ONI

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Vous cherchez peut-être le jeu de Bungie : Oni (jeu).


«

Si l'ONI est une grande famille unie ? Soyons sérieux. Il y a quatre divisions officielles, et seule une d'entre elle sait qu'il y en a en fait plus que ça. Il y a la section deux, composée de psychologues et chargés des relations publiques (chaque poste aime à dire qu'il est meilleur que l'autre), qui raconte les mensonges ; La section zéro, qui pense espionner tout le monde, raconte des mensonges à la section deux et croit raconter des mensonges aux sections un et trois ; La section un fait des choses dont on peut presque parler, c'est l'interface avec les autres branches ; Et la section trois fait les choses dont on ne peut pas parler sans qu'ils aient à tous nous tuer d'une manière inventive. Techniquement, vous n'êtes pas une section. Vous êtes un genre de garde prétorienne du CINCONI, dont on appelle les appartements « section 4 » même si ils sont dans la section 5 de Bravo-6, et la DCS est sous son contrôle direct. Vous noterez que je n'ai pas mentionné HighCom, c'est parce que toutes les sections de l'ONI mentent à HighCom en lui disant qu'elle est la section la plus puissante, et ça suffit pour qu'ils pensent que ce sont eux qui sont en charge.

Vous êtes embrouillés ? J'espère bien, c'était mon but.

Black Box expliquant presque sans mentir la structure de l'ONI à Kilo-Five.[1]
»


L’ONI, abréviation de Office of Naval Intelligence, SRN pour Service des Renseignements de la Navy en français,[Note 1] est une organisation chargée de mener des opérations secrètes pour le compte de l'armée. Ces opérations concernent des interventions sur le terrain, de l'espionnage, des recherches scientifiques, ou de la propagande. Toutes les opérations de l'ONI sont plus ou moins secrètes, et leurs membres, surnommés spooks[Note 2], sont réputés pour être à la fois influents et omniprésents dans toutes les autres branches de l'UNSC, ce qui leur attire peu de sympathie et des surnoms comme « barbouzes ».[2][3]

Bien qu'officiellement sous le contrôle de la Navy de l'UNSC, l'ONI est en réalité très indépendante et réfère plus souvent directement à HighCom.


Historique

Avant 2525

L'ONI a été créée en 2178, 16 ans après l'UNSC.[4] Ses activités avant les années de l'insurrection sont inconnues, mais certaines agences concurrentes existaient avant que l'ONI ne prenne définitivement le pouvoir sur le milieu du renseignement.[5]

On peut considérer l'ONI comme en partie responsable de la croissance des mouvements rebelles depuis la fin du XXVème siècle. En effet, l'opposition à l'impérialisme des colonies intérieures sur les colonies extérieures ont pu être aggravées par les diverses rumeurs ou fuites d'opérations secrètes de l'ONI. Dans le cadre de la lutte contre les rebelles, la division Bêta-5 de la section 3 participa à la gestion administrative des soldats ORION, sans les commander directement, après que la CMA ait légué le projet à l'UNSC durant leur perte progressive de pouvoir.

C'est en 2507 que le Docteur Halsey s'engagea dans la section 3 de l'ONI. Celle-ci reprit durant les années 2510 le projet ORION arrêté en 2506 sous le nom de SPARTAN-II, ainsi que les projets d'exosquelettes de combat avec le projet MJOLNIR en 2515. Entre-temps, en 2511, 20 ans après la découverte d'Onyx, l'ONI fit classer la planète top secrète suite à la découverte de ruines aliens sous sa surface. Les évènements de 2525 conduisirent à l'abandon de toute exploration poussée, et l'Amiral Stanforth endossa le rôle de directeur de la Section 3, en 2512.

SPARTAN-II débuta l'entraînement de ses candidats en 2517, pour les augmenter en. Entre-temps, Halsey fut nommée conseillère scientifique de la section 3 en 2515, puis chef de la section scientifique en 2522.

En 2524, la section 2 sera confrontée à un grand défi pour masquer l'affaire du National Holiday, où le vaisseau éponyme sera détruit par des rebelles, en accident. La même année, la disparition d'un grand nombre de cargos de la DCS près de Harvest attirera l'attention de l'ONI, qui placera un de ses agents, Jilan al-Cygni sur l'affaire. Sous couvert d'une employée de la DCS chargée d'interroger l'IA Sif sur une éventuelle négligence de maintenance, elle se rend compte que l'attaque du This End Up a été réalisée sans vaisseau humain à proximité.

