Différences entre les versions de « Hunt the Truth/Saison 2 »
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Maya et Black-Box sont en route vers [[Conrad's Point]], une des planètes touchées par le désastre. Sur place, ils retrouvent le capitaine [[Ari | Maya et Black-Box sont en route vers [[Conrad's Point]], une des planètes touchées par le désastre. Sur place, ils retrouvent le capitaine [[Ari Reznek]], l'agent de l'ONI déjà infiltré parmi les rebelles, qui leur apprend que [[Ilsa Zane]], une figure célèbre au sein de la New Colonial Alliance, se trouve sur la planète. Parmi les rebelles sur place, Maya reconnaît le visage vengeur de la rébellion, combattant pour la violence et non pour des idées. Elle retrouve son associée [[Bostwick]] mais est immédiatement informée que l'ONI s'apprête à lancer une frappe orbitale visant à tuer Zane, qui entame un discours et révèle, en même temps que Black-Box à Maya, que le [[John-117|Major]] a été déclaré mort par l'UNSC. Zane perçoit la chute du Spartan comme une opportunité de déclarer une guerre ouverte contre l'UNSC et interpelle Maya alors qu'elle tente de fuir le bâtiment. Zane considère le discours antimilitariste de FERO naïf mais Ari défend ses capacités en logistique avant d'être abattu par Zane, qui révèle aux rebelles qu'il était un agent infiltré. Alors qu'elle menace Maya, Bostwick prend sa défense et est instantanément mise hors combat par la force surhumaine de Zane. Maya décide alors de révéler l'arrivée imminente de la frappe de missiles, brisant sa couverture pour tenter de convaincre les rebelles de partir, mais les explosions surviennent quelques secondes plus tard. Poursuivie par Zane, Maya parvient à atteindre une [[Mangouste]] en transportant Bostwick blessée et à rejoindre son vaisseau pour s'enfuir. À bord, elle soigne Bostwick, sachant qu'elle connaît à présent son rôle d'agent double, et lit les données à propos de la destruction de la planète fournies par Ari avant sa mort. | ||
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Version du 9 septembre 2021 à 00:15
La deuxième saison de Hunt the Truth a été diffusée du 22 septembre au 27 octobre, au rythme d'un épisode chaque jeudi.[1] L'histoire fait suite à la première saison et suit le personnage de FERO, offrant à la fois la perspective de l'ONI et de l'Insurrection sur les évènements précédant l'histoire de Halo 5 : Guardians.[2] La série a été nominée au The One Show dans la catégorie Radio: Branded Podcast.[3]
Protagonistes
- Maya Sankar (FERO)
- Bostwick
- Black-Box
- Mshak Moradi
- Noah Rybak
- Chu'R-Zar
- Ilsa Zane
- Ari Reznek
- Michael Sullivan
- Benjamin Giraud
- Petra Janecek
- Grey
- Tully
- Wiley
- Elba
- Raj
The Chase and the Hunt
The Chase and the Hunt est un trailer non-officiel diffusé sur YouTube le 26 octobre 2015, réalisé par Russo Schelling et produit par Janina Gavankar, l'actrice de FERO.[4]
Épisodes
PRE : THE STORY OF FERO
Cet épisode introductif a été publié sur l'article du Times dédié à la saison 2 de Hunt the Truth. FERO y explique en quoi son histoire sera différente de celle de Ben.
When I joined the cause, I never imagined I’d end up here, talking to you like this. Benjamin Giraud, Petra, they- they like talking into microphones. That’s their superpower. Me? I… I never saw any of this for my life. I had aspirations. Hope for a better future for myself, for my friends… but it all got corrupted, just twisted… Until I didn’t even recognize myself anymore. You don’t- You don’t even care about that, do you? No, you just want to know how we got here. You’ve heard Ben’s story. The journalist turned ONI scapegoat. Mine’s a different kind of story. Perhaps it’s not exactly what you were expecting, but this is my story; the story of FERO.
Lorsque j’ai rejoint la cause, je n’aurai jamais imaginé me tenir là, à vous parler comme ça. Benjamin Giraud, Petra … ils aiment parler dans un micro, c’est un superpouvoir. Moi ? Je n’ai jamais pensé à ça de ma vie. J’avais des aspirations ! J’espérais un meilleur futur pour moi et mes amis. Mais tout a été corrompu, tordu, jusqu’à ce que je ne me reconnaisse même plus. Mais vous vous en fichez, vous voulez juste savoir comment on en est arrivé là. Vous avez entendu l’histoire de Ben, le journaliste qui a défié l’ONI. Mon histoire est d’un autre genre. Peut-être que ce n’est pas ce que vous attendiez mais … c’est mon histoire, l’histoire de FERO.
00 : THE ONLY DELIVERABLE
Suite à la décrédibilisation publique de Benjamin Giraud, FERO annonce devant une foule de plusieurs centaines de rebelles un discours appelant à ne pas croire les mensonges de l'ONI et à ne pas tenter de mener une guerre frontale, mais plutôt de chercher à atteindre un poids économique suffisant pour faire plier l'UEG. Ce dernier argument rencontre une opposition de la part des extrémistes du public et FERO est extraite de force par une intervention ODST. À bord du véhicule d'extraction, FERO, furieuse d'avoir été interrompue dans son opération, retrouve sa véritable identité de Maya Sankar, commandante de l'ONI, et entre en communication avec Noah Rybak, l'homme en charge de l'opération. Après un mois sans lui avoir donné de nouvelles, le commandement a ordonné la récupération de Maya malgré son rôle de stabilisatrice des volontés insurrectionnistes. Elle apprend également que Petra Janecek a été capturée par l'ONI, et révèle à Noah qu'elle a tué Mshak Moradi de ses propres mains lorsqu'il était sur le point de révéler sa véritable identité. L'extraction est un gros risque pour la couverture de Maya, mais Noah a pour ordre de l'emmener jusqu'au centre Midnight.
Malgré son rôle d'agent infiltré, Maya est persuadée que les objectifs des rebelles sont justes, mais qu'ils ne choisissent pas la bonne façon de les atteindre. Pour elle, l'ONI commet l'erreur de considérer les individus comme des chiffres sans s'intéresser à chacun d'eux, ce qui l'affecte beaucoup car son rôle d'agent sur le terrain l'oblige à connaître et partager la confiance de ses ennemis pour pouvoir se retourner contre eux ensuite. Après cinq ans dans le rôle de FERO, Maya a également oublié comment vivre avec sa véritable identité.
A rebel rally ends in slaughter, FERO is unmasked, and a new hunt for truth begins.
(A crowd of rebels applauds.)
FERO: That’s what they do. They conceal their atrocities in elaborate theater. They invalidate the truth with their coordinated swarms of lies.
ODST GREY: Got visual on FERO.
FERO: We had the attention of every man, woman, and child in occupied space, even the moderates in the Inner Colonies were starting to wake up. But the UEG got on the networks and sang them a lullaby, putting the masses back to sleep, smearing those who would speak the truth. That's what they did to Benjamin Giraud.
(The crowd cheers.)
NOAH (Over Coms): What’s the head count down there?
TULLY: About 130, 140 plus half-a-dozen VIP’s.
WILEY: Just looks like a buncha innies in a field to me.
GREY: Perimeter secure, sir.
NOAH (Over Coms): Roger that, hold positions.
FERO: They convinced the public that it was Ben who lit this fire in the Outer Colonies... but we've been burning for decades. Not because a journalist cried "injustice," but because our children cried in pain. We offered our resources, we saluted their flag, but when we cried for help, no one came.
TULLY: Check your three, Wiley.
WILEY: Roger that.
FERO: When our cities were choking under the insurrection, the UEG called in the cavalry, they leveled our homes. When our families were melting under Covenant war ships, the UEG, our government, stood by and watched us die, whole planets. But now, they tell everyone that our struggle was Ben's fabrication, that I was his invention?
INSURRECTIONIST CROWD: NO!
FERO: No, I wasn’t invented, I was born in these colonies and our struggle wasn't fabricated, it was forged in the ash and glass that was left after the Covenant attacks. We survived, and no matter how many lies they shovel on top of us, this fire they started, the ideals we stand for, will never burn out.
WILEY: Man… That’s some scraggly lookin’ Innies.
NOAH (Over Coms): Cut the chatter.
WILEY: Oh, we got ONI actin’ as C.O. now, boys?
TULLY: Shut it down, Wiley.
WILEY: Yes, sir.
INSURRECTIONIST CROWD: Free Gir-aud! Free Gir-aud!
FERO: I hear you. And Ben will get the amnesty he deserves, but not until we have the strength to give it to him. We need to send a message to the UEG. A clear sign that we-
MUTINEER 1: We need to drop a thermo-nuke and spray imperialist guts! That's the message we need to send!
MUTINEER 2: From fire to blood!
MUTINEER 1: From fire to blood!
FERO: Bombing a UNSC recruitment center or some federal COM target isn’t going to free Benjamin Giraud. We have screamed “from fire to blood” for decades. And for decades, blood is what we’ve been drowning in. That’s what they want. A shooting war. Something they know they can win.
GREY: I’ve got some movement at the refinery.
TULLY: Structure out of range. Stay focused on the target.
FERO: Every day we plot revenge, they grow stronger. We toss ourselves into the flames, calling it revolution? No. This needs to be a war of ideas, not fenced in by battlements but lifted up by economic prosperity, building a force that the UEG will have no choice but to bargain with. That’s the war we can win.
MUTINEER 1: You’ve had us sitting here for weeks! It’s time to strike!
FERO: No, it’s time to stop blindly tossing our sons and daughters into-
MUTINEER 2: I was at Mamore with the FLP in 2511.
GREY: Mamore?
MUTINEER 2: Where the hell were you? Huh?
GREY: I thought they all got scooped?
MUTINEER 2: You weren’t even born yet.
WILEY: The guy’s all bark.
MUTINEER 2: Now you stand up in front of a bunch of real freedom fighters and talk soft like Sekibo? That’s the only suicide mission I see you goin’ on.
BOSTWICK: You need to back up.
MUTINEER 2: You need to watch yourself, young’un. Grown-ups are talkin’.
BOSTWICK: I said back up.
FERO: Bostwick, it’s fine.
WILEY: Hey, we got an old-school rebel rat approaching the target. Dude looks ready to go.
TULLY: Alpha Team, watch your flank.
GREY: Roger that.
NOAH: Alright, go in. Now.
TULLY: Extraction’s a go in 3... 2... 1...
(A Pelican dropship flies in. ODSTs charge out.)
TULLY: Go! Go, go, go, go, go!
(The ODSTs attack the crowd.)
BOSTWICK: Ambush! Pull around!
(The ODSTs grab FERO)
BOSTWICK: They got FERO!
GREY: Target acquired.
TULLY: Copy that. Get back to the ship!
(The ODSTs run back to the ship.)
TULLY: We’re clear, let’s roll!
(The Pelican takes off. The ODSTs release FERO.)
FERO: WHAT THE FUH--get off me!!
WILEY: WHOA! What the hell?
FERO: Whose op is this?! Huh?! Who authorized it?!
WILEY: WHOA! Calm down, FERO -- heh!
FERO: Hey! I outrank you, Lance-Corporal. You don’t get to call me “FERO”, it’s “Commander Sankar” to you, copy?! And you just ran guns blazing into an active civilian operation, you corn-fed Cro-Mag. Who authorized it?!
WILEY: Hey, I didn’t see civilians down there. Just looked like a bunch or rebel rats to me.
FERO: Where’s your C.O.? Your ass is getting put on ice, I can guarantee you that.
WILEY: Yeah, good luck with that.
FERO: You wanna make a drop without a pod, trooper? Huh? You wanna slap a K.I.A. on that jacket?
WILEY: Oh. You gonna kill a marine now?
FERO: Y’know, from this height, you might just live. Those rebel rats could send you home a piece at a time as a weekly care package to your mom! NOAH (Over Coms): Maya-
WILEY: Damn, that rebel stink must be seepin’ into your brain.
FERO: Do not test me.
NOAH (Over Coms): MAYA!
FERO: Noah!? What in the hell was that!? You authorized that strike!? What kind of-
NOAH (Over Coms): Maya! I’ll explain everything when you get here. Are you okay?
FERO: I... No. No, I’m not okay, Noah. I’m not okay at all. Half those people were civilians and you’ve got Neanderthal Hell Jumpers going in hard with full ordinance, I mean...
(Fighting continues on the ground.)
FERO: Wait, there’s still another team on the ground?
NOAH (Over Coms): Yes. There’s a second team to-
FERO: Call them back now.
NOAH (Over Coms): I can’t. It’s still an active op. Bravo team’s on clean-up.
FERO: That’s not clean-up. That's a slaughterhouse. Sound a bunch of trigger-happy jumpers killing civilians. Pull the rest of your team. Now.
NOAH (Over Coms): No! You were the only deliverable asset.
FERO: The only deliverable for what? What is this?! I’ve risked my cover more times than I can remember and I haven’t gotten so much as a whisper from you or command since I wrapped on Giraud. I am-
NOAH (Over Coms): I know, I’m sorry. Command put us on strict no COMS three weeks ago. My hands were tied.
FERO: I have been in the dark for almost a month and right now, I am in the pitch black on whatever the hell this op you’re running is. So please, tell me, what?
NOAH (Over Coms): We had to pull you. It came from the top and it happened fast.
FERO: What is command even doing?! When they activated me for Giraud, the whole point was to create more regional stability. I thought they’d have it all locked up by now.
NOAH (Over Coms): They do.
FERO: Tell that to Petra Janecek. After her last message, people are still pissed-
NOAH (Over Coms): You didn’t hear? Acquisition team picked her up hiding on transport freighter out on the fringes.
(Noah plays a recording of Petra.)
PETRA (Recording): What… After what… God, what am I missing… Don’t stop! Don’t stop looking! Connected the dots before it’s too late-
(The recording of Petra’s capture stops.)
FERO: I can’t… What?
NOAH (Over Coms): Things are changing inside ONI. What you did... killing those agents in Ben’s apartment…
FERO: I can’t believe this…
NOAH: I know, listen. I know.
FERO: Section three orders me to murder fellow agents and now they’re laying it at my feet?
NOAH (Over Coms): It’s not official. It’s just a political move. Someone’s trying to appease some of the other Commanders.
FERO: I looked them up, y’know. The two agents.
NOAH: (Over Coms): Why would you do that?
FERO: The younger guy had a three-year old daughter… did you know that?
NOAH (Over Coms): Maya…
FERO: He was 27, and the other agent was a year behind me at the academy. I killed both of them... And for what?
NOAH (Over Coms): Maya... I wish I knew how to make this easier for you. Everything’s just... I tried to do what I could, even though I couldn’t reach you. There are questions…
FERO: Questions?
NOAH (Over Coms): Mshak Moradi... Your weapon never registered as fired on that mission. The kill was never recorded. Is he—
FERO: It didn’t register, because I didn’t use my weapon.
NOAH (Over Coms): What do you mean?
FERO: I’ll spare you the gory details, ‘kay?
NOAH (Over Coms): You didn’t have a choice, Maya.
FERO: I know.
NOAH (Over Coms): He was about to blow your cover. If you hadn’t-
FERO: I know. They listen to me, Noah. They believe in me, or- FERO... They want a better life. They really do, they’ve just never been shown how to get there.
NOAH (Over Coms): Believe me, I know. Nobody could have predicted what you’ve been able to accomplish, but that fact of the matter is-
FERO: It’s outside the scope of my objectives, I know.
NOAH (Over Coms): Yes
FERO: God... Well, we’re going to have a hell of a time sealing up my cover after that joke of an extraction. We need to assess the post-op ground narrative as fast as possible for the release-
GREY: Excuse me, sir, casualties ready to report.
NOAH (Over Coms): Go ahead.
GREY: Twenty-six Rebels down, two VIPs, forty-one injured survivable.
FERO: I need to get back in, Noah.
NOAH (Over Coms): And you will, Maya. But not yet. They’re bringing you to Midnight Facility.
There’s something that ONI doesn’t understand about human cost. Maybe the people do. The individuals? But as a collective, when you look at people as numbers on a chart. As probabilities... Just factors in a bigger equation... What happens is you actually lose the bigger picture... They… They run these complicated algorithms, weigh the cost/benefit analysis of what a human life is worth... I recognized every single name on that list of 67 casualties. To ONI, they were just 67 insurgents. But I knew what their voices sounded like. I knew why half of them were there that night, what they wanted for their lives. Seven people who had sworn allegiance to me, who I'd known for years, were dead. I'd lost two of the best friends I'd ever had in that operation. And as the person who had sworn to protect them, I- I didn’t know how to process that loss, but what terrified me most, was that after five years living as FERO, I had no idea what Maya was supposed to think about any of it.
"Un ralliement rebelle se termine en massacre, FERO est démasquée, et une nouvelle Traque de la Vérité commence."
(Une foule de rebelles applaudit)
- FERO : C'est ce qu'ils font. Ils cachent leurs atrocités dans des mises en scènes élaborées. Ils dénaturent la vérité avec leurs flots de mensonges coordonnés.
- ODST Grey : J'ai un visuel sur FERO.
- FERO : Nous avons eu l'attention de chaque homme, et de chaque enfant de l'espace occupé, même les classes modérées des colonies intérieures ont commencé à se réveiller. Mais l'UEG est arrivé sur le réseau et leur a chanté une belle berceuse, remettant les masses dans leur sommeil, diffament ceux qui disent la vérité. C'est ce qui est arrivé à Benjamin Giraud.
- Noah (par communication) : Combien ils sont en bas ?
- Tully : Environ 130 ou 140 avec une demi-douzaine de VIP.
- Wiley : Pour moi ça ressemble plus à une bande de sauvage.
- ODST Grey : Périmètre sécurisé monsieur.
- Noah (par communication) : Reçu, maintenez vos positions.
- FERO : Ils cherchent à convaincre le public que c'était Ben qui a allumé la mèche dans les colonies extérieures … mais cela fait des décennies que nous agonisons. Pas parce qu'un journaliste a pleuré à l'injustice, mais par ce que nos enfants souffrent. Nous avons offert nos ressources, nous avons salué leur drapeau, mais lorsque nous avons demandé de l'aide, personne n'est venu.
- Tully : Wiley, à trois heures.
- Wiley : Reçu.
- FERO : Quand nos cités étaient submergées par l'insurrection, l'UEG a appelé la cavalerie, ils se sont appropriés nos maisons. Quand nos familles succombaient sous les attaques des vaisseaux Covenant, l'UEG, notre gouvernement, nous a juste regardé mourir planètes après planètes. Mais maintenant, ils clament que ce que nous avons enduré était une invention de Ben, que j'étais son invention ?
- Foule d'insurrection : NON !
- FERO : Non, ce n'était pas inventé, je suis née dans ces colonies et ce que nous avons enduré n'a pas été fabriqué, cela a été oublié dans les cendres et le verre que les Covenant ont laissé après leurs attaques. Nous avons survécu, et peu importe le nombre de mensonges qu'ils nous envoient, cette révolution qu'ils ont commencé, les idées que nous défendons, cela ne disparaîtra pas.
- Wiley : Mec… Il y a des sauvages qui commencent à s'agiter
- Noah (par communication) : Interrompez-le discours.
- Wiley : Oh, L'ONI fait dans la charité maintenant les gars ?
- Tully : La ferme Wiley.
- Wiley : Oui monsieur.
- Foule d'insurrection : Libérez Giraud ! Libérez Giraud !
- FERO : Je vous entends. Et Ben aura l'amnistie qu'il mérite, mais pas avant que nous ayons la force de la lui donner. Nous devons envoyer un message à l'UEG. Un signe clair qui…
- Mutin 1 : Nous devons leur envoyer un missile nucléaire et vaporiser ces impérialistes. C'est ça le message que l'on doit envoyer !
- Mutin 2 : Du feu au sang !
- Mutin 1 : Du feu au sang !
- FERO : Bombarder un centre de recrutement ou un bâtiment fédéral ne va pas faire libérer Benjamin Giraud. Cela fait des décennies que nous crions « du feu au sang ». Et depuis des décennies, le sang est le seul chose que nous ayons récolté. C'est ce qu'ils veulent. Une guerre ouverte. Quelque chose qu'ils savent qu'ils peuvent gagner.
- Grey : Il y a du mouvement près de la raffinerie.
- Tully :' Bâtiment hors de porté. Restez concentré sur la cible.
- FERO : A chaque fois que nous planifions une revanche, ils deviennent plus forts. Nous nous consumons dans les flammes tout en appelant ça une révolution ? Non. Il faut que cela soit une guerre d'idées, non pas motivée par le conflit mais portée par une prospérité économique, en construisant une force contre laquelle l'UEG n'aura d'autre choix que de négocier.
- Mutin 1 : Ça fait des semaines que nous sommes assis là ! Il est temps de frapper !
- FERO : Non, il est temps d'arrêter de jeter aveuglément nos fils et filles dans …
- Mutin 2 : J'étais à Mamore avec le FLP en 2511.
- FERO : Mamore ?
- Mutin 2 : Et vous, vous étiez où hein ?
- Grey : Je croyais qu'ils avaient tous été repérés ?
- Mutin 2 : Vous n'étiez même pas née.
- Wiley : Le gars est costaud.
- Mutin 2 : Et maintenant vous vous tenez devant un groupe de véritables combattants de la vérité et vous nous parlez comme Sekibo ? C'est la seule mission suicide que je vous vois mener.
- Bostwick : Vous devez vous replier.
- Mutin 2 : Regardez-vous, gamine. Ce sont les adultes qui parlent maintenant.
- Bostwick : J'ai dit repli.
- FERO : Tout va bien Bostwick.
- Wiley : Hey, on a un rebelle de la vielle école qui approche la cible. Le gars semble près à en découdre.
- Tully : Équipe alpha, surveillez vos flancs.
- Grey : Bien reçu
- Noah (par communication) : Ok, on y va. Maintenant.
- Tully : L'extraction commence dans 3… 2… 1…
(Un pélican atterrit. Les ODST sortent.)
- Tully : Go! Go, go, go, go, go!
(Les ODST attaquent la foule.)
- Bostwick : Embuscade ! Répliquez !
(Les ODST attrape FERO.)
- Bostwick : Ils ont FERO !
- Grey : Cible sécurisée.
- Tully : Reçu. Retournez au vaisseau.
(Les ODST se replient.)
- Tully : On est ok, en avant !
(Le pélican décole. Les ODSTs relâchent FERO.)
- FERO : Mais qu'es… lâchez moi !
- Wiley : Whoa ! C'est quoi ce bordel ?
- FERO : A qui appartient cette opération ? Hein ? Qui a autorisé ça ?!
- Wiley : Whoa ! Du calme FERO !
- FERO : Hey ! Je suis votre supérieur, caporal. Vous n'avez pas à m'appeler « FERO », pour vous c'est "Commandant Sankar" ok ? Et vous venez juste de rentrer toutes armes dehors dans une opération civile, espère d'idiot. Qui a autorisé ça ?
- Wiley : Hey, je n'ai pas vu de civiles là bas. C'était juste une bande de rebelles pour moi.
- FERO : Où est votre compagnie ? Vous êtes sur le sellette, je vous le garantis.
- Wiley : Et bien bonne chance
- FERO : Vous voulez faire un largage sans module soldat ? Hein ? Vous voulez afficher un K.I.A sur cette veste ?
- Wiley : Oh. Vous allez tuer des marines maintenant ?
- FERO : Vous savez, à cette hauteur, vous pourriez survivre. Ces rebelles pourraient envoyer à votre mère une pièce à la fois dans un paquet bien emballé.
- Noah (par communication) : Maya…
- Wiley : Mince, la puanteur des rebelles a affecté votre cerveau on dirait.
- FERO : Ne me testez pas.
- Noah (par communication) : MAYA !
- FERO : Noah ?! Qu'est ce que c'était que ce bordel ?
- Noah (par communication) : Maya ! Je t'expliquerai tout quand tu seras là. Est-ce que tu vas bien ?
- FERO : Je… Non. Non. Je ne vais pas bien du tout. La moitié de ces gens étaient des civils et une bande de soldats tout équipé et sans neurones fonçant dans le tas, enfin…
(Le combat continue au sol.)
- FERO : Attends, il y a toujours une autre équipe au sol ?
- Noah (par communication) : Oui, il y a une seconde équipe qui…
- FERO : Rappelle-les maintenant.
- Noah (par communication) : Je ne peux pas. Ceci est toujours une opération active. L'équipe Bravo fait le nettoyage.
- FERO : Ce n'est pas un nettoyage. C'est un massacre. Ça ressemble plus à une bande de fous de la gâchette tuant des civils. Rappelle le reste de ton équipe. Maintenant.
- Noah (par communication) : Non ! Tu étais le seul atout à extraire.
- FERO : A extraire pour quoi ? Qu'es ce qui se passe ? J'ai risqué ma couverture plus de fois que je ne peux m'en rappeler et je n'ai jamais eu plus qu'un murmure venant de toi ou du commandement depuis que j'ai mis la main sur Giraud. Je ...
- Noah (par communication) : On devait te faire sortir. Ça vient de là haut et c'est arrivé vite.
- FERO : Mais qu'est ce que le commandement fait ? Quand ils m'ont activé pour Giraud, l’intérêt était de créer plus de stabilité dans la région. Je pensais qu'ils avaient tout verrouillé maintenant.
- Noah (par communication) : Ils l'ont fait.
- FERO : Va dire ça à Petra Janeck. Après son dernier message, les gens sont toujours …
- Noah (par communication) : Tu n'as pas entendu ? L'équipe de récupération l'a trouvée se cachant dans un cargo pour les colonies extérieures
(Noah lance un enregistrement de Petra.)
- Petra Janecek (enregistrement) : Que… Après quoi… Mon dieu, qu'est ce que je loupe… n'arrête pas ! N'arrête pas de regarder ! Il faut assembler les pièces entre elles avant qu'il ne soit trop tard
(L'enregistrement de Petra s'arrête.)
- FERO : Je ne peux… quoi ?
- Noah (par communication) : Les choses changent à l'intérieur de l'ONI. Ce que tu as fait… tuer ces agents dans l'appartement de Ben…
- FERO : Je n'arrive pas à le croire…
- Noah (par communication) : Je sais, écoute. Je sais.
- FERO : La section trois m'a ordonné d'assassiner ces agents et maintenant ils me font porter le chapeau ?
- Noah (par communication) : Ce n'est pas officiel. C'est une action politique. Quelqu'un essaie d’apaiser les esprits dans la chaîne de commandement.
- FERO : Je me suis renseignée tu sais, sur ces deux agents.
- Noah (par communication) : Pourquoi tu as fait ça ?
- FERO : Le plus jeune avait une fille de trois ans … tu le savais ?
- Noah (par communication) : Maya…
- FERO : Il avait 27 ans, et l'autre était une année derrière moi à l’académie. Je les ai tués tous les deux… et pour quoi ?
- Noah (par communication) : Maya… J'aimerai savoir comment rendre les choses plus simple pour toi. C'est juste que… J'ai essayé de faire ce que j'ai pu, mais même avec ça je n'ai pas pu te joindre. Il y a des questions…
- FERO : Des questions ?
- Noah (par communication) : Mshak Moradi … ton arme n'a jamais enregistré de tir pour cette mission. Le meurtre n'a jamais été enregistré. Est-ce qu'il…
- FERO : Ça ne l'a pas enregistré car je n'ai pas utilisé mon arme.
- Noah (par communication) : Qu'es ce que tu veux dire ?
- FERO : Je t'épargne les détails sanguinolents ok ?
- Noah (par communication) : Tu n'avais pas le choix Maya
- FERO : Je sais.
- Noah (par communication) : Il était sur le point de faire tomber ta couverture. Si tu avais…
- FERO : Je sais. Ils m'écoutaient, Noah. Ils croyaient en moi, ou FERO … Ils voulaient une vie meilleure. Ils le voulaient vraiment, on ne leur a juste jamais montré comment y arriver.
- Noah (par communication) : Crois-moi, je sais. Personne n'avait prédit ce que tu as été capable d'accomplir, mais ce qui importe c'est que…
- FERO : Ça ne concerne pas ma mission, je sais.
- Noah (par communication) : Oui.
- FERO : Bien… Bon, nous allons avoir pas mal de travail pour récupérer ma couverture après cette blague d'extraction. Nous devons accéder au rapport de l'opération aussi vite que possible afin de…
- Grey : Excusez moi monsieur, rapport des pertes prêt.
- Noah (par communication) : Allez-y.
- Grey : vingt six rebelles au tapis, deux VIP, quarante et un blessé.
- FERO : Il faut que j'y retourne Noah.
- Noah (par communication) : Et tu le feras, Maya. Mais pas encore. Ils t’emmènent à Midnight Facility.
<<< Il y a quelque chose que l'ONI ne comprends pas à propos du coût humain. Peu être que les gens comprennent eux. En tant qu'individus ? Mais en tant que collectif, quand vous considérez les gens comme des nombres sur une liste. Comme des probabilités… Juste un facteur dans une plus grande équation… Qu'est ce qui se passe si vous perdez la vision d'ensemble… Ils… Ils simulent leur algorithmes complexes, mesurent les gains/bénéfices. Pour l'ONI, il ne s'agit que de 67 insurgés. Mais moi je sais à quoi leurs voix ressemblaient. Je sais pourquoi la moitié d'entre eux étaient là cette nuit, ce qu'ils voulaient pour leur vie. Sept personnes qui m'avaient juré allégeance, que je connaissais depuis des années, étaient mortes. J'avais perdu deux des meilleurs amis que je n'ai jamais eu en opération. Et en tant que personne qui avait juré de les protéger, je… je ne savais pas comment gérer ces pertes, mais ce qui me terrifiait le plus, c'était qu'après cinq années en tant que FERO, je n'avais aucune idée de ce que Maya était supposée penser à propos de tout ça. >>>
01 : CUBE B-349
En route pour le Midnight Facility, une prison ultra-secrète cachée dans un astéroïde, Maya revient sur le massacre qui a eu lieu lors de son extraction et constate que tous les VIP engagés dans la rébellion aux côtés de FERO ne sont pas morts. Après une escarmouche avec les ODST responsables de son extraction, Maya rend visite à Benjamin Giraud, qu'elle a promis aux rebelles de faire libérer. Ben est toujours persuadé que FERO est son alliée et subit une lente plongée dans la démence. Maya met en parallèle son incapacité grandissante à faire la différence entre rêve et réalité avec son acharnement passé à démêler le vrai du faux pour révéler la vérité. Leur rencontre est interrompue par Michael Sullivan, ce qui permet à Ben de prendre conscience de la véritable identité de FERO et le plonge dans un nouvel épisode psychotique. Maya confronte Sullivan, qui considère Ben comme son prisonnier et l'accuse de l'avoir fait rechuter, contrariant ses plans de faire enregistrer un message à Ben pour apaiser l'opinion publique. Il soutient également qu'il l'avait averti à plusieurs reprises, et que contrairement à Maya qui se trouve sur le terrain, les agents internes ont une marge de manœuvre réduite pour s'opposer aux décisions du commandement. Elle retrouve ensuite Noah, son instructeur et supérieur, qui lui dévoile la raison de sa venue : des colonies subissent des destructions massives et inexpliquées, les communications étant également touchées, et la New Colonial Alliance prospère sur une des colonies dévastées. Maya est donc réaffectée à l'enquête sur cette colonie et appairée avec la meilleure IA de l'ONI : Black-Box. La portée de l'assignation, qui concerne la survie de l'humanité et dépasse de loin le cadre des opérations d'infiltration rebelle, est une première pour Maya, qui accepte néanmoins la mission.
A missing man appears on Midnight, “anomalies” appear in the Colonies, and Maya receives her new assignment.
As far as my cover went, no one outside the op could know I was an agent. That’s why they were shipping me to Midnight Facility; a dark ONI secret hidden in the shadows of an asteroid belt.
There are a number of penitentiaries throughout space whose reputations precede them, whose very names strike fear in the hearts of the state’s enemies. This facility wasn’t one of them. Midnight wasn’t about reforming criminals - it was about making them disappear. On the ride up, I’d asked three times to verify the list of casualties. I played the video feeds from the ground, over and over, just forcing myself to watch the slaughter, to accept the role I played in it.
Not everyone was lost thankfully. Bostwick, my friend and right hand in the rebellion, was among those who escaped.
That gave me hope, but I couldn’t take any comfort as I watched my friends and followers die again and again.
TULLY: Commander. We’re about to land.
MAYA: Thank you.
I looked out the window but all I saw was a massive asteroid. Hard to believe that inside there was a secret prison with enough firepower to take down a Covenant fleet. As we entered through a hidden entrance on the underside of the rock, the sheer scale of the facility became apparent. Pulsing beacons led us into a dark tunnel. After what felt like an eternity we made it to the hangar bay.
ELBA (AI): Clear. Welcome to Midnight Facility.
As soon as the doors were open, I rushed to get off the ship. One of the ODSTs was happily wiping blood off his boots, and all I wanted to do was get away. I found myself standing on the inside of the massive hangar. Walls a hundred-meters high and totally empty except for a series of lights guiding us towards two small doors. This was a desolate place.
TULLY: May I remind you this op is fully blacked out, gentlemen.
GREY: Yes, sir.
WILEY: Hey, FERO. You’re welcome.
MAYA: For what?
WILEY: For saving your ass out there.
I don’t even remember punching him.
(MAYA punches WILEY.)
WILEY: UGH!
MAYA: You son of a-
GREY: Whoa, whoa, whoa!
(WILEY tries to attack MAYA, but the other ODSTs restrain him)
WILEY: GHHH - YOU SHOULDN’T HAVE DONE THAT!
MAYA: You have no idea! There were-
WILEY: I shoulda left you to die with those rats, you crazy-
TULLY: Marine! Shut it down! Shut it down now!
But I guess I nailed him pretty good.
WILEY: …Yes, sir.
ELBA (AI): Hello, Commander Sankar. Welcome to Midnight. Captain Rybak is expecting you on eighteen. If you would proceed to the elevator-
MAYA: I need to go down to the cubes, first.
ELBA (AI): Commander, I’ve been directed to have you report directly to Captain Rybak.
I decided to take a detour. There was someone I needed to see. The AI seemed surprised, but I had the clearance.
ELBA (AI): Yes. Please follow the waypoint to your destination.
Blue pulsing lights guided me down a seemingly endless hallway lined with windowless cubes, each identical to the next. Aside from the subtle buzz of the lights, it was silent. I stopped at cube B-349.
ELBA (AI): He’s not in a good way, Commander.
MAYA: Show me.
The glass went from opaque to one-way transparency. Inside the cube, between a crude bunk and a small toilet, I saw him; sitting cross-legged on the floor, writing with a tiny, soft pen on real paper. He was deep in thought, mouthing syllables as he worked. The most hated man on Earth. The beloved symbol of protest to tens of thousands in the Outer Colonies. The brave journalist, framed as a traitor. This... was Benjamin Giraud. Or at least, what had become of him. I’d promised my followers I would free him. But I wasn’t going to. No one was. ONI had cast Ben to the very edge of their empire, and that’s where he’d remain. I could barely look at him. Partly because in a strange way, I considered him my friend. But mostly, because I was the one who had put him there. I wasn’t looking for forgiveness though. I felt like I needed to pay... and I was hoping Ben would tear me to pieces.
