Différences entre les versions de « Protocole Cole »

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Le protocole Cole (Cole Protocol), formellement ordre général 098831A-1 (General Order 098831A-1), est un ensemble de mesures visant a protéger la Terre et les colonies intérieures d'une attaque covenante. Il porte le nom de l'amiral Preston Cole, qui l'a ébauché, et définit notamment l'obligation de détruire toute donnée sensible susceptible de tomber entre les mains des Covenants, sous peine de lourdes sanctions.

Historique[modifier]

Suite à l'interrogatoire du sujet 386, le vice-amiral Preston Cole comprit que l'objectif de l'Alliance Covenante dans la guerre était la destruction systématique de l'humanité plutôt qu'une victoire stratégique. Pour cette raison, l'humanité ne se devait pas seulement de protéger ses points névralgiques, mais l'intégralité de ses colonies.^[1]

La première version du protocole portait le nom de Pied Piper, et contenait déjà les idées de suppression des données en cas de proximité covenante et la fuite par vecteur aléatoire. Cette version était adressée au chef de l'ONI, l'amiral Parangosky.^[2] Cole le fit également parvenir à l'amiral Stanforth en 2531. En effet, cette version du protocole intégrait également un complexe brouillage consistant à propager via le sous-espace une reproduction des ondes porteuses émises dans l'espace par l'humanité durant son antiquité. Ces signaux passifs, une fois isolés, pourraient théoriquement être utilisés pour trianguler la position de la Terre. En intégrant ce programme de brouillage dans son protocole, Cole espérait prévenir toute découverte de la Terre par des éléments covenants dissidents focalisés sur une victoire stratégique. Mais toute forme d'énergie étant dangereuse à utiliser dans le sous-espace, le soutien de la directrice de l'ONI serait nécessaire, et Stanforth, directeur de la Section trois, serait essentiel pour l'obtenir.^[1]

Après qu'il ait été avéré que les Covenants utilisaient activement les données récupérées dans les vaisseaux et colonies humaines pour localiser les mondes à détruire,^[3] le protocole devint officiel en 2535, mais les navires du Prowler Corps avaient dépêché déjà plusieurs mois auparavant plusieurs équipes comme la Gray Team dans des zones contrôlées par l'ennemi afin d'assurer que le protocole y serait appliqué le moment venu.^[4] Avant son application, tous les vaisseaux humains disposaient des données sanctionnées par la suite.^[5] Dès lors, le protocole était souvent rappelé au personnel de l'UNSC.^[6] Néanmoins, la flotte menée par Cole durant la guerre respectait le protocole bien avant sa mise en place officielle.^[2]

Le protocole resta en activité jusqu'au 20 octobre 2552, jour où commença la bataille de la Terre et fut déclenché l'ordre d'urgence Condition Endgame. Le secret de la position de la Terre n'en étant plus un, le protocole Cole devint immédiatement obsolète,^[7] et tous les vaisseaux disponibles furent probablement rappelés pour les opérations de défense. Les sectes covenantes actives dans l'après-guerre ne représentant plus une menace coordonnée contre l'humanité, le protocole Cole ne fut pas reconduit après 2552.^[8]

À la suite de l'avènement des Entités en octobre 2558, l'académie des sciences militaires Avery J. Johnson fut établie sur une colonie secrète. Les Spartans de l'académie utilisèrent les mesures du protocole Cole pour protéger l'emplacement de la colonie.^[9] Le protocole était également en place dans la programmation de l'IA Oliver en 2559, qui causerait son autocorruption et la destruction du vaisseau où il se trouvait si le lieutenant Parisa venait à lui communiquer le contenu d'un des messages cryptés qu'elle transportait.^[10]

Texte[modifier]

Définitif (2535)[modifier]

Un dérivé de l'article 4 s'appliquait à tout voyage en sous-espace : avant tout voyage vers une destination sensible, les vaisseaux devaient d'abord observer le saut aléatoire moins les Colonies Intérieures et la Terre avant de réaliser le voyage vers la cible.^{[Source manquante]}

L'article 7 est un article mineur dictant qu'aucun vaisseau covenant capturé ne peut pénétrer l'espace contrôlé par l'UNSC sans avoir au préalable été minutieusement fouillé afin de vérifier qu'aucun système pistage ne se soit embarqué, au risque de conduire l'ennemi jusqu'à eux. Cet article était très peu connu en 2552 en raison du fait qu'aucun vaisseau covenant n'avait été capturé avant les évènements du Halo Alpha.^[12]

Première version (2526)[modifier]

Dans les romans[modifier]

• Voir : Protocole Cole/Versions

Utilité[modifier]

Ce protocole visait à maintenir le seul avantage de l'humanité sur les Covenants : le secret. En effet, malgré la puissance des Covenants, leur vitesse d'action était réduite si ils ignoraient quelle cible frapper. L'information fut le nerf de la guerre durant toute la guerre Humain contre Covenant, le protocole ne protégeant pas seulement les colonies humaines, mais également les plans de conceptions d'armes, les résultats de recherche et les informations sur les opérations militaires. Les données tombant sous le coup du protocole concernaient les données des ordinateurs militaires, les bases de données d'astrogation et les IA.

Malgré la mise en application tardive du protocole, le secret de la Terre resta longtemps un mystère pour les Covenants : en effet, dans la première décennie de guerre, les Covenants prévoyaient une oblitération rapide des humains, car ils pensaient que Harvest était leur planète principale, mais se retrouvèrent petit à petit face à des centres de colonisation massive de plus en plus nombreux et de mieux en mieux défendus. Ce n'est donc que peu après la mise en place du protocole qu'ils commencèrent à chercher des informations sur les centres névralgiques de l'activité humaine, afin de mettre un terme à une guerre qu'ils considéraient comme trop longue.^[13]

Violations[modifier]

L'ONI était connu pour faire des entorses au protocole Cole.^[14] Il fut violé plusieurs fois :

• Peu avant la bataille de Reach, lorsque l'IA Doppler de la station orbitale Gamma ne fut pas en mesure d'effacer les données du Rôdeur UNSC Circumference à quai, celui-ci étant considéré comme inexistant en adéquation avec les besoins de secret de l'ONI. Un commando de Spartans-II fut détaché pour détruire les données.^[15]
• Durant la fuite de l'UNSC Pillar of Autumn suite à la bataille de Reach, plusieurs des articles du protocole furent violés : d'abord, Cortana n'effectua pas un saut aléatoire comme indiqué en cas de fuite, mais utilisa les coordonnées qu'elle venait de récolter sur l'artefact de Sigma Octanus IV.^{[16][Note 1]} Lorsque le vaisseau arriva près de l'Installation 04, l'Autumn ne s'auto-détruisit pas alors qu'il se faisait aborder, afin de laisser John-117 fuir avec l'IA du vaisseau, qui aurait normalement dut être effacée.^[17]
• Peu après la chute de Reach, le Rôdeur du lieutenant Wagner rentra sur Terre sans effectuer les sauts aléatoires obligatoires.^[14]

Un des problèmes du protocole était également son application dans des systèmes étant tombés avant sa mise en application : des opérations furent menées par les Spartans-II de la Gray Team pour retrouver et détruire ces données.^{[Source manquante]}

La découverte de la Terre par le Haut Prophète de la Vérité, qui lui permit de préparer en secret son attaque par les Brutes via le Hiérophante Inflexible, résulte peut-être d'une violation du protocole. En revanche, l'arrivée du Haut Prophète du Regret sur Terre est fortuite : il prévoyait que les coordonnées le mène à l'Arche et non au centre névralgique de l'UNSC.^[18]

Notes[modifier]

Sources[modifier]