'ONI étudia sur la station Argent Moon un composé portant le nom de code Asteroidea. Le but du composé était d'être inoffensive et asymptomatique afin d'être dispersé dans une population avant d'être activé par un aérosol normalement sans danger. Plus de 472 versions du composé furent créées dans le but de créer une arme biologique mortelle et à courte vie pour être indétectable.

Un incident dans le confinement d'une forme virulente du composé tua l'intégralité des passagers d'Argent Moon le 17 mars 2557, le personnel proche voyant ses organes liquéfiés, et ceux touchés par la diffusion du composé via le système de ventilation ne ressentant aucun symptôme avant plusieurs minutes ou heures.[5][6]

Notes

  1. À partir du numéro 95, les éléments du tableau périodique sont artificiels uniquement et dès le numéro 113, la demi-vie des isotopes les plus stables sont inférieurs à une seconde. La formation de gisements solides d'un élément de numéro 120 à 130 semble donc fantaisiste.


Sources