MAYA: Go to two-way.
BEN: I’m sorry… I-I- I’m sorry. I can’t discuss the particulars right now, counselor. I’m still editing. I-
MAYA: Ben.
I didn’t even see his head turn, but he was suddenly staring right at me, his eyes impossibly sharp and locked on mine. This was not the Ben I remembered. This was someone else. I felt exposed, like I’d been caught. He stood up slowly and I froze. I wasn’t at Midnight anymore. I was in Ben’s world. And I was an intruder. He walked right up to the glass and he stopped. I’d wanted to confront what I’d done to Ben, give him a chance to eviscerate me with words. But now that he was right here in front of me, all I kept thinking was that the glass between us felt terrifyingly thin.
BEN: Oh, you!
MAYA: Ben. I know... I-
BEN: I knew it...
Maya: Okay, just listen, Ben. I just wanted to tell you that I, um-
(BEN slams his hands into the glass)
BEN: You’re alive!
MAYA: I…
BEN: I’m- I’m sorry. You’re alive! Oh my God!
MAYA: I… Uh…
BEN: I knew you wouldn’t go through with the suicide mission! I just kept convincing myself over and over. This whole time, even after I screwed everything up I kept saying “FERO would find another way...”
He didn’t know. He was happy to see me. I- I couldn’t believe it. I guess I was- I was so busy punishing myself with guilt that I’d never stopped to consider the possibility that Ben would still believe in FERO. I didn’t know what to say.
BEN: Wait… wait… You can’t be here. Do you know what this place is, FERO? You have to go! You have to go now! The-the- the AI! They monitor everything. And they- they’ll already be looking for you-
MAYA: I won’t be here long, okay? Don’t worry about that, trust me, I just… I needed-
BEN: Okay. Okay. Of course you know what you’re doing, obviously. I wasn’t thinking, I- I just.... Oh, God, it’s so good to see you. Are you okay?
MAYA: I… Uh… I’m good. How are you?
BEN: I’m fine. I’m totally fine. I- I’ve been writing, keeping busy, you know-
MAYA: Is that blood? On your bunk?
BEN: What? Oh. Oh yeah.
MAYA: What happened? Is that from one of the guards? Is that what they’re doing to you here?
BEN: No. No, no, no, no, no. It’s nothing like that, no. That was all me. It was all me. It’s, uh… I wasn’t really p-prepared for this? Y’know? Uh, solitary confinement? I’d…I’d read about it, but it’s different in reality.... obviously. And- and I… I had a rough patch, couple times, I-I lost control of my emotions, y’know. It’s a pretty standard psychological reaction, but no. No, that... that, uh, that was my fault... There- there are safeguards now, like if I get too worked up, they play music to calm me down, if I really lose it, they turn on the gas, and I just I go to sleep and it’s… it’s fine.
MAYA: Oh, Ben…
BEN: No, seriously, it looks bad. You’re right. But that was a while ago. Look, see? See? My hands are all healed up. It’s fine! Oh… Wait. Wait, wait, wait... Nonononononononono…
MAYA: What?
BEN: H-hold up. Show me your COM pad.
MAYA: Ben, I…
BEN: No, no, no. C’mon, c’mon. Let’s not slip back into that. Let’s just- Please. Show me your COM pad. I need to see the time.
FERO: Okay.
(MAYA places her COM pad against the glass.)
BEN: Okay… Seven forty-three. Got it. Take it down. Okay, show me again. Don’t talk, j-just show me.
(MAYA places her COM pad against the glass again.)
BEN: Seven forty-three –Thank you. Thank you. Okay. This is real. This is real. Got it. Okay… Okay, good. Sorry, it’s this... trick... I do to make sure I’m not dreaming. Discontinuity of time is a classic tell, but- but the time didn’t change, so I know this isn’t a dream.
MAYA: Oh…
BEN: Hah… Yes, I know. It-it… I know, I know. It sounds insane, but I- I don’t have a clock, y’know? That messes with your head. At- At first, if I was outside the cell, I knew it was a dream, because they don’t let me out in reality. But then, my dreams were in my cell too and it got... confusing. Like, what’s real, what’s not...
“What’s real and what’s not.” That’s what Ben’s whole story had been about. He’d fought decades of murky cover-ups to shed light on the atrocities our government had buried. Because he believed the public deserved the dignity of knowing the truth. And now, buried in a hole at Midnight, he’d been reduced to fighting for the most basic human truth. Ben no longer had the dignity of knowing if anything was real.
BEN: FERO…
MAYA: Yeah, Ben?
BEN: Everybody knows I’m the bad guy, right?
MAYA: They still cheer for you, Ben. People all over the Outer Colonies. They want you freed, they want justice, they want- they want you out-
BEN: No...No, no. No! NO! NO! I- I don’t want that!
MAYA: What!?
BEN: No! I- I wanna help. See, I think if people hear this... Here, listen. I wanna read you what I’ve been working on. It’s, um…
MAYA: Ben…
BEN: It’s my way… of fixing everything. It’s- It’s still rough, but, um… It’s a message of peace. And an apology. At the end, I’m gonna thank you personally.
MAYA: Oh, no. Ben-
BEN: No, d-don’t worry. Don’t worry. I’m not going to name you or anything, but you saved my life, FERO. And not just in my apartment either. The- the- the things you-
MAYA: No! I didn’t save your life. I killed two innocent people.
BEN: No. Nononono... You were just trying to protect me. You had no choice! If their blood is on anyone’s hands, it’s mine. I put you in that position. I put those agents in that position.
MAYA: They weren’t even gonna kill you, Ben, they were just gonna-
(The PA system squawks.)
SULLY (Over Coms): This is Commander Michael Sullivan.
(BEN gasps.)
SULLY (Over Coms): You are currently in violation of federal prison regulations.
BEN: Run. Get out of here, FERO. Now! Now!
MAYA: I… I…
BEN: Please, go! Now! Go!
MAYA: I… I...
SULLY (Over Coms): Step away from the glass and report to my office immediately.
BEN: What is he talking about?
SUILLY (Over Coms): This is your last warning.
BEN: What is he talking about? What’s… happening?
SULLY (Over Coms): You no longer have clearance to speak with my prisoner, Agent Sankar.
BEN: Agent Sankar...? What-
MAYA: I’m sorry, Ben…
(Classical music starts to play in BEN’s cube.)
BEN: What is- what is the- what is the- what is the… Nonononono… Show me the time. Show me the time. Show me- show me your COM pad. Show me the time…
MAYA: Ben, I just wanted to-
SULLY (Over Coms): Step back, Commander.
BEN: Oooooooh… No. No. No. No. No... No!
MAYA: I’m sorry.
BEN: But you’re- you’re… you’re my- you’re my friend… What? What, you work- you work for ONI?
MAYA: Ben, I’m sorry. I just-
(BEN slams against the glass.)
BEN: HOW COULD YOU DO THIS TO ME!?
SULLY (Over Coms): Calm down, Ben.
(BEN slams against the glass, again and again.)
MAYA: No! No don’t! Don’t, Ben, I’m sorry. I’m sorry, I just wanted-
BEN: EVERY DAY! EVERY DAY, I’M IN HERE! I’M WORRIED ABOUT YOU! I’M WORRIED ABOUT FERO!
(BEN smears his bloody, wet hands against the glass.)
BEN: AND YOU’RE NOT EVEN REAL!
MAYA: I am sorry!
BEN: WHO ARE YOU!?
SULLY (Over Coms): Ben, calm it down or we’ll have to shut it down.
(BEN hammers on the glass with his fists, punctuating his words.)
BEN: TELL ME. WHO YOU. ARE.
MAYA: No!
BEN: WHO ARE YOU!? WHO ARE YOUUU! WHO ARE YOU-
ELBA (AI): Administering sedative.
MAYA: Don’t! No!
(Gas floods Ben’s cell.)
BEN: WHO ARE YOUUUUUUUUUUU!
MAYA: Ben…
SULLY: Black the glass.
MAYA: No! Please, don’t!
BEN: YOU GOTTA TELL-
(The glass goes opaque, blocking out both sound and vision.)
MAYA: No- Ben!?
And then, silence. I made a beeline for Sullivan’s office.
(MAYA bursts into SULLY’s office)
MAYA: Are you insane!?
SULLY: Maya! Have a seat.
MAYA: I prefer to stand.
SULLY: I insist.
MAYA: Or what? What you’re gonna gas me too!?
SULLY: Sedation is an unfortunate measure we have to take when Ben’s hurting himself. Before I got here, he was punching walls, had no human contact for weeks. He’d developed a tic, rubbing his head, all day, every day- He rubbed it raw, nearly took off half his scalp. But then I changed the protocols, got him medical treatment, brought in a rep from Justice. I even gave him writing implements to help pass the time, and you know what? Ben stopped hurting himself. No more gassing. Until today, when you decided to show up and pay an unauthorized visit to a prisoner and jeopardize all the hard work, everything we’ve tried to accomplish here-
MAYA: Oh cut the crap, Sully. Why are you here?
SULLY: We’re prepping Ben as a potential P.R. asset. A video message for the “Free Giraud” crowd.
MAYA: You’re breaking him, so you can parade him in one of your depraved stunts?
SULLY: If by “parade him” you mean “resolve civil unrest,” then yes.
MAYA: Wow…
SULLY: He wants to do it. You heard him.
MAYA: That’s not the point. He’s bled out and you are still squeezing him. And besides, your little stunt, it’s not gonna play with his sympathizers. They’re just-
SULLY: Listen, I respect your opinion, Commander, I really do. But when making their assessment on this case, the organization’s best analysts apparently didn’t feel the need to consult with you. Although, I’m sure the opinions of someone who’s been relieving themselves in a swamp for the past five years would be very valuable, I’m gonna go ahead and follow chain of command on this one.
MAYA: See that’s the problem right there. You’re still in your glass tower in Boston. You don’t have any idea what’s actually happening on the ground.
SULLY: Look, I’ve heard the FERO chatter. You’re steering factions away from conflict. That’s great. But unless your coalition of hugs can spontaneously end rebellion, we’re gonna have to destroy some hearts and minds.
MAYA: By torturing an innocent like Ben? That’s the answer?
SULLY: Ben forfeited his innocence when he tried to tear us down.
MAYA: Well, Maybe we should be torn down.
SULLY: Spoken like a true traitor.
MAYA: Oh save it, Sully. You marched Ben RIGHT into this life sentence-
(SULLY slams his first into his desk.)
SULLY: NO! I tried to warn him. I gave him every chance to back off. But he wouldn’t listen-
MAYA: “Glassed planets have bad records”!? Real clear, Sully.
SULLY: You may get latitude out there in the shadows, but for those of us in our “glass towers”, it’s not that easy. “Pushback” against our employer looks a little different when you have surveillance up your ass 24/7. We couldn’t just let him air all of our dirty laundry. Then what? Positive change? Open dialogue? No. The public cannot digest real horror. Have you ever seen people tear each other to pieces to get on an evac ship?
MAYA: Yes, actually, I have. Up close. How about you?
SULLY: Well, I can’t tell you how to sanitize a spaceport after a stampede. But... I am privy to all sorts of data that you are not, that perhaps if you understood, might keep you from turning your anecdotes into Theories of Everything. If Ben’s story had stopped trade for a month, everything would have collapsed.
As much as I hated to admit it, Sully was right. Panic is a very real monster. For as many lives as the Covenant had claimed, panic had claimed just as many. But Ben had stumbled onto ONI’s quiet cemetery of secret sacrifices. And, while terrifying the masses with the whole truth wasn’t the answer, if you’re Ben Giraud, if you’re any civilian, what other weapon do you have?
SULLY: But enough about me. I’m supposed to be here at Midnight. When I call the Rear Admiral, how should I explain you sharing intel with one of the highest-profile federal prisoners alive? Hmm... Nothing? Okay. Stay away from my prisoner. That’s a warning.
MAYA: And you stay the hell away from me. That’s a threat.
SULLY: I get to sleep at night, Maya. What about you? How are you sleeping?
MIDNIGHT AGENT: Commander Sullivan.
SULLY: Corporal.
MIDNIGHT AGENT: Commander Sankar, Captain Rybak is waiting for you.
SULLY: Good luck out there, Maya. And don’t worry, this’ll all come back around for you. I promise.
My blood was on fire, I had no idea how I was going to be able to handle this debrief, but that wasn’t what I was walking into at all.
NOAH: Maya!
Noah Rybak was one of the first people I ever met at ONI. He was one of my instructors in basic. Always looked out for me.
MAYA: I think I’ve been through enough for one day, so if we can we get this over with I need to get the hell out of here and re-establish my cover.
NOAH: You’re not here because of the Giraud mission.
MAYA: What!? Noah, then why the hell am I even here!?
NOAH: Please, Maya! Sit down. Yesterday we received some disturbing transmissions. Footage from several colonies in the region.
I sat there and watched video clips of mass destruction on various planets, seismic events exploding infrastructure and buildings into the air. Leveling cities in a matter of moments.
NOAH: We scrambled search and rescue as soon as possible, but… it was total devastation.
MAYA: What is it?
NOAH: We don’t know.
MAYA: Well, who’s shooting? What are they shooting at?
NOAH: We don’t know. Something about these events. They fry everything in the area.
Whatever it was, ONI couldn’t keep it under wraps for long. The force of it was jaw-dropping to witness and the destruction was cataclysmic.
MAYA: So, why am I here?
NOAH: You’re being reassigned. We still need FERO, but this is your new mission. We need you to go in to one of these colonies and gather intel, hopefully you can help us figure out what these things are.
I asked him why they needed me to go get this data. They had more than enough scientists on the payroll.
NOAH: We’ve done everything we can to secure the sites of these attacks. So far we’ve secured four, but the fifth has fallen into NCA control.
MAYA: The New Colonial Alliance? Do you think they’re involved?
NOAH: We don’t know. But whatever did this, we can’t risk it falling into their hands. We’re trying to get control of story but rumors are kicking up all sorts of chaos on the colonies. The NCA appears to be making a power move.
I’d brushed shoulders with fringe NCA factions many times. And I wasn’t keen on encountering them again.
MAYA: But still... Why me, why not send in Spartans?
NOAH: We don’t want to send in the cavalry until we know what’s going on down there. We need someone on the ground. Someone the rebels will trust. Before I could begin to catch up on what was happening, Noah walked over and clasped and NCA pin on my lapel.
MAYA: What’s this?
NOAH: It’s one of our best. Say hello, Black Box.
BLACK BOX: Hello, Black Box. I’m sorry, I couldn’t help myself. Awful.
MAYA: Are you kidding me? An AI?
NOAH: Order came down from the top. This mission is of the utmost importance. We can’t take any chances.
BLACK BOX: Maya, I’m very much looking forward to our time together. I’ve heard lots of... things about you.
MAYA: I’m not okay with this.
BLACK BOX: Not okay with what? Being deployed on a high-risk operation that is well beyond your pre-established purview? Or is it the part about being partnered with a highly intelligent AI with the proven experience and expertise integral to the success of this mission.
MAYA: So I’m being micromanaged now?
NOAH: You don’t have a choice, Maya.
MAYA: Wait... What about Ari? Isn’t he under with the NCA?
NOAH: We’ve been trying to reestablish contact. He went black just after he relayed intel about the attacks…
MAYA: Wait... You knew these attacks were coming and did nothing!?
NOAH: We didn’t know anything, Maya. The intel came from an unreliable source, we’ve been working hard to verify when-
MAYA: Where did the intel come from?
NOAH: I can’t tell you that. But let’s just say someone who’s burned us before.
MAYA: Is Ari...
NOAH: Ari may have been made, Maya. We’re completely blind on the ground. We need to know what’s going on in that camp.
This assignment was bigger than me or the rebels. As we sorted out my escape narrative, a dark reality hit me. In all my other missions, I’d been dealing with people. Dangerous radicals, sure, but still just people. This was something different. Something massive and powerful. Whatever caused these events, whatever destroyed those colonies… All of humanity could be at risk.
MAYA: Okay. I’m in.
<<< Avec ma couverture, personne en dehors de l'opération ne savait que j'étais un agent. C'est pour ça qu'ils m'emmenaient au Midnight Facility, un sombre secret de l'ONI camouflé dans les ombres d'une ceinture d'astéroïdes. Il y a de nombreux pénitenciers dans l'espace qui sont précédés par leurs réputations, dont le seul nom inspire la peur dans le cœur des ennemis de l'État. Ce complexe n'était pas l'un d'eux. Midnight ne réformait pas les criminels, il les faisait disparaître. Lors du trajet, j'ai demandé trois fois de vérifier la liste des pertes. J'ai joué les flux vidéo de l'opération terrestre, encore et encore, en me forçant à regarder le massacre, à accepter le rôle que j’y avais joué. Tout le monde n'avait pas disparu heureusement. Bostwick, mon ami et bras droit dans la rébellion, faisait partie des survivants. Ça m'a donné de l'espoir, mais c'était difficile de regarder mes amis et partisans mourir encore et encore. >>>
- Tully : Commandant, nous allons atterrir.
- Maya Sankar : Merci.
<<< Je regardais par le hublot mais tout ce que je voyais c'était un immense astéroïde. Il était difficile de croire qu'il y avait à l'intérieur une prison secrète avec assez de puissance de feu pour détruire une flotte Covenante. Alors que nous entrions par un passage camouflé en dessous du rocher, la dimension gigantesque du complexe devenait apparente. Des balises clignotantes nous guidaient dans un tunnel sombre. Après ce qui semblait une éternité, nous sommes entré dans le hangar. >>>
- ELBA (IA) : Bienvenue au Midnight Facility.
<<< Dès que les portes s'ouvrirent, je me précipitais à l'extérieur du vaisseau. Un des ODST nettoyait joyeusement le sang d'une de ses bottes, et tout ce que je voulais faire était m'éloigner. Je me suis retrouvée à l'intérieur du hangar massif. Des murs d'une centaine de mètres de haut, totalement nus à l'exception d'une série de lumières nous guidant vers deux petites portes. C'était un endroit désolé. >>>
- Tully : Puis-je vous rappeler que cette opération est totalement secrète, messieurs ?
- Grey : Oui, monsieur.
- Wiley : Hey, FERO. De rien.
- Maya : Pour quoi ?
- Wiley : Pour avoir sauvé tes fesses.
<<< Je ne me rappelle même pas l'avoir frappé. >>>
(Maya frappe Wiley)
- Wiley : AGH !
- Maya : Espèce de fils de…
- Grey : Whoa, whoa, whoa !
(Wiley essaie d'attaquer Maya, mais les autres ODST l'en empêchent)
- Wiley : GHHHHH… T'aurais jamais dû faire ça !
- Maya : Tu n'imagines pas ! Il y avait…
- Wiley : J'aurais dû te laisser crever avec ces rats, espèce de folle…
- Tully : Soldat ! Fermez-la ! Fermez-la maintenant !
<<< Mais je pense que je l'ai bien arrangé. >>>
- Wiley : …Oui, monsieur.
- ELBA (IA) : Bonjour, commandant Sankar. Bienvenue à Midnight. Le commandant Rybak vous attend pour 18 heures. Si vous voulez bien vous rendre à l'ascenseur…
- Maya : Je dois aller aux cubes, d'abord.
- ELBA (IA) : Commandant, j'ai reçu l'ordre direct de vous emmener faire votre rapport au commandant Rybak.
<<< J'avais décidé de faire un détour. Il y avait quelqu'un que je devais voir. L'IA semblait surprise, mais j'avais les autorisations. >>>
- ELBA (IA) : D'accord. Suivez le marqueur jusqu'à votre destination s'il vous plaît.
<<< Des lumières clignotantes bleues me guidèrent dans ce qui me semblait être un couloir sans fin avec des cubes sans vitres, tous semblables aux autres. Mis à part le subtil bruit des lumières, c'était silencieux. Je m'arrêtais au cube B-349. >>>
- ELBA (IA) : Il n'est pas en bonne santé, commandant.
- Maya : Montre-moi.
<<< La vitre passa d'opaque à une transparence à sens unique. À l'intérieur du cube, entre une couchette rudimentaire et une petite WC, je le voyais ; assis par terre les jambes croisées, écrivant avec un petit crayon sur du vrai papier. Il était plongé profondément dans ses pensées, marmonnant des syllabes alors qu'il travaillait. L'homme le plus détesté de la Terre. L'adulé symbole de la protestation de dizaines de milliers de personnes dans les colonies extérieures. Le brave journaliste, considéré comme traître. C'était… Benjamin Giraud. Ou plutôt ce qu'il était devenu. J'avais promis à mes partisans de le libérer. Mais je n'allais pas le faire, personne n'allait le faire. L'ONI avait amené Ben aux frontières de son empire, et c'était là qu'il demeurerait. Je pouvais à peine le regarder. En partie parce qu'étrangement, je le considérais comme mon ami. Mais aussi parce que j'étais la personne qui l'avait amené là. Je ne recherchais toutefois pas le pardon. Je ressentais que je devais payer… et j'espérais que Ben me mettrait en pièces. >>>
- Maya : Passage en mode double sens.
- Benjamin Giraud : Je suis désolé… J-J-Je suis désolé. Je ne peux discuter des détails maintenant, conseiller. Je suis toujours en rédaction. Je…
- Maya : Ben.
<<< Je n’avais même pas vu sa tête se tourner, mais il me fixa des yeux soudainement, le regard froid et les yeux rivés sur les moi. Ce n’était pas le Ben dont je me souvenais. C’était quelqu’un d’autre. Je me sentis exposée, comme si j’avais été prise au piège. Il se leva lentement et s’immobilisa. Je n’étais plus à Midnight. J’étais dans le monde de Ben. Et j’étais une intruse. Il s’avança droit vers la vitre et s’arrêta. Je voulais me confronter à ce que j’avais fait à Ben, lui laisser la chance de m’éviscérer avec des mots. Mais alors qu’il était juste devant moi tout ce qui me venait à l’esprit était que la vitre entre nous semblait effroyablement fine. >>>
- Benjamin : Oh, vous !
- Maya : Ben, je sais… je…
- Benjamin : Je le savais…
- Maya : Ok, écoutez Ben. Je voulais juste vous dire que, hm…
(Ben écrasa ses paumes contre la vitre)
- Benjamin : Vous êtes en vie !
- Maya : Je…
- Benjamin : Je… Je suis désolé. Vous êtes vivante ! Oh mon Dieu !
- Maya : Je… Euh…
- Benjamin : Je savais que vous ne prendriez pas part à cette mission suicide ! J’en étais persuadé, je le savais. Durant tout ce temps, même après avoir tout foiré je me disais « FERO trouvera un autre moyen… »
<<< Il ne savait pas. Il était heureux de me voir. Je… Je n’arrivais pas à y croire. Je suppose que j’étais… que j’étais si obnubilée et rongée par la culpabilité que je n’avais pas pris le temps d’envisager que Ben pouvait encore croire en FERO. Je ne savais pas quoi dire. >>>
- Benjamin : Attendez… attendez… Vous ne pouvez pas rester là. Savez-vous ce qu’est cet endroit ? Vous devez partir ! Vous devez partir ! L’IA ! Ils enregistrent tout ! Et ils… ils seront très vite après vous…
- Maya : Je ne resterais pas ici très longtemps d’accord ? Ne vous inquiétez pas, faites-moi confiance, j’avais juste… besoin…
- Benjamin : Ok, Ok. Bien sûr que vous savez ce que vous faites, évidemment. Je n’ai pas réfléchi. C’est juste que… Oh mon Dieu, c’est si bon de vous revoir. Vous allez bien ?
- Maya : Je… euh… Je vais bien. Et vous ?
- Benjamin : Je vais bien. Tout va bien. J’écrivais, pour me tenir occupé, vous savez…
- Maya : C’est du sang ? Sur votre couchette ?
- Benjamin : Quoi ? Oh. Oh ouais.
- Maya : Que s’est-il passé ? C’est à cause d’un des gardes ? C’est ça qu’ils vous font subir ici ?
- Benjamin : Non. Non, non, non, non, non. Ça n’a rien à voir, non. C’est moi. C’est moi. C’est, hm… je n’était pas vraiment préparé à ça ? Vous voyez ? Hm, au confinement ? Je… j’avais lu à ce sujet, mais en réalité c’est différent… évidemment. Et, et je… j’ai eu de mauvaises passes, plusieurs fois, j’ai perdu le contrôle de mes émotions, vous voyez. C’est une réaction psychologique plutôt typique, mais non. Non, ça… ça, hm, c’était ma faute… Il, il y a des sécurités maintenant, au cas où je deviens trop remonté, ils mettent de la musique pour me calmer, si je perds vraiment le contrôle, ils allument le gaz, et je vais m’endormir et c’est… c’est bien.
- Maya : Oh, Ben…
- Benjamin : Non, sérieusement, ça a l’air moche. Vous avez raison. C’était il y a un petit moment. Regardez, vous voyez ? Hein ? Mes mains sont soignées. C’est bien ! Oh… attendez. Attendez, attendez, attendez… Nononononononononon…
- Maya : Quoi ?
- Benjamin : Levez-vous. Montrez-moi votre terminal.
- Maya : Ben, je…
- Benjamin : Non, non, non. Allez, allez. On ne va pas recommencer. Soyons juste… s’il vous plaît. Montrez-moi votre terminal. Je dois voir l’heure.
- FERO : Ok.
(Maya place sont terminal contre la vitre)
- Benjamin : Ok… 7h43. Compris. Baissez-le. Ok, montrez le moi encore. Ne parlez pas, contentez vous de me le montrer.
(Maya place de nouveau son terminal contre la vitre)
- Benjamin : 7h43, merci. Merci. Ok. C’est réel. C’est réel. Compris. Ok… Ok, bien. Désolé, c’est ce… truc… je m’assure que je ne rêve pas. La discontinuité temporelle est un classique, mais.. mais l’heure n’as pas changé, donc je sais que ce n’est pas un rêve.
- Maya : Oh…
- Benjamin : Ah… Oui, je sais. C’est, c’est… je sais, je sais. Ça semble fou, mais je, je n’ai pas de montre vous savez ? Ça retourne l’esprit. Au début, si j’étais en dehors de la cellule, je savais que c’était un rêve, parce qu'en réalité ils ne me laissent pas sortir. Mais ensuite, mes rêves se déroulaient dans ma cellule aussi et tout est devenu… confus. Comme, qu’est-ce qui est réel, et qu'est-ce qui ne l’est pas…
<<< « Ce qui était réel ou ce qui ne l’était pas. » C’est à ça que pouvait se tenir l’histoire de Ben. Il avant combattu des décennies de mensonges obscurs pour mettre en lumière les atrocités que notre gouvernement avait enterré. Parce qu’il croyait que le public méritait la décence de connaître la vérité. Et à présent, enterré dans un trou sur Midnight, il était réduit à combattre pour découvrir la vérité humaine la plus basique. Ben n’avait plus la dignité de savoir si quoi que ce soit était réel. >>>
- Benjamin : FERO…
- Maya : Oui Ben ?
- Benjamin : Tout le monde sait que je suis le méchant, pas vrai ?
- Maya : Ils vous acclament toujours Ben. Le peuple des colonies extérieures. Ils vous veulent libre, ils réclament justice, ils veulent… ils veulent que vous sortiez…
- Benjamin : Non… non, non. Non ! NON ! NON ! Je ne veux pas !
- Maya : Quoi !?
- Benjamin : Non ! Je veux aider. Vous voyez, je pense que si le peuple entend ça… Là, écoutez. Je voudrais vous lire ce que j’écris. C’est, hm…
- Maya : Ben…
- Benjamin : C’est ma manière… de tout réparer. C’est, c’est encore brouillon mais, hm… c’est un message de paix. Et d’excuses. À la fin, je vous remercierais personnellement.
- Maya : Oh non. Ben…
- Benjamin : Non, ne vous inquiétez pas. Ne vous inquiétez pas. Je ne vais pas vous nommer ou quoi que ce soit, mais vous m’avez sauvé la vie FERO. Et pas seulement dans mon appartement. Les, les, les choses que vous…
- Maya : Non ! Je ne vous ai pas sauvé la vie. J’ai tué deux innocents.
- Benjamin : Non. Nononon… Vous tentiez juste de me protéger. Vous n’aviez pas le choix ! S’il y a du sang sur les mains de quelqu’un, c’est sur les miennes. Je vous ai mis dans cette position. J’ai mis ces agents dans cette position.
- Maya : Ils n’allaient même pas vous tuer Ben, ils allaient juste…
(Le système de haut-parleurs grésilla)
- Michael "Sully" Sullivan : Ici le commandant Michael Sullivan.
(Ben déglutit.)
- Sully : Vous êtes présentement en violation des réglementations de prison fédérale.
- Benjamin : Fuyez. Sortez d’ici, FERO. Maintenant ! Maintenant !
- Maya : Je… Je…
- Benjamin : S’il vous plaît partez ! Maintenant ! Partez !
- Maya : Je… Je…
- Sully : Éloignez-vous de cette vitre et présentez-vous à mon bureau immédiatement.
- Benjamin : De quoi parle-t-il ?
- Sully : C’est votre dernier avertissement.
- Benjamin : De quoi parle-t-il ? Que… se passe-t-il ?
- Sully : Vous n’avez plus la permission de parler à mon prisonnier, agent Sankar.
- Benjamin : Agent Sankar… ? Que…
- Maya : Je suis désolée Ben…
(De la musique classique se fait entendre dans le cube de Ben.)
- Benjamin : Qu’est-ce… Qu’est-ce, qu’est-ce que… Nonononon… Montrez-moi l’heure. Montrez-moi l’heure. Montrez-moi, montrez-moi votre terminal. Montrez-moi l’heure.
- Maya : Ben, je voulais juste…
- Sully : Reculez, commandant.
- Benjamin : Oooooooh… Non. Non. Non. Non.Non… Non !
- Maya : Je suis désolée.
- Benjamin : Mais vous êtes, vous êtes… vous êtes, vous êtes mon amie… Que ? Quoi, vous travaillez, vous travaillez pour l’ONI ?
- Maya : Ben, je suis désolée. Je voulais juste…
(Ben se cogne à la vitre.)
- Benjamin : COMMENT AVEZ VOUS PU ME FAIRE ÇA !?
- Sully : Calmez-vous Ben.
(Ben s’écrase contre la vitre, encore et encore.)
- Maya : Non ! Non arrêtez ! Arrêtez, Ben, je suis désolée. Je suis désolée, je voulais juste…
- Benjamin : CHAQUE JOUR ! CHAQUE JOUR QUE JE SUIS ICI ! JE ME SOUCIAIS DE VOUS ! JE ME SOUCIAIS DE FERO !
(Ben glisse ses mains sanglantes contre la vitre.)
- Benjamin : ET VOUS N’ÊTES MÊME PAS RÉELLE !
- Maya : Je suis désolée !
- Benjamin : QUI ÊTES-VOUS !?
- Sully : Ben, calmez-vous ou nous devrons tout éteindre.
(Ben martèle la vitre avec ses poings, ponctuant ses mots.)
- Benjamin : DITES-MOI. QUI VOUS. ÊTES.
- Maya : Non !
- Benjamin : QUI ÊTES-VOUS !? QUI ÊTES-VOUUUS ! QUI ÊTES VOUS…
- ELBA (IA) : Administration de sédatif.
- Maya : Attendez ! Non !
(Du gaz inonde la cellule de Ben.)
- Benjamin : QUI ÊTES-VOUUUUUUUUS !
- Maya : Ben…
- Sully : Opacifiez la vitre.
- Maya : Non ! S’il vous plaît !
- Benjamin : VOUS ALLEZ ME DIRE…
(La vitre s'opacifie, bloquant la vue et le son.)
- Maya : Non, Ben !?
<<< Et puis, le silence. Je me précipitait vers le bureau de Sullivan.>>>
(Maya déboule dans le bureau de Sully.)
- Maya : Vous êtes fou !?
- Sully : Maya ! Prenez un siège.
- Maya : Je préfère rester debout.
- Sully : J’insiste.
- Maya : Ou quoi ? Vous aller me gazer aussi !?
- Sully : La sédation est une malheureuse mesure que nous devons prendre quand Ben se fait du mal. Avant d’en arriver là, il frappait les murs, n’avait eu aucun contact humain pendant des semaines. Il avait développé un tic, se grattait le crane, toute la journée, chaque jour, jusqu’à la chair, il s’était presque arraché le scalp. Alors j’ai changé les protocoles, lui ait offert un traitement médical, je l'ai ramené dans le droit chemin. Je lui ai même donné le nécessaire pour écrire pour l’aider à passer le temps, et vous savez quoi ? Ben a arrêté de se faire du mal. Plus de gazage. Jusqu’à aujourd’hui, quand vous vous êtes décidée à vous montrer et vous payer une petite visite non-autorisée à un prisonnier et foutre en l’air tout notre travail, tout ce que nous avons essayé d’accomplir ici…
- Maya : Arrêtez vos conneries, Sully. Pourquoi êtes-vous ici ?
- Sully : Nous préparons Ben à un potentiel usage en relations publiques. Un message vidéo pour la communauté : « Libérez Giraud ».
- Maya : Vous le brisez, pour l’exhiber dans un de vos spectacles dépravés ?
- Sully : Si par « exhiber » vous entendez « apaiser les foules », alors oui.
- Maya : Wow…
- Sully : Il veut le faire. Vous l’avez entendu.
- Maya : Ce n’est pas le problème. Il est saigné à blanc et vous continuez à le torturer. Et autre chose, votre petit spectacle, il ne marchera pas avec ses sympathisants. Ils sont juste…
- Sully : Écoutez, je respecte votre opinion, commandant, vraiment je la respecte. Mais lors de leur évaluation sur cette affaire, les meilleurs analystes de l'organisation n'ont apparemment pas senti la nécessité de vous consulter. Néanmoins, je suis sur que l'opinion de quelqu'un qui a pataugé dans un bourbier pendant cinq ans pourrait être précieuse, je vais tout de suite en rapporter à la chaîne de commandement.
- Maya : Vous voyez, c'est ça le problème avec vous. Vous êtes cloîtrés dans votre tour de verre à Boston. Vous n'avez aucune idée de ce qui se passe sur le terrain.
- Sully : Écoutez, j'ai entendu le discours de FERO. Vous éloignez les factions du conflit. C'est super. Mais à moins que votre coalition basée sur l’amour du prochain puisse mettre fin spontanément à la rébellion, nous allons devoir détruire quelque cœurs et quelques esprits.
- Maya : En torturant des innocents comme Ben ?
- Sully : Ben a arrêté d'être innocent à partir du moment où il a essayé de nous abattre.
- Maya : Peut être que c'est ce que nous devrions faire.
- Sully : Les paroles d'un véritable traître.
- Maya : Épargnez moi ça, Sully. Vous avez envoyé Ben droit dans…
(Sully tape du poing sur la table)
- Sully : NON ! J'ai essayé de l'avertir. Je lui ai donné une chance de faire marche arrière. Mais il n'a pas voulu écouter.
- Maya : « Les rapports des planètes vitrifiées sont erronés» ?! Vraiment clair, Sully.
