Projet ORION

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(Redirigé depuis SPARTAN-I)

Prosequor Ad Astra, « Je veille sur les étoiles ».
Logo reprenant la constellation Orion sur le briquet du major Johnson.
«

James : We went through some tweaks, but it's still just me in here. The II's... now, the II's aren't even human any more.
Jan : But, you are…?
— James : All too much.

James : Ils nous ont modifié, mais mon esprit est toujours là. Les II... les II ne sont même plus des humains.
Jan : Et toi… ?
— James : Parfois trop.

»

Le projet ORION, rétroactivement renommé SPARTAN-I en 2513 après acquisition par l'ONI,[2] a été le premier programme militaire, en 2491,[3] visant à créer des super-soldats augmentés biologiquement : les Orions, ou Spartans-I. À la différence des Spartans-II revêtus des armures du projet parallèle MJOLNIR, les Orions ne sont pas équipés d'armures spéciales, mais de tenues réglementaires de l'UNSC. Administrativement sous le contrôle de la division B5D de la Section trois de l'ONI, les Orions étaient dans les faits sous les ordres de NavSpecWep.[4]

Malgré son échec relatif, ce programme a ouvert la voie vers les programmes Spartan subséquents, notamment grâce à l'introduction des améliorations génétiques.

Historique[modifier]

Phase 1[modifier]

ORION a été originellement lancé par l'ONI le 13 avril 2321, avec pour objectif d'augmenter des soldats d'élite de la CMA.[5] Le projet se basait sur la série de projets « blue sky » menés par l'UEG avant même la Domus Diaspora.

Cette première phase du projet était dirigée par le docteur Rita Shephard, supervisé par le docteur Greenberg. Les recherches débutèrent dès 2315 sous l'autorité du KYKLOS Working Group de la CMA. Au 21 juin 2320, le projet avait passé l'étape Sequence Zero et les candidats avaient été sélectionnés pour leur compatibilité avec un des traitements de Greenberg : appelé cyclic-AMP response element binding protein, ou CREB, il visait à améliorer la rétention d'information et la formation de la mémoire spatiale. Le programme adaptait également des techniques de biosculpting permettant de modifier le visage des candidats et les rendre inidentifiables par les algorithmes de reconnaissance faciale et les examens biologiques de niveau 2 basés sur le réseau veineux. En complément, les candidats étaient entraînés aux méthodes d'émulation de personnalité WHISPERPETAL. Les tests révélaient néanmoins que 70 % des sujets de test souffraient de fragmentation de la personnalité et d'amnésie à court terme, des défauts que Greenberg espérait contourner par une sélection génétique minutieuse des candidats.

Les premiers processus d'augmentation complets eurent lieu en 2321, comprenant biosculpting, transplantations et neurochirurgie. Sept[Note 1] volontaires complétèrent les augmentations, mais le nombre total de volontaires de départ, ainsi que le suivi de santé sur le long terme, sont indisponibles avec de nombreux autres aspects majeurs du projet à cause de la disparition ou de la dégradation des données numériques. Le projet fut abandonné dès 2325 pour plusieurs raisons : une faible rétention de son personnel clé, qui rejoignit des missions de colonisation ou de recherche en terraformation, une très grande variation dans les performances finales des candidats,[6] un financement insuffisant et au final l'absence de résultats probants. Les sujets de test furent réintégrés dans les services réguliers avant de mourir moins d'un an plus tard pour des raisons jamais divulguées.[5] Bien que ses coûts et les dangers pour les sujets condamnaient ORION à ne jamais atteindre une implémentation à grande échelle, les avancées en thérapie génétique et implantation bionique révolutionnaires pavèrent le chemin pour les générations suivantes de soldats augmentés.[7]

Phase 2[modifier]

Le 29 janvier[5] 2491, la CMA[3] et l'ONI relancèrent le programme,[5] sous la direction du contre-amiral Pranav Sabanis.[2] La décision de relancer le projet fut secrètement influencée par le Comité de surveillance des esprits.[8] Les recherches furent menées par le groupe IRIS de la Section trois de l'ONI. La CMA accepta de céder l'autorité sur le projet ORION à l'ONI en échange de concessions inconnues. Pour l'ONI, la reprise d'ORION signifiait qu'ils bénéficiaient de l'autorité et des dérogations éthiques du programme d'origine pour implémenter des recherches déjà développées en interne auparavant.[2] Dans le même temps, le Projet MELAENO fut lancé par la CMA et l'ONI dans le but d'obtenir un exosquelette pour les Orions. Cependant, aucun prototype complet viable ne fut produit et le projet fut abandonné en même temps que le projet Orion.[9]

Les 65 sujets initiaux[10] étaient des candidats des deux sexes venus des forces spéciales.[Note 2] Les candidats furent augmentés à Songnam[2][Note 3] et entraînés sur Reach par la Section trois, dans un processus difficile et douloureux dont les survivants ressortirent très proches.[11] Parmi les augmentations, on retrouve la densification des muscles, l'amélioration de la capacité pulmonaire et de l'équilibre (via une modification cochléaire) et des augmentations oculaires.[12] Les injections biochimiques provoquaient des épisodes de rages hormonales incontrôlables pendant les augmentations.[13] L'entraînement incluait la capacité à tromper les PQI.[11] Additionnellement, les rapports médicaux des Orions contiennent le virus BYZANTINE JARGON, conçu pour garantir l'anonymat des candidats et empêcher toute détection de leurs implants lors de procédures médicales.[2]