2525

C'est lors d'une opération organisée par al-Cygni qu'aura lieu la deuxième rencontre entre Covenants et humains, et la première rapportée : pensant leurrer des rebelles s'en prenant depuis quelques temps à des cargos commerciaux, Avery Johnson et Nolan Byrne s'en prirent à l'équipage de Rapaces du Minor Transgression, les véritables responsable de ces assauts répétés. Al-Cygni détruira le vaisseau alien avec un missile Archer du UNSC Walk of Shame.

Opérations pendant la guerre

En 2544, l'ONI fut très impliquée dans le raid de la troisième flotte de Conséquence Glorieuse : bien que l'opération n'ait pas été décidée par l'ONI, elle fit appel à du matériel de l'ONI, comme le prowler ONI PRO-49776 et des cadres d'accélération expérimentaux.

Les Spartans de la Black Team furent envoyés en mission par l'ONI afin de mener l'Opération : BLOWBACK.

Opérations dans l'après-guerre

La conception de l'UNSC Infinity est due à l'ONI, qui fut obligé de partager les coûts titanesques de la production avec la Navy.[6]

Durant la crise des Halos en 2555, l'ONI fut placée à la tête de l'opération conjointe avec les Sangheilis visant à rejoindre l'Arche en réactivant le Portail. Quand celui-ci s'ouvrit grâce au Huragok Drifts Randomly et qu'un Retriever en sortit, l'ONI imposa un délai à l'opération le temps de faire intervenir des renforts navals en cas d'invasion. N'tho 'Sraom, le commandant Sangheili de la mission, décida d'ignorer cet ordre et traversa le Portail avec le Mayhem.[7]


Corps

Section 0

Il s'agit d'une section largement méconnue. Elle serait chargée du contre-espionnage, et de la surveillance des agents au sein de l'ONI.[8]

Section 1

«

L'ONI préfère éviter d'utiliser le couteau de boucher quand un scalpel est plus approprié.

»

Chargée des interventions sur le terrain, les agents de la section 1 sont formés au combat spécifiquement pour des opérations sensibles d'infiltration et de récupération d'informations et de matériel. On connaît peu d'agents de cette section.

Selon Edward Buck, agent de la section 1 est le métier le plus dangereux au sein de l'UNSC car ils ne portent aucun équipement de combat et reposent uniquement sur la discrétion pour survivre.[10]

Section 2

La section 2 est chargée de la propagande. Elle fait son possible pour maintenir l'opinion publique favorable à l'UNSC et pour maintenir le moral des troupes. Elle est notamment à l'origine de la propagande visant à rendre les Spartans-II « immortels ».[11]

Section 3

La section scientifique de l'ONI est la plus connue. Elle est chargée de mener des recherches pour faire évoluer l'arsenal de l'UNSC, en terme d'armement, d'informatique ou de communication, même si cela demande d'outrepasser les limites de l'éthique. Elle est notamment à l'origine des projets SPARTAN.

Elle compte plusieurs sous-sections, notamment la Division Beta-5 en charge de plusieurs projets top-secrets comme SPARTAN-III, ou REAP-X chargé de la rétro-ingénierie et de la conception de nouveaux véhicules à partir de technologies extra-terrestres.

Prowler Corps

Les prowlers sont des vaisseaux furtifs généralement utilisés pour la surveillance ou les attaques ciblées.

Signal Corps

Peu de choses sont connues sur le Signal Corps.[12] Ils sont notamment chargés de diffuser des informations périmées dans le sous-espace pour empêcher les Covenants de trianguler la position de la Terre.[13]

Forces de sécurité

Le personnel chargé de maintenir la sécurité au sein des installations de l'ONI sont des soldats spécialisés recrutés au sein des Marines et de l'Armée. Ils sont administrés par NavSpecWar mais effectivement sous les ordres de l'ONI.[14]

Inconnus

Un certain corps était chargé de rassembler et analyser des informations de tous types. Son nom n'est pas cité.[15]

Une des sections de l'ONI est également en charge de tous les rapports militaires et états de service au sein de l'UNSC, ce qui leur permet de les falsifier simplement.[16]


Installations

«

L'ONI, service de renseignement de la Marine, conserve un bâtiment dans l'enceinte de la Nouvelle Mombasa.
Soyez un bon voisin et respectez le périmètre de sécurité de l'ONI !