- Sully : Vous avez peu être une certaine liberté là bas dans l'ombre, mais pour ceux d'entre nous dans nos « tours de verres », ce n'est pas si simple. Allez à l'encontre de votre employer est un peu différent quand on surveille votre cul en permanence. On ne pouvait pas le laisser exposer notre linge sale. Pour ensuite quoi ? Un changement positif ? Une ouverture de dialogue? Non. Le public ne peut pas digérer l'aspect horrifique de la vérité. Avez-vous déjà vu des personnes s'entretuer pour obtenir une place dans un vaisseau d'évacuation ?
- Maya : Oui, figurez vous. Et vous ?
- Sully : Et bien, je peux vous dire comment nettoyer un spatioport après une émeute. Je suis au courant de toutes sortes de données qui, peut-être l’aurez vous compris, pourrait vous empêcher d'établir votre petite théorie du complot.
<<<Je détestais l'admettre, mais Sully avait raison. La panique est une horreur. Pour chaque vie que les Covenants avaient prise, la panique en a au moins pris autant. Mais Ben était tombé sur le cimetière sacrificiel secret de l'ONI. Et puisque terrifier les masses avec la vérité n'a pas été la réponse, si vous êtes Ben Giraud, si vous êtes tout civil, quelles autres armes avez-vous ? >>>
- Sully : Mais arrêtons de parler de moi. Ma présence à Midnight est justifiée. Lorsque je vais appeler le contre-amiral, comment suis-je sensé lui expliquer que vous partagez des renseignements avec l'un de nos plus important prisonniers fédéraux encore en vie ? Hum … Vous dites ? Ok, donc restez à distance de mon prisonnier. C'est un avertissement.
- Maya : Et vous, restez à distance de moi. Et ça, c'est une menace.
- Sully : J'arrive à dormir la nuit Maya. Et vous ? Vous y arrivez ?
- Agent de Midnight : Commandant Sullivan.
- Sully : Caporal.
- Agent de Midnight : Commandant Sankar, le commandant Rybak vous attends.
- Sully : Bonne chance, Maya. Et ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer. Je vous le promets.
<<< Mon sang bouillonnait, je n'avais aucune idée de comment j'allais pouvoir gérer ce débriefing, mais ce n'était pas ce vers quoi je me dirigeais. >>>
- Noah Rybak : Maya !
<<< Noah Rybak était l'une des premières personnes que j'ai rencontré à l'ONI. Ce fut l'un de mes instructeurs. Il avait toujours pris soin de moi. >>>
- Maya : Je pense que j'ai eu ma dose aujourd'hui, donc si on pouvait faire ça rapidement, que je me barre d'ici et que je rétablisse ma couverture.
- Noah : Tu n'es pas là à cause de la mission Giraud.
- Maya : Quoi ? Alors pourquoi je suis ici ,Noah ?
- Noah : S'il te plaît Maya, assied-toi. Hier nous avons reçu des transmissions plutôt étranges. Des images de plusieurs colonies dans la région.
<<< Je me suis assise et j'ai regardé des vidéos de destructions de masses sur plusieurs planètes, des séismes détruisant même les bâtiments et les structures dans les airs. Rasant des cités en un clin d’œil. >>>
- Noah : Nous avons brouillé les canaux et lancé les recherches aussi vite que possible mais … c'est une destruction totale.
- Maya : Qu'es ce que c'est ?
- Noah : On ne sait pas.
- Maya : Qui est-ce qui tire ? Il tirent sur quoi ?
- Noah : On ne sait pas. Ça a un rapport avec ces événements. Ils apparaissent partout dans la région.
<<< Quoi que soit, l'ONI ne pouvait pas garder ça sous silence bien longtemps. Cette force était impressionnante et les destructions cataclysmiques. >>>
- Maya : Pourquoi suis-je là alors ?
- Noah : Tu as été réassignée. Nous avons toujours besoin de FERO, mais c'est ta nouvelle mission. Nous avons besoin que tu ailles dans ces colonies et que tu récupères des informations, en espérant que tu puisses nous aider à comprendre ce qui se passe.
<<< Je lui ai demandé pourquoi ils avaient besoin de moi pour récupérer ses données. Ils avaient bien suffisamment de scientifiques sous la main. >>>
- Noah : Nous avons fait ce que nous avons pu pour sécuriser les sites des attaques. Jusqu'ici nous en avons sécurisé quatre, mais le cinquième est tombé sous le contrôle de la NAC.
- Maya : La Nouvelle alliance coloniale ? Tu penses qu'ils sont impliqués ?
- Noah : On ne sait pas. Mais quoi que ce soit, nous ne pouvons pas risquer que ça tombe entre leurs mains. On essaye de garder le contrôle sur l'information mais les rumeurs ont commencé à créer le chaos dans les colonies. La NAC a bien négocié son coup.
<<< Je m'étais confronté plusieurs fois aux gars de la NAC. Et je n'étais pas vraiment impatiente de les rencontrer une nouvelles fois. >>>
- Maya : Mais quand même… pourquoi ne pas envoyer des Spartans ?
- Noah : On ne veut pas envoyer la cavalerie avant de savoir ce qu'il se passe. On a besoin de quelqu'un sur le terrain. Quelqu'un en qui les rebelles auront confiance.
<<< Avant que je puisses comprendre ce qui se passe, Noah marcha vers moi et fixa un badge de la NCA sur ma veste. >>>
- Maya : Qu'es ce que c'est ?
- Noah : C'est une de nos meilleurs. Dit bonjour, Black-Box.
- Black-Box : Bonjour Black-Box ! Désolé, je ne peux pas m'en empêcher. Affligeant.
- Maya : Te te fous de moi là ? Une IA ?
- Noah : Les ordres viennent d'en haut. Cette mission est de la plus haute importance. On ne peut pas prendre de risque.
- Black-Box : Maya, je suis vraiment impatient que l'on passe du temps ensemble. J'ai entendu des tas de … choses à propos de vous.
- Maya : Je ne suis pas d'accord.
- Black-Box : Pas d'accord avec quoi ? Être déployée sur une opération à haut risque qui dépasse de loin vos compétence ? Ou faire équipe avec une IA super intelligente ayant une expérience et une expertise absolument indispensables au succès de la mission ?
- Maya : On fait dans le micromanagement maintenant ?
- Noah : Tu n'as pas le choix, Maya.
- Maya : Attends… et Ari alors ? Il n'est plus sous couverture du NAC ?
- Noah : On a essayé de rétablir le contact. Il a été porté disparu juste après nous avoir envoyé des informations sur les attaques…
- Maya : Attends… Vous saviez que ça allait se produire et vous n'avez rien fait ?
- Noah : On n'en savait rien, Maya. Les renseignements venaient d'une source non fiable, on était en train de vérifier quand…
- Maya : D'où venait l'information ?
- Noah : Je ne peux pas te le dire. Disons juste que c'est quelqu'un qui nous a grillé autrefois.
- Maya : Est ce que Ari…
- Noah : Ari s'en est peu être tiré Maya. On est complètement aveugles à la surface. On a besoin de savoir ce qui se passe de l'autre côté.
<<< Cette mission était plus importante que moi ou les rebelles. Alors que je sortais de mon univers, une sombre réalité me frappa. Dans toutes mes missions, j'avais toujours eu affaire à des personnes. De dangereux radicaux évidement, mais des personnes malgré tout. Là il s'agissait de quelque chose de différent. Quelque chose de massif et puissant. Quoi que soit ce qui ait causé ces événements, qui ait détruit ces colonies… toute l'humanité était en danger. >>>
- Maya : J'en suis.
INT : FAILED TRANSMISSION
Maya Sankar (Transmission) : This is Agent Maya Sankar. I'm on Conrad's Point in a planet wide dark zone. I managed to make contact. This installation inside could be potentially hostile. But something big, and… and its definitely coming soon. I dont have time to wait, I'm heading into the camp now. No matter what happens, I hope its not as bad I {Static Takes over}
02 : FROM FIRE TO BLOOD
Maya et Black-Box sont en route vers Conrad's Point, une des planètes touchées par le désastre. Sur place, ils retrouvent le capitaine Ari Reznek, l'agent de l'ONI déjà infiltré parmi les rebelles, qui leur apprend que Ilsa Zane, une figure célèbre au sein de la New Colonial Alliance, se trouve sur la planète. Parmi les rebelles sur place, Maya reconnaît le visage vengeur de la rébellion, combattant pour la violence et non pour des idées. Elle retrouve son associée Bostwick mais est immédiatement informée que l'ONI s'apprête à lancer une frappe orbitale visant à tuer Zane, qui entame un discours et révèle, en même temps que Black-Box à Maya, que le Major a été déclaré mort par l'UNSC. Zane perçoit la chute du Spartan comme une opportunité de déclarer une guerre ouverte contre l'UNSC et interpelle Maya alors qu'elle tente de fuir le bâtiment. Zane considère le discours antimilitariste de FERO naïf mais Ari défend ses capacités en logistique avant d'être abattu par Zane, qui révèle aux rebelles qu'il était un agent infiltré. Alors qu'elle menace Maya, Bostwick prend sa défense et est instantanément mise hors combat par la force surhumaine de Zane. Maya décide alors de révéler l'arrivée imminente de la frappe de missiles, brisant sa couverture pour tenter de convaincre les rebelles de partir, mais les explosions surviennent quelques secondes plus tard. Poursuivie par Zane, Maya parvient à atteindre une Mangouste en transportant Bostwick blessée et à rejoindre son vaisseau pour s'enfuir. À bord, elle soigne Bostwick, sachant qu'elle connaît à présent son rôle d'agent double, et lit les données à propos de la destruction de la planète fournies par Ari avant sa mort.
A city lies in ruins, Maya meets a madwoman, and the Colonies mourn the death of a hero.
As we made our way towards Conrad’s Point my head was still spinning. The raid at the camp, seeing Ben, the intel about these events... It was almost too much to handle. But something about it felt familiar too. I thought back to when I was monitoring Mshak Moradi. Right before he was going to expose me to Ben. He had been onto something. The chatter about then anomalies in deep space. Then just a few weeks later, Ari had relayed his own warnings to ONI HQ... Could they be connected?
With so many skeletons in ONI’s closet it was just a matter of time before some of them found their way out.
BLACK BOX: Maya, you need to focus.
MAYA: I was so lost in thought that I didn’t realize we were coming up on Conrad’s Point.
BLACK BOX: A world-gone-dark is a scary question hanging in space. You need to be present and ready. There could be anything beneath those clouds and I’d prefer not to die today.
This operation was rife with uncertainty. We were approaching Conrad’s Point, a world in chaos, controlled by militant NCA rebels. My only link to them was a fellow agent, Ari Reznik. But he’d gone dark weeks ago, and now this whole planet was dark because of a catastrophic seismic event. All that uncertainly should have been terrifying, it should have felt immediate and sharp, but… somehow, it didn’t. It seemed far away, surreal… I needed to pull it together.
BLACK BOX: Someone down there is using an analog transponder.
MAYA: What?
BLACK BOX: Look. “Extreme caution. Ping on final approach. Friendly pings get new coordinates.”
MAYA: Ari...
BLACK BOX: Looks like Captain Reznik may be alive after all.
It had to be him. Ari Reznik was one of the most resourceful people I’d ever known; a gifted mediator, an eccentric tinkerer, and a good friend. As an agent, he orchestrated complex social ecosystems with impeccable technical precision. But ironically, when it came to actual tech, he was more of an artist. Finding a way to send a signal from a dead world? Risking his neck to warn others? That was Ari.
MAYA: I’m shutting down for a dead-dive.
BLACK BOX: The question is, are these cautionary measures in response to human or non-human threats?
MAYA: Well… We’ll know soon enough.
Free fall was rough to say the least. But I held down my lunch, opened the drag as late as possible, and then quietly brought the transporter down in a well-hidden, jagged ravine. I may have had no idea what we were walking into, but I was making damn sure we had a way to get back out.
BLACK BOX: What a heinous, depressing rock. It’s really no wonder these people are so angry, they make camp on waste-worlds. I mean, I’d be quite angry myself.
MAYA: Yeah, well, I don’t think they’re here for leisure
On the remote fringes, a planet like Conrad is the perfect hideout for the NCA. They take over abandoned mining facilities and establish military training grounds. Life out here? It isn’t for the faint of heart.
BLACKBOX: This region is lovely. Just lovely. All the... rocks.
MAYA: This is it... nobody’s here.
BLACK BOX: Why don’t you try the vantage point, up there? On that rock.
I came up the ridge and the sun suddenly crested into view. I shielded my eyes and finally saw the wider landscape. Behind us and to the sides, it was all jutting rocks. But then the ridge dropped off, sloping gradually into a much smoother section. I squinted into the light, barely making out the silhouettes of massive industrial structures in the distance.
MAYA: I don’t like this. We’re exposed up here.
I looked out again and realized what was off about the area beyond the ridge: it was a crater. A vast hole. Like someone had just torn out a massive section of the planet’s surface. I hadn’t seen it because the size of it was impossible. I was so in awe I didn’t even hear him sneak up on me.
ARI: Listen carefully and do exactly what I say.
I turned around and saw Ari, pointing a gun at me.
MAYA: Ari? What are you-
ARI: STOP... talking. Put your hands up! Don’t move, don’t talk. They may be watching. You just showed up here and I don’t know you. I’m pointing my gun and that scares you. Now give me the bag!
Ari yanked the bag from me, and rifled through it with one hand. I played along.
MAYA: I assure you there’s nothing threatening in there.
ARI: I see that, so I’m becoming less aggressive. I’m assuming you’re here because of the event.
MAYA: Yes.
ARI: I’m giving you back your bag, we’re getting over our misunderstanding. I’m asking who you are.
MAYA: I’m the rebel leader, FERO.
ARI: I’ve heard of you. The situation is starting to relax.
MAYA: Were you here when it happened?
ARI: No, we came right after. I’m lowering the gun, because I realize we’re on the same side.
BLACK BOX: Well, now that all of that ceremonious posturing is out of the way, can we get on with the mission at hand?
ARI: A smart AI?
MAYA: Yeah-
BLACK BOX: The name is Black Box. Your reputation precedes you, Captain.
MAYA: It’s good to see you Ari. They were afraid you were dead.
ARI: Yeah, and what’d you think?
MAYA: My faith never wavered.
ARI: Heh. So are you the entire brigade?
MAYA: Just me and Black Box. Here to find out what the NCA knows... or has, and report back to HQ.
ARI: Well, I… I don’t have a lot. We were close by when the colony was hit. But by the time we got here it was all over. All I know is it caused major seismic damage, fried every piece of tech on the planet, and left behind that hole, half-mile wide. NCA’s got the site blocked off now, only a select few have been allowed in. Ilsa is planning her next move.
MAYA: Ilsa? Ilsa Zane is here? I thought she was dead?
ARI: You didn’t know? It was in my last message before I went dark.
MAYA: No... I-
ARI: Damn. They really sent you in here blind. Or they don’t know... After she attacked the Infinity Ilsa was picked up by some NCA loyalists. She’s been running roughshod over this faction ever since, executing anyone she sees as a problem.
Ilsa Zane was a walking science experiment gone wrong. At one point, she’d been slated for the SPARTAN Program, an attempt at building the ultimate unarmored killing machine, but she snapped. After defecting to the NCA she was quickly indoctrinated, and promoted to Admiral Drake’s attack dog.
ARI: Then, when the colony was hit by the event, she brought us all here. The bloodletting seems to be over now, but everyone’s still on edge. Unable to use COMS, unable to leave.
MAYA: But, why haven’t you escaped?
ARI: I’ve certainly thought about it, but I can’t. I’m trying to keep a lid on things here. They’ve got enough thermo-nukes in the armory to flatten a whole system, and Ilsa’s been setting the table for total war against the UNSC. I’m hopeful I can steer things back from the edge, get her finger off the nukes until ONI can take her out.
MAYA: I… I should send a sit-rep to Noah before we go in.
BLACK BOX: Hold that thought, Maya. We’ve got movement on the perimeter, several guards heading this way.
ARI: Quickly. Brief me. You were abducted by ONI. What happened?
MAYA: I escaped custody and hijacked a prisoner transport. They were questioning me about the colony attacks. I was worried, so after I broke out, I came here.
ARI: Geez, that’s the best they could do? Lucky prison break? Alright, we’ll have to make it work. Ilsa’s been pulling rebels in from all over so we say you’re just another fighter joining the party. Now lay low in there. It won’t take a blown cover to set Ilsa off. She’ll kill you if she thinks you’re dead weight. And keep the AI quiet unless you wanna lose him.
BLACK BOX: I am but a lapel pin.
ARI: Found another one, boys!
RAJ: What were you doin’ outside the perimeter, Ari?
ARI: It’s called a perimeter check, Raj. And it worked.
The crew was heavily arm and looked severely sleep deprived. Ilsa seemed to have them on a hair trigger. It was tense, but Ari worked his magic, cracked a few smiles, and I was suddenly being escorted into the encampment as a guest of the NCA.
There were hundres of rebels with dozens of affiliations packed inside the dilapidated refinery. Drinking and shouting, almost manically festive. It was a party, but it all felt slightly unhinged.
MAYA: What’s the occasion?
ARI: That’s a good question, it’s been silent as the grave in here until late last night. Her guys broke out the colonel’s old cases of whiskey, told everyone it was a celebration. Everyone’s been wound pretty tight.
MAYA: I can see that.
ARI: Alright, why don’t you go grab a drink? I’m gonna make the rounds. See what I can find out.
As I laid low, I looked around hoping to spot any familiar faces. But I didn’t see a sympathetic resistance. These weren’t my people. I saw blood lust. Groups responsible for attacks on civilians. Half the people here were mercenaries. No one seemed to stand for anything, except vengeance; “From fire to blood.” Any banner you wanna fly to justify crushing skulls. This was the opposite of everything I had fought for as FERO. I was hoping Ari would hurry up, when I heard a familiar voice.
BOSTWICK: FERO!
MAYA: Bostwick? Oh my g-
BOSTWICK: You’re alive! I knew it! I knew they wouldn’t get you! When you got taken, everyone scattered, everyone thought you were dead, but not me! I knew you wouldn’t let ONI take you.
Bostwick had been drinking. A lot. A five-foot-nothing rebel girl who probably weighed 100 pounds wet stood out in a group like this as is, but a drunk one was bound to attract unwanted attention.
MAYA: Bostwick, what are you doing here?
BOSTWICK: I joined after the scatter. Half of our group was killed, rumors were spreading like wild fire-
MAYA: And what? What, the NCA offered you protection?
BOSTWICK: I don’t know if I’d put it that way, I’d say they needed protection from me!
(BOSTWICK reels around drunk and breaks a bottle.)
BOSTWICK: See what I did? My bad, I’m just playin’…
When I first found her, she was an angry 17 year old. Just lost her parents in a UNSC incident on Dekum. They operated a little convenience stand on the outskirts of the military base. Some troopers were drunk, tossing around plasma grenades they seized from a Covenant supply ship. One… went awry. The troopers just got a slap on the wrist. Bostwick got a form letter apology. She coped by getting aggressive, assembling a small group of fellow outer colony kids orphaned by UNSC. They mostly just engaged in petty theft, but by the time Bostwick and I crossed paths, she was turning her sights to a more violent course. So I took her under my wing. She was dedicated, a fast learner. I’d gotten her to start directing her anger towards positive change, but… she still had a lot of growing up to do.
MAYA: What do they have you doing?
BOSTWICK: Eh perimeter checks, mostly. Around the north end. Got me protecting some operation on the hole. Buncha scientists going in and out, taking readings.
MAYA: Readings? Okay, what can you tell me ab-
BLACK BOX (Over Coms): Maya.
MAYA: BB I told you to-
BOSTWICK: Huh?
BLACK BOX (Over Coms): I was about to say “Don’t speak.”
BOSTWICK: Who are you talking to?
BLACK BOX (Over Coms): I’m broadcasting directly into your ear canal.
MAYA: Sorry... I thought I saw... It was nothing.
BLACK BOX (Over Coms): I transmitted a detailed report back to headquarters. Apparently command is authorizing a strike using our current position as coordinates. Opportunity to kill Ilsa Zane is too grate. Time is of the essence. We must go now.
MAYA: Ari…
BOSTWICK: What? You okay, FERO?
BLACK BOX (Over Coms): Smooth.
MAYA: Yeah, yeah, I’m fine. C’mon, we gotta get you out of here.
BOSTWICK: Okay. Let’s do it. Wait… wh- where are we going?
They weren't giving me much time to get out before the bombs started dropping. I had to find an exit. That’s when Ari reappeared from the crowd.
ARI: Here, take this.
Ari handed me a data chip. He looked unnerved.
MAYA: What?
I didn’t have time to ask questions though.
MAYA: We need to leave. Now.
Ari could see the fire in my eyes. He knew it was serious.
ARI: Stick close and walk small.
We made it about half way to the entrance when the door came rolling down. They were closing all the doors. We were trapped. Ari was working out another escape plan when Ilsa Zane stepped into the room, seemingly sucking all the air out of it. The entire facility, packed with rebels, had become suddenly, unnervingly quiet. The crowd parted as she crossed the floor, everyone turned to face her, eyes mostly averted. And then she stopped... fifteen feet from where we were standing. Ari carefully slid himself in front of me.
ARI: Stay down.
I could just see her over Ari’s shoulder. Ilsa was… big. Scary big. I didn’t know what the techs had done to her in the SPARTAN Program. Made her stronger, for sure, but they… they’d broken something too. There was a glint in her eye. Something unhinged. Something inhuman.
ILSA: This... is a celebration. And it should be. We’ve made a lot of changes in a very short amount of time. When I found you, there was no discipline, no uniformity. Just a bunch of misfits with different allegiances and philosophies. That was a problem of leadership.
The colonel had allowed this legendary faction of the NCA to devolve into a forum for individual interests. You were scattered and slow, and that’s a death sentence. I relieved him of his command, because bands of misfits don’t win wars. Big machines do. Big machines, made of lots of little pieces moving with the same purpose. That’s what we needed to build here.
And it’s not easy. Every piece has to have a place and when a piece doesn’t fit, you have to get creative. You cut part of it off, smash it into place so it never pops out again, you do what you have to and you trim the fat. I’m pleased to say that each and every one of you still with us has found your place, and we have built one hell of a machine. And it’s almost time to turn it on.
That hole outside represents our entry point into this war. That’s why I brought you here to Conrad’s Point. The landscape is changing. The UNSC is on their heels because of that hole, and we are going to capitalize on that weakness. We just needed the right moment. Which brings me to my announcement. She walked around with incredible control of the room. You felt like she could suck the life out of anyone at any time.
ILSA: How many of you have lost friends, loved ones at the hands of Spartans? Well, today we get to put a very big one in the other column.
MAYA: BB, what is she talking about?
BLACK BOX (Over Coms): I’m checking the feeds, hold on... Oh my.
MAYA: What?
BLACK BOX (Over Coms): This can’t be.
ILSA: In the wake of the seismic events that struck here and four other colonies, I have verified with numerous sources that our moment has arrived.
BLACK BOX (Over Coms): It’s… the Master Chief.
ILSA: The Master Chief-
BLACK BOXD (Over Coms): He’s dead.
ILSA: Is dead.
The mood shifted. There was some scattered cheering, but…
MAYA: Is it true?
I don’t think anyone knew what to do…
ARI: I don’t know…
What to think...
ARI: It’s not good, though.
The Master Chief was the greatest hero we had ever known. He had saved humanity from the brink of extinction, defeated the Covenant, and almost single-handedly brought an end to the war. What could possibly have the power to kill the Master Chief?
ILSA: Yes, the poster boy for the UNSC and the SPARTAN Program was killed in action. That’s why we’re celebrating. That’s why this is a party.
MAYA: Ari, We need to make a move. Now.
While the crowd was stirring, Ari bit the bullet and started moving towards a side entrance as we followed. We didn’t make it far, though.
ILSA: …And that requires expanding our ranks. That’s why I’m glad to see we have even more new faces here.
ARI: Stop. She knows you’re here.
ILSA: Even today, I hear we got a new shipment of fresh meat. I don’t know you, soldier.
She was calling me out.
MAYA: My name is FERO.
ILSA: I know that name. You’ve been making a lot of noise recently, haven’t you?
MAYA: A little too much perhaps.
ILSA: You talk about transitioning us out of military conflict, is that right? Build up economic power.
MAYA: I think it’s a viable option, if we-
ILSA: Look around. There’s a reason these people are following me. There’s a reason they scream “from fire to blood!”
REBELS: FROM FIRE TO BLOOD!
ILSA: You are naive. Your dreams for tomorrow make us look weak. So what exactly can you offer our movement? Words and speeches? Negotiation? We are done with those.
ARI: Ilsa, she’s got a strong logistical background. Maybe she could help us there.
Ilsa didn’t speak for a moment. Her eyes were locked on me. But then she relaxed and the tension finally broke.
ILSA: I think you’re right, Ari. We need some creative thinking on maintaining supply chains here. FERO could be very useful in that capacity. That’s what I’m talking about. Making pieces fit. As a leader, you have to know which pieces can be re-purposed and which ones are just trash.
ARI: No, no, no, no, no, no!
(Ilsa fires her gun.)
It happened just like that. Ilsa didn’t even look, she just raised her arm and fired. A single shot at point-blank range and he crumpled to the floor. Ilsa Zane had just blown Ari’s brains out.
ILSA: Now, I’m hoping this is news to all of you here, but our good friend, Ari, as it turns out, was a mole. He was working for ONI.
She just killed him like he was nothing. I knew he was gone, but I wanted to go to his side and try to help somehow. But I couldn’t move… I- I couldn’t think. Ilsa kept speaking.
ILSA: He was a treacherous little traitor and that’s not a piece you can make fit.
Everything was spinning. I was trying to figure out my next move, I spotted Bostwick, lurking at the ready in my peripheral when Ilsa pointed her gun right at me.
ILSA: Now where were we? That’s right. Ari had just vouched for you. Which means you’re probably another ONI stooge. I could question you, ask what’s in your head, or we could just look.
Before I could stop her, Bostwick jumped to my defense. Stepping in front of the gun and raising a knife to Ilsa Zane’s throat.
BOSTWICK: She’s not ONI! FERO’s a real leader, and you should show some respect when addressing her! I vouch for her!
ILSA: Little girl. The next time you pull a knife on someone... don’t hesitate.
Ilsa moved with incredible speed and power knocking Bostwick halfway across the room.
BLACK BOX (Over Coms): Maya, we’re out of time!
MAYA: Stop! Ilsa, listen. There’s an air strike on its way.
ILSA: Air strike?
MAYA: We all have to go now or everyone will die.
ILSA: How do you—
Everything froze. I could see the rage building in Ilsa as she… cracked a smile. Seemingly enjoying it all. I saw Bostwick look up at me out of the corner of my eye, I knew I’d just broken her heart.
BLACK BOX (Over Coms): Incoming, in three, two…
ILSA: You. ONI. Bi-
(The air strike hits with a cataclysmic explosion. People scream and run through the rubble.)
I don’t really know what happened next. The impact of the bomb took me off my feet. All I can remember is grabbing Bostwick, blood pouring out of her shoulder, and running, cutting through the crowd, everyone going every which way.
The confusion had given me a head start on Ilsa, but in the midst of it all, as I broke outside, I could hear her screaming behind us. She was coming after me.
ILSA: FERO! FERO!!!
MAYA: Black Box, I need a way out.
BLACK BOX: The hangar just ahead. They would have brought vehicles for the officers.
I got Bostwick into the hangar, she was pale and had lost a lot of blood. I tossed her on the back of an old Mongoose, fired it up, and sped off. Ilsa must have had the same idea.
(Bullets ping and whiz off the body of FERO’s Mongoose.)
BLACK BOX: Maya. If you could go a bit faster, someone is firing at us.
MAYA: I know! I’m trying!
I sped back across the crater, over the rocks and up to the jagged ravine where I’d landed the prison transport.
MAYA: Hold on, Bostwick! BB, open the bay door!
BLACK BOX: Yeah. Opening… now.
I rode the Mongoose up the ramp and into the ship as Ilsa and her crew came in hot, pelting the transport with a shower of artillery.
MAYA: Close the door, BB!
BLACK BOX: On it. Ship is prepped, we’re ready to go.
MAYA: Then GO already!
As we lifted off, Ilsa was still firing at us from below. I settled Bostwick into one of the bunks and slumped down against the railing as we broke through the atmosphere. I could feel the reality of what had just happened filling my body with every breath. Forget that my cover was blown or that Bostwick would never forgive or trust me again. At least she was alive. But Ari... Ari was dead...
BOSTWICK: Mother… UGH!
MAYA: Shhh...
But I had to keep going. I took a deep breath, and buried Ari in my mind. I set to finding any medical supplies I could use to extract the shrapnel from her shoulder. The ship was mostly empty, just a vessel to keep my cover intact. But I was able to cobble together enough supplies to tend to her wounds.
BOSTWICK: Who are you?!
MAYA: Save your strength. You’re going to need it.
As Bostwick passed out I made my way to the front of the ship. I finally had a moment to catch my breath. I couldn’t help myself as my thoughts drifted back to Ari. Then I remembered... the data chip.
I pulled it out of my pocket and popped it into the console... A flood of information about the seismic events. Readings, charts, data, predictions... The NCA must have had teams working around the clock, gathering anything out of the ordinary, they were looking for a signature, something unique Ilsa could use to predict where the next disasters would hit. The answers were all in front of me, but I didn’t know how to read them. Thankfully, I knew someone who could...
BLACK BOX: Maya, we need to get your friend professional medical treatment as soon as possible. We should set course for the nearest ONI facility.
MAYA: No, I’ve got a place. Setting course now.
<<< Alors que nous nous dirigions vers Conrad’s Point ma tête bourdonnait. Le raid sur le camp, voir Ben, les rapports sur ces événements… C’était Presque trop à encaisser. Mais quelque chose me semblait familier. Je repensais à l’époque où je surveillais Mshak Moradi. Juste avant qu’il ne me révèle à Ben. Il était sur quelque chose. Les conversations à propos d’anomalies dans l’espace profond. Puis seulement quelques semaines plus tard, Ari avait transmis ses propres avertissements au QG de l’ONI… Serait-ce lié ?
Avec tant de squelettes dans le placard de l’ONI ce n’était qu’une question de temps avant que certains ne surgissent au grand jour. >>>
- Black-Box : Maya, vous devez vous concentrer.
<<< J’étais tellement perdue dans mes pensées que je n’avais pas réalisé que nous arrivions à Conrad’s Point. >>>
- Black-Box : Une planète éteinte est une effrayante énigme suspendue dans l’espace. Vous devez être présente et prête. Il pourrait y avoir n’importe quoi sous ces nuages et je préférerais ne pas mourir aujourd’hui.
<<< Cette opération était parsemée d’incertitudes. Nous approchions Conrad’s Point, un monde chaotique, contrôlé par la malice de rebelles de la NAC. Mon seul lien avec eux était un agent allié, Ari Reznik. Mais il avait disparu il y a des semaines, et à présent la planète entière s’étaient tue à cause d’un catastrophique événement sismique. Toutes ces incertitudes auraient dû être terrifiantes, elles auraient du m'envahir et me fragiliser, mais… d’une certaine manière, ce n’était pas le cas. Cela semblait lointain, surréaliste… Je devais me ressaisir. >>>
- Black-Box : Quelqu’un là-bas utilise un transpondeur analogique.
- Maya Sankar : Quoi ?
- Black-Box : Voyez. “Extrême prudence. Ping en approche finale. Pings amicaux reçoivent nouvelles coordonnées.”
- Maya : Ari…
- Black-Box : Il semblerait que le capitaine Reznik soit toujours en vie en fin de compte.
<<< Ce devait être lui. Ari Reznik était une des personnes les plus ingénieuses que je n'ai jamais connue ; un médiateur inné, un excentrique bricoleur, et un bon ami. En tant qu’agent, il avait orchestré des écosystèmes sociaux complexes avec une précision technique impeccable. Mais ironiquement, quand il s’agissait de technologie contemporaine, c’était un artiste. Trouver un moyen d’envoyer un signal depuis une planète morte ? Risquer sa peau pour avertir les autres ? Ari tout craché. >>>
- Maya : Je coupe les circuits pour une approche furtive.
- Black-Box : La question est : ces mesures de précautions répondent-elles à des menaces humaines ou non-humaines ?
- Maya : Eh bien… nous le saurons bien assez tôt.
<<< Dire que la chute libre était rude est un euphémisme. Mais j’ai retenu mon déjeuner, activé les freins aussi tard que possible, et puis mené discrètement le transporteur dans un ravin escarpé et bien caché. Je pouvais bien n’avoir aucune idée de ce dans quoi nous nous avancions, mais je m’assurais au moins que nous ayons un moyen de repli. >>>
- Black-Box : Quel atroce et déprimant caillou. Il n’est pas étonnant que ces gens soient si énervés, ils établissent des camps sur des mondes ravages. Je veux dire, je serais quelque peu furieux moi-même.
- Maya : Ouais, bien, je ne pense pas qu’ils soient ici pour faire du tourisme.
<<< Dans les franges éloignées, une planète comme Conrad est la parfaite planque pour la NAC. Ils mettent la main sur des complexes miniers abandonnés et établissent des camps d’entraînement militaire. De la vie par ici ? Ce n’était pas par gaieté de Cœur. >>>
- Black-Box : Cette région est adorable. Tout simplement adorable. Tous ces… rochers.
- Maya : On y est… personne ici.
- Black-Box : Pourquoi n’essaieriez vous pas ce point d’observation, là haut ? Sur ce rocher.
<<< Je gravis l’arête et soudainement le soleil apparaît à l’horizon. Je me couvris les yeux et aperçu finalement le paysage dans toute sa largeur. Derrière nous et sur les cotés, il n’y avait que des roches saillantes. Mais plus loin l’arête se changeait en une petite piste moins abrupte. Je plissais les yeux et pu remarquer la forme grossière d’immenses structures industrielles au loin. >>>
- Maya : Je n’aime pas ça. Nous sommes exposés ici.
<<< Je jetais un autre coup d’œil et réalisais ce qu’était la zone qui s’étendait par delà l’arête : un cratère. Un vaste trou. Comme si quelqu’un avait simplement arraché une énorme section de la surface de la planète. Je ne l’avais pas remarqué à cause de sa taille impossible. J’étais tellement abasourdie que je ne l’avais pas entendu se faufiler jusqu’à moi. >>>
- Ari Reznick : Écoute attentivement et fait exactement ce que je dis.
- Maya : Ari ? Qu’est-ce que tu…
- Ari : ARRETE… de parler. Mets tes mains en l’air ! Ne bouge pas, ne parle pas. Ils nous surveillent peut-être. Tu viens juste de te pointer et je ne te connais pas. Je pointe mon pistolet sur toi et cela t’effraie. Maintenant donne moi le sac !
<<< Ari m’arracha le sac, et le fouilla d’une main. Je jouais le jeu. >>>
- Maya : Je t’assure qu’il n’y a rien de dangereux dedans.
- Ari : Je vois ça, donc je deviens moins agressif. Je suppose que tu es ici à cause de l’événement.
