Jeux de guerre

Le WikiHalo rappelle à ses contributeurs que toute information ajoutée doit être officielle et vérifiable. Les contributions sans sources et les théories sur Halo Infinite seront rejetées.

Jeux de Guerre logo.jpg

Jeux de guerre (War Games en VO) est le nom du mode multijoueur dans Halo 4 et Halo 5 : Guardians. Chaque partie est une séance d'entraînement des Spartans-IV en salle de simulation. L'UNSC Infinity,[1] la station Anvil,[2] le quartier général de l'UNSC,[3] la station d'entraînement initial des Spartans-IV,[4] l'Académie des sciences militaires Avery J. Johnson[5] et les stations spécialisées Munera possèdent une telle installation.[6] Le Shadow of Intent a aussi été équipé par l'UNSC d'une installation de jeux de guerre.[7]

Technique[modifier]

Deux équipes de Spartans-IV s'affrontant sur l'arène Crossfire.

Les jeux de guerre sont simulés à partir de vastes terrains pneumatiques[8] et plateformes hydrauliques[9] mouvants pouvant même créer des tunnels,[4] d'holographie,[8] de lumière solide,[8][6] de fausses armes et de fausses sensations provoquées par les interfaces neurales des Spartans pour recréer une impression de réalité.[10] Une IA supervise les parties[8][1] et sélectionne les cartes propices à la simulation.[10] Certaines salles peuvent dépasser les 8 km².[4]

Les cartes sont conçues par des développeurs informatiques, des designers et des artistes[10] chargés de réaliser des cartes à partir d'informations topographiques récupérées au préalable par l'ONI. Ces informations peuvent être des scans de la zone ou des plans de vaisseaux, réalisés intentionnellement ou non pour être utilisés pour les jeux de guerre, et sont plus ou moins précises : Haven est une carte issue de scans détaillés,[11] là où Orion est moins précise.[10] Les développeurs de cartes étant rares, l'UNSC lança la Cartographer Initiative pour recruter de nouveaux talents, apportant de nombreuses cartes avec de nouvelles idéologies architecturales et challenges tactiques.[12]

La zone de combat est une amélioration des Jeux de guerre habituels pour mieux simuler la multiplicité des dangers sur le terrain, utilisée pour la première fois sur l’Infinity. Les designers utilisent les données des cartes de base et des rapports techniques de l'ONI pour simuler des situations de combat uniques, et notamment des ennemis particulier sous la forme de « Boss ». Ces simulations peuvent reposer sur les données issues d'un seul ennemi ou de plusieurs combattants pour former un individu possédant ses propres stratégies, comme Baron 'Sraom. Des Marines ont également été simulés.[13]

Objectifs[modifier]

Entraînement[modifier]

Ce système est utilisé pour entraîner les soldats dans des environnements choisis en fonction des circonstances militaires ou des spécialités.[11]

Les jeux de guerre sont utilisés dans l'entraînement initial des Spartans-IV afin de leur permettre de s'adapter à leur corps augmenté. Ils sont alors opposés à des automates contrôlés par des vétérans bénéficiant de caméras sur le terrain pour limiter les possibilités d'attaques surprises et de temps morts.[4] Durant les entraînements, les Spartans sont encouragés à s'entraîner avec de nouveaux types d'armure, mais la plupart préfèrent utiliser leur modèle favoris.[14] Les conditions d'entraînement sont déterminées par les chefs d'équipes spartans ou par des instructeurs spécialisés, et les paramètres de sécurité sont généralement abaissés lors de l'usage par les Spartans.[15]

Compétition[modifier]

Résultat du match entre les équipes Majestic et Castle sur l'UNSC Infinity le 8 février 2558.

Les jeux de guerre sont également utilisés dans un objectif de compétition entre les équipes de Spartans,[16] très apprécié par les soldats mais moins par la hiérarchie. Certains des créateurs de cartes se spécialisent dans les simulations compétitives, dont Trench est un exemple.[10] Pour le commandement, ces compétitions sont l'occasion de préparer les Spartans aux conditions tactiques les plus extrêmes.[15]

Les armures Athlon Champion et Challenger sont spécifiquement conçues être utilisées durant les matchs, leurs hautes performances n'étant obtenues qu'aux prix de maintenance, de révision et de réparation continue, les obligeant à n'être utilisables qu'en environnement contrôlé.[17]

Test[modifier]

Les jeux de guerre sont un terrain idéal pour tester sans risque l'armement prototype produit par l'UNSC ou des entreprises privées. Le Warthog de la Lame Needler et le Scorpion Hannibal sont deux véhicules expérimentés testés en jeux de guerre.[18]

Divers[modifier]

  • Ironiquement, les terrains d'entraînement physiques comme ceux de l'UNSC Training Facility Bravo en Afrique, fierté des entraîneurs vétérans dédaignant les simulations, ont également été numérisés pour les Jeux de guerre. La mine en est un exemple.[19][20]
  • Début 2553, la technologie des Jeux de guerre ne permettaient pas encore de créer des ennemis virtuels, les premiers Spartans-IV affrontèrent donc de véritables Marines durant leurs premiers entraînements.[21]
  • Certaines cartes de Halo 2 et Halo 3 sont considérées comme des cartes de jeux de guerre, ce qui implique que la rationalisation du contexte du multijoueur est rétroactive.[20]
  • Le casque Pioneer, grâce à ses senseurs précis et ses mémoires rapides, sont une source privilégiée de scans environnementaux exploités pour créer des cartes de jeux de guerre.[22]
  • Un usage détourné des plateformes hydrauliques des salles de Jeux de guerre par les Spartans consiste à utiliser leur grande puissance mécanique pour des exercices de musculation adaptés à leur physique surhumain.[9]
  • L'IA qui supervise les parties[1] est nommée dans les crédits des jeux comme "annonceur multijoueur", et est interprétée par Jeff Steitzer en version originale et par Marc Bretonnière en français.[23]

Sources[modifier]