Les premiers résultats furent satisfaisants malgré les coûts.[5] Les modifications biochimiques (ingénierie génétique de la moelle osseuse pour modification des cellules sanguines), implants neurologiques et greffons squelettiques (recouvrement des os porteurs par une semi-fullerine) bénéficièrent d'un taux de réussite élevé, mais les améliorations cardiovasculaires et renforcements cybernétiques furent plus problématiques, nécessitant parfois un retrait de ces augmentations.[2] Les améliorations furent assez mineurs, augmentant la force, la vitesse, l'agilité, la vision et diminuant le temps de réaction. Les soldats étaient après leurs augmentations indistinguables des autres soldats non-augmentés.[14] L'âge des candidats, et le manque de flexibilité génétique induit, empêcha néanmoins les séquences génétiques insérées de prendre totalement effet sur l'adaptation cognitive et neurologique des sujets, et l'affaiblissement des effets des immunosuppresseurs engendrèrent des fragmentations génétiques et dommages incurables sur les gamètes sur près de la moitié des sujets, entraînant parfois des maladies neurodégénératives comme le syndrome de Boren, ainsi que des cancers.[15][2] Plus tard, certains candidats subiront du stress post-traumatique, et d'autres de la sympathie refoulée pour l'insurrection, poussant certains à refuser de retourner au combat à la suite des augmentations, et entraînant leur incarcération.[15]

Insigne de sniper du projet ORION utilisé durant l'opération : KALÉIDOSCOPE.

L'opération : VERITAS du 21 janvier 2496 marqua le premier déploiement des Orions et se solda par un succès.[5] À son apogée, le projet comptait 300 sujets.[10] Plusieurs autres opérations furent menées, dont KALÉIDOSCOPE et TANGLEWOOD, CHARLEMAGNE ET TRÉBUCHET. Néanmoins, les enquêtes d'infiltration suivant les résultats de VERITAS portèrent préjudice à la CMA, et avec son lent démantèlement par l'UNSC, les fonds d'ORION disparurent,[5] un choix soutenu par un doute quant à la persistance de l'efficacité des soldats[10] et le faible coût de revient du programme.[16][17] Le programme fut officiellement arrêté en 2506.[10][18] Sur les 300 candidats enrôlés entre 2491 et 2505,[2] 165 Orions actifs retournèrent au service régulier, bénéficiant de leurs altérations biologiques durant leur carrière militaire.[5][14]

Héritage[modifier]

En posant les bases de son programme SPARTAN-II, le docteur Halsey a estimé que la méthodologie de ORION était mauvaise : le programme était mené par des biologistes peu expérimentés dirigés par des militaires de carrière sans connaissance scientifique, les candidats étaient trop âgés pour que les mutations génétiques induites soient efficaces ou sans danger, l'examen de dépistage de compatibilité génétique était inadapté et les candidats étaient mal préparés psychologiquement. Halsey basa son programme d'augmentation sur les forces et les faiblesses du protocole suivi pour ORION,[15] et ajouta un chiffre au nom du programme SPARTAN-II en mémoire des premiers surhommes.[19]

Halsey put accéder à certains des dossiers des Orions le 8 décembre 2510, mais les autorisations pour des interviews et biopsies tissulaires sur un Orion encore en service lui furent refusées.[2]

Orions connus[modifier]

Spartans 1.1[modifier]

Les enfants de Spartan 1.0 sont appelés Spartan 1.1, notamment Janissary James et Kevin Morales.

Soupçonnés d'avoir fait partie du projet[modifier]

  • Franklin Mendez : Expert du combat et entraîneur sur les deux programmes Spartans suivants.
  • Nolan Byrne : Une citation de son passif commun avec Johnson (« They taught you to be a killer, Avery. They taught us both » (« Ils t'ont appris à tuer, Avery. Ils nous l'ont appris »)[20]) peut être interprétée comme une référence à sa participation au programme, plutôt que de son entraînement pour les forces spéciales.
  • Marvin Mobuto : Capable de traverser la quasi-totalité de la Bibliothèque de l'Installation 04.

Divers[modifier]

Logo du projet ORION disponible comme emblème dans Halo Infinite.
  • Dans la mythologie grecque, Orion était un géant et excellent chasseur. Lors d'une partie de chasse en compagnie d'Artémis, Apollon envoya un gigantesque scorpion le pourchasser. Il se réfugia dans la mer, mais Artémis le tua sans savoir qui il était, Apollon ayant dit à sa sœur qu'il était un ennemi. Le docteur Halsey considérait le nom d'Orion comme inapproprié pour ce projet à cause de cette mort qu'elle considérait comme « plutôt stupide ».
  • Halsey utilisa longtemps les appellations « Orion-II » et « ORION de deuxième génération », avant qu'elle ne soit poussée par le vice-amiral Stanforth à changer de nom de projet, ORION évoquant trop d'échecs aux bureaucrates.[19]
  • D'après le 11e terminal de Halo : Reach (2010), les ODST seraient basés sur le modèle des Orions, mais cette information a été invalidée par Halo Waypoint (2015) qui place leur date de création longtemps avant les débuts du projet ORION.

Notes[modifier]

  1. Halo Waypoint mentionne que cinq sujets retournèrent au service actif à la désactivation du programme.
  2. Le Journal du docteur Halsey indique que les candidats provenaient de diverses branches de l'UNSC et pas de la CMA. Halo Encyclopedia (2009 et 2011) indique que les candidats provenaient exclusivement des Marines.
  3. Ilovebees (not_anymore) indique que les augmentations ont été réalisées sur Reach.

Sources[modifier]