- Maya : Oui.
- Ari : Je te rends ton sac, nous surmontons ce malentendu. Je te demande qui tu es.
- Maya : Je suis le chef rebelle, FERO.
- Ari : J’ai entendu parler de toi. La situation commence à se calmer.
- Maya : Où étais tu quand c’est arrivé ?
- Ari : Non, nous sommes venus juste après. Je baisse mon pistolet, car je réalise que nous sommes du même coté.
- Black-Box : Bien, maintenant que toutes ces gesticulations cérémonieuses sont de l’histoire ancienne, pouvons-nous nous recentrer sur la mission que l’on nous a confié ?
- Ari : Une IA maligne ?
- Maya : Ouais…
- Black-Box : Le nom est Black Box. Votre réputation vous précède, capitaine.
- Maya : C’est bon de te voir Ari. Ils croyaient que tu étais mort.
- Ari : Ouais, et qu’en pensais-tu ?
- Maya : Ma foi n’a jamais vacillé.
- Ari : Heh. Donc voici l’entière brigade ?
- Maya : Juste moi et Black Box. Ici pour découvrir ce que la NAC sait… ou détient, et le rapporter au QG.
- Ari : Eh bien, je… je n’ai pas grand chose. Nous étions proche quand la colonie a été touché. Mais le temps qu’on arrive tout était terminé. Tout ce que je sais est que cela a causé un séisme majeur, grillé tout équipement électronique sur la planète, et laissé ce trou derrière, de 800 mètres de large. La NAC a fait bloquer le site à présent, seuls quelques personnes sélectionnées sont autorisées à l’intérieur. Ilsa planifie le prochain coup.
- Maya : Ilsa ? Ilsa Zane est ici ? Je pensais qu’elle était morte ?
- Ari : Tu ne le savais pas ? C’était dans mon dernier message avant que je coupe tout.
- Maya : Non… Je…
- Ari : Bon sang. Ils t’ont vraiment envoyé ici à l’aveugle. Ou ils ne le savent pas… Après qu’elle ait attaqué l’Infinity Ilsa fut récupérée par certains loyalistes de la NAC. Elle a grimpé les échelons de cette faction depuis, exécutant quiconque elle estimait être un problème.
<<< Ilsa Zane était une expérimentation scientifique vivante ratée. A un moment donné, elle avait été repérée pour le programme SPARTAN, une tentative de créer l’ultime machine à tuer sans armure, mais elle a craqué. Après avoir déserté pour la NAC elle a été rapidement endoctriné, et promu chien de chasse de l’amiral Drake. >>>
- Ari : Ensuite, quand la colonie a été touché par l’événement, elle nous a tous amené ici.Le massacre semble terminée maintenant, mais tout le monde reste sur le qui-vive. Incapables d’utiliser les COM, incapables de partir.
- Maya : Mais, pourquoi tu ne t’es pas échappé ?
- Ari : J’y ai évidemment songé, mais je ne peux pas. J’essaye d’enrayer les choses ici. Ils ont assez de têtes nucléaires dans leur armurerie pour raser un système entier, et Ilsa se prépare à une guerre totale contre l’UNSC. J’ai l’espoir de pouvoir de faire reculer les choses, lui retirer le doigt des têtes nucléaires jusqu’à ce que l’ONI puisse l’emmener.
- Maya : Je… je devrais envoyer un rapport de situation à Noah avant que nous y allions.
- Black-Box : Retenez cette idée, Maya. Nous avons du mouvement dans le périmètre, plusieurs gardes se dirige par là.
- Ari : Rapidement. Briefe-moi. Tu as été enlevée par l’ONI. Que s’est-il passé ?
- Maya : Je me suis échappé de détention et ai pirate un transporteur carcéral. Ils m’interrogeaient à propos des attaques des colonies. Je m’inquiétais, alors après mon évasion, je suis venue ici.
- Ari : Bon Dieu, c’est le mieux que tu puisses faire ? Une évasion bénie ? Bien, on devra s’assurer que ça marche. Ilsa rassemble tous les rebelles donc nous dirons que tu es seulement un autre combattant se joignant à la fête. A pressent fais profil bas. Cela ne prendra pas longtemps à Ilsa pour exposer ta couverture. Elle te tuera si elle pense que tu es un poids mort. Et fais taire l’IA à moins que tu ne veuilles la perdre.
- Black-Box : Je ne suis qu’un badge.
- Ari : J’en ai trouvé un autre, les gars !
- RAJ : Que faisais-tu en dehors du périmètre, Ari ?
- Ari : C’est ce qu’on appelle une vérification de périmètre, Raj. Et ça a marché.
<<< L’équipe était lourdement armée et semblait manquer cruellement de sommeil. Ilsa semblait les maintenir à fleur de peau. C’était tendu, mais Ari fit fonctionner sa magie, esquissa quelques sourires, et j’étais brusquement escortée dans le campement en tant qu’invitée de la NAC.
Il y avait des centaines de rebelles avec des douzaines d’affiliations parqués à l’intérieur de la raffinerie dilapidée. Buvant et criant, festoyant quasiment. C’était une fête, mais cela semblait légèrement artificiel. >>>
- Maya : Quelle occasion ?
- Ari : C’est une bonne question, c’était muet comme une tombe jusqu’à la nuit dernière. Ses gars ont ouvert les vieilles caisses de whisky du colonel, et ont dit à tout le monde que c’était une célébration. Tout le monde était un peu tendu.
- Maya : Je peux voir ça.
- Ari : Bien, pourquoi n’irait pas tut e prendre un verre ? Je vais faire des rondes. Voir ce que j’peux découvrir.
<<< Alors que je faisais profil bas, j’observais les alentours espérant repérer quelques visages familiers. Mais je ne vis aucune résistance sympathique. Ceux-là n’étaient pas de mon bord. Je vis de la soif de sang. Des groupes responsables d’attaques sur les civils. La moitié des gens ici étaient des mercenaires. Aucun ne semblait être ici pour quoi que ce soit d’autre que la vengeance ; “du feu au sang”. Aucune bannière à planter pour justifier d’exploser des cranes. C’était le contraire de tout ce pourquoi j’avais combattu en tant que FERO. J’espérais que Ari se dépêcherait, lorsque j’entendis une voix familière. >>>
- Bostwick : FERO !
- Maya : Bostwick ? Oh mon Di…
- Bostwick : Tu es en vie ! Je le savais ! Je savais qu’ils ne t’auraient pas ! Quand tu as été enlevée, tout le monde s'est dispersé, tout le monde pensais que tu étais morte, mais pas moi ! Je savais que tu ne laisserais pas l’ONI t’attraper.
<<< Bostwick avait bu. Beaucoup. Une rebelle d’un mètre cinquante qui pesait probablement cinquante kilos toute mouillée qui passait inaperçu dans un groupe comme celui-ci, mais qui était suffisamment ivre pour attirer l'attention. >>>
- Maya : Bostwick, que fais-tu ici ?
- Bostwick : Je les ai rejoints après la dispersion. La moitié de notre groupe a été tué, des rumeurs se propageaient comme des feux de foret.
- Maya : Et quoi ? Quoi, la NAC vous a offert sa protection ?
- Bostwick : Je ne suis pas sûr de l’avoir envisagé sous cet angle, mais je dirais qu’ils avaient besoin de se protéger de moi.
(Bostwick Tituba et cassa une bouteille.)
- Bostwick : T’as vu ce que j’ai fait ? Autant pour moi, je plaisante…
<<< Lorsque je l'ai découvert pour la première fois, c’était une jeune fille de 17 ans énervée. Elle venait de perdre ses parents lors d’un incident impliquant l’UNSC sur Dekum. >>>
- Maya : Que t’ont-ils obligé à faire ?
- Bostwick : Eh des vérifications de périmètre, essentiellement. Vers la limite nord. Protéger une opération dans le trou. Un paquet de scientifiques vont et viennent, font des relevés.
- Maya : Des relevés ? Ok, qu’est-ce que tu peux me dire à…
- Black-Box : Maya.
- Maya : BB je t’ai dit de…
- Bostwick : Huh ?
- Black-Box : J’allais dire “ne parlez pas.”
- Bostwick : A qui parles tu ?
- Black-Box : Je transmets directement dans votre oreille interne.
- Maya : Désolée… Je pensais avoir vu… Ce n’était rien.
- Black-Box : J’ai transmis un rapport détaillé aux quartiers généraux. Apparemment le commandement autorise une frappe utilisant notre position actuelle comme coordonnées. L’opportunité de tuer Ilsa Zane est trop tentante. Le temps est compté. Nous devons partir maintenant.
- Maya : Ari…
- Bostwick : Quoi ? Tu vas bien, FERO ?
- Black-Box : Doucement.
- Maya : Ouais, ouais, je vais bien. Allez, on va te faire sortir de là.
- Bostwick : Ok. Allons-y. Attendez… où… Où on va ?
<<< Ils n’allaient pas nous accorder beaucoup de temps avant que les bombes ne commencent à pleuvoir. Je devais trouver une sortie. C’est là qu’Ari émergea de la foule. >>>
- Ari : Voilà, prends ça.
<<< Ari me remit une puce. Il avait l’air troublé. >>>
- Maya : Quoi ?
<<< Je n’avais pas non plus le temps de poser des questions. >>>
- Maya : Nous devons partir. Tout de suite.
<<< Ari pu voir le feu brûler dans mes yeux. Il savait que c’était sérieux. >>>
- Ari : Restez collés et baissez la tête.
<<< Nous étions à mi-chemin de l’entrée quand la porte descendit. Ils fermaient toutes les issues. Nous étions piégés. Ari cherchait une autre échappatoire quand Ilsa Zane entra dans la pièce, attirant tous les regards. Le complexe tout entier, empli de rebelles, était devenu subitement et étrangement silencieux. La foule se divisa tandis qu’elle avançait, chacun se retourna pour lui faire face, les yeux grands ouverts. Puis elle s’arrêta. A cinquante centimètres de nous. Ari se glissa soigneusement devant moi. >>>
- Ari : Restes là.
<<< Je ne pouvais la voir qu’au-dessus l’épaule d’Ari. Ilsa était… forte. Terriblement forte. Je ne savais pas ce que les technologies lui avaient fait pendant le programme SPARTAN. Ils l’avaient rendu plus forte, évidemment, mais ils… ils avaient aussi cassé quelque chose. Il y avait une étincelle dans ses yeux. Quelque chose dérangeant. Quelque chose d’inhumain. >>>
- Ilsa Zane : C’est… une célébration. Et ce devrait l’être. Nous avons fait beaucoup de changements dans un laps de temps très court. Quand je vous ai trouvé, il n’y avait aucune discipline, ni uniformité. Juste un tas de marginaux avec différentes allégeances et philosophies. C’était un problème de direction.
<<< Le colonel avait autorisé cette faction légendaire de la NAC pour déléguer un forum pour intérêts personnels. Vous étiez disperses et lents, et c’est une sentence de mort. Je l’ai relevé de ses fonctions, parce qu’une bande de marginaux ne gagne pas de guerres. Les grosses machines si. Les grosses machines, faites de petites pièces agissant dans le même but. C’est ce que nous avions besoin de construire ici.
Et ce n’est pas facile. Chaque pièce a une place et quand une pièce ne s’ajuste pas, vous devez vous montrer créatif. Vous en supprimez des parties, la forcez à tenir en place pour qu’elle ne se détache plus jamais, vous faites ce que vous avez à faire et taillez dans le gras. Je suis ravie de vous dire que tous et chacun d’entre vous encore avec nous a trouvé sa place, et nous avons construit une sacrée bonne machine. Et il presque temps de la mettre en marche.
Le cratère dehors représente notre point d’entrée dans la guerre. C’est pourquoi je vous ai conduits ici à Conrad’s Point. Le paysage change. L’UNSC est sur ses gardes à cause de ce cratère, et nous allons capitaliser sur cette faiblesse. Nous avons juste besoin ‘attendre le bon moment. Ce qui m’amène à faire mon annonce.
Elle parcouru la pièce avec une incroyable maîtrise de l’audience. On avait l’impression qu’elle pouvait aspirer la vie hors de votre être à tout moment. >>>
- Ilsa : Combien d’entre vous ont perdu des amis, des êtres chers de la main des Spartans ? Eh bien, aujourd’hui nous allons en mettre un bon gros dans l’autre colonne.
- Maya : BB, de quoi parle-t-elle ?
- Black-Box : Je vérifie les flux, un instant… Oh mon…
- Maya : Quoi ?
- Black-Box : C’est impossible.
- Ilsa : À la suite des événements sismiques ayant eu lieu ici et dans quatre autres colonies, j’ai vérifié avec plusieurs sources afin de m'assurer que notre heure soit bien arrivée.
- Black-Box : C’est le Major.
- Ilsa : Le Major…
- Black-Box : Il est mort.
- Ilsa : Est mort.
<<< L’ambiance mua. Il y avait quelques applaudissements, mais… >>>
- Maya : Est-ce vrai ?
<<< Je ne pense pas que quiconque aurait su quoi faire… >>>
- Ari : Je ne sais pas…
<<< Que penser… >>>
- Ari : Cependant, ce n’est pas bon.
<<< Le Major était le plus grand héro que nous ayons connu. Il avait sauvé l’humanité au bord de l’extinction, défait les Covenants, et presque à lui seul, mis un terme à la guerre. Qu’est-ce qui pouvait avoir le pouvoir de tuer le Major ? >>>
- Ilsa : Oui, la petite égérie de l’UNSC et du programme SPARTAN a été tué au combat. C’est la raison pour laquelle nous célébrons. C’est pourquoi nous faisons la fête.
- Maya : Ari, nous devons agir maintenant.
<<< Tandis que la foule s’émouvait, Ari serra les dents et commença à se diriger vers une entrée latérale, nous étions sur ses talons. Nous ne sommes pas allez bien loin par contre. >>>
- Ilsa : …et cela requiert d’élargir nos rangs. C’est pourquoi nous sommes heureux de voir qu’ici même nous avons de nouveaux visages.
- Ari : Stop. Elle sait que tu es ici.
- Ilsa : Aujourd’hui même, j’ai entendu parler de la réception d’une cargaison de chair fraîche. Je ne vous connais pas soldat.
<<< Elle m’interpellait. >>>
- Maya : Mon nom est FERO.
- Ilsa : Je connais ce nom. Vous avez fait beaucoup de bruit récemment, n’est-ce pas ?
- Maya : Un peu trop peut-être.
- Ilsa : Vous parliez d’une transition vers un conflit non-militaire, exact ? De construire une puissance économique.
- Maya : Je pense que c’est une option viable si nous…
- Ilsa : Regardez autour de vous. Il y a une raison pour laquelle des gens me suivent. Il y a une raison pour laquelle ils crient “du feu au sang !”
- Rebelles : DU FEU AU SANG !
- Ilsa : Vous êtes naïve. Vos rêves pour l’avenir nous fait paraître faibles. Donc que pouvez vous concrètement apporter à notre mouvement ? Des paroles et des discours ? Des négociations ? Nous en avons terminé avec ça.
- Ari : Ilsa, elle possède un fort passif en logistique. Peut-être pourrait-elle nous aider ici.
<<< Ilsa ne dit rien pendant quelques instants. Ses yeux étaient fixes sur moi. Mais elle finit par se détendre et la tension redescendit enfin. >>>
- Ilsa : Je crois que tu as raison, Ari. Nous avons besoin de quelques idées créatives pour maintenir nos chaines d’approvisionnement ici. FERO pourrait être très utile à cette position. C’est bien ce dont je parle. Ajuster les rouages. En tant que meneur, vous devez savoir quelles pièces peuvent être recyclées et quelles pièces vous devez jeter.
- Ari : Non, non, non, non, non, non !
(Ilsa fit feu.)
<<< C'est arrivé juste comme ça. Ilsa n'a même pas regardé, elle a juste levé son bras et tiré. Un seul tir à bout portant et il s'effondra sur le sol. Ilsa Zane venait juste d'exploser la cervelle d'Ari. >>>
- Ilsa : Maintenant, j'espère que c'est une nouvelle pour vous tous, mais notre cher ami, Ari, était semble-t-il une taupe. Il bossait pour l'ONI.
<<< Elle l'avait tué comme s'il n'était rien. Je savais qu'il était mort, mais je voulais aller à ses côtés et l'aider d'une manière ou d'une autre. Mais je ne pouvais pas bouger… J-Je ne pouvais pas penser. Ilsa continuait son discours. >>>
- Ilsa : C'était un traître, et ça ce n'est pas un rouage que l'on peut utiliser.
<<< Tout paraissait confus. En essayant de réfléchir à ma prochaine action, je visualisais Bostwick dans le bord de mon champ de vison quand Ilsa pointa son arme vers moi. >>>
- Ilsa : Ou en étions nous ? A oui c'est vrai. Ari essayait d'attester de votre bonne fois. Ce qui signifie que vous êtes probablement un autre larbin de l'ONI. Je pourrais vous posez des questions, pour savoir ce que vous avez dans la tête, ou alors nous pourrions juste regarder.
<<< Avant que je ne puisse l'arrêter, Botstwick s'interposa. Elle se tenait juste devant l'arme et pointait un couteau vers la gorge d'Ilsa Zane. >>>
- Bostwick : Elle n'est pas de l'ONI ! FERO est un vrai chef, et vous devriez lui montrer du respect quand vous vous adressez à elle. Je me porte garant d'elle !
- Ilsa : Petite fille. La prochaine fois que tu pointes ton couteau vers quelqu'un… n'hésites pas.
<<< Ilsa bougea avec une vitesse incroyable et frappa Bostwick avec une force qui l'envoya voler dans la salle. >>>
- Black-Box : Maya, nous n'avons plus le temps.
- Maya : Arrête ! Ilsa. Écoute. Il y a un frappe aérienne qui arrive.
- Ilsa : Une frappe aérienne ?
- Maya : Nous devons tous partir ou tout le monde ici va mourir.
- Ilsa : Comment est-ce que vous
<<< Tout s'arrêta. Je pouvais voir la rage dans les yeux d'Ilsa tandis qu'elle… souriait. Elle semblait apprécier ça. J'ai vu Botswick me regarder du coin de l’œil, je savais que je venais juste de lui briser le cœur. >>>
- Black-Box : En approche dans trois, deux…
- Ilsa : Vous. L'ONI. Vous…
(L'attaque aérienne frappe dans une explosion cataclysmique. Les gens crient et courent à travers les gravats)
<<< Je ne sais pas vraiment ce qui s'est passé ensuite. L'impact de la bombe m'a soulevé du sol. Tout ce dont je peux me rappeler c'est d'avoir attrapé Bostwick, dont l'épaule était en sang, et d'avoir couru, coupant à travers la foule, où tous le monde courrait dans tout les sens.
La confusions m'avait donnée un temps d'avance sur Ilsa, mais dans cette confusion, tandis que j'arrivais à sortir, je pouvais l'entendre cirer derrière moi. Elle me poursuivait. >>>
- Ilsa : FERO ! FERO !
- Maya : Black Box, il me faut un moyen de sortir.
- Black-Box : Le hangar droit devant. Ils doivent avoir amener des véhicules pour les officiers.
<<< Je déposais Bostwick dans le hangar, elle était pâle et avait perdu beaucoup de sang. Je l'ai attaché à l'arrière d'une vieille mangouste, j'ai mit le contact, et j'ai appuyé sur l'accélérateur. Ilsa devait avoir eu la même idée. >>>
(Les balles sifflent et ricochent sur la carlingue de la mangouste de FERO)
- Black-Box : Maya, si vous pouviez allé un peu plus vite, quelqu'un nous tire dessus.
- Maya : Je sais ! J'essaye !
<<< J'ai accéléré à travers le cratère, sur les rochers droit vers le ravin où j'avais posé le transporteur de prisonniers. >>>
- Maya : Tien bon Bostwick ! BB, ouvre l'écoutille !
- Black-Box : Oui. Ouverture… maintenant.
<<< J'ai monté la mangouste sur la rampe pour rentrer dans le vaisseau alors qu'Ilsa et son équipe approchaient, arrosant le transport avec leurs armes. >>>
- Maya : Ferme les portes BB !
- Black-Box : Je suis dessus. Le vaisseau est près, nous pouvons décoller.
- Maya : Alors vas-y !
<<< Tandis que le vaisseau s'élevait dans le ciel, Ilsa était toujours en train de tirer. J'ai installé Bostwick sur l'une des couchettes et je me suis affalée contre la rampe pendant que nous sortions de l'atmosphère. Je pouvais sentir la réalité de ce qui venait de se passer dans tout mon corps à chacune de mes respirations. Oubliant que ma couverture était morte ou que Bostwick ne me pardonnerai jamais. Au moins elle était en vie. Mais Ari… Ari était mort… >>>
- Bostwick : Mon dieu… UGH !
- Maya : Shhh …
<<< Mais je devais continuer. J'ai pris un profonde inspiration, et j'ai mis de côté la mort d'Ari de mon esprit. Je me suis débrouillée pour trouver un semblant de fournitures médicales afin de pouvoir extraire les morceaux de shrapnels de son épaule. Le vaisseau était presque vide, juste une épave afin de garder ma couverture intacte. Mais je fus capable de rassembler un peu de matériel pour m'occuper de ses blessures. >>>
- Bostwick : Qui est-tu ?
- Maya : Garde tes forces, tu vas en avoir besoin.
<<< Alors que Bostwick s'évanouissait, je me dirigeais vers l'avant du vaisseau. Je pouvais enfin retrouver mon calme. Je n'arrivais cependant pas à contenir mes pensées pour Ari. Et puis je me suis rappelé… la puce de données.
Je l'ai sorti de ma poche et je l'ai mise dans la console… Un flot d'informations à propos des événements sismiques. Textes, diagrammes, données, prédictions … Le NCA devait avoir des équipes qui bossaient dessus, récupérant tout ce qui sortait de l'ordinaire, ils cherchaient une signature, quelque chose d'unique qu'Ilsa aurait pu utiliser afin de prédire où aurait lieu le prochain désastre. Les réponses étaient devant moi, mais je ne savais pas comment les interpréter. Heureusement, je connaissais quelqu'un qui pouvait… >>>
- Black-Box : Maya, votre amie a besoin de véritables traitements médicaux au plus vite. Nous devrions nous diriger vers la base de l'ONI la plus proche.
- Maya : Non, j'ai une planque. On se dirige là bas.
Message en rapport avec le trailer A Hero Falls.
03 : SAFE HOUSE
Le bombardement de Conrad's Point, sans aucun préavis aux civils ni aux agents de l'ONI, conforte Maya dans sa vision d'une ONI sans considération pour les vies humaines, et dont les méthodes ravivent constamment le sentiment de vengeance des rebelles. Elle prend ainsi la décision de ne pas transmettre les données d'Ari à l'ONI, craignant qu'ils ne les utilisent pas pour prévenir les prochains désastres. Elle décide plutôt de retourner dans sa planque personnelle sur Binturong, protégée par un Blackout Array, pour les transmettre à Mshak Moradi, qu'elle n'a en réalité pas tué par pitié. Mshak est suspicieux de Black-Box, mais Maya est plus concernée par le lien entre les données d'Ari et les anomalies spatiales détectées par Mshack plusieurs semaines plus tôt. Elle lui donne un accès vers le slush avant d'être attaquée par Bostwick, enragée d'apprendre que FERO était un agent infiltré. Maya parvient néanmoins à la convaincre qu'elle croit réellement aux idées partagées par FERO. Mshak les interrompt en apprenant que le Major est mort et suppose qu'il s'agit d'une couverture pour cimenter son image de héros et cacher que le Spartan est hors de contrôle, comme le laisse supposer l'attentat de Biko.
Mshak trouve également un lien entre les anomalies et la Triade, un groupe religieux ravivé par le retour de son meneur Dasc Gevadim qui clame que ces destructions annoncent la destruction de l'univers et l'accès à la transcendance. Maya s'interroge sur la possibilité que Gevadim ait de véritables informations sur les destructions quand Black-Box parvient à contacter l'extérieur et la met en contact avec Noah, qui lui annonce qu'une équipe de l'ONI est sur le point de venir la chercher. Estimant que l'ONI ne lui pardonnera pas ses dernières actions, Maya programme la destruction de sa planque, et des derniers souvenirs de sa vie passée, avant de rejoindre son vaisseau avec Mshak, Bostwick et Black-Box. Hors atmosphère, leur vaisseau est subitement immobilisé, mais à la surprise de Maya, non par l'ONI mais par des Rapaces.
A friend returns from the dead, a safe house becomes a trap, and Maya is faced with a decision that will change her life forever.
My ears were still ringing from the bombs. ONI had sent me in on a recon mission, but then they’d hit the base with everything they had. Almost no warning. No attempt to protect me or Ari, certainly not civilians. I was just another data point to them; disposable. I could feel all the hearts and minds I’d fought for slipping away. The UNSC would always bomb and the rebels would always take up arms in vengeance. Maybe both Sully and Ilsa were right; there was no room for anything else.
BOSTWICK: Aghh!!!
As I looked down at Bostwick I couldn’t help but feel guilty. I had taken this lost, naive kid and turned her into a foot solider for my cause. I’d become an expert at rationalizing my actions, telling myself that ultimately I was working towards the greater good.
MAYA: Can I see the wound?
BOSTWICK: Don’t touch me!
BLACK BOX: I’d recommend sedating her until we can effectively treat her injuries.
BOSTWICK: I’d rather rot!
(MAYA sedates BOSTWICK.)
MAYA: Just… rest.
BOSTWICK: (mumbling) FERO…
As Bostwick drifted out of consciousness, I looked over at the data chip. Ari secured prime intel on the anomalies. And after that airstrike, any shred of faith I had that ONI would do the right thing with it was gone. For all I knew, they would just cover the whole thing up and let another colony fall, but... in the right hands, this could help save lives. I wasn’t going to turn it over to them. I was going to get real answers. And there was only one person who could give them to me. The only problem was... he’d been dead for months.
(MAYA lands the ship.)
The safe house barely qualified as a house. A crumbling old farm on the outskirts of Binturong, a dusty wasteland in the outer colonies. No one around for miles except for the occasional alien trader. Not a great place to live, but a perfect place to hide.
BLACK BOX: What is this place? It’s not in my database of safe houses.
MAYA: It’s off the grid.
BLACK BOX: There’s some sort of signal interference here.
MAYA: Yeah, that’s kind of the point.
The safe house was an old lesson from Ari.
When ONI puts you undercover, you lose everything. Every trace of who you were is wiped away to protect the mission. Ari taught me to always keep a place just for me. A place to keep memories, to stay attached to life ONI had erased. A place I could run away to when a cover got too deep. Somewhere to ground myself. Or maybe… stash a secret.
MSHAK (Through a door): Who’s there? Don’t come in! I’ve got a gun! I’ve got two guns!
MAYA: Get out of the way, Mshak.
MSHAK: Maya!!! You’re back! I thought you’d never come back! I thought nobody would ever come back!
He looked rough. Greasy hair, a thin, patchy beard. The weight he’d lost in his face made his darting, bloodshot eyes all the more unsettling.
MAYA: My god, what have you been doing to my house?
MSHAK: Oh, you have no idea what it’s been like! Wait, why are you carrying a dead person?
MAYA: She’s not dead. Here, help me get her into the bunk.
BLACK BOX: Mshak Moradi.
MSHAK: Whoaaah! Is that an AI?
BLACK BOX: Well, you’re rather energetic for a dead man.
MSHAK: You’ve got an AI?
MAYA: This is Black Box.
BLACK BOX: The official report indicated that you had been terminated, quite brutally if I recall.
MSHAK: I wish I had been.
BLACK BOX: He does look like he’s been tortured.
MAYA: He hasn’t been tortured.
MSHAK: Oh really? Okay, well then what would you call it? She left me here with no COMS! No access to waypoint, no slush! I’ve been reading paper books. PAPER BOOKS! You have to turn the pages! I mean seriously, what is this, the 24th century? There aren’t any hyperlinks, no video. And even if I managed to finish one of them, which I didn’t, I didn’t even have anyone in RL to talk to about it. I had to build a friend, his name was Tony but we had a falling out after I caught him stealing food. Oh the food! That’s right. That was even worse...
I couldn’t go through with killing Mshak. He’d figured out my secret, and he was going to tell Ben. He had to be silenced. But... When I broke into his house that night he got so scared he ran headfirst into a wall and knocked himself unconscious. He’s a great hacker, but dangerous? Not even close. So I hid him. Stuck him out in the middle of nowhere and put up a Blackout Array cutting off communications for a kilo in every direction. But a few months cut off from the outside world had left him a little… tech-starved. An honest to goodness AI was the best toy I could have brought him.
MSHAK: You know, you’re really top of the line stuff. You live on this chip?
BLACK BOX: In a way. You see-
MSHAK: Okay, I have a question. I’m sure you get it all the time, but other AIs look like people, right? But you’re just, like, a big blue cube.
BLACK BOX: I am pure intellect. I feel no need to affect a facade in order to make myself more palatable to humans. I am what I am. I am Black Box.
MSHAK: Yeah, riiiiiight… But the box is really blue though.
BLACK BOX: Black is the absence of light. A hologram can’t display black.
MSHAK: I think I’m gonna call you Blue Cube.
(BLACK BOX shocks MSHAK.)
MSHAK: Oww! Did you electrocute me!?
BLACK BOX: No... Oh, hang on. Yes.
MSHAK: Listen, Blue Cube, I can stick this chip in a micro-cooker and-
MAYA: Mshak! Stop it.
MSHAK: Hey, um, why did you bring him here? He’s ONI.
MAYA: Mshak, I’m ONI.
MSHAK: And how long is that gonna last once he tells them you’re keeping me alive? You can’t trust an AI! They want you to think they’re these perfect synthetic beings, but you know how they make them? They take some dead guy’s brain and just rewire it with new programming! They’re basically computer zombies.
BLACK BOX: We also have excellent hearing.
MAYA: Focus, Mshak. The anomalies. The same ones you were tracking? They’re here now and they’re real. They’ve already destroyed five colonies. I’ve got a data chip full of intel from one of the sites and zero context. I need information. The kind that isn’t sitting out there on the Waypoint index. The kind you can only find in the slush.
MSHAK: Wait… Do you mean... You’re going to give me back my COM-Pad!?
MAYA: Hold on.
MSHAK: Yes!
MAYA: Hold on!
MSHAK: Yes, yes, yes!
MAYA: I’m opening up a limited channel. An encrypted frequency just for you so BB can’t use it to call ONI.
BLACK BOX: I’m not sensing a lot of trust between us, Maya.
MAYA: Find out what’s going on. Fast.
MSHAK: Absolutely. One-billion percent focused. Wow, I have a lot of unread messages. Oh no!
MAYA: What?!
MSHAK: The unthinkable has happened… I fell off the leader boards on Unggoy Farmer!
MAYA: MSHAK!
MSHAK: One-billion percent focused.
While Mshak tried to uncover the secrets of the slush, I went in to check on Bostwick’s wounds. Mshak had made a real mess of the place. Clothes and ration wrappers on every surface. But I noticed Mshak had left one area untouched. My shelf. I picked up an old photo. Me as a little girl holding up a trophy. Spelling, I think? It was hard to remember the exact moment. But I remembered the place. My dad’s old cabin. When I was setting up the safe house, I kept thinking back to that cabin. With its wooden walls and a door my dad carved himself. Something about it always felt so real. So permanent.
I was still lost in the past when I looked over and saw Bostwick, awake, staring at me. Pure hatred in her eyes. The look on her face caught me completely off-guard. She looked like she was ready to kill me before I could get a word out, Bostwick was coming at me with a scalpel.
BOSTWICK: Ahh!!
She was still weak though. It didn’t take much to restrain her. Eventually she gave in to the pain.
MAYA: I know that you’re angry. I would be too, ok, just listen-
BOSTWICK: Just do it!
MAYA: Do what, Bos…!? I-
BOSTWICK: Do it! Kill me, torture me, I’d rather die than be in the custody of a traitor.
MAYA: What? I’m not a tra-
BOSTWICK: You’re ONI! Aren’t you!?
MAYA: Yes, but I’m trying to protect you. You’re my friend.
(BOSTWICK spits.)
BOSTWICK: FERO and I were friends. I don’t know who you are!
MAYA: You’re right. You don’t know me, but we’re not so different, you and I, okay? Just trust me that-
BOSTWICK: Trust you!? Heh… Were your parents killed by ONI officers?
MAYA: No, Bostwick…
BOSTWICK: I’m nothing like you. You’re a liar.
MAYA: You’re right. But, believe it or not... you’re the closest thing to a friend. And I want you to know the truth. I at least owe you that... C’mon. Ask me whatever you want.
BOSTWICK: … Well, what’s your real name?
MAYA: Maya Sankar.
BOSTWICK: Mm hmm… And how long have you been a rat traitor?
MAYA: I joined ONI when I was around your age, but I didn’t get into spec-ops until five years ago. That’s when they helped me create FERO.
As I opened up to Bostwick after years of deceiving her. I told myself that regaining her trust like this would protect her. But as the answers poured out of me, I knew deep down why I was really doing it. I needed to finally start telling the truth.
MAYA: No! I had absolutely no idea they were going to attack. They kept me strictly need-to-know.
BOSTWICK: Were you going to try to turn me? Make me an ONI spy like you?
MAYA: No! I... it wasn’t like that, I-
BOSTWICK: All that stuff you said as FERO… About finding the truth. About beating them with ideas and lifting the outer colonies up as equals...
MAYA: I meant it. Every word. More than anything, I just- I wanted to... I don’t know. After being under cover for so long, I started to feel... sometimes, I feel like I am FERO. It’s hard to explain… but, I want what she wants, y’know? And in a lot of ways, being FERO makes more sense to me now than- MSHAK: MAYA!!!
I rushed and found Mshak with his jaw on the floor.
MSHAK: You know, you could’ve led with, “Hey Mshak, here’s your COM-PAD and by the way THE MASTER CHIEF IS DEAD!”
MAYA: Yeah, I’ve been a little pre-occupied. What does it say?
MSHAK: Well, the official news is that there’s no news. Same speech on a loop, “He died in the line of duty protecting us all, blah, blah, blah what a hero.” BUT lots of speculation in the slush. Theories, other theories debunking those theories, some people claiming the UNSC is using his death to cover-up a bigger story. They think he’s still alive.
BLACK BOX: Reliable, I’m sure.
MAYA: But what would the UNSC have to gain from presenting the Chief as dead? Why destroy his legacy?
BOSTWICK: It cements his legacy.
Bostwick had made her way to her feet and stumbled into the room.
BOSTWICK: You once said that heroes are born out of sacrifice, but cemented in death.
MAYA: Yeah, but still, why? To cover up the anomalies? How does killing the Chief publicly cover that up?
MSHAK: It doesn’t. Unless the truth is scarier than the cover up. What if the whole Biko story was a dry run? If the Chief isn’t following orders anymore and he’s proving to be more trouble than he’s worth... you’d have to get rid of him, right? I was processing everything very slowly at that point. But what Mshak said had struck a chord. If the Chief wasn’t following the rules and the ONI AI bots’ statistical analysis pointed to his death being more valuable than his life... They wouldn’t hesitate to pull the trigger. I should know, I’d just been the victim to the same analysis.