»

Publiques

La plupart des installations publiques restent très protégées.

Secrètes


Vaisseaux

Les vaisseaux dédiés aux missions longues sont équipés d'infirmeries automatiques dont les lits scannent automatiquement le corps et définissent les procédures selon les circonstances. Les blessures les plus graves requièrent un transfert dans une station médicale ou une intervention chirurgicale contrôlée à distance par un chirurgien.[17]

Prowlers


Personnel connu

Le personnel de l'ONI a généralement mauvaise réputation auprès des autres branches de l'armée. Leur obligation de ne jamais parler de leur travail les rends antipathiques, voir interfère avec leur vie personnelle.[18] Le directeur de l'ONI, appelé CINCONI (Commander In Chief of ONI) possède un contrôle quasi-total sur l'organisation ainsi qu'un grand poids politique dans l'UNSC.[4]

On dit également que les méthodes d'interrogation de l'ONI peuvent relever de la torture, mais ces informations n'ont jamais été vérifiée. Akio Watanabe utilisait l'association de sédatifs légers et de détecteurs de mensonges cachés pour relever des éléments intéressants lorsqu'il cuisinait des prisonniers, mais son passif en fait peut-être une exception.[15]

Personnel temporaire

Pour certaines opérations, des soldats ne faisant pas partie de l'ONI peuvent être placés sous les ordres d'un gradé de l'ONI pour accomplir des missions secrètes sur lesquelles ils devront garder le secret absolu. C'est par exemple le cas des soldats de l'escouade Alpha-Nine, ou de Vaz, Mal et Lian Devereaux au sein de Kilo-Five.

Cette situation concerne également des vaisseaux, comme l'UNSC Midsummer Night.[19]

Spartans

Les Spartans possèdent différents statuts par rapport à l'ONI. Les ORION n'y ont jamais été affiliés, étant sous la juridiction de la CMA.

Spartans-II

Les Spartans-II furent conçus par la Section 3, mais la plupart sortirent de la juridiction de l'ONI une fois leur entraînement terminé, passant sous les ordres de NavSpecWar.

Certains restèrent ou revinrent sous le joug des services secrets pour diverses raisons : Fhajad-084, handicapé suite aux augmentations, devint un éminent scientifique de la section 3. Serin-019, éjectée du programme peu avant les augmentations pour cause d'incompatibilité, fut intégrée dans les rangs de la section 1.

Kurt-051 fut victime d'une machination de l'ONI le faisant passer pour mort, et le mettant sous les ordres de la division Beta-5 en tant qu'instructeur des Spartans-III. Naomi-010 subit le même sort, pour être intégré à la section 1. La Team Black est également sous le contrôle de l'ONI.

Spartans-III

Contrairement à leurs prédécesseurs, les Spartans-III restent sous la juridiction de la Division Beta-5 même après leur augmentation. Il en va logiquement de même avec les Headhunters. On notera cependant que certains sont passés sous la juridiction d'UniCom, au sein de la Noble Team.

Spartans-IV

Si les avancées scientifiques ayant permit la mise en place de Spartans-IV sont sans aucun doute dues à l'ONI, les soldats de cette génération appartiennent à la branche des Spartans, indépendante.

Autres unités


Divers


Galerie


Notes

  1. Traduit de manière erronée Bureau de renseignement des Marines dans les manuels de Halo 2 et Halo 3 : ODST (p. 2) ainsi que par Services des renseignements de la Marine dans les dialogues du niveau Boulevard Kizingo et Service de renseignement de la Marine dans le manuel Halo 3 : ODST (p. 3).
  2. Ce terme, dans un contexte d'espionnage, désigne un agent secret, un espion, mais dans un contexte étendu désigne un fantôme ou quelque chose d'effrayant. Il sert donc à la fois à décrire formellement les agents de l'ONI comme des espions, mais également comme des personnes effrayantes.


Sources