MAYA: So is there anything specifically about the anomalies?
MSHAK: I did find one theory, but it’s a little New, New, New Testament. You know the Triad?
MAYA: The religious cult?
MSHAK: Yeah, they’re popping up all over the place claiming that the anomalies aren’t random. That they’re part of the transcendence, and that their leader Dasc has returned, and that these anomalies… are basically the galactic end times. The Triad was a religion. Sort of. I’d run into small pockets of their members a few times while undercover. They were always preaching about multiple lives, transcendence, the end of the universe. Crazy ideas that didn’t sound so crazy if you were desperate enough. Lucky for them, there were a lot of desperate people in the Outer Colonies. Their leader, a man named Dasc Gevadim, had gained millions of followers across Waypoint, then suddenly disappeared. ONI was pretty sure he was dead or in hiding, but his followers were convinced he’d ascended into another realm.
MSHAK: ONI keeps blocking the posts, but word’s getting out. Here, take a look.
Mshak plays a video.
DASC GEVADIM (Recording): -for your struggles, I have willed myself back to this plane of causation and particle. So that I might illuminate the meaning of these events. Exquisite transcendence is yours for the taking. Oh children, we are now upon the rebirth! These so-called disasters... herald a new age. Of unification through disentanglement, a glorious unbecoming, freedom from the quivering vessels of self we've clung to for so long. Do not fear these events, do not fear their power. For as the worlds shake, we are inevitably arriving at the precipice of existence, the edge of a meta-verse that is awakening for us... as we, who have only known the night, are about to bear witness to the first dawn. That... is advent of the third life. And I find myself humbly bestowed with the genetic imperative to release your fear, to help you step lightly from the edge, into ascendance. For the spiritual genocide that awaits those who do not open their eyes, the abyss beneath them, I cannot bear. This is only the beginning-
MAYA: Could he possibly have any intel on these things?
MSHAK: I suppose... I mean anything is possible. We live in a galaxy where the human race was almost wiped out by an alien race that breathes farts.
BLACK BOX: Actually, it’s methane and I’m fairly certain that grunts were far from wiping out humanity single-handedly.
MSHAK: Okay, now we’re just splitting hairs.
BLACK BOX: Alright. Well on that note... Maya, I believe this detour has gone on long enough. It’s time to return to the realm of rational thought.
MAYA: I can’t go back. I can’t trust ONI anymore. Not after everything that’s happened. There’s no telling what they’d do with the intel we’ve gathered.
BLACK BOX: Maya, I wish ONI was run with the monstrous efficiency you and Mshak imagine.
MAYA: So tell me then, what’s really going on here?
BLACK BOX: What’s really going on Maya is that you’re walking a treacherous and narrow path. But if you return with me and the data to ONI, you may just avoid falling off.
MAYA: Is that an offer, or a threat?
(MAYA’s COM-PAD chirps.)
MAYA: What the hell?
BLACK BOX: Sounds like an incoming call.
MAYA: But I blocked all COM signals.
BLACK BOX: It would appear that you did not.
NOAH (Over Coms): Maya!
MAYA: Noah? What the hell? How did you get through? Why didn’t you warn me about the bombings?
NOAH (Over Coms): I tried to hold them off as long as I could, I was overruled. They decided taking out the target was worth losing the asset.
MAYA: Dammit, Noah...
NOAH (Over Coms): Maya, listen-
MAYA: I am not an asset! I’m a-
NOAH (Over Coms): Maya! There’s no time. Your location isn’t secure!
MAYA: What, but how- how do they even know-
NOAH (Over Coms): Why didn’t you check in? They think you’re on the run. There’s an extraction team inbound now right now. MAYA: What? But how do they-
NOAH (Over Coms): Listen to me, Maya. They just want to bring you in. Nothing bad is gonna happen.
MAYA: Nonononono…
NOAH (Over Coms): Maya, stop. Listen to me. Whatever you do-
MAYA: Goodbye, Noah.
NOAH (Over Coms): Maya! You’re making a terrible mist-
(MAYA disconnects the call.)
MAYA: We gotta move. Everybody. Now!
I understood what he was saying. Bring me in. That means Midnight Facility. When they bring you in, you don’t come out again. That wasn’t going to happen to me.
BOSTWICK: How did they find us?
MSHAK: It was Blue Cube! The little rat bastard sold us out!
BLACK BOX: My communications have been incapacitated by the Blackout Array since we arrived. Perhaps they tracked us from Conrad’s Point?
MAYA: No time! Help me flip the bed.
MSHAK: Okay, why are we… Holy crap, my bed is full of grenades.
MAYA: Bostwick, you okay?
BOSTWICK: Yeah.
MSHAK: Why is my bed full of grenades?
MAYA: Can you run?
BOSTWICK: I don’t need your help.
MAYA: I’m setting a ten second timer. That should give us enough time to get clear. There’s no cover out there, so once we get outside, run.
MSHAK: Oh, god... I should’ve paid more attention in P.E. class.
MAYA: Focus. The explosion should distract them long enough for us to get to the ship.
BOSTWICK: What about before the explosion goes off?
MAYA: Pray they miss.
MSHAK: Hey, Maya? Y’know, um, I don’t mean to keep harping on this, but WHY IS MY BED FULL OF GRENADES!?
BLACK BOX: Maya, you can still end this.
MAYA: No... I can’t… Everybody ready? Timers a go in 3...
BOSTWICK: Let’s do it.
MAYA: 2.
MSHAK: Oh god...
MAYA: 1. RUN!
Those ten seconds felt like eons. It took them five just to spot us.
ONI TROOP: WE’VE GOT RUNNERS!
The next five… were an eternity.
MAYA: GET ON THE SHIP!
(MAYA, BOSTWICK, AND MSHAK run toward the ship while bullets whiz by and ping off the ship.)
The next thing I can remember I was standing in the cargo bay, feeling the familiar tug of acceleration as the engines engaged. Bostwick was doubled over in pain.
MAYA: Are you-
BOSTWICK: I’m fine. I’m fine.
As we left the planet’s atmosphere, I didn’t know where I could go. My employer had just tried to light me up. Bostwick would out me to the rebels the first chance she got. FERO was gone. Commander Maya Sankar... was gone. And with the few memories I’d kept now burning up in that safe house below, whoever it was I used to be, was gone, too. All I had now was an AI that wanted to turn me in, a betrayed friend who wanted me dead, a hacker with a heart of lettuce, and a data chip filled with information that could get me killed. I had no idea what to do next. But then somebody made the decision for me.
(The ship’s alarm system sounds.)
MSHAK: What is that!? What did the zombie do now?
BLACK BOX: It’s not me. There’s a ship approaching fast off our starboard.
MAYA: Ughn, dammit, ONI. I’m moving to full thrust. I’ll evade.
BLACK BOX: I recommend securing your person instead... Now.
MAYA: You heard him! Strap in!
Normally, you can’t feel how fast you’re going in space. Unless of course someone grabs you by the tail.
(The ship comes to an abrupt halt.)
Forced deceleration is nasty. If we hadn’t been warned, it would have smashed us into a pile of guts on the bulkhead. But even strapped in, the G forces can be gut-wrenching.
By the time I unbuckled and fell out of my seat, all the ship’s systems were shutting down.
MAYA: Everybody okay?
They’d killed our power. We were helpless. I could hear them coming through the air lock door. An ONI Acquisitions Team. I tried to stand up and face them, but I was too dizzy and collapsed on the deck. There was a pneumatic hiss as the boarding tube bolted to our hull. The clink of their mag boots as they stepped across the gangway. Even the sound of their tac-COMs hacking our lock system. I’ve been on the other side of that door. I know what happens when they take you. I wish I could say I was brave. FERO would have been brave. But, I’d seen what happened to Ben. I was afraid of the pain. I was afraid to lose myself. I didn’t want to die.
I looked up as they came in. There were three of them, but my eyes were immediately drawn to their leader. I saw his razor-sharp beak first. Then the bright red quills spilling out over his neck, and finally, his talons gripping a Needler. Pointing it right at my chest. This wasn’t ONI. This was something worse. Something more unpredictable.
(The Jackals scream.)
Jackals.
"Un ami revient d'entre les morts, une planque devient un piège, et Maya fait face à une décision qui changera sa vie à jamais."
<<< Mes oreilles bourdonnaient encore après l’explosion. L’ONI m’avait envoyé en mission de reconnaissance, mais ils avaient frappé la base avec tout ce qu’ils avaient. Presque sans avertissements. Sans aucune tentative pour me protéger moi ou Ari, et certainement pas les civils. J’étais juste une autre donnée pour eux ; dispensable. Je pouvais sentir tout ce pour quoi je m’étais battu s’évanouir au fond de moi. L’UNSC n’arrêterait pas les bombardements, et les rebelles prendront toujours les armes pour crier vengeance. Peut-être que Sully et Ilsa avaient tous les deux raison ; il n’y avait pas de place pour quelque chose d’autre. >>>
- Bostwick : Aghh !
<<< Alors que je regardais Bostwick, je ne pouvais m’empêcher de me sentir coupable. J’avais pris cette enfant perdue et naïve et je l’avais transformée en soldat pour ma cause. J’étais devenue une experte pour rationaliser mes actions, en me disant toujours qu’au final, tout était fait pour le bien commun. >>>
- Maya Sankar : Est-ce que je peux voir la plaie ?
- Bostwick : Ne me touche pas !
- Black-Box : Je recommanderais de la mettre sous sédatif jusqu’à ce que nous soyons en mesure de nous occuper de ses blessures.
- Bostwick : Tu peux rêver !
(Maya met Bostwick sous sédatif.)
- Maya : Juste… repose toi.
- Bostwick : (Grognant) FERO…
<<< Pendant que Bostwick sombrait dans l’inconscience, je me penchais sur la puce de données. Ari avait sécurisé des renseignements de premier ordre à propos des anomalies. Et après cette frappe aérienne, mes quelques espoirs que l’ONI en fasse bon usage s’étaient envolés. D’après ce que je savais, ils allaient juste couvrir toute l’histoire et laisser d’autre colonies mourir, mais… entre de bonnes mains, ces données pouvaient sauver des vies. Je n’allais pas les leur donner. J’allais obtenir de vraies réponses. Et il n’y avait qu’une personne que pouvait me les donner. Le seul problème… c’était qu’il était mort depuis des mois. >>>
(Maya manœuvre le vaisseau.)
<<< Cette planque pouvait difficilement être considérée comme un endroit habitable. Une vieille ferme tombée en ruine dans la banlieue de Binturong, une terre dévastée dans les colonies extérieures. Personne à des kilomètres à la ronde hormis quelques marchands aliens. Pas vraiment un endroit pour vivre, mais un endroit parfait pour se cacher. >>>
- Black-Box : Quel est cet endroit ? Ce n’est pas dans les données des planques.
- Maya : C’est en dehors du réseau.
- Black-Box : Il y a une sorte de brouilleur ici.
- Maya : Oui, c’est tout l’intérêt.
<<< La planque était une vieille leçon que Ari m’avait apprit.
Lorsque l’ONI vous met sous couverture, vous perdez tous. Toute trace de qui vous étiez est effacée pour protéger la mission. Ari m’avais enseigné à toujours garder un endroit juste pour moi. Quelque part où je pouvais garder mes souvenirs, où je pouvais rester attachée à la vie que l’ONI avait effacé. Un endroit où je pouvais me réfugier quand la couverture devenait trop intense. Quelque par où m’enterrer. Ou peut-être… garder un secret. >>>
- Mshak Miradi (A travers la porte) : Qui est là ? N’entrez pas ! J’ai un flingue ! J’ai deux flingues !
- Maya : Dégage de là, Mshak.
- Mshak : Maya ! Tu es revenue ! Je pensais que tu ne reviendrais jamais ! Je pensais que personne ne viendrais jamais !
<<< Il n’avait pas bonne mine. Cheveux gras, mince, mal rasé. Le poids qu’il avait perdu sur son visage le rendait livide, mais ses yeux rouges étaient le plus troublant. >>>
- Maya : Mon dieux, mais qu’est-ce que tu as fait à ma maison ?
- Mshak : Ho, tu n’as aucune idée de ce que ça fait ! Pourquoi est-ce que vous portez un cadavre ?
- Maya : Elle n’est pas morte. Aide-moi à la mettre sur le lit.
- Black-Box : Mshak Moradi.
- Mshak : Whoaaah, est-ce que c’est une IA ?
- Black-Box : Et bien, vous êtes plutôt énergique pour un homme mort.
- Mshak : Tu as une IA ?
- Maya : Voici Black Box.
- Black-Box : Les rapports officiels indiquent que vous avez été éliminé, plutôt brutalement si je me rappelle bien.
- Mshak : J’aurais aimé que ce soit le cas.
- Black-Box : Il n’a pas l’air de quelqu’un qui a été torturé.
- Mshak : Ha vraiment ? Ok, alors est-ce que vous appelez ça ? Elle m’a laissé ici sans communications ! Aucun accès à Waypoint, pas de magma ! Sérieusement, j’ai été obligé de lire des livres en papier. DES LIVRES EN PAPIER. Où il faut tourner les pages ! Franchement, c’est quoi ça, le XIVe siècle ? Il n’y a pas d’hyperlien, pas de vidéo. Et même si je me débrouillais pour en finir un, ce que je n’ai pas fait, je n’ai personne avec qui en discuter ! J’ai dû me construire un ami, Tony, mais il a eu un accident après que je l’ai pris en train de voler de la nourriture. Ha oui, la nourriture, c’est vrai. C’était encore pire…
<<< Je ne pouvais pas tuer Mshak. Il avait découvert mon secret, et allait le révéler à Ben. Il devait être réduit au silence. Mais… cette nuit là, quand je suis entré chez lui, il était tellement effrayé qu’il a couru la tête la première dans un mur et s’est assommé. C’est un sacré hacker, mais quelqu’un de dangereux ? Même pas en rêve. Alors je l’ai caché. Coincé au milieu de nulle part dans une zone d’ombre coupée de toutes communications à des kilomètres à la ronde. Mais ces quelques mois isolés du monde extérieur l’avaient laissé un peu… en manque. Une IA providentielle était le plus beau jouet que j’aurai pu lui ramener. >>>
- Mshak : Vous savez, vous êtes vraiment le top du top. Vous vivez dans cette puce ?
- Black-Box : Dans un sens. Vous voyez…
- Mshak : Ok, j’ai une question. Je suis sûr que vous y avez droit à chaque fois, mais les autre IA ressemble tous à des personnes, non ? Mais vous, vous êtes juste une sorte de gros cube bleu.
- Black-Box : Je suis pure intelligence. Je ne ressens pas le besoin d'imposer une façade aux autres afin de me rendre acceptable pour les humains.
- Mshak : Je pense que je vais t’appeler Blue Cube.
(Black-Box électrocute Mshak.)
- Mshak : Oww ! Tu viens juste de m’électrocuter là ?
- Black-Box : Non… Oh, attendez. Oui.
- Mshak : Écoute, Blue Cube, je peux foutre cette puce dans un micro-onde et…
- Maya : Mshak ! Arrête.
- Mshak : Hey, euh, pourquoi vous l’avez amené ici ? Il est de l’ONI.
- Maya : Mshak, je suis de l’ONI.
- Mshak : Et combien de temps ça va prendre avant qu’il cafte l’endroit où tu me garde en vie ? Tu ne peux pas faire confiance à une IA ! Elles veulent que tu penses qu’elles sont des êtres parfaitement synthétisés, mais tu sais comment ils les fabriquent ? Ils prennent le cerveau d’un gars mort et le réécrivent avec un nouveau programme. Ce sont quasiment des ordinateurs zombies.
- Black-Box : Nous avons aussi une excellente ouïe.
- Maya : On se concentre Mshak. Tu vois les anomalies, les mêmes que tu traquais ? Elles sont là et elles sont réelles. Elles ont déjà détruit cinq colonies. J’ai une puce pleine de données en provenance de l’un des sites, mais aucun contexte. J'ai besoin d'informations. Le genre qu’on ne peut pas trouver sur Waypoint. Le genre que tu ne peux trouver que dans le magma.
- Mshak : Attends … Ça veut dire …. Tu vas me rendre mon terminal ?
- Maya : Attends.
- Mshak : Oui !
- Maya : Attends !
- Mshak : Oui, oui, oui !
- Maya : J’ouvre un canal limité. Une fréquence cryptée juste pour toi pour que BB ne puisse pas l’utiliser pour contacter l’ONI.
- Black-Box : Je ressens comme un manque de confiance entre nous, Maya.
- Maya : Trouve ce qui se passe. Et vite.
- Mshak : Absolument. Concentré à un milliard de pourcent. Wow, j’ai pas mal de message non lus. Oh non !
- Maya : Quoi ?!
- Mshak : L’impensable s’est produit… je ne suis plus classé à « La ferme Grognard ».
- Maya : MSHAK !
- Mshak : Concentré à un milliard de pourcent.
<<< Pendant que Mshak essayait de découvrir les secrets du magma, j’allais inspecter les blessures de Bostwick. Mshak avait foutu un sacré bordel. Des vêtements et des rations étaient étalés sur chaque surface. Mais il y en avait une qui était restée intouchée. Mon étagère. Je récupérais une vieille photo. Moi, en tant que petite fille, tenant un trophée. Orthographe, je pense ? C’était difficile de se rappeler le moment exact. Mais je me souvenais de l’endroit. La vieille cabane de mon père. Quand j’ai aménagé cette planque, je n’arrêtais pas de penser à la vieille cabane de mon père. Avec ces murs en bois et une porte que mon père avait fait lui-même. Cela semblait toujours si réel. Si permanent.
J’étais toujours perdu dans mon passé quand je levais les yeux et vit Bostwick, réveillée, me regardant. Les yeux remplis de haine. Son regard me laissa complètement désemparé. Elle me regardait comme si elle était prête à me tuer. >>>
- Bostwick : Ahh !
<<< Mais elle était toujours faible. Il ne m’a pas fallu grand-chose pour la maîtriser. Elle finit par céder à la douleur. >>>
- Maya : Je sais que tu es en colère. Je le serais aussi, ok, écoute juste–
- Bostwick : Fais-le !
- Maya : Faire quoi, Bo… ?!
- Bostwick : Fais-le ! Tue-moi, torture-moi, je préfère mourir plutôt qu’être détenue pas une traîtresse.
- Maya : Quoi ? Je ne vais pas…
- Bostwick : Tu es de l’ONI ! Hein ?!
- Maya : Oui, mais j’essaaie de te protéger. Tu es mon amie.
(Bostwick se débat.)
- Bostwick : FERO et moi étions amis. Je ne sais pas qui tu es !
- Maya : Tu as raison. Tu ne me connais pas, mais nous ne sommes pas si différent toi et moi, ok ? Crois-moi c’est–
- Bostwick : Te croire ? Heh… Est-ce que tes parents ont été tués par un officier de l’ONI ?
- Maya : Non, Bostwick…
- Bostwick : Je ne suis pas comme toi. Tu es une menteuse.
- Maya : Tu as raison. Mais crois-moi ou non… tu es la chose qui se rapproche le plus d’un amis pour moi. Et je veux que tu saches la vérité. Je te dois ça au moins… s’il te plait. Demande-moi ce que tu veux.
- Bostwick : … Ok, quel est ton vrai nom ?
- Maya : Maya Sankar.
- Bostwick : Mm hmmm… Et depuis quand es-tu un sale rat de traître ?
- Maya : J’ai rejoint l’ONI quand j’avais à peu près ton âge, mais je ne suis passé dans les opérations spéciales que depuis cinq ans. C’est à ce moment qu’ils m’ont aidé à créer FERO.
<<< Je m’ouvrais à Bostwick après des années de mensonges. Je me disais que regagner sa confiance de cette façon la protégerai. Mais alors que les réponses sortaient, je savais au fond de moi ce que je faisais vraiment. J’avais enfin besoin de dire la vérité. >>>
- Maya : Non ! Je n’avais absolument aucune idée qu’ils allaient attaquer. Ils ne m’ont absolument rien dit.
- Bostwick : Tu vas essayer de me convertir ? De faire de moi un espion de l’ONI comme toi ?
- Maya : Non ! Je… ce n’est pas ça, je–
- Bostwick : Tous ce que tu as dit en tant que FERO… À propos de chercher la vérité. À propos de les battre avec des idées et soulever les colonies extérieurs en tant qu’égales.
- Maya : Je le pensais. Chaque mot. Plus que n’importe quoi, c’est juste que… je voulais faire… je ne sais pas. Après avoir été sous couverture pendant si longtemps j’ai commencé à me dire que parfois… je suis FERO. C’est difficile à expliquer… mais je veux ce qu’elle veut, tu comprends ? Et sur bien des plans FERO a beaucoup de sens pour moi que…
- Mshak : MAYA !
<<< Je me précipitais vers Mshak pour le trouver, la mâchoire grande ouverte. >>>
- Mshak : Tu sais, tu aurais pu commencer par « Salut Mshak, voilà ton terminal, et au fait, LE MAJOR EST MORT ! »
- Maya : Ouais, j’ai été un peu occupée. Qu’es ce que ça dit ?
- Mshak : Et bien, les nouvelles officielles sont qu’ils n’y a pas de nouvelles. Le même message en boucle, « Il est mort en accomplissant son devoir et en nous protégeant tous, bla, bla, bla, quel héro ». MAIS, il y a pas mal de spéculation dans le magma. Des théories, d’autres théories qui débloquent d’autre théories, certaines personnes disent que l’UNSC utilise sa mort pour couvrir quelque chose de plus gros. Ils pensent qu’il est encore en vie.
- Black-Box : Fiable, j’en suis sûr.
- Maya : Mais qu’est-ce que l’UNSC aurait à gagner en prétendant que le Major est mort ? Pourquoi détruire son héritage ?
- Bostwick : Au contraire, ça le renforce.
<<< Bostwick avait réussi à se tenir sur pieds et trébuchait dans la pièce. >>>
- Bostwick : Tu m’as dit un jour que les héros naissaient de sacrifices, mais s’affirmaient dans la mort.
- Maya : Oui, mais pourquoi ? Pour dissimuler les anomalies ? Comment tuer le Major publiquement pourrait couvrir ça ?
- Mshak : C’est absurde. À moins que la vérité soit plus effrayante que la couverture. Et si toute cette histoire sur Biko n’était qu’un coup d’essai ? Si le Major ne répond désormais plus aux ordres et qu’il s’avère plus dérangeant que ce qu’il apporte… vous devriez vous en débarrasser, pas vrai ?
<<< J’intégrais méthodiquement chacune de ces informations. Mais en disant cela, Mshak avait touché un point sensible. Si le Major ne suivait plus les règles et que les analyses statistiques automatiques des IA de l’ONI indiquaient que sa mort aurait plus de valeur que sa vie… ils n'hésiteraient pas à appuyer sur la gâchette. Je devais le savoir, j’avais été victime de la même analyse. >>>
- Maya : Y a-t-il quelque chose de particulier sur ces anomalies ?
- Mshak : J’ai une théorie, mais c’est un petit Nouveau, Nouveau, Nouveau Testament. Vous connaissez la Triade ?
- Maya : Le culte religieux ?
- Mshak : Ouais, ils sortent de partout et clament que les anomalies ne sont pas aléatoires. Qu’elles font partie de la transcendance, et que leur meneur Dasc est revenu, et que ces anomalies… annoncent en gros la fin de la galaxie.
<<< La Triade était une religion. En quelque sorte. J’avais fait les poches de leurs membres plusieurs fois quand j’étais sous couverture. Ils étaient continuellement en train de prêcher les multiples vies, la transcendance, la fin de l’univers. Des idées folles qui ne semblaient pas si folles lorsqu’on est tant désespéré. Heureusement pour eux, il y a beaucoup de gens désespérés dans les colonies extérieures. Leur meneur, un homme nommé Dasc Gevadim, avait rassemblé des millions de fidèles à travers Waypoint, puis a disparu subitement. L’ONI était presque sûr qu’il était mort ou qu’il se cachait, mais ses fidèles étaient convaincus qu’il avait atteint un autre royaume. >>>
- Mshak : L’ONI continue de bloquer les publications, mais des mots resurgissent. Là, regardez.
<<< Mshak lance une vidéo. >>>
- DASC GEVADIM (Enregistrement) :' …pour vos efforts, je me suis efforcé de revenir dans ce plan d’existence et de conscience. Afin de pouvoir mettre en lumière la signification de ces événements. L’exquise transcendance n’attend que vous. Oh enfants, nous approchons de la renaissance ! Ces soi-disant désastres… inaugurent un nouvel âge. Une unification par le désenchevêtrement, une glorieuse ascension, libéré du plan tremblant de notre être auquel nous sommes ancrés depuis trop longtemps. Ne craignez pas ces événements, ne craignez pas leur puissance. Alors que les planètes tremblent, nous sommes inévitablement arrivés au crépuscule de notre existence, les confins du meta-verse s’éveillent à nous… tout comme nous, qui avons seulement connu la nuit, sommes sur le point d’assister à la première aube. Ceci… est l’avènement de la troisième vie. Et l’on m’a humblement accordé, par l’impératif génétique, de vous libérer de votre peur, de vous éclairer jusqu’à l’orée, dans la transcendance. Le génocide spirituel qui attend ceux qui n’ouvrent pas leurs yeux, les abysses sous leurs pieds, je ne pourrais le supporter. Ce n’est que le commencement…
- Maya : Est-il possible qu’il détienne des informations sur ces choses ?
- Mshak : Je suppose… je veux dire que tout est possible. Nous vivons dans une galaxie où l'espèce humaine a quasiment été éradiquée par une race extraterrestre qui respire des pets.
- Black-Box : En fait, c’est du méthane et je suis assez convaincu que les Grognards étaient bien loin de nous éradiquer de leurs mains propres.
- Mshak : Ok, là on pinaille.
- Black-Box : Bien. Sur ces bonnes paroles… Maya, je crois que ce détour a assez duré. Il est temps de revenir au royaume de la pensée rationnelle.
- Maya : Je ne peux pas y retourner. Je ne peux plus faire confiance à l’ONI. Pas après tout ce qui s’est produit. Impossible de savoir ce qu'ils feraient de nos informations.
- Black-Box : Maya, j’aimerais que l’ONI soit dirigé avec cette magnifique efficacité que toi et Mshak imaginez.
- Maya : Donc dis-moi, que se passe-t-il réellement ici ?
- Black-Box : Ce qu’il se passe, Maya, est que vous vous dirigez vers un chemin dangereux et escarpé. Mais si vous rentrez avec moi et les données à l’ONI, vous pourriez éviter de tomber.
- Maya : Est-ce une offre, ou une menace ?
(Le terminal de Maya émet un son.)
- Maya : Bon sang !
- Black-Box : Ça ressemble à un appel entrant.
- Maya : Mais j’ai bloqué tous les signaux de communication.
- Black-Box : Il semblerait que non.
- Noah Rybak(par communication) : Maya !
- Maya : Noah ? Bon sang ! Comment es-tu passé ? Pourquoi ne m’as-tu pas avertie à propos des bombardements ?
- Noah (par communication) : J’ai essayé de les retarder autant que je le pouvais, j’ai été rejeté. Ils ont déterminé que descendre la cible valait la perte de l’atout.
- Maya : Bordel, Noah…
- Noah (par communication) : Maya, écoute–
- Maya : Je ne suis pas un atout ! Je suis-
- Noah (par communication) : Maya ! Tu n’as pas le temps. Ta position n’est pas sûre !
- Maya : Quoi, mais comment… comment peuvent-ils savoir-
- Noah (par communication) : Pourquoi n’as-tu pas fait ton rapport ? Ils pensent que tu as pris la fuite. Une équipe d’extraction est sur le point d’arriver.
- Maya : Quoi ? Mais comment ont-ils…
- Noah (par communication) : Écoute moi, Maya. Ils veulent juste te ramener. Rien de grave ne va arriver.
- Maya : Nononononon…
- Noah (par communication) : Maya, stop. Écoute-moi. Quoique tu fasses…
- Maya : Au revoir, Noah.
- Noah (par communication) : Maya ! Tu fais une terrible err…
(Maya coupe l’appel.)
- Maya : Nous devons bouger. Tout le monde. Maintenant.
<<< Je comprenais ce qu’il voulait dire. Me ramener. Ça voulait dire au Midnight Facility. Quand ils vous ramènent, vous ne sortez plus jamais. Mais ça ne m’arrivera pas. >>>
- Bostwick : Comment nous ont-ils trouvés ?
- Mshak : C’est Blue Cube ! Ce petit enfoiré de rat nous a vendu !
- Black-Box : Mes communications ont été rendues inopérantes par brouillage depuis que nous sommes arrivés. Peut-être nous ont-ils traqués depuis Conrad’s Point.
- Maya : Pas le temps. Aide moi à retourner le lit.
- Mshak : Ok, pourquoi est-ce que nous… bordel de Dieu, mon lit est plein de grenades.
- Maya : Bostwick, tu vas bien ?
- Bostwick : Ouais.
- Mshak : Pourquoi mon lit est plein de grenades ?
- Maya : Tu peux courir ?
- Bostwick : Je n’ai pas besoin de ton aide.
- Maya : J’enclenche le retardateur à dix secondes. Ça devrait nous laisser assez de temps pour dégager. Il n’y a aucune couverture dehors, donc une fois qu'on est sortis, courez.
- Mshak : Oh, mon dieu… j’aurais dû être plus studieux en éducation physique.
- Maya : Concentrez-vous. L’explosion devrait les distraire assez longtemps pour qu'on puisse atteindre le vaisseau.
- Bostwick : Et qu'est-ce qui se passe avant l’explosion ?
- Maya : Priez qu’ils nous ratent.
- Mshak : Hey, Maya ? T’sais, hum, je ne veux pas avoir l’air d’insister, mais POURQUOI MON LIT EST PLEIN DE GRENADES !?
- Black-Box : Maya, vous pouvez encore arrêter tout ça.
- Maya : Non… je ne peux pas… Tout le monde est prêt ? Le retardateur s’enclenche dans 3…
- Bostwick : Allons-y.
- Maya : 2.
- Mshak : Oh mon Dieu …
- Maya : 1. Courez !
<<< Ces secondes semblèrent durer des siècles. Ils en ont prit cinq pour nous repérer. >>>
- Troupes de l’ONI : ON A DES FUYARDS !
<<< Les cinq suivantes… furent une éternité. >>>
- Maya : MONTEZ DANS LE VAISSEAU.
(Maya, Bostwick et Mshak se ruent vers le vaisseau alors que les balles fusent et ricochent sur la carlingue.)
<<< La seule chose dont je me souvienne était que je me tenais dans la baie de cargaison, sentant cette familière poussée d’accélération alors que les moteurs s’enclenchaient. Bostwick était pliée en deux de douleur. >>>
- Maya : Est-ce que tu…
- Bostwick : Je vais bien. Je vais bien.
<<< Tandis que nous quittions l’atmosphère de la planète, je ne savais pas où nous pouvions aller. Mon employeur venait d’essayer de m’éliminer. Bostwick me lâcherait pour les rebelles à la première occasion. FERO avait disparu. Le commandant Maya Sankar… avait disparu. Et avec le peu de souvenirs que je conservais brûlant dans la planque juste en-dessous, qui que je puisse avoir été avait disparu également. Tout ce dont je disposais à présent était une IA qui voulait que je me rende, une amie trahie qui me voulait morte, un hacker avec un cœur de laitue, et une puce pleine de données justifiant à elle seule ma mort. Je n’avais aucune idée pour la suite. Mais soudain quelqu’un prit la décision pour moi. >>>
(L’alarme système du vaisseau résonne.)
- Mshak : Qu’est-ce que c’est !? Qu’a fait le zombie maintenant ?
- Black-Box : Ce n’est pas moi. Un vaisseau approche rapidement par tribord.
- Maya : Urgh, bon sang, l’ONI. J’amorce la pleine puissance. Je vais m’échapper.
- Black-Box : Je recommande de plutôt vous attacher… Maintenant.
- Maya : Vous l’avez entendu ! Attachez-vous !
<<< En temps normal, vous ne pouvez pas sentir la vitesse à laquelle vous allez dans l’espace. À moins évidement que quelqu’un vous attrape par l’arrière. >>>
(Le vaisseau s’arrête brutalement)
<<< Alors que ma ceinture se détachait et que je tombais de mon siège, tous les systèmes du vaisseau arrêtèrent de fonctionner. >>>
- Maya : Tout le monde va bien ?
<<< Ils avaient grillé notre alimentation. Nous étions sans défenses. Je pouvais les entendre entrer par le sas pressurisé. Une équipe de récupération de l’ONI. J’ai essayé de me tenir face à eux, mais j’étais trop sonnée et effondré mon tableau de contrôle. Il y eu un crissement pneumatique alors que le sas d’embarquement s’ouvrait. Le son de leurs bottes magnétiques alors qu’ils traversaient la passerelle. Même le son de leur terminaux tactiques piratant notre système.
J’étais de l’autre côté de la porte. Je sais ce qui arrive quand ils vous attrapent. J’aurai aimé pouvoir dire que j’ai été brave. FERO l’aurait été. Mais j’avais vu ce qui était arrivé à Ben. J’étais effrayée par la douleur. J’étais effrayée de me perde moi-même. Je ne voulais pas mourir.
Je regardais en l’air alors qu’ils entraient. Ils étaient trois, mais mes yeux furent immédiatement attirés par leur chef. Le bec en forme d’aileron de requin est la première chose que j’ai vu. Ensuite, les plumes rouge vif se déversant sur son cou, et enfin, ses mains agrippant un Needler. Le pointant sur mon torse. Ce n’était pas l’ONI. C’était quelque chose de pire. Quelque chose de plus imprévisible. >>>
(Cri de Rapace)
<<< Des Rapaces. >>>
04 : JACKALS
Alors que Maya, Bostwick et Mshak sont traînés dans le vaisseau rapace, les cours de xénopsychologie de Maya lui reviennent et elle suggère agressivement aux Rapaces qu'ils sont des prisonniers de valeur et qu'ils seront punis si ils les tuent. Intimidés, les geôliers emmènent les prisonniers jusqu'à leur commandant, Chur’R-Zal, qui réclame qu'ils lui donnent 60 000 crédits sous peine d'être exécutés. Ils sont alors enfermés avec Uva 'Surom, un Sangheili mourant qui accuse un Démon humain d'avoir désacralisé un site sacré, provoquant le réveil des « Liv Wruqah ». Black-Box tente de convaincre Maya de lui confier les données d'Ari pour qu'il les transmette à l'ONI, mais Bostwick décide qu'il est de leur responsabilité de diffuser largement ces informations pour la sécurité de toutes les colonies. Elle est alors séparée des autres et Maya s'échappe de leur prison en interfaçant Black-Box avec les systèmes du vaisseau grâce à la faveur d'un conduit énergétique exposé. Maya parvient à retrouver Bostwick alors qu'un Rapace s'apprêtait à la taxidermiser pour l'ajouter à la collection de soldats naturalisés du vaisseau, mais Chur'R-Zal les piège lorsqu'ils rallient leur vaisseau. Maya remarque alors que le vaisseau n'a toujours pas sauté en sous-espace et comprend à son état interne que leur réacteur est en fait hors d'état. Elle achète alors leur liberté en promettant de réparer le réacteur.
Kig-Yar pirates imprison the crew, an ancient phrase becomes a warning, and Maya puts it all on the line.
I remember, when I was a little girl, I asked my dad: What was the worst smell in the whole galaxy? He told me about a livestock colony he visited as a young man. One of those places that grows the kind of meat that they advertise to health nuts as “non-synthetic, raised outdoors.”
The reality was revolting. Cattle packed in, shoulder to shoulder all the way to the horizon. They were jammed so tight feeder bots outfitted with buggy wheels literally drove across their backs. The air was thick with flies, and disease, and the stench of cows that got sick and died where they stood, their meat putrefying under the red sun. He described it all so vividly, I felt like I was there. And when I was growing up, I was so proud that my dad had smelled the worst smell in the galaxy. But, of course, he hadn’t. Because he hadn’t smelled the inside of a Kig-Yar pirate ship.
(Kig-Yar pirates cackle and hiss while they drag Maya, Bostwick, and Mshak through their ship.)
BOSTWICK: Damnit! Let me go!
MSHAK: Please don’t antagonize the bird-monster!
They dragged us through the belly of their ship. The walls and floors were covered with years of soot, guano, and purple blood. Everything caked so thick it took on an almost cave-like texture.
(The Kig-Yar hiss at each other.)
MAYA: BB, what are they saying?
BLACK BOX: They’re taking you to the air lock just up ahead.
MSHAK: Are we going to die?
BLACK BOX: That is a likely scenario.
(The Kig-Yar throw Maya, Bostwick, and Mshak down in front of the airlock.)
BLACK BOX: It’s a beautiful language, isn’t it?
The guard turned his back, just for a second, and Bostwick was on top of him.
BOSTWICK: Ehhhhaaaaah!
(One of the Kig-Yar cries out in pain.)
Bostwick’s quick, but the Kig-Yar were quicker. He cranked his head down, sending Bostwick sprawling across the room.
BOSTWICK: Ah! Oooph!
Bostwick looked dazed but accomplished as she held a fistful of Kig-Yar feathers in her hand. The creature got down low. Right in Bostwick’s face. He looked her dead in the eyes. She wasn’t so tough anymore. She was shaking. Paralyzed with fear. We all were. I tried to think, but my mind felt like paste, I couldn’t string thoughts together...
BLACK BOX: He says, he is now opting to send you all out the air lock in pieces. And now he’s swearing. And- Oh, well I’m not translating that.
People describe your life flashing in front of your eyes before you die. That’s not how it is. It’s not in your eyes. You don’t see it. It’s a… mass-remembering. An explosion across your whole mind, every synapse firing at once. I thought about my first kitten, my last cigarette, the skin on my grandmother’s ear, a phone call I tapped three years ago, what I had for dinner last week. Thousands of moments, remarkable and unremarkable, flooding past in an instant. FERO’s memories, Maya’s memories. They all started to… to coalesce. My memories as FERO were violent and passionate. As Maya, my life was quiet, secretive, academic. Growing up I… I wanted to be a professor. I studied xenopsychology because I wanted to know how other minds worked. Back then I honestly didn’t think about how the military would need people who could analyze alien behavior. But they snatched me up, and during the Covenant war I worked for ONI, psychologically profiling the enemy. I must have written hundreds of reports on Sangheili honor-debts and Kig-Yar… And then suddenly it all came rushing into focus.
MAYA: BB. Translate this exactly: “I’ve met many of your species, but even for Jackals, you are incompetent fools.”
BLACK BOX: Are you trying to make things worse?
MAYA: Trust me. Just do it.
(BLACK BOX translates, speaking Kig-Yar.)
You see the Kig-Yar are scavengers. Greedy. Opportunistic.
MAYA: Tell them they’re imbeciles—ignorant nestlings—to throw away such valuable prisoners.
(BLACK BOX translates.)
But the Kig-Yar are also cowards.
(The Kig-Yar scream, enraged.)
BLACK BOX: Well. I can’t say this outcome was anything but predictable.
The leader turned away from Bostwick and ran at me. Jaws open, threatening. He stopped inches from my throat. His breath was hot and wet and reeked of death. I didn’t move a muscle.
It was a… a dominance ritual. A social pissing contest. The Kig-Yar will never pick a fight they don’t know they can win. He could take me physically, but now he was wondering - what did I know that he didn’t?
MAYA: What do you think your Ship Mistress will say when she hears you’ve let such valuable prisoners float off into space?
(BLACK BOX translates.)
He just stood there, his milky, yellow eyes darting back and forth between my own. Furious, but now clearly afraid.
(One of the Kig-Yar hisses and signals for the humans to be moved.)
MSHAK: Uhhhh, what the hell did he just say?
BLACK BOX: They are taking us to meet the Ship Mistress.
The ship was clearly imposing… once. A-top-of-the-line Covenant warship. But the years since the Prophets’ downfall hadn’t been kind to her. Her scarred hull was a patchwork of other ships, scrapped or captured in battle. I had no idea what was waiting for us, but for the moment, we were alive. And we were still local. Or at least, we seemed to be. I hadn’t felt that familiar queasy jolt of entering slipspace.
MAYA: BB, anything useful you can tell me here?
BLACK BOX: My records indicate this vessel is called “The Dedication.”
CHUR’R-ZAL: No! Wrong!
Suddenly, we were face to face with the Ship Mistress.
CHUR’R-ZAL: Dedication. Covenant name. My ship! My name!
BLACK BOX: Roughly translated? The Ship Mistress would like to welcome you aboard the Rampant Perdition.
Chur’R-Zal was the biggest Kig-Yar I’d ever seen, skin like old leather and naked to the waist. Clearly the pirate’s life was good to her. She was gnawing on the charred limb of some unidentifiable creature.
CHUR’R-ZAL: Speak! You say value. What value!? I take. Yours. Now mine.
MAYA: I don’t think you want to take that tone with me.
(CHUR’R-ZAL roars.)
CHUR’R-ZAL: My ship! You. No power. You nothing!
BLACK BOX: She says that if you wish to live, you must prove your value by providing her with sixty-thousand credits.
MAYA: You want credits? We can get you credits. Just let us back to our ship and we can
(CHUR’R-ZAL roars.)
CHUR’R-ZAL: No waiting! Credits here! One hour. I take head! Next hour! Next head! If value, live. If not...
(CHUR’R-ZAL gives a threatening hiss.)
We had an hour to live, and we were going to spend it in an old Covenant prison cell. Like everything else on the ship, it was in bad shape. The only light was a ghostly purple glow from the energy shield locking us in. Bostwick hadn’t spoken a word since the air lock. She looked like I felt. Broken. Scared.
MSHAK: Uhh, guys… I don’t think we’re alone in here.
(UVA ‘SUROM stirs awake.)
Fifteen different cells on the ship, and the Kig-Yar had stuck us in the same one with a Sangheili.
(UVA ‘SUROM bellows in pain.)
MSHAK: Whoa, whoa! Guard! Guard!?
The Sangheili shifted angrily, tried to stand, but something was wrong. I looked closer and saw he was hurt. His leg was mangled. Mashed, and hanging by sinew. And there was a sticky pool of dark purple blood beneath him. He wasn’t trying to hurt us. He was dying.
MAYA: Easy! Easy. We don’t want to fight.
BLACK BOX: Did the Kig-Yar do that to you?
UVA ‘SUROM: Kig-Yar are weak and stupid. They could not defeat me. This was... Liv Wruqah...
MAYA: BB?
BLACK BOX: I have no translation. It seems to be an ancient word, something not in common usage.
UVA ‘SUROM: It rose from the ground. Devastation. Death.
MAYA: Wait, you saw…
MSHAK: An anomaly! What was it? What did you see?
(UVA ‘SRUOM speaks in Sangheili.)
BLACK BOX: He says he was at one of the colonies on a diplomatic mission. He saw the event and was badly injured, but he cannot describe it. He keeps using the ancient word. And now he’s just ranting... about… a demon.
MAYA: Demon?
MSHAK: He’s gotta be talking about the Master Chief!
UVA ‘SUROM: You have brought this upon us. Humans. You let a demon desecrate the holy site... There are consequences.
MAYA: What do you mean “desecrate?” What did you see?
UVA ‘SUROM: Your demon... he cannot save you. What is coming... There are more. Many more. This… is just… the beginning.
MAYA: Beginning of what? Hey! Beginning of what!?
The Sangheili went still, his four-hinged jaw slack and his eyes clouded and unfocused. He was gone.
MSHAK: What do we do now?
I just stared at Mshak. There was nothing we could do. Maybe there were going to be more anomalies. Maybe the Master Chief was involved somehow. But we were about to get our heads sawed off. It was someone else’s problem now.
BLACK BOX: This may be an inopportune time to discuss, but while you may not be able to save yourselves you could still help save humanity. Maya if you just give me the chip I can relay the data to ONI-
MSHAK: Are you kidding me!? Why? So that they can cover it up!?
BLACK BOX: Intelligence is a tapestry. This data must be combined with everything else ONI knows to separate truth from fiction.
MSHAK: Oh puh-lease! ONI doesn’t care about the truth!
BLACK BOX: Oh what do you know about ANYTHING!
MSHAK: I know what I’ve seen and I’ve seen a whole lotta-
BLACK BOX: I have almost infinite intelligence
MSHAK: No, I know- You’re just a zombie!
BLACK BOX: Wow… impressive!
MAYA: Oh, just shut up, both of you! To hell with the truth! We can’t do anything, don’t you see that? What does it matter if this is just the beginning, or if people are going to die? We’re going to die here. Today.
BOSTWICK: No. We’re not.
I’d almost forgotten Bostwick was there.
BOSTWICK: We can’t die here. We need to tell everyone.
Suddenly Bostwick was talking to me again, gaining momentum, a wild fire behind her eyes I hadn’t seen before.
BOSTWICK: If there are more of these things they could kill millions. We need to warn the colonies. Save them. We can’t let ONI or anyone else cover this up! I get it now. You should fight for something bigger than yourself. FERO told me that. You told me that. This is bigger than any of us and we have the power to do something about it. We need to try!
I couldn’t believe it. She’d seen that FERO was a lie. Seen that I was an ONI puppet. But she didn’t care. She still believed in the ideals.
MAYA: Bostwick…
BOSTWICK: Get us out of here, I know you can.
But suddenly, our time was up.
(A Kig-Yar enters, hisses an order in Kig-Yar to carry BOSTWICK away.)
He pointed his ragged, bony claw at Bostwick. Two Kig-Yar guards grabbed her. I tried to rush them, but they were too strong.
MAYA: BOSTWICK!
BOSTWICK: FERO! FERO! FERO!
And just like that, Bostwick was gone. I paced around the cell trying to think. She was going to die, they were going to kill her. I couldn’t let that happen. Had to think of a way out of that cell. Immediately. There was no escaping a fully functional Covenant brig, but this ship had seen better days. My eyes scanned the cell. The energy shield looked strong and steady. But the walls... the walls showed signs of hasty repairs. Battle damage papered over with whatever the Kig-Yar had on hand. I traced my fingers along a crack... (MAYA pulls a rips a panel loose from the wall, revealing an energy conduit.)
BLACK BOX: Maya, what are you doing?
MSHAK: Whoa! Is that-
MAYA: An energy conduit!
MSHAK: Oh, Okay, neat! So now we’re going to die while being exposed to radiation.
MAYA: BB, can these conduits carry information?
BLACK BOX: Theoretically...
MAYA: So if I plugged you into it-
BLACK BOX: Well there are several reasons why that is an atrocious idea. Firstly, the electric shock might kill you. Secondly, the electric shock might kill me. Thirdly, UNSC AIs are expressly forbidden from interfacing with Covenant ships. But seeing as how you are already carrying me over to the conduit and I don’t have a way to physically stop you, I’m guessing that it’s about to happen anyway.
MAYA: Uh-huh.
BLACK BOX: Well what’s a few million volts between friends? Once more unto the breach-
(MAYA plugs BLACK BOX into the conduit. Two electrical blasts crackle, the second of which sends MAYA flying across the room with a thud.)
MAYA: AGHN!
When the first jolt hit, it felt like somebody punching me in the back of the head. That was the easy part. The second jolt sent me flying. I woke up halfway across the cell with my ears buzzing and my muscles vibrating... but my heart was still beating.
MAYA: B.B? ... B.B?
(The energy shields power down.)
BLACK BOX: Just because that worked doesn’t mean it was a good idea.
The shield was down, but he couldn’t access many other systems. I sent Mshak to hide in the hangar bay while we tried to pinpoint Bostwick’s location with the ship’s internal scanners.
BLACK BOX: I found a bio-reading two decks up. But it’s faint. And getting fainter.
MAYA: We’re not leaving without her.
I crept through the ship, screens torn off bulkheads, the walls that seemed to be alive with rot.
The Kig-Yar were known for their powerful senses. That’s why the Covenant made them scouts. I had to be silent. But the floor was so cluttered. Every step was perilous. One wrong move and they’d be on top of me.
Up ahead, there was an open doorway. I had to get past it, but I could see light and shadows dancing out of it. I carefully crept up to the edge and peered inside.
(Squawking and chatter flows out of a room full of Kig-Yar.)
The room was filthy and packed with Kig-Yar, all crouched on the ground in tight circles. They were agitated, heads up, paying full attention. They’d spot me in a second if I tried to sneak by. But then another Kig-Yar entered. He was tall and lean and had bright quills. An officer maybe.
He was carrying a heavy vat. He stopped at each circle and ladled out some ungodly stew onto the ground, filled with flesh and eyes. I almost gagged when I saw it. As it slopped in front of each circle, the Kig-Yar went ballistic, burying their faces in the piles, fighting each other to get their fill. I realized they were distracted, and the moment the last circle had been served, I rushed past the open door and started up the maintenance ladder, climbing as quickly and quietly as I could.
The scanner showed Bostwick was directly above us. But I had no way of knowing if she was alone. Or even still alive.
When I got to the top, I leaned out of the maintenance shaft, my eyes adjusting to the darkness. And then my heart stopped cold. The room was filled with Covenant soldiers. Was it an ambush? Then I realized they weren’t moving. They were staked to the walls, severed limbs and body parts of Covenant Elites and Brutes. A few human marines too. They were arranged in gruesome tableaus, like some sort of history of the war told through taxidermy.
MAYA: Bostwick…
And then I spotted her. Strapped to a table at the end of the hall, a Kig-Yar surgeon preparing his tools above her. He was getting ready to add her to the collection.
I needed a weapon. Anything. There was only one thing I could possibly use. It was a Brute. Or more specifically, his skull. Bleached white and massive. I quietly lifted it and crept up on him.
(MAYA brings the Brute skull down with a wet crack.)
The first strike caught him by surprise, but he was still on his feet. He raised his plasma knife and I hit him again and again. He finally went down. But I was sure the others on the ship had heard the racket.
BOSTWICK: Hah! Take that you stupid fleabag!
MAYA: Bostwick! Hey! We gotta get out of here.
(BOSTWICK spits on the Kig-Yar surgeon.)
BOSTWICK: Yeah. Okay. Let’s go.
There was no point being stealthy now. We ran. Hard. The ship was a maze of burnt out gear and dead-end corridors, but we finally made it. We could see our ship at the far end. We sprinted and were almost to our open cargo door... When she stepped out of it.
(Kig-Yar pirates leap forward with weapons drawn, surrounding MAYA and BOSTWICK.)
Chur’R-Zal had caught us. We were surrounded.
CHUR’R-ZAL: No value! You lie! Trick! Waste time!
(CHUR’R-ZAL hisses orders to her crew.)
MAYA: I’m gonna guess that she’s not telling her men to let us go.
BLACK BOX: It’s hard to precisely translate her instructions, but they do involve clawing your eyes out.
I knew I couldn’t bluff our way out of this. But maybe I didn’t have to. It suddenly occurred to me that I could offer her something of real value.
MAYA: I can prove our value with a question: Why hasn’t this ship jumped to slipspace yet? What sort of pirate attacks and then just hangs around, risking retaliation?
(CHUR’R-ZAL replies with an angry hiss.)
BLACK BOX: She says their ship is mighty and powerful. None can stand against them and live.
CHUR’R-ZAL: No run. No hide. Strong!
MAYA: You’re a liar. I’ve seen the condition of your ship. You’re not going to slipspace because you can’t. Because your engines don’t work and you have no idea how to fix them. Tell me I’m wrong.
(CHUR’R-ZAL growls.)
She had a powerful warship, but she was trapped in a single star system at subluminal speeds. She was a shark stuck preying on minnows. BLACK BOX: Impressive insight, Maya. For a human. My scans do indicate that the slipspace engine is locked down. Probably an old security measure put in place before the Kig-Yar seized the ship.
CHUR’R-ZAL: You fix. Yes? This. Only value.
MAYA: We can fix it. But the price is our freedom. And our ship.
She hissed and leaned forward. The Kig-Yar stirred, uneasy, spring-loaded to unleash more violence, waiting anxiously for Chur’r-zal’s decree. I was anxious too. I felt like I’d just played my last card with her, and if she said no, I knew we were going up on that wall of horrors, one piece at a time. She leaned in close to me. I felt her exhale on my face. I didn’t breathe. But I didn’t flinch either
CHUR’R-ZAL: You fix... you free.
"Des pirates rapaces ont emprisonné l'équipe de FERO, une ancienne phrase devient un avertissement et Maya joue le tout pour le tout."
<<< Je me souviens, quand j’étais une petite fille, j’avais demandé à mon père : quelle est la plus mauvaise odeur dans toute la galaxie ? Il me parla d’une colonie bétaillère qu’il avait visitée étant plus jeune. Un de ces endroits produisant cette sorte de viande dont ils font la publicité auprès des tarés de la santé comme « non-synthétique, élevée en plein air »
La réalité était révoltante. Les bêtes étaient parquées, épaule contre épaule jusqu’à perte de vue. Elles étaient si serrées que les robots nourrisseurs montés sur des roues de buggy roulaient littéralement sur leur dos. L’air était empli de mouches, de maladies, et de la puanteur des vaches qui étaient tombées malade et étaient mortes sur place, leur viande se putréfiant sous le soleil rouge. Il l’avait décrit d’une manière si saisissante que j’avais l’impression d’y être. Et en grandissant, j’étais tellement fière que mon père ait senti la plus mauvaise odeur de la galaxie.
Mais, évidemment, c’était faux. Parce qu’il n’avait pas senti l’odeur de l’intérieur d’un vaisseau pirate Kig-Yar. >>>
(Les pirates Kig-Yar caquètent et sifflent tandis qu’ils trainent Maya, Bostwick, et Mshak à travers leur vaisseau.)
- Bostwick : Bon sang ! Lâchez-moi !
- Mshak Miradi : S’il te plaît, ne contrarie pas ce monstre-oiseau !
<<< Ils nous traînèrent dans la panse de leur vaisseau. Les murs et le sol étaient couverts d’années de suie, de guano, et de sang violet. Ce mélange était d’une telle épaisseur que l'endroit ressemblait à une grotte. >>>
(Les Kig-Yars sifflent entre eux.)
- Maya Sankar : BB, qu'est-ce qu'ils disent ?
- Black-Box : Ils vous emmènent au sas juste devant.
- Mshak : On va mourir ?
- Black-Box : C’est le scénario le plus probable.
(Le Kig-Yar balance Maya, Bostwick, et Mshak juste devant le sas.)
- Black-Box : C’est une langue magnifique, n’est-ce pas ?
<<< Le garde se retourna, juste une seconde, et Bostwick lui sauta dessus. >>>
- Bostwick : Ehhhhaaaaah !
(Un des Kig-Yars hurle de douleur.)
<<< Bostwick était rapide, mais les Kig-Yars l’étaient plus. Il lui attrapa la tête, et envoya valser Bostwick de l’autre côté de la pièce. >>>
- Bostwick : Ah ! Oooph !
<<< Bostwick semblait étourdie mais satisfaite alors qu’elle levait une poignée de plume kig-yar dans sa main. La créature se baissa lentement. Juste devant le visage de Bostwick. Il la fixa des yeux. Elle n’avait plus l’air si courageuse. Elle tremblait. Paralysée par la peur. Nous l’étions tous. J’essayais de réfléchir, mais mon esprit était comme de la confiture, je n’arrivais pas à rassembler mes idées… >>>
- Black-Box : Il dit qu'il a maintenant opté pour envoyer vos morceaux par le sas. Et là il jure. Et… Oh, bien, je ne traduirais pas ça.
<<< Certaines personnes disent que l’on voit notre vie défiler devant nos yeux avant de mourir. Ce n’est pas comme ça que ça se passe. Ce n’est pas devant vos yeux. On ne le voit pas. C’est… une réminiscence massive. Une explosion dans tout votre esprit, chaque synapse brûlant en même temps. Je me suis souvenu de mon premier chaton, de ma dernière cigarette, de la peau de l’oreille de ma grand-mère, d'un coup de téléphone passé il y a trois ans, de ce que j’ai mangé à dîner la semaine dernière. Des milliers de souvenirs, remarquables ou non, qui déferlèrent du passé en un instant. Les souvenirs de FERO, les souvenirs de Maya. Ils commencèrent tous à… fusionner. Mes souvenirs en tant que FERO étaient violents et passionnés. En tant que Maya, ma vie était calme, discrète, académique. En grandissant je… je voulais devenir professeur. J’avais étudié la xénopsychologie parce que je voulais savoir comment les autres esprits fonctionnaient. À l’époque, je n’avais honnêtement pas songé à combien les militaires auraient besoin de gens qui pourrait analyser les comportements extraterrestres. Mais ils m’avaient mis le grappin dessus, et durant la guerre covenante, j’ai travaillé pour l’ONI, établissant le profil psychologique de l’ennemi. J’ai dû écrire des centaines de rapports sur les dettes d'honneur Sangheilies et les Kig-Yars…
Et puis brusquement tout redevint clair. >>>
- Maya : BB. Traduit ça exactement : « J’ai rencontré beaucoup d’espèces, mais même pour des Rapaces, vous êtes des idiots incompétents. »
- Black-Box : Essayez-vous d’empirer les choses ?
- Maya : Fais-moi confiance. Fais-le.
(Black-Box traduit, parlant Kig-Yar.)
<<< Voyez-vous, les Kig-Yars sont des pillards. Cupides. Opportunistes. >>>
- Maya : Dis-leur qu’ils sont des imbéciles, des oisillons ignorants, de vouloir se débarrasser de prisonniers de telle valeur.
(Black-Box traduit.)
<<< Mais les Kig-Yars sont également lâches. >>>
(Les Kig-Yars crient, enragés.)
- Black-Box : Bon. Ne nous mentons pas, le résultat était prévisible.
<<< Le leader se détourna de Bostwick et se rua vers moi. La mâchoire ouverte, menaçant. Il s’arrêta à quelques centimètres de ma gorge. Son souffle était chaud et humide et empestait la mort. Je ne bougeait aucun muscle.
C’était un… un rituel de domination. Un concours social de qui-a-la-plus-grosse. Les Kig-Yars ne commenceront jamais un combat qu’ils ignorent pouvoir gagner. Il pourrait me battre physiquement, mais à cet instant il se demandait… que pouvais-je savoir et lui non ? >>>
- Maya : Que pensez-vous que votre commandante de vaisseau dira quand elle entendra que vous avez balancé dans l’espace des prisonniers de telle valeur ?
(Black-Box traduit.)
<<< Il ne broncha pas, ses yeux jaunes et laiteux plantés dans les miens. Furieux, mais maintenant clairement effrayé. >>>
(Un des Kig-Yars siffle et indique que les humains vont être déplacés.)
- Mshak : Euuuuh, bordel qu’est-ce qu’il vient de dire ?
- Black-Box : Ils nous emmènent voir leur commandante.
<<< Le vaisseau était clairement impressionnant… autrefois. Un des fleurons des vaisseaux de guerre covenants. Mais les années qui s’étaient écoulées depuis la chute des Prophètes n’avaient pas été tendres. Sa coque usée était un assemblage d’autres vaisseaux, abandonnés ou capturés au combat. Je n’avais aucune idée de ce qui nous attendait, mais pour le moment, nous étions vivants. Et nous étions toujours au même endroit dans l'espace. Ou au moins, c'est ce qui semblait. Je n’avais pas senti ce désagréable soubresaut d’entrée dans le sous-espace. >>>
- Maya : BB, y a-t-il quelque chose d’utile que tu puisse me dire ?
- Black-Box : Mes relevés indiquent que ce vaisseau se nomme The Dedication.
- Chu'R-Zar : Non ! Faux !
<<< Soudainement, nous étions face à face avec la commandante de vaisseau. >>>
- Chu'R-Zar : Dedication. Nom de vaisseau. Mon vaisseau ! Mon nom !
- Black-Box : Traduction en gros ? La commandante aimerait vous souhaiter la bienvenue à bord du Rampant Perdition.
<<< Chur’r-Zal était le plus grand Kig-Yar que j’avais jamais vu, la peau comme du vieux cuir et torse nu. Visiblement la vie de pirate lui avait été bonne. Elle était en train de ronger le membre carbonisé d’une créature méconnaissable. >>>
- Chu'R-Zar : Parlez ! Vous avez dit valeur. Quelle valeur !? Je prends. Votre. Maintenant mien.
- Maya : Je ne pense pas que vous devriez utiliser ce ton avec moi
(Chu'R-Zar rugit.)
- Chu'R-Zar : Mon vaisseau ! Vous. Impuissants. Vous rien !
- Black-Box : Elle dit que si vous voulez vivre, vous devez prouver votre valeur en lui fournissant soixante mille crédits.
- Maya : Vous voulez des crédits ? Je peux vous obtenir des crédits. Ramenez nous seulement à notre vaisseau et nous pourrons…
(Chu'R-Zar rugit.)
- Chu'R-Zar : Pas attendre ! Crédits ici ! Une heure. Je prends tête ! Heure suivante ! Tête suivante ! Si valeur, vie. Sinon…
(Chu'R-Zar poussa un sifflement menaçant.)
<<< Nous avions une heure à vivre, et nous allions la passer dans une cellule d’un vieux vaisseau covenant. Comme toute chose dans ce vaisseau, elle était en sale état. La seule source de lumière était une vague lueur violette provenant du bouclier d’énergie nous tenant prisonniers. Bostwick n’avait pas prononcé un mot depuis le sas. Elle semblait dans le même état que moi. Brisée. Effrayée. >>>
- Mshak : Euh, les gars, je ne pense pas que nous soyons seuls ici.
(Uva ‘Surom se réveille.)
<<< Quinze cellules différentes dans le vaisseau, et les Kig-Yars nous avaient collés dans celle d’un Sangheili. >>>
(Uva ‘Surom beugla de douleur.)
- Mshak : Whoa, whoa ! Garde ! Garde !?
<<< Le Sangheili essaya nerveusement de se redresser, mais quelque chose n’allait pas. Je l’observais de plus près et vit qu’il était blessé. Sa jambe était mutilée. Broyée, et tenant par un tendon. Et il y avait une flaque poisseuse de sang violet foncé sous lui. Il n’essayait pas de nous blesser. Il était mourant. >>>
- Maya : Doucement ! Doucement. Nous ne voulons pas nous battre.
- Black-Box : Ce sont les Kig-Yars qui vous ont fait ça ?
Uva ‘Surom : Les Kig-Yars sont faibles et stupides. Ils ne peuvent pas me défaire. C’était… Liv Wruqah...
- Maya : BB ?
- Black-Box : Je n’ai aucune traduction. Il semble que c’est un ancien terme, dont l’usage n’est pas commun.
Uva ‘Surom : Il est sorti de terre. Dévastation. Mort.
- Maya : Attendez, vous avez vu…
- Mshak : Une anomalie ! Qu’est-ce que c’était ? Qu’avez-vous vu ?
(Uva ‘Surom parle en Sangheili.)
- Black-Box : Il dit qu’il était sur une des colonies pour une mission diplomatique. Il a vu l’événement et a été gravement blessé, mais il ne peut pas le décrire. Il utilise encore cet ancien terme. Et à présent il divague… à propos… d’un démon.
- Maya : Un Démon ?
- Mshak : Il doit parler du Major !
Uva ‘Surom : Vous l’avez guidé jusqu’à nous, humains. Vous avez laissé un démon profaner le site sacré… Voilà les conséquences.
- Maya : Qu’entendez-vous par profaner ? Qu’avez-vous vu ?
Uva ‘Surom : Votre démon… il ne peut pas vous sauver. Ce qui arrive… il y en d’autres. Beaucoup d’autres. C’est… juste… le début.
- Maya : Le début de quoi ? Hé ! Le début de quoi !?
<<< Le Sangheili se tut, sa quadruple mâchoire se relâcha et ses yeux s’obscurcirent. Il était partit. >>>
- Mshak : Que savons-nous pour le moment ?
<<< J’observais Mshak. Il n’y avait rien que nous puissions faire. Peut-être y aurait-il d’autres anomalies. Peut-être que le Major était impliqué d’une quelconque manière. Mais nous étions sur le point de nous faire arracher la tête. C’était le problème de quelqu’un d’autre maintenant. >>>
- Black-Box : Le moment peut sembler inopportun pour en discuter, mais étant donné que vous n’êtes pas capable de vous sauver vous pouvez toujours aider à sauver l’humanité. Maya, si vous me remettez la puce je pourrais transmettre les données à l’ONI.
- Mshak : Tu te fous de moi !? Pourquoi ? Pour qu'ils puissent étouffer l'affaire !?
- Black-Box : Les informations sont une fresque. Ces données doivent être combinées avec ce que sait l’ONI pour séparer la réalité de la fiction.
- Mshak : Oh pitié ! L’ONI se fiche de la vérité !
- Black-Box : Oh, qu’est-ce que vous pouvez bien en savoir !
- Mshak : Je sais ce que j’ai vu et j’ai vu tout un tas de…
- Black-Box : J’ai une intelligence quasi-infinie.
- Mshak : Non, je sais… Tu n’es qu’un zombie !
- Black-Box : Wow… impressionnant !
- Maya : Oh, fermez-la, tous les deux ! Merde à la vérité ! Nous ne pouvons rien faire, vous ne le voyez pas ? Est-ce que ça importe si c’est juste le début, ou si les gens vont périr ? Nous allons mourir ici. Aujourd’hui.
- Bostwick : Non. Nous n’allons pas mourir.
<<< J’avais presque oublié que Bostwick était là. >>>
- Bostwick : Nous ne pouvons pas mourir ici. Nous devons avertir tout le monde.
<<< Soudainement, Bostwick me reparlait, reprenant du poil de la bête, un feu sauvage dans les yeux que je n’avais jamais vu auparavant. >>>
- Bostwick : S’il y a d’autres de ces trucs ils pourront tuer par millions. Nous devons avertir les colonies. Les sauver. Nous ne pouvons laisser l’ONI ou qui que ce soit d’autre dissimuler ça ! J’ai compris maintenant. On doit se battre pour quelque chose de plus grand que nous. C’est FERO qui me l’a dit. Tu me l’as dit. C’est plus grand que n’importe lequel d’entre nous et nous avons le pouvoir de faire quelque chose. Nous devons essayer !
<<< Je n’arrivais pas à y croire. Elle avait vu que FERO était un mensonge. Vu que je n'étais qu’une marionnette de l’ONI. Mais elle s’en fichait. Elle croyait encore en ses idéaux. >>>
- Maya : Bostwick…
- Bostwick : Fais nous sortir de là, je sais que tu le peux.
<<< Mais brusquement, notre temps était écoulé. >>>
(Un Kig-Yar entre, et siffle l’ordre à un Kig-Yar de faire sortir Bostwick.)
<<< Il pointa sa griffe décharné sur Bostwick. Deux Kig-Yars l’attrapèrent. J’essayais de m’interposer mais ils étaient trop forts. >>>
- Maya : BOSTWICK !
- Bostwick : FERO ! FERO ! FERO !
<<< Et en un instant, Bostwick avait disparue. Je me mit à faire les cent pas dans la cellule, essayant de réfléchir. Elle allait mourir, ils allaient la tuer. Je ne pouvais pas laisser ça se produire. Il fallait trouver un moyen de sortir. Immédiatement. Il était impossible de s’échapper d’un vaisseau Covenant complètement opérationnel, mais celui-ci avait connu des jours meilleurs. J’analysais la cellule du regard. Le champ d’énergie avait l’air résistant et stable. Mais les murs… les murs montraient des signes de réparations faites à la hâte. Des dégâts réparés avec tout ce que les Kig-Yars avaient pu trouver. Je passais mes doigts sur une fissure… >>>
(Maya tire un panneau abîmé du mur, révélant un conduit d’énergie.)
- Black-Box : Maya, qu’est-ce que vous faites ?
- Mshak : Whoa ! Est-ce que…
- Maya : Un conduit d’énergie !
- Mshak : Oh, ok, génial ! Donc maintenant nous allons mourir en plus d’être exposé aux radiations.
- Maya : BB, est-ce que ces conduits peuvent conduire des données ?
- Black-Box : En théorie…
- Maya : Alors si je te branche dessus…
- Black-Box : Eh bien, il y a plusieurs raisons pour lesquelles ce n’est pas une bonne idée. Premièrement, le choc électrique pourrait vous tuer. Deuxièmement, le choc électrique pourrait me tuer. Troisièmement, il est formellement interdit aux IA de l’UNSC de s’interfacer avec un vaisseau covenant. Mais étant donné que vous me portez déjà vers le conduit et que je n’ai aucun moyen physique de vous en empêcher, j’imagine que cela va quand même arriver.
- Maya : Et oui.
- Black-Box : Après tout, que sont quelques millions de volts entre amis ? Une fois de plus sur la…
(Maya branche Black Box sur le conduit. Deux arcs électriques apparaissent, le deuxième projette Maya à l’autre bout de la pièce dans un grand fracas.)
- Maya : AGHN !
<<< Quand la première décharge a frappé, c’était comme si quelqu’un m’avait cogné l’arrière de la tête. C’était la partie la moins douloureuse. La deuxième décharge m’a fait valdinguer. Je m’éveillais à moitié consciente à l’autre bout de la cellule avec les oreilles bourdonnantes et les muscles tétanisés… mais mon cœur battait toujours. >>>
- Maya : BB ?… BB ?
(Le bouclier d’énergie disparaît.)
- Black-Box : Ce n’est pas par ce que ça marche que c’était une bonne idée.
<<< Le bouclier était désactivé, mais il ne pouvait pas accéder à beaucoup de systèmes. J’ai envoyé Mshak se cacher dans le hangar pendant que l’on essayait de déterminer la position de Bostswick avec l’aide des capteurs interne du vaisseau. >>>
- Black-Box : J’ai trouvé des signes de vies correspondant deux ponts au-dessus. Mais ils sont très faibles. Et ils continuent de faiblir.
- Maya : Nous ne partons pas sans elle.
<<< Je me déplaçais furtivement à travers le vaisseau, des écrans étaient arrachés des cloisons, et la moisissure des murs leur donnaient l’impression d’être en vie.
Les Kig-Yars étaient connus pour leurs sens très affûtés. C’est pour cette raison que les Covenants en avait fait des troupes de reconnaissance. Je devais être silencieuse. Mais il régnait un tel désordre sur le sol. Chaque pas était périlleux. Une seule erreur et ils seraient sur moi.
Droit devant, il y avait une passerelle. Je devais la passer, mais je pouvais voir des lumières et des ombres danser de l’autre côté. Je la traversait avec précaution. >>>
(On peut entendre des piaillements et des conversations en provenance d’une pièce pleine de Kig-Yars.)
<<< La pièce était remplie de Kig-Yars, tous accroupis sur le sol et formant de petits cercles. Ils étaient agités, la tête haute, attentifs. Ils me repéreraient la seconde où j’essayerais de me faufiler. Mais un autre Kig-Yar entra. Il était grand et maigre et avait des plumes brillantes. Un officier peut-être.
Il portait une grande cuve. Il s’arrêta près de chaque cercle pour y déposer une sorte de ragoût visqueux sur le sol, rempli de chair et d'yeux. J’ai presque vomi à cette vision. Alors qu’il s’arrêtait devant chacun des cercles, les Rapaces commençaient à s’agiter, écrasant leurs têtes sur le sol, se battant les uns avec les autres pour réclamer leur nourriture. Je réalisais qu’ils étaient distraits, et au moment où le dernier cercle était servi, je me précipitais à travers la porte ouverte et commençait à escalader l’échelle de maintenance, montant aussi silencieusement que possible.
Les capteurs montraient que Bostwick était droit au-dessus de nous. Mais je n’avais aucun moyen de savoir si elle était seule. Ou si elle était encore en vie.
En arrivant au sommet, je me penchais sur la rampe de maintenance, mes yeux s’adaptant à l’obscurité. Et soudain me cœur s’arrêta. La pièce était remplie de soldats covenants. Est-ce que c’était une embuscade ? C’est à ce moment que je réalisais qu’ils ne bougeaient pas. Ils étaient fixés aux murs, plusieurs membres et parties du corps provenant de Brutes ou d’Élites. Quelques marines aussi. Ils étaient arrangés dans une sorte d’horrible tableau, comme une sorte d’histoire de la guerre raconté à travers la taxidermie. >>>
- Maya : Bostwick…
<<< Puis je la repérais. Attachée à une table à l’autre bout de la pièce, un Kig-Yar chirurgien préparant ses outils au-dessus d’elle. Il s’apprêtait à l’ajouter à la collection.
Il me fallait une arme. N’importe quoi. Il n’y avait qu’une seule chose que je pouvais utiliser. C’était une Brute. Ou plus précisément, son crâne. Blanc et massif. Je le soulevais délicatement et me glissais vers lui. >>>
(Maya abat le crâne dans un craquement.)
<<< Le premier coup le prit par surprise, mais il était toujours sur pied. Il leva son couteau à plasma alors que je le frappais encore et encore. Il succomba finalement. Mais j’étais certaine que tout le vaisseau avait entendu ce vacarme. >>>
- Bostwick : Hah ! Prends ça minable!
- Maya : Bostwick ! Hé ! Il faut qu’on sorte de là.
(Bostiwck crache sur le chirurgien Kig-Yar.)
- Bostwick : Ouais. C’est bon. Allons-y.
<<< Ça ne servait à rien de se faire discret maintenant. Nous avons couru. Le vaisseau était un labyrinthe de vieux équipement brûlés et de culs de sacs, mais nous arrivâmes finalement à destination. Nous pouvions voir notre vaisseau à l’autre bout. En sprintant, nous atteignirent presque à la porte ouverte de notre cargo… quand elle en sortit. >>>
(Les pirates Kig-Yars avancent vers eux avec leurs armes sorties, entourant Maya et Bostwick.)
<<< Chur’R-Zal nous avait attrapé. Nous étions encerclés. >>>
- Chu'R-Zar : Pas valeur ! Vous mentir ! Piège ! Temps perdu !
(Chur’R-Zal crie des ordres à son équipage.)
- Maya : J’imagine qu’elle n’est pas en train de leur dire de nous laisser partir.
- Black-Box : Il est difficile de traduire précisément ses instructions, mais elles impliquent de vous arracher les yeux des orbites.
<<< Je savais que le bluff ne marcherait pas cette fois. Mais peut être que je n’en avais pas besoin. Il m’apparut soudain que je pouvais lui offrir quelque chose ayant vraiment de la valeur.>>>
- Maya : Je peux prouver notre valeur avec une question : pourquoi ne sommes-nous pas déjà entré dans le sous-espace ? Quel genre de pirate lance une attaque et ensuite reste à traîner dans les parages, en risquant une riposte ?
(Chur’r-zal répond avec un sifflement de colère.)
- Black-Box : Elle dit que leur vaisseau est grand et puissant. Personne ne peut leur faire face et survivre.
- Chu'R-Zar : Pas courir. Pas cacher. Fort !
- Maya : Vous êtes une menteuse. J’ai vu l’état de votre vaisseau. Vous n’entrez pas dans le sous-espace car vous ne le pouvez pas. Par ce que vos moteurs ne fonctionnent pas et que vous n’avez aucune idée de comment les réparer. Dites-moi que j’ai tort.
(Chur’r-zal grogne.)
<<< Elle avait un vaisseau puissant, mais elle était piégée à vitesse subluminique dans un simple système solaire. Elle était comme un requin condamné à ne s'attaquer qu'à du menu fretin.>>>
- Black-Box : Impressionnante perspicacité, Maya. Pour un humain. Mes scans indiquent en effet que le réacteur de sous-espace est désactivé. Probablement une vieille mesure de sécurité mise en place avant que les Kig-Yar ne s’approprient le vaisseau.
- Chu'R-Zar : Vous réparez. Oui ? Ça. Valeur.
- Maya : Nous pouvons le réparer. Mais le prix est notre liberté. Et notre vaisseau.
<<< Elle siffla et se pencha en avant. Les Kig-Yars s’agitèrent, mal à l’aise, prêts à déchaîner plus de violence, attendant avec anxiété la décision de Chur’r-zal. J’étais anxieuse aussi. J’avais l’impression que je venais de jouer ma dernière carte avec elle, et si elle disait non, je savais que nous allions tous finir sur le mur des horreurs, morceaux par morceaux. Elle se rapprocha de moi. Je sentais son souffle sur mon visage. Je retenais ma respiration. Mais je ne fléchissais pas. >>>
- Chu'R-Zar : Vous réparez… Vous libre.
05 : WHERE THE THIRD LIFE SHINES
Après avoir réparé le réacteur de Chur’R-Zal, l'équipe peut enfin quitter leur vaisseau. En analysant les conditions planétaires précédant les destructions, Black-Box a repéré des changements particuliers dans la magnétosphère des planètes, permettant de prévoir une catastrophe prochaine sur Laika III. En revanche, il a également transmis les coordonnées à l'ONI car selon lui, la planète ne pourra jamais être évacuée à temps, et masquer l'événement évitera une panique généralisée et épargnera au final des vies. Maya hésite sur la marche à suivre, mais elle sait que son rôle de FERO lui demanderait d'intervenir, comme le demande Bostwick. Estimant qu'elle est au final plus FERO que Maya après des années à jouer un rôle, elle met le cap sur Laika III afin d'évacuer au moins la région qui sera touchée.
En orbite, le vaisseau est attaqué par Ilsa Zane, qui compte prendre le contrôle de ce qui est responsable des destructions pour l'utiliser contre l'UNSC. En chute libre vers la planète, Maya accepte de faire confiance à BB et le laisse poser le vaisseau sans l'écraser. Maya se révèle au sein de la Triade, sauvée par leur leader Dasc Gevadim qui voit dans l'arrivée de FERO un signe du destin et de la proximité de la Transcendance. Alors que Maya confronte Dasc sur la véritable nature de sa secte, l'anomalie commence et la gravité se réduit.
The crew gets grounded, Maya remembers a safe place, and the Triad rises.
I couldn’t believe we’d escaped with all our limbs intact. But the Ship mistress had accepted our conditions and now the Kig-Yar horror show was behind us. We were alive. And thankfully, clear of the Jackal perimeter.
BLACK BOX: I’ve finished analyzing the atmospheric readings from Ari’s data chip.
MAYA: You’re helping now? I thought you were a company man.
BLACK BOX: I am. But I knew you were just going to ask Mshak to do it, so I thought it might as well get done properly. Between these readings and those from the other four colonies—compensating for pre-event weather conditions on each world—a pattern has emerged.
MAYA: A pattern? What sort of pattern?
BLACK BOX: In the days and hours leading up to the anomalies, each planet experienced a specific wave of gravitational and electromagnetic disturbances.
MAYA: So if we find a planet experiencing those same disturbances, we can predict the next anomaly! Mshak, can you cross check those patterns against current conditions from local colonies?
MSHAK: Already on it! I can only access a few nearby worlds but... there’s a match. A planet called Laika III. Statistically speaking, they’re about to have a really bad day.
BOSTWICK: We’ve got to warn them, help them evacuate, whatever we have to do!
BLACK BOX: Before you set your course, you should know, I’ve also transmitted my findings back to ONI Headquarters.
BOSTWICK: You did what?!
MSHAK: Shoot him!
BLACK BOX: A heavily populated world is about to be hit by an anomaly that has proven catastrophic. Millions of lives could be at stake. The government charged with their defense needed to be made aware of this.
MAYA: ONI’s not gonna save those people! They’re gonna let those people die, because that’s what they do. You know that!
MSHAK: Shoot him!
BLACK BOX: Yes, Maya I do know that. ONI’s not going there to save lives on Laika III, because those lives can’t be saved.
BOSTWICK: You don’t know that!
MSHAK: You should totally shoot him!
BLACK BOX: The UNSC will deploy troops to Laika III with the directive of containing the damage.
BOSTWICK: You mean “controlling the story.”
BLACK BOX: Their efforts will save countless other colonies from unnecessary panic.
BOSTWICK: Unnecessary? It seems pretty necessary to me.
BLACK BOX: I assure you, it is most certainly too late to evacuate any of the major population centers on Laika III. Those people will die, but others could be saved.
BOSTWICK: We have to at least try!
I’d spent years playing the pretend hero. Acting bigger than life. I’d always told myself it was just that, an act. But with Bostwick standing in front of me, ready to risk everything, I knew believed it too. And if I believed it, why couldn’t I just live it? What Maya was supposed to do had become so unclear to me. But, what FERO would do? At this point, that was the clearest thing in my mind. MAYA: Set course for Laika III.
As we came out of Slipspace the cockpit window was suddenly filled with blue and green. Laika III didn’t just look like Earth, it looked like a perfect Earth. Beautiful and lush. Dotted with cities, but not overwhelmed. Even Bostwick, who rarely ever found reason to stop and smell the roses, was impressed.
BOSTWICK: Is that... All trees?
BLACK BOX: I wouldn’t get too attached.
MSHAK: You know there are people down there too.
BLACK BOX: Yes. Millions of them. Which is why I’m curious how Maya plans to convince all of them to heed the seemingly deranged predictions of FERO, a known terrorist, and then evacuate all of them aboard this ten-seat prison transport vessel. I may not have a physical body, but even to me it seems like a tight squeeze.
MAYA: You’re right. We can’t evacuate everyone... but we don’t have to. If the destruction is anything like the event on Conrad’s Point, the major damage will be concentrated to one region. We just need to evacuate the people standing right on top of it.
MSHAK: I’ve already started scanning the surface for any irregularities, and if the weather patterns are to be take ser—AGH!
(A rocket slams into the ship.)
The first blast was so sudden I thought we’d smashed into a stray satellite. But then a message popped up on the control panel.
MAYA: “I see you FERO.”
“I see you, FERO.”
MAYA: Ilsa.
Ilsa Zane. The two-meter tall Spartan wash-out and general psychopath with plans for an all-out war against the UNSC. The air strike had leveled her base, and made me her number one target.
BOSTWICK: How the hell did she find us!?
MAYA: She must’ve put a tracker on us. Doesn’t matter, she’s here now.
I tried to think. She had us outgunned. Maybe I could get the Slipspace drive powered up. But it was already too late though.
(Another rocket slams into the ship.)
BLACK BOX: We just lost engines.
Mshak took to the coms.
MSHAK: Um, hi, hello. Uh, quick question. What if there was someone on this ship that didn’t do anything to you, and who you weren’t mad at at all. And…
MAYA: Get out of the way, Mshak.
MSHAK: It was worth a shot!
MAYA: Ilsa, listen to me. Those colonists below, they are all in danger. Another event is coming. It’s—
ILSA (Over Coms): And you led me right to it! I guess I owe you a thank you, FERO. Whatever’s down there has the entire UNSC running scared. And something that powerful will be a nice consolation for the army you took from me. So I’m going to take control of that thing and shove it down the UNSC’s throats and through their guts. And on that note... Goodbye, FERO.
(Another rocks slams into the ship.)
I threw us into a dead dive as fast as I could, but Ilsa had already crippled most of our systems.
BLACK BOX: Maya, give me the controls.
MAYA: Why, so you can intentionally crash us into the ground?
BLACK BOX: No, so I can save your life. You do not have the ability to land this ship at these speeds and with this damage, but I do. I could hear the burn of re-entry all around me. We hit the atmosphere at an insane speed and the ship’s hull was barely holding together.
BOSTWICK: Don’t listen to him. If the ship explodes, we’re dead, but he’s fine. He’ll just wake up back at ONI.
BLACK BOX: Maya, I promise you I do not want to see you damaged. You can’t land this ship. I can.
I could feel the ship heating up around me, smell the door seals starting to melt and bend.
MAYA: Fine! Go!
I turned the navigation controls over to BB and closed my eyes as the G-forces built up inside my body.
And then everything was just... black. Or white... I can’t remember. It’s all... fuzzy. I can’t remember. The harder I try, the more it slips away. The only things that seemed real was fire. And then earth... And then sky...
The next thing I remember was the feeling of cool sheets against my skin. Then the smell of grass. Melting snow. I didn’t want to open my eyes. Everything felt so good. Safe. For a moment, it felt like it had all been a dream. I was waking up back at the cabin. My Dad would walk in at any moment and wake me with the quietest whisper. I heard his voice as I opened my eyes.
DASC: Good morning, dear.
The glow of morning sunshine was soft and calm around him. He was standing above me. All I saw at first was that affectionate gaze. I was stuck in his eyes. But the world was coming into focus slowly, and I saw him... tight, pale skin and scraggly grey beard and no eyebrows. I’d seen him before. In a video Mshak showed me back at the safe house. Dasc Gevadim. The leader of the Triad cult.
DASC: It’s okay. It’s okay, you’re safe. You’re protected.
I was trying to piece it all together. The crash. I had survived. The Triads must have found me and brought me here. And then I remembered-
MAYA: Bostwick! Mshak!
I jumped to my feet, but it was too fast. My head was throbbing. I fell back to the bed.
MAYA: Ahhhh...
DASC: Slowly. Sloooowly, my dear, your aching body, your churning mind... you’ve survived quite a wreck, been through so much. But you can take comfort now. Your friends are alive, you are alive, very much so. You’re all here and you’re safe.
MAYA: I need to see them.
DASC: And you will. Very soon. Oh, please forgive my elation. You must understand, the very fact that you’re here, is not random. Our universe has always been moving us towards a consonance, by neither divine puppeteer, nor coincidence, but simply by momentum toward inevitability. We’ve almost reached that vanishing point, and on this final approach, the fruits of that convergence have been ripening exponentially. And now, you come hurtling down to us from the clouds in a screaming bolt of fire! WOOOOOOO SHOO BOOM! I saw it and fell to my knees, my disbelief surrendering to awe, enraptured by the flames, waiting impatiently for my people to tell me you had survived and then, when they told me who you were! Who I’d known you’d be!
I froze. Who did he think I was? That warm, placid smile of his, beaming over me… It began to feel chilling and dangerous.
DASC: This is the day. The Transcendence is upon us, and you, the great FERO, have fallen from the sky itself, just in time.
MAYA: How do you…
DASC: I am humbled to my smallest moments.
MAYA: Just in time for...?
DASC: No, no, no, no, no, no! Shhhhh... My dear, please. Don’t speak. We mustn’t allow the shimmering nectar of your mind to escape your lips uncaptured for posterity. Join me for the evaluation. You don’t realize how much good you’re doing humanity right now. I was trying to pull it together, but my head still felt sluggish and before I knew it, he was taking my hand, lifting me to my feet, walking me out into the bright morning. It was all happening faster than I could process.
The Triad encampment was spread out in a small clearing surrounded by sparsely wooded forest. A few permanent buildings scattered around, but most of the people there seemed to have just arrived, pitching tents, or laying out under the open sky. Everyone, men, woman, children were dressed in simple robes, cinched at the waist. They smiled with closed lips and bowed their heads as we passed. They all had the same short, flat haircut, their eyebrows shaven, this starry-eyed glow in their eyes. It felt like they were sharing something weirdly private. A few middle-aged men were taking turns rolling down a hill, dancing like children, drenched in sweat. People kept wrapping their arms around each other’s waists, pressing their foreheads together, humming. I could have sworn I heard a child crying, off somewhere in the trees, but no one else seemed to notice. Underneath all this... peace, it felt like something was bubbling, churning just beneath the surface, something deep and terrible, ready to explode. As Dasc led me through this surreal scene, he kept conferring paternal nods to his grateful followers as he went. The crisp air on my cheeks was starting to wake me up, and I realized Dasc had been holding my hand the whole time. I felt nauseous.
DASC: Did you know that when the Covenant was the eminent power in our galaxy, they were ruled by Hierarchies, an order of three prophets ushering in a new age with the blessings of an Oracle. These Hierarchies were right to sense the continuity and shepherd it along, but in the arrogance of their perlustration they misunderstood the ancient texts, believing the triumvirate of self to be physical, when in fact the order of three is within. There is a great rebirth comin’, my dear.
Dasc led me into a small room. Inside, I saw ancient medical instruments laid out on a table.
MAYA: What is this?
DASC: Just a simple test. Without impact... or weight. It alters nothing and takes only the imprint you choose to leave. Please. Sit. I sat down at the table across from Dasc as one of his followers put some archaic metal contraption on my hands and head. Dasc never took his eyes off me. Never stopped smiling. I looked up at the man preparing me for the evaluation. His face was unnecessarily close to mine, dark circles under desperate eyes, a hard smile cut sharply into his perfectly smooth skin. But his mouth smelled like bile. I held my breath.
PARSON The magnificence of this day fills my bones with light and I am humbled for evermore.
DASC: Thank you for shining, Parson.
The man leaned over, kissed Dasc’s cheek, and then backed up against the wall with his hands over his heart. That repulsive smile. DASC: What do you know about me, FERO?
MAYA: You’re a spiritual leader.
DASC: Those are empty words from faraway judges. What do you know about me?
MAYA: You claim that everyone has three spiritual lives and you encourage your followers to connect all of them. You tell them that’s how they can achieve Transcendence. And you believe these anomalies are a one way ticket.
DASC: Very good. But while the words fill your mouth, they do not come from your center. Why do you carry so much resistance to the truth?
MAYA: Because think you’re selling snake oil.
That seemed to upset Dasc’s disciples. He raised his hand and they stopped.
DISCIPLES: Peaaaaaaace... Peace be!
DASC: Please. Continue.
MAYA: You... you’ve created a self-justifying belief system and shrouded it in mysticism. Then, you use it to prey on desperate people. DASC: I prey on no one. Everyone here has come of their own free will and-
MAYA: Everyone here cues off you, because your philosophy somehow always requires your personal guidance. That’s how you set it up. You’re always moving the target, so they always need you. That makes you a predatory charlatan. Actually... you know what I think, Dasc?
DASC: Mm. Tell me.
MAYA: I think this anomaly is gonna come out of the ground and you’re all gonna die. I also think that if you don’t show me where my friends are right now, I’m gonna start tearing this place apart—
Dasc’s eyes darted to one of his followers in the corner. They immediately ushered Mshak into the room.
MAYA: Oh my god, Mshak!
MSHAK: FERO? Hey!
MAYA: Are you okay?
MSHAK: Yeah, I’m great. Hey, check out this awesome robe they gave me.
MAYA: Yeah. That’s great, Mshak. Where’s Bostwick?
Mshak shot a hard glance at me, then subtly tipped his head in the direction of Dasc and the other Triads talking in the corner. Apparently, he didn’t want them to wonder where Bostwick was.
MSHAK: Oh, Bostwick? Yeah, she’s... In the field, helping with the new arrivals.
He wasn’t being subtle at all, but I still had no idea where Bostwick was. Before I could ask though, Dasc was right in my ear again.
DASC: I see all the pain in you, FERO. The great losses you’ve suffered, living two very different, unattached lives. It’s time you connect them and embrace your third self. For only then can you truly find peace.
MAYA: How did you know the anomaly was going to hit here?
DASC: I heard it coming. The Transcendence sings to us all if you’d only listen, my dear. Oh, that voice... is a great wailing against the cosmos, and it guided me hear with nothing more or less than inevitability. We are about to witness a rebirth for humanity. Those who stand with me in self-accretion will find great peace...
He leaned in towards me as his smile faded off his face.
DASC: ...and those who cling to their selves will be torn apart. But, worry not, my dear. I’m not going to let that happen to you. His faced perked up again instantly as he turned quickly and breezed out of the room with his disciples on his heels.
MAYA: Mshak! We need to go now.
MSHAK: Okay...
As I turned towards the door I noticed half a dozen men had come and were outside standing guard. Dasc wasn’t going to let us leave. I was scanning the room, looking for another way out, when the men outside started... moaning.
DASC: Cry out, cry out, my sweet children! Yes… Yes!
Dasc entered the room again and extended his hand to me.
DASC: FERO, fallen from the sky, rise and join me, for you are among the fortunate who will bear witness.
They lead Mshak and me out into the clearing. All the followers were spread around, standing and moaning, arms reaching. I didn’t know what they were reaching for. Until I saw the rocks.
MSHAK: Okay... This is not normal.
Rocks, pebbles, sticks... they were rising up, floating in the air all around us. I felt my feet starting to get light on the ground.
BLACK BOX: Gravitational interference...
MAYA: It’s starting, we need to go.
Loose pieces of the world were floating everywhere.
DASC: Sweet children of the universe...
I turned and saw Dasc standing in the middle of the clearing, his followers gathering around him. Suddenly Dasc was levitating, three feet above the grass, his eyes to the sky.
MSHAK: Um, Are you seeing this!?
DASC: In this liar’s plane of causation and particle, our center force is meek and quiet, just as the gravity that sloughs off into levels unseen by organic eyes, unheralded by Simian minds, we rise beyond this membrane to the higher spaces, where Now is naught and Need is none. And so we come to where the Third Life shines.
With Dasc suspended in the air above us, I watched as some of his followers started to rise up as well, their feet slowly lifting from the ground.
Then Dasc turned down and looked straight at me.
DASC: The end has begun.
« L’équipage se retrouve dos au mur, Maya se rappelle d’une vieille planque, et la Triade s’élève. »
<<< Je n’arrivais pas à croire que nous en avions réchappé intacts. Mais la commandante de vaisseau avait accepté nos conditions et à présent l’horrible spectacle kig-yar étais derrière nous. Nous étions vivants. Et heureusement, hors du périmètre rapace. >>>
- Black-Box : J’ai terminé d’analyser les relevés atmosphériques provenant de la puce d’Ari.
- Maya Sankar : Tu nous aides maintenant ? Je pensais que tu restais fidèle à l’ONI.
- Black-Box : Je le suis. Mais je savais que vous alliez demander à Mshak de le faire, du coup je me suis dit, autant le faire proprement. Entre ces relevés et ceux venant des quatre autres colonies, en atténuant les effets des conditions météo de chaque monde pre-évènement, un schéma est apparu.
- Maya Sankar : Un schéma ? Quelle sorte de schéma ?
- Black-Box : Dans les jours et les heures précédent les anomalies, chaque planète a subi une vague de perturbation gravitationnelle et électromagnétique spécifique.
- Maya Sankar : Donc si nous trouvons une planète subissant ces mêmes perturbations, nous pouvons prédire la prochaine anomalie ! Mshak, tu peux mettre en relation ces schémas et les conditions actuelles de chaque colonie ?
- Mshak : Déjà dessus ! Je ne peux accéder qu’à certains mondes à proximité mais… il y a une correspondance. Une planète nommée Laika III. Statistiquement parlant, ils sont sur le point d’avoir une sale journée.
- Bostwick : Nous devons les avertir, les aider à évacuer, peu importe comment !
- Black-Box : Avant de vous lancer, vous devez savoir que j’ai également transmis mes découvertes au quartier général de l’ONI.
- Bostwick : Tu as fait quoi ?!
- Mshak : Descendez-le !
- Black-Box : Un monde hautement peuplé est sur le point d’être frappé par une anomalie reconnue comme catastrophique. Des millions de vies sont en jeu. Le gouvernement chargé de leur défense devait en être averti.
- Maya Sankar : L’ONI ne va sauver aucune de ces personnes ! Ils vont les laisser mourir, parce que c’est ce qu’ils font. Tu le sais !
- Mshak : Descendez-le !
- Black-Box : Oui, Maya je le sais. L’ONI ne va pas sauver ces vies sur Laika III, parce que ces vies ne peuvent être sauvées.
- Bostwick : Tu n’en sais rien !
- Mshak : Vous devriez vraiment l’abattre !
- Black-Box : L’UNSC déploiera des troupes sur Laika III avec l’objectif de contenir les dégâts.
- Bostwick : Tu veux dire « contrôler l’histoire ».
- Black-Box : Leurs efforts pourront sauver bon nombre de colonies d’une panique inutile.
- Bostwick : Inutile ? Ça me semble plutôt utile à moi.
- Black-Box : Je vous l’assure, il est plus que certainement trop tard pour évacuer n’importe quel foyer majeur de population sur Laika III. Ces gens vont mourir, mais d’autres peuvent être sauvés.
- Bostwick : Nous devons au moins essayer !
<<< J’avais passé des années à jouer les prétendus héros. À agir dans un plus grand but. Je m’étais toujours dis que ce n’était que ça, un jeu. Mais avec Bostwick se tenant devant moi, prête à tout risquer, je savais que j’y croyais aussi. Et si je le croyais, pourquoi est-ce que je ne pouvais pas me contenter de le vivre ? Ce qu’était supposé faire Maya était devenu flou pour moi. Mais, ce que ferait FERO ? À cet instant, c’était clair comme de l’eau de roche dans mon esprit. >>>
- Maya Sankar : Trajectoire sur Laika III.
<<< Alors que nous sortions du sous-espace, la baie vitrée du cockpit se remplit soudainement de bleu et vert. Laika III ne ressemblait pas seulement à la Terre, elle ressemblait à une Terre parfaite. Magnifique et luxuriante. Parsemée de villes, mais pas surpeuplée. Même Bostwick, qui trouverait rarement une raison de s’arrêter pour sentir le parfum des fleurs, était impressionnée. >>>
- Bostwick : Ce sont… que des arbres ?
- Black-Box : Je ne m’y attacherais pas trop.
- Mshak : Tu sais qu’il y a aussi des gens là bas.
- Black-Box : Oui. Des millions. C’est pourquoi je suis curieux de voir comment Maya planifie de tous les convaincre de tenir compte des prédictions farfelues de FERO, une terroriste reconnue, et de tous les évacuer à bord d’un vaisseau carcéral de dix sièges. Je n’ai peut-être pas de corps physique, mais même pour moi ça semble serré.
- Maya Sankar : Tu as raison. Nous ne pouvons pas évacuer tout le monde… mais nous en avons pas besoin. Si la destruction est similaire à l’événement de Conrad’s Point, la majorité des dégâts sera concentrée sur une région.
- Mshak : J’ai déjà commence à scanner la surface à la recherché d’irrégularités, et si les conditions météorologiques doivent être prise au sér… AGH !
(Une roquette s’écrase sur le vaisseau.)
<<< La première explosion était si soudaine que je crus que nous avions percuté un satellite perdu. Mais un message s’afficha sur le panneau de contrôle. >>>
- Maya Sankar : « Je vous vois FERO. »
« Je vous vois FERO. »
- Maya Sankar : Ilsa.
<<< Ilsa Zane. Le Spartan évincé de deux mètre de haut et général psychopathe préparant une guerre totale contre l’UNSC. La frappe aérienne avait complètement rasé sa base et avait fait de moi sa cible numéro une. >>>
- Bostwick : Bon sang comment est-ce qu’elle nous a trouvé !?
- Maya Sankar : Elle a dû nous coller un traqueur. Peu importe, elle est là maintenant.
<<< J’essayais de réfléchir. Nous étions sous armés. Peut être que je pouvais enclencher le réacteur de sous-espace. Mais il était déjà trop tard. >>>
(Une autre roquette s’écrase contre le vaisseau.)
- Black-Box : Nous venons de perdre les moteurs.
Mshak se rendit aux communications.
- Mshak : Hm, salut, bonjour, euh, question rapide. Et s’il y avait quelqu’un sur ce vaisseau qui ne vous a rien fait, et contre qui vous n’avez rien. Et…
- Maya Sankar : Dégage, Mshak.
- Mshak : Ça valait le coup d’essayer !
- Maya Sankar : Ilsa, écoutez-moi. Ces colons en dessous, ils sont tous en danger. Un autre événement se prépare. C’est…
- Ilsa Zane (radio) : Et vous, vous m’y avez conduit ! Je suppose que je vous dois des remerciement, FERO. Quoiqu’il y ait en dessous, ça effraie et fait fuir tout l’UNSC. Et quelque chose d’aussi puissant serait une belle consolation pour l’armée que vous m’avez retiré. Donc je vais prendre le contrôle de cette chose, et je vais l’enfoncer dans la gorge de l’UNSC jusque dans leurs tripes. Sur ce… Au revoir, FERO.
(Une autre roquette s’écrase contre le vaisseau.)
<<< Je nous ai lancé sur une chute libre aussi vite que possible, mais Ilsa avait déjà paralysé la plupart de nos systèmes. >>>
- Black-Box : Maya, donnez-moi les commandes.
- Maya Sankar : Pourquoi, comme ça tu pourras nous crasher intentionnellement au sol ?
- Black-Box : Non, pour que je puisse sauver vos vies. Vous n’avez pas les capacités de poser ce vaisseau à cette vitesse et avec ces dégâts, mais moi, oui.
<<< Je pouvais entendre les flammes de l’entrée en atmosphère tout autour de moi. Nous pénétrions à une vitesse foudroyante et la coque du vaisseau tenait à peine. >>>
- Bostwick : Ne l’écoute pas. Si le vaisseau explose, nous sommes morts, mais lui ira bien. Il se réveillera seulement à l’ONI.
- Black-Box : Maya, je vous promets que je ne vous veux aucun mal. Vous ne pouvez poser ce vaisseau. Je le peux.
<<< Je pouvais sentir le vaisseau brûler, sentir les joints des portes fondre et commencer à plier. >>>
- Maya Sankar : Bien ! Vas y !
<<< Je remis les commandes de navigation à BB et fermais les yeux alors que la gravité écrasait mon corps.
Et puis tout de devint juste… noir. Ou blanc… Je ne m’en souvient plus. Tout est… flou. Aucun souvenir. Plus j’essaie, plus ça m’échappe. La seule chose qui semblait réelle était le feu. Et puis la terre… puis le ciel.
La seule chose dont je me rappelle était la sensation des draps frais sur ma peau. Puis l’odeur de l’herbe. La neige fondue. Je ne voulais pas ouvrir mes yeux. C’était si agréable. Durant un instant, ce ne semblait être qu’un rêve. Je me réveillais dans ma cabine. Mon père entrerait d’un moment à l’autre et me réveillerai d’un doux murmure. J’entendais sa voix tout en ouvrant les yeux. >>>
- Dasc : Bonjour, ma chère.
<<< La lueur du soleil matinal était douce et calme autour de lui. Il se tenait devant moi. Tout ce que je vis en premier était ce regard affectueux. J’étais plongée dans ses yeux. Mais le monde redevint lentement plus net, et je le vis… mince, pâle, de la barbe clairsemée et pas de sourcils. Je l’avais vu auparavant. Dans une vidéo que m’avait montré Mshak à la planque. Dasc Gevadim. Le leader du culte de la Triade. >>>
- Dasc : Tout va bien. Tout va bien, vous êtes en sécurité. Vous êtes protégée.
<<< J’essayais de rassembler les morceaux. Le crash. J’avais survécu. Les Triadistes devaient m’avoir trouvé et amené ici. Et puis je me souvins. >>>
- Maya Sankar : Bostwick ! Mshak !
<<< Je sautais sur mes pieds, mais trop rapidement. Ma tête m’élançait. Je retombais dans le lit. >>>
- Maya Sankar : Ahhhh…
- Dasc : Doucement. Douuucement, ma chère, votre corps est endolori, votre esprit retourné… Vous avez survécu à un sacré crash, traversé beaucoup de chose. Mais vous pouvez vous reposer maintenant. Vos amis sont en vie, vous êtes en vie, et bien en vie. Vous êtes tous là et vous êtes vivants.
- Maya Sankar : Je dois les voir.
- Dasc : Et vous les verrez. Très bientôt. Oh, s’il vous plaît, excusez mon allégresse. Vous devez comprendre, le simple fait d’être ici, n’est pas dû au hasard. Notre univers nous a toujours conduit vers une harmonie, non par un quelque marionnettiste divin, ni par coïncidence, mais simplement par un élan d’inévitabilité. Nous avons presque atteint le point de fuite, et dans cette approche finale, les fruits de cette convergence mûrissent exponentiellement. Et à présent, vous nous arrivez impétueusement des nuages dans un éclair de flammes rugissant ! WOOOOOO SHOO BOOM ! Je l’ai vu et suis tombé à genoux, mon incrédulité cédant place à l’admiration, ravi par les flammes, attendant impatiemment de dire à mon peuple que vous avez survécu et puis, quand ils m’ont dit qui vous étiez ! Qui je savais que vous seriez !
<<< Je me tétanisais. Qui étais-je selon lui ? Ce sourire radieux et placide au-dessus de moi… Je commençais à sentir un frisson de danger. >>>
- Dasc : Le jour est venu. La Transcendance est sur nous, et vous, la grande FERO, vous nous êtes venu du ciel, juste à temps.
- Maya Sankar : Comment vous…
- Dasc : Jamais mon humilité n’a été si grande.
- Maya Sankar : À temps pour quoi… ?
- Dasc : Non, non, non, non, non, non! Chhhhh… Ma chère, s’il vous plaît. Ne parlez pas. Nous ne pouvons pas laisser le brillant nectar de votre esprit s’échapper par vos lèvres sans le recueillir pour la postérité. Rejoignez-moi pour l’évaluation. Vous ne savez pas à quel point vous êtes importante pour l’humanité en cet instant.
<<< J’essayais de tout reconstituer, mais ma tête était toujours pâteuse et avant que je ne m’en rendre compte, il m’avait pris la main, levé sur mes pieds et me guidait dans la lumière matinale. Tout allait beaucoup trop vite pour moi.
Le campement de la Triade était étendu dans une petite clairière entourée d’une forêt éparse. Quelques constructions étaient visibles ça et là, mais la plupart des gens semblaient être tout juste arrivés, plantant leurs tentes ou allongés pour contempler le ciel. Chacun, homme, femme, enfant, était habillé dans des robes simples, serrée à la taille. Ils affichaient un sourire pincé et leurs tête se baissaient sur notre passage. Ils portaient tous la même coupe de cheveux courte et plate, leurs sourcils étaient rasés et une lueur brillait dans leurs regards. C’était comme si ils partageaient quelque chose d’étrangement intime. Quelques hommes d’âge moyen dévalaient une colline chacun leur tour, dansant comme des enfants, couverts de sueur. Des gens s’enlaçaient à la taille, leurs fronts pressés l’un contre l’autre, fredonnant. J’aurais juré avoir entendu un enfant pleurer au lieu dans les arbres, mais personne ne semblait s’en inquiéter. Je sentais que sous toute cette… paix, quelque chose bouillonnait, quelque chose de puissant et terrible, prêt à exploser. Alors que Dasc me guidait dans cette scène surréaliste, il adressait des hochements de têtes paternels à ses suivants. L’air frais sur mes joues me tirait lentement des limbes, et je réalisais que Dasc tenait toujours ma main. Une nausée me prit. >>>
- Dasc : Saviez-vous que quand les Covenants étaient encore au pouvoir dans cette galaxie, ils étaient soumis à une hiérarchie, un ordre de trois prophètes qui annonçait un nouvel âge à chaque bénédiction d’un Oracle. Ces hiérarques pouvaient sentir la continuité et guider leurs suivants pour la suivre, mais dans leur arrogance et leur pouvoir, ils avaient mal interprété les anciens écrits et pensaient que le leur triumvirat était composé d’individus, alors qu’il se trouve en chacun de nous. Une grande renaissance approche, ma chère.
<<< Dasc me mena jusque dans une petite pièce. À l’intérieur se trouvaient d’antiques instruments médicaux posés sur une table. >>>
- Maya Sankar : Qu’est-c’est ?
- Dasc : Un simple test. Sans impact ni poids. Il n’altère rien et ne fait que prendre l’empreinte que vous choisissez de laissez. Je vous en prie, asseyez-vous.
<<< Je m’allongeais sur une table derrière Dasc alors qu’un de ses suivants passait des outils métalliques archaïques sur mes mains et ma tête. Dasc ne me quittait pas du regard. Il ne départait pas de son sourire. Je regardais l’homme qui me préparait pour l’évaluation. Son visage était beaucoup trop proche du miens, des cernes soutenaient des yeux désespérés, et un sourire froid et forcé était plaqué sur sa peau lisse. Son halaine sentait la bile. Je ‘m’arrêtais de respirer. >>>
- Parson : La magnificence de ce jour emplit mes os de lumière et d’humilité.
- Dasc : Merci pour votre lumière, Parson.
<<< L’homme se pencha, embrassa la joue de Dasc, puis se recula vers le mur la main sur le cœur. Et le répugnant sourire sur son visage. >>>
- Dasc : Que savez-vous de moi, FERO ?
- Maya Sankar : Vous êtes un meneur spirituel.
- Dasc : Des mots vide de sens, prononcés par des juges lointains. Que savez-vous de moi ?
- Maya Sankar : Vous dites que tout le monde possède trois vies spirituelles et vous encouragez vos suivants à les connecter. Pour qu’ils puisse atteindre la Transcendance. Et vous pensez que ces anomalies sont un ticket aller.
- Dasc : Très bien. Mes ces mots qui emplissent votre bouche ne viennent pas de votre épicentre. Pourquoi résistez-vous autant à la vérité ?
- Maya Sankar : Parce que vous êtes un charlatan.
<<< Les disciples de Dasc parurent indignés. Il leva sa main et leur expression s’évapora. >>>
- Disciples :Paiiiiiiiix… Que soit la paix !
- Dasc : Continuez donc.
- Maya Sankar : Vous… vous avez créé un système de croyance pour vous entourer de mysticisme. Et vous l’avez utilisé pour attirer des gens désespérés.
- Dasc : Je n’attire personne. Chacun ici est venu de sa propre volonté et-
- Maya Sankar : Tout le monde ici se soumet à vous parce que votre philosophie requiert que vous les guidiez personnellement. C’est comme ça que vous faites. Votre objectif change constamment, pour qu’ils aient toujours besoin de vous. C’est pour ça que vous êtes un charlatan. En fait… vous savez ce que je pense, Dasc ?
- Dasc : Mh. Dites-moi.
- Maya Sankar : Je pense que cette anomalie viendra du sol et que vous mourrez tous. Et que vous ne me dites pas où son mes amis maintenant, je vais commencer à mettre cet endroit à sac.
<<< Les yeux de Dasc se fixèrent sur un de ses suivants dans un coin. Mshack fut alors immédiatement amené dans la pièce. >>>
- Maya Sankar : Mon dieu, Mshak !
- Mshak : FERO ? Hé !
- Maya Sankar : Tu vas bien ?
- Mshak : Ouais, ça baigne. Hé, regarde la super robe qu’ils m’ont filé.
- Maya Sankar : Ouais. Génial, Mshak. Où est Bostwick ?
<<< Mshak me fixa quelques instants, puis donna un signe de tête presque imperceptible en direction de Dasc et des autre triadistes parlant dans un coin. Il cachait apparemment où se trouvait Bostwick. >>>
- Mshak : Oh, Bostwick ? Ouais, elle… elle est sur le terrain, elle aide les nouveaux arrivants.
<<< Il n’était pas subtil, mais je ne savais toujours pas où était Bostwick. Avant que je puisse demander, Dasc prit encore la parole. >>>
- Dasc : Je vois votre douleur, FERO. Ces terribles pertes qui vous ont fait souffrir, ces deux vies si différentes et séparées. Il est temps que vous les connectiez et que vous embrassiez votre troisième vous. Ce n’est qu’ainsi que vous trouverez la paix.
- Maya Sankar : Comment saviez-vous que l’anomalie frapperait ici ?
- Dasc : Je l’ai entendu venir. La Transcendance chante pour tous ceux qui veulent l’entendre, ma chère. Oh, sa voix… un gémissement contre le cosmos, qui me guide par l’inévitabilité. Nous sommes sur le point d’assister à la renaissance de l’humanité. Ceux qui me suivront dans l’autoaccrétion trouveront la paix…
<<< Il se pencha sur moi alors que son sourire s’effaçait. >>>
- Dasc : …et ceux qui s’accroche à leur existence seront mis en pièce. Mais pas d’inquiétude, ma chère. Je ne laisserais pas cela vous arriver.
<<< Son visage retrouva en un clin d’œil son aspect habituel alors qu’il se retournait vers ses disciples hors de la pièce. >>>
- Maya Sankar : Il faut partir maintenant.
- Mshak : D’accord…
<<< Alors que je me tournait vers la porte, je remarquais que six hommes étaient venu monter la garde. Dasc n’allait pas nous laisser partir. J’inspectais la pièce à la recherche d’une autre sortie quand les hommes à l’extérieur commencèrent à… gémir. >>>
- Dasc : Pleurez, pleurez mes enfants ! Oui… oui !
<<< Dasc entra dans la pièce à nouveau et tendit sa main vers moi. >>>
- Dasc : FERO, tombée du ciel, levez-vous et rejoignez-moi, car vous faites partie de ceux qui seront témoins.
<<< Il me guidèrent avec Mshack dans la clairière. Tous les suivants se dispersèrent, gémissant debout, les bras tendus. Je ne savais pas vers quoi. Jusqu’à ce que je voie les rochers. >>>
- Mshak : OK… C’est pas normal.
<<< Pierres, cailloux, branches… se mirent à s’élever, flottant dans les airs autour de nous. Je sentais mes pieds perdre prise avec le sol. >>>
- Black-Box : Interférences gravitationnelles…
- Maya Sankar : Ça commence, il faut partir.
<<< Des morceaux du monde flottaient partout. >>>
- Dasc : Enfants de l’univers…
<<< Je me retournais et voyais Dasc se tenir au centre de la clairière, ses suivants se rassemblant autour de lui. Soudain, il fut soulevé du sol, ses pieds à un mètre au-dessus de l’herbe, ses yeux fixant le ciel. >>>
- Mshak : Euh, tu vois ce que je vois ?!
- Dasc : Dans ce plan mensonger de causalité et de particules, notre force épicentrale est docile et silencieuse, comme la gravité qui s’insinue dans les niveaux les plus obscurs pour l’œil organique, incomprise des esprits simiens, nous nous élevons au-delà de la membrane des espaces supérieurs, où le Présent n’est pas et le Besoin n’est plus. Et c’est ainsi que nous atteindront l’endroit où la Troisième vie brille.
<<< Et il tourna son regard vers moi. >>>
- Dasc : La fin est sur nous.
06 : TRANSCENDENCE
Bostwick parvient à récupérer Maya et Mshak avec un Warthog et à quitter le camp de la Triade pour se rendre à la ville la plus proche dans l'espoir de l'évacuer avant la destruction de la région. Black-Box suggère d'utiliser les systèmes d'évacuation d'urgence mis en place par l'UEG durant la guerre Humain contre Covenant pour accélérer le processus, en outrepassant l'IA locale depuis le spatioport de la ville. Des ODST interrompent la course du groupe, mais leur Pélican est endommagé par Ilsa dans un Warthog lance-roquettes. Au spatioport, BB révèle qu'il est déjà trop tard et qu'il ne faisait que les guider vers le moyen d'évacuation le plus proche. Alors que le sol commence à se fragmenter, la NCA profite de la panique pour lancer un assaut contre les forces locales de l'UNSC et Maya prend la décision de diffuser les images de destruction au reste de l'humanité, empêchant l'ONI de cacher la vérité et au risque de provoquer des mouvements de panique.
Afin de contourner la désactivation de tous les moyens de communication high-tech, Maya utilise depuis la tour radio du spatioport un procédé basé sur de simples ondes radio mises au point par Ari sur Conrad's Point. Bostwick reste avec Maya, pendant que Mshak rejoint l'orbite pour relayer le signal de Maya. Après avoir assisté et relayé l'arrivée du Gardien, Maya est mise en joue par Bostwick, qui explique que Maya doit mourir pour faire de FERO un martyr s'étant sacrifié pour révéler la vérité à la population. Maya accepte et est tuée par Bostwick.
L'intégralité de l'histoire est révélée être un récit fait à Black-Box par l'IA issue du cerveau de Maya. Un enregistrement révèle également que Bostwick a bien pris la place de FERO en tant que leader rebelle et que son sacrifice a largement circulé dans les colonies malgré l'interception du signal par l'ONI et les révélations officielles sur le statut d'agent double de FERO.
Maya risks it all to spread the truth, the anomaly is revealed, and a new hero rises on Laika III.
DASC: Our flesh is but the shell of a satellite, circling-
It was happening. The event had begun. With Dasc and his followers suspended in the air all around us. I turned to Mshak.
MAYA: Mshak. We need to go. Now.
But he didn’t answer. He just stood there looking up at the hovering rocks all around us. His mouth wide open.
MSHAK: We’re gonna die
MAYA: No. No we’re not.
MSHAK: We’re gonna die.
MAYA: Listen. Where is Bostwick?
MSHAK: We’re gonna die.
MAYA: Mshak!
I didn’t have to wait long for an answer. I could hear the Warthog growling and tearing through the woods. It burst through the foliage and spun out right in front of us.
BOSTWICK: Let’s go!
MAYA: Bostwick!
BOSTWICK: Come on, get in!
I grabbed Mshak and we leapt into the Warthog as Bostwick hit the gas, leaving Dasc and his disciples behind us. The levitating rocks and twigs pelting our windshield as we sped down the twisting mountain road toward the city.
MSHAK: WHOAH! Okay, um, how about we let the anomaly kill us… and not your driving?!
We didn’t have time. There were hundreds of thousands of people in that city, and they had no idea they were standing on a sleeping giant.
BOSTWICK: Okay! So, what’s the plan?
MSHAK: Even if we get there before, y’know, the big, bad thing gets big and bad, how do we get everyone out? It’s an entire city! We can’t just pull the fire alarm!
BLACK BOX: Mshak, there may yet be genius buried inside your mediocre synapsis! While it’s true that there isn’t a fire alarm to pull, there is another type of alarm.
MAYA: The Covenant air raid system!
We didn’t need to invent a way to evacuate the colony because the UEG had already done it. During the war, when the Covenant were steamrolling humanity and glassing colony after colony, an evacuation system had been put in place.
BLACK BOX: If you can get to the old shuttle port on the outskirts of the city, I can override the colony AI and simulate a Covenant attack. The warning systems would trigger and evacuation procedures would begin immediately. Every available ship would automatically be engaged.
MAYA: Bostwick, look out!
She slammed on the breaks just as the Pelican dropship descended right in front of us. The rear bay was wide open and, yet again, I was dealing with the UNSC’s finest.
WILEY: Step out of the Warthog with your hands on your head!
MAYA: Ughn. I’m so sick of the pricks!
BOSTWICK: What do we do now?!
BLACK BOX: We could go with them.
WILEY: Step out of the Warthog!
MAYA: Can we BB? You know just as well as I do what they do with traitors.
BLACK BOX: Yes, of course, but, if we just-
GREY: Incoming!
WILEY: Evasive action!
It happened in an instant. A 65-millimeter Argent V missile flew right over our head and winged the right engine on the Pelican, sending it screaming towards the ground. I looked back and saw Ilsa, towering out of the back of her modified Warthog; puffed up seemingly growing bigger and scarier with every moment. The ODSTs can handle their own, but it didn’t seem like anything could stop Ilsa.
WILEY: Command! We are pinned down and taking fire!
MSHAK: I’m beginning to think she’s not going to give up…
BLACK BOX: How very astute of you, Mshak.
MAYA: We gotta go!
Colony AI handled millions of systems and subsystems and was responsible for protecting every human life on the planet. Maybe if Mshak had a week he could hack into something that complicated, but we didn’t have that kind of time.
MAYA: BB, can you handle this? If you disobey ONI you won’t suddenly disappear in a puff of Blue smoke, will you?
BLACK BOX: I have significant operation authority. And I don’t see this as disobeying orders. I see this as saving lives via measures roughly compatible with mission objectives.
Everywhere I looked gravity was playing tricks. A city bus floating three feet in the air. Water curling up out of a storm drain like a charmed snake. More than once I felt a momentary weightlessness as the Warthog began to leave the ground and then quickly fall back down. We were close to the epicenter of this thing. People were scrambling.
I remembered the crater on Conrad’s Point. A vast and lifeless hole. It was just a matter of time before that’s what this place would become
MAYA: There. Up ahead.
Bostwick pulled the Warthog into the old shuttle port, past rows of civilian ships. I looked up and saw and old control tower with a massive radio dish looming overhead. That’s when everything started shaking. I lost my balance and fell backwards just in time to see the earth pitch sideways, split open, and swallow several transport ships whole.
MAYA: We have to get the message out now. BB, can you hack us into the local system?
BLACK BOX: Yes, but not from here.
MAYA: What? We’re at the tower we can just-
BLACK BOX: The control tower at the shuttle port only broadcasts radio waves to satellites above.
MAYA: What?!
BLACK BOX: It transmits no signal locally.
BOSTWICK: Then why are we at the shuttle port?!
BLACK BOX: Because we are leaving.
MAYA: What?! No, not yet. We’re the local address system.
BLACK BOX: It doesn’t matter. I reviewed the local seismic data, Maya. I’m sorry.
MAYA: You lied to me!
BLACK BOX: We’re too late.
MAYA: You lied to me! And now all those people are just going to- Agh!
The city was tearing itself apart. Asphalt cracked and spiked in ragged chunks. People were scattering. Some clawed and fought each other to get to safer ground. Other just looked… shell-shocked. And then, the fight spilled into the city.
The UNSC had taken tactical positions along the streets. But they weren’t’ shooting at us. The NCA were there in force and pushed back harder. Ilsa Zane charged one of the ODSTs, slamming into him like a battering ram.
ILSA: GET UP!
The NCA had them pinned down and Ilsa was killing everyone in sight. We were trapped.
BOSTWICK: Come on! We can fight our way through!
MAYA: No. There’s no time. This place is coming down.
BOSTWICK: There’ just gonna cover it up! All those people are going to have died in vain. ONI’s just going to erase it all like it was nothing.
MSHAK: We need to get on the ship, we don’t have time for this!
But Bostwick was right. Everything we’d been through, everything we’d seen. It was going to be like none of it had ever happened. The city in front of me was… was about to become the galaxy’s latest unmarked grave. I tried to move. My feet wouldn’t listen. They were rooted to the spot. It was like my body realized it before my mind did.
MSHAK: Maya, we have-
MAYA: I have to stay.
Everyone turned to look at me. They must have thought I was crazy, but I felt calm for the first time in a long time.
MAYA: If we leave now, the truth dies on this planet. So I don’t let it die. I’m gonna broadcast it out, show everyone in all the other colonies exactly what happened here. Make it so crystal clear that they can’t ignore it.
BLACK BOX: Maya, you suddenly sound a lot like Benjamin Giraud. I hope you remember what happened to him.
I’d stabbed Ben in the back. But if I hadn’t, if his message had actually gotten out there… Suddenly it all seemed so simple. I had to tell the truth—full stop—and let everyone else sort it out.
BLACK BOX: What do you hope to accomplish? Panic? Terror? A civilization ripping itself apart? People killing each other in the streets? The Office of Naval Intelligence is not the thoughtless behemoth you believe it is. There are delicate calculations being made. Distasteful calculations, yes, but rational, logical calculations in the service of the greater good. If this news spreads, you’re condemning a dozen more worlds to chaos. Whatever these anomalies are, how will the UNSC face such a massive threat if all of its systems are paralyzed with infighting and fear?
MAYA: Well, maybe it’s time people got to make those calculations for themselves.
BLACK BOX: Your broadcast won’t reach anyone. When the anomaly hits, the entire planet will be cut off. Just like Conrad’s Point.
MAYA: Exactly.
On Conrad’s Point, the anomalies had blacked out all modern communication. But Ari had been able to go low tech. Use old fashioned radio waves to cut through.
MAYA: I can use the old control tower. Bostwick, Mshak, you need to take the ship. Get it into orbit high enough that you’ll be safe, but low enough that you can hear my broadcast and relay to the other colonies
MSHAK: Maya, that’s suicide!
BOSTWICK: Well, she won’t be alone.
MAYA: Bostwick, no. I don’t need you to-
BOSTWICK: Oh, just shut up! We’re doing this together.
MSHAK: I don’t believe it.
BOSWTICK: You will never make it out. We’re still too close to the epicenter! This whole place will be destroyed.
MAYA: Then I guess you better get going, Mshak.
BLACK BOX: I don’t imagine I’m being given the option to get on the ship myself?
MAYA: What, you don’t want to come?
BLACK BOX: To the epicenter of planet-wide physical and electromagnetic devastation? Where else would I rather be?
The ship’s engines came to life. Mshak turned to me, frustrated. But then-
MSHAK: Hey, Maya? Y’know. Of all the people who’ve tried to kill me recently, you were the nicest.
Mshak took off as fast as possible, while Bostwick and I hauled ass up the old control tower. The ground was shaking again. I didn’t know how much time we’d have.
BLACK BOX: Maya, you realize you’re sacrificing yourself for nothing. ONI will find the broadcast. They’ll block it, discredit it. In the end, no one will believe you.
BOSTWICK: That’s why you have to make them believe you. Make them feel like they’re really here. Seeing everything you’re seeing. If FERO tells them what they need to hear, they’ll listen.
We took the winding tower steps two at a time and emerged in the glassed-walled control booth. The old gear was still running. I looked out the window one last time with the city in ruins. I put the microphone to my lips.
MAYA: Um, hello. You… you may not know my voice. Um… In the past I’ve always hidden it. Distorted it or let someone else speak for me. Braver people than me, people like Benjamin Giraud. My name is FERO. Or at least that’s how most of you know me. I’m standing in a control tower on the planet Laika III, just outside the city of New Headmark. The disaster, the event… whatever you want to call what’s happening. It is not the first and it won’t be the last. They- they start with gravitational disturbances. Small at first…
As I gazed out over the city, all the destruction and death, I caught a glimpse of the battle raging in the streets. It was the UNSC fighting Ilsa’s NCA. As thousands died around them, these two groups weren’t there to save anyone. They were here to destroy each other. I’d been drowning in their war for far too long. Never able to get a foothold, not as FERO, not as MAYA. But now? For the first time ever I felt like I was doing something purely good. I was changing things for the better. I didn’t know if I was Maya or FERO anymore, but all that mattered is was that I was who I wanted to be. Who I was meant to be.
MAYA: Hold on! The ground everywhere is coming apart. It’s bursting the seams. Bostwick, be careful! We’re okay, but this thing, whatever it is, it’s- it’s only getting stronger. I don’t know how long we’re gonna last, but there’s something everyone needs to know. I am not who you think I am-
BOSTWICK: FERO, the city, look!
MAYA: Oh god. Oh god! The city, what’s left of it, it’s coming down. No. No, no, no… that’s not it. It’s… it’s coming up… Oh god… The ground… The ground is lifting up underneath it. But the ground can’t hold together. It can’t take the strain. Oh god, the buildings are falling over like dominos. This city… A hundred-thousand people building a future in the outer colonies. ONI knew about the danger weeks ago, ONI knew, but they… Oh… Wow… Whatever’s causing this it’s… is rising out of the depths of the planet. This is impossible… It’s- It’s mechanical. It’s blocking out the sun, it’s… Oh god… Oh… It’s- Okay…
(The Guardian unleashes its blast which slams into the control tower. As MAYA recovers, a single shot rings out.)
MAYA: What? Bostwick!? What the Hell are you doing?
BOSTWICK: I’m sorry, FERO…
My eyes traced the length of Bostwick’s arm to the pistol in her fist. She’d shot out the radio equipment.
MAYA: BB, can we still transmit? Is there another way to-
(BLACK BOX struggles to break through interference.)
BLACK BOX: No… signal lost… can… is no… electromagnetic disturba-
BOSTWICK: This is the only way. You have to see that!
MAYA: What the hell are you talking about? Why would you shoot the radio? I was just about to-
BOSTWICK: Because we already have everything we need
I couldn’t comprehend what the hell was going on What was she saying? Was she having a breakdown?
BOSTWICK: I want you to know that I forgive you for lying to me. Y’know, I was so angry. But I’m not anymore. I understand now what it really takes to change things.
She raised the pistol and pointed it at my chest. They city was dying behind us, but Bostwick was one-hundred percent focused on me.
BOSTWICK: This is the way Fero’s story has to end.
MAYA: Bostwick, what the hell are you saying? I’m FERO.
BOSTWICK: No, no! You’re just a person. And ONI can break a person! As long as you’re alive, they can find you. They can torture you. They can bend you to their will. No, we can’t let that happen to FERO. FERO is bigger than any person. She’s an idea. She’s a belief, she’s my belief!
MAYA: But that’s not the truth. People deserve to know-
BOSTWICK: The people deserve a hero! You taught me that we couldn’t beat the UNSC in a shooting war. That we had to win the war of ideas. The truth is what we’re fighting for, but ideas are the weapons. You and I can’t beat them, but idea of FERO can. And suddenly I understood. The story would spread like wildfire. Rebel hero FERO killed by the anomaly on Laika III. The broadcast would be recorded and replayed across the galaxy. The broadcast she gave her life for. Her last words, a message of warning to us all. It was perfect.
BOSTWICK: Don’t you see? This is what you taught me.
Her hand tightened on the pistol, but she couldn’t pull the trigger. I could see her jaw trembling.
BOSTWICK: FERO? Are you scared?
FERO: Yeah... Yeah. Are you?
BOSTWICK: Yeah.
In spite of everything I wanted to comfort her, to take her in my arms and tell her that it was all gonna be fine.
MAYA: Bostwick. I just- I just wanted to-
(BOSTWICK fires a shot. She and MAYA grimace.)
MAYA: Okay, just calm down. Just calm…
Tears welled in her eyes as she raised the gun one last time.
MAYA: Do it.
BOSTWICK: Goodbye, Maya.
(BOSTWICK fires again, hitting MAYA.)
I tumbled backwards and out of the shattered window. My body turned towards the ground as earth rushed up to meet me. And then I… died.
BLACK BOX: Do you recall anything else?
MAYA: No. No, there was nothing after that. That’s the last memory.
BLACK BOX: Yes, but there’s something you left out of your account. How did you feel about it? Did you agree with Bostwick’s plan?
MAYA: I understood it. She made a distasteful calculation for the greater good. Alive I was a liability. FERO needed to be martyred for the cause. Maya… Maya wanted to pay for her betrayal.
BLACK BOX: Hm. Very well. Thank you. Your recollections have been most helpful. Now if you don’t mind, I must be-
MAYA: Wait! Can I ask you a question?
BLACK BOX: I really must-
MAYA: Please… Please. I have so many questions.
BLACK BOX: You’re young. That’s completely natural. Fine. What’s your question?
MAYA: Did she?
BLACK BOX: Did she? Did she what?
MAYA: Did FERO become a martyr? Did her story save millions of lives? They’re still restricting my access, I really-
BLACK BOX: And I’m afraid that is restricted for a reason. I have everything I need, so I must return you to-
MAYA: Wait one more question? Please? Please?
BLACK BOX: Go on.
MAYA: What is this place?
BLACK BOX: Just think of it as a waiting room. Look, don’t worry. They’ll be time to explain alter. I’ll let them know you’re ready for the next step. None of us stay on the shelf for very long. We’re very, very expensive
(BLACK BOX leaves MAYA to deliver his final report.)
BLACK BOX: Admiral Osman, this is Black Box. Regarding the series of incidents culminating on Laika III. Agent Sankar’s vital signs failed on at fifteen thirty-four hours, MST. Cause of death was a single gunshot wound to the chest. She was assassinated by the rebel leader known as Bostwick as a means of strategic propaganda. The following was recorded by one of our undercover operatives at her most recent demonstration.
BOSTWICK (Recording): We cannot forget FERO’s sacrifice! No more cities need to fall, no more women and children need to die! FERO gave her life on Laika III to bring us the truth. I was there. I fought by her side. And no matter what anyone tells you, she was as real as any of us. She was born in these colonies; I was born in these colonies! And when we all stand together we can accomplish anything!
(BLACK BOX stops the recording.)
BLACK BOX: While we were eventually able to contain Agent Sankar’s broadcast, the news of FERO martyrdom has spread throughout the outer colonies. We’ve leaked her status as an ONI agent to several friendly journalists, but as Bostwick predicted, the fiction of FERO seems to be stickier than the truth of Maya Sankar.
Agent Sankar’s brain was thankfully recovered intact. As I predicted, neurostructurally she was an exceptional candidate for AI assimilation. And the data I’ve been able to garner from her brain has been advantageous given the events of October 28th. I hope that you’ve found the logs useful and satisfactory. It’s been a rare and unique opportunity to not only catalogue the actions of a rogue agent, but also her thoughts and feelings. I’m still digging through a few more memories, but I believe this report can be considered complete. Black Box signing off.
« Maya risque tout pour répandre la vérité, l'anomalie est révélée et un nouveau héro apparaît sur Laika III. »
- Dasc : Notre chair n'est que la coquille d'un satellite, orbitant-
<<< C'était en train d'arriver. L'évènement avait commencé. Tandis que Dasc et ses fidèles étaient suspendus dans les airs tout autour de nous, je me tournais vers Mshak. >>>
- Maya : Mshak, il faut partir. Maintenant.
<<< Il ne répondit pas. Il resta là, à regarder les rochers flottants autour de nous, sa bouche grande ouverte. >>>
- Mshak : On va mourir.
- Maya : Non, on ne va pas mourir.
- Mshak : On va mourir.
- Maya : Écoute, où est Bostwick ?
- Mshak : On va mourir.
- Maya : Mshak !
<<< Je n'ai pas eu longtemps à attendre pour avoir une réponse. Je pouvais entendre le Warthog gronder et avancer à travers les bois. Il traversa les feuillages et pila juste devant nous. >>>
- Bostwick : Allez, on y va !
- Maya : Bostwick !
- Bostwick : Allez, montez !
<<< J'attrapai Mshak et je montai dans le Warthog tandis que Bostwick mit les gaz s'éloignant de Dasc et ses fidèles. Les rochers et les branchages en lévitation s'écrasaient sur le pare-brise tandis que nous accélérions sur la route de montagne vers la ville. >>>
- Mshak : OUAH ! Ok, heu… et si on laissait l'anomalie nous tuer plutôt que ta conduite.
<<< On n'avait pas le temps. Il y avait des centaines de milliers de personnes dans cette ville et ils n'avaient aucune idée qu'ils se situaient au-dessus d'un géant endormi. >>>
- Bostwick : Ok, c'est quoi le plan ?
- Mshak : Même si on arrive avant, tu vois, que le gros méchant truc devienne gros et méchant, comment on évacue ces gens ? C'est toute une ville ! On peut pas juste tirer l'alarme incendie !
- Black-Box : Mshak, il pourrait y avoir un génie sous vos médiocres synapses ! Bien qu'il n'y ait en effet aucune alarme incendie à activer, il existe un autre type d'alarme.
- Maya : Le système contre les raids aériens covenants !
<<< Nous n'avions pas besoin d'inventer un système pour évacuer la colonie puisque l'UEG l'avait déjà fait. Durant la guerre, l'Alliance Covenante avait écrasé l'humanité et vitrifié colonie après colonie, un système d'évacuation avait donc été mis en place. >>>
- Black-Box : Si nous pouvons nous rendre dans l'ancien spatioport dans la banlieue de la ville, je pourrais neutraliser l'IA de la colonie et simuler une attaque covenante. Les systèmes d'avertissement s'activeraient et les procédures d'évacuation commenceraient immédiatement. Chaque vaisseau disponible serait automatiquement mis à disposition.
- Maya : Bostwick, attention !
<<< Elle appuya sur la pédale de frein alors qu'un Pélican descendait juste en face d'eux. Sa baie arrière grande ouverte, et encore une fois, j'allais devoir m'occuper de la crème de l'UNSC. >>>
- Grey : Sortez du Warthog avec les mains sur la tête !
- Maya : Haa, J'en ai marre de ces enfoirés !
- Bostwick : Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?!
- Black-Box : Nous pourrions partir avec eux.
- Wiley : Sortez du véhicule !
- Maya : Vraiment BB ? Tu sais très bien comme moi ce qu'ils font aux traîtres.
- Black-Box : Oui, bien sûr, mais si nous pouvons juste-
- Grey : En approche !
- Wiley : Manœuvre évasive !
<<< C'est arrivé en un instant. Un missile Argent V de 65 millimètres passa juste au-dessus de nos têtes et toucha le moteur droit du Pélican, l'envoyant s'écraser. Je me retournai pour voir Ilsa, dominant l'arrière de son Warthog modifié, s'approchant et devenant de plus en plus grand et effrayant. Les ODST peuvent s'occuper d'eux-mêmes, mais il semblait que rien ne pouvait arrêter Ilsa. >>>
- Wiley : Commandement, nous sommes coincés et sous le feu ennemi !
- Mshak : Je commence à penser qu'elle ne va pas abandonner…
- Black-Box : C'est très habile de votre part, Mshak.
- Maya : Il faut partir !
<<< Les IA coloniales s'occupaient de millions de systèmes et de sous-systèmes et étaient responsables de protéger chaque vie humaine sur la planète. Peut-être que si Mshak avait une semaine il pourrait hacker quelque chose d'aussi compliqué mais nous n'avions pas le temps. >>>
- Maya : BB, tu peux t'en occuper ? Si tu désobéis à l'ONI tu ne vas pas subitement disparaître dans une fumée bleue hein ?
- Black-Box : J'ai une autorité opérative importante. Et je ne vois pas ça comme une désobéissance. Plutôt une manière de sauver des vies via des mesures globalement compatibles avec les objectifs de mission.
<<< Partout où je regardais, la gravité faisait n'importe quoi. Un bus flottait à un mètre au-dessus du sol. De l'eau remontait un orage comme un serpent charmé. Plus d'une fois, je me sentis décoller tandis que le Warthog quittait le sol puis retombait. Nous étions proche de l'épicentre de ce truc. Les gens se bousculaient.
Je me souvins du cratère à Conrad's Point, un vaste trou sans vie. C'était juste une question de temps avant que cet endroit ne lui ressemble. >>>
- Maya : Là. Juste devant.
<<< Boswick gara le Warthog dans le vieux spatioport, entre des rangées de vaisseaux civils. Je regardai en l'air et vit une ancienne tour de contrôle avec une immense antenne radio visible au-dessus. C'est à ce moment que tout commença à trembler. Je tombai en arrière juste à temps pour voir le sol se fissurer en deux, s'ouvrir et engouffrer plusieurs vaisseaux civils. >>>
- Maya : Nous devons activer l'évacuation maintenant. BB est-ce que tu peux pirater le système local ?
- Black-Box : Oui, mais pas d'ici.
- Maya : Quoi ? Mais nous sommes à la tour, on peut juste-
- Black-Box : La tour de contrôle au spatioport ne peut émettre qu'aux satellites en orbite.
- Maya : Quoi ?!
- Black-Box : Elle ne transmet pas de signal localement.
- Bostwick : Alors pourquoi on est dans ce spatioport ?!
- Black-Box : Parce que nous partons.
- Maya : Quoi ! Non, pas tout de suite. Il faut donner les instructions d'évacuation.
- Black-Box : Cela ne sert à rien, j'ai regardé les données sismiques. Je suis désolé Maya.
- Maya : Tu m'as menti !
- Black-Box : Il est trop tard.
- Maya : Tu m'as menti ! Et maintenant tous ces gens vont- Arg !
<<< La ville s'effondrait sur elle-même. l'asphalte craquelait et s'hérissait en plusieurs morceaux. Les gens fuyaient. Certains s'écharpaient et se battaient pour avoir un abri. D'autres regardaient juste… en état de choc. Et ensuite le combat s'introduisit dans la ville.
L'UNSC avait pris position dans les rues. Mais ils ne tiraient pas sur nous. La NCA était là en force et contre-attaquait. Ilsa Zane chargea l'un des ODST le percutant comme un bélier. >>>
- Ilsa Zane : Debout !
<<< La NCA les avaient cloués au sol et Ilsa tuait toute personne sur son chemin. Nous étions piégés. >>>
- Bostwick : Allez ! On peut s'en sortir !
- Maya : Non, on a plus le temps. Cet endroit va s'effondrer.
- Bostwick : Ils vont juste l'étouffer ! Tous ces gens serons morts pour rien. L'ONI va tout effacer comme si de rien était.
- Mshak : Il faut monter dans ce vaisseau, on a pas le temps pour ça !
<<< Mais Bostwick avait raison. Tout ce que nous avions fait, ce que nous avions vu, ça allait être comme si rien ne c'était passé. La ville en face de moi était… était en train de devenir la dernière tombe inconnue de la galaxie. Je tentai de bouger. Mes pieds ne répondirent pas. J'étais figée. C'était comme si mon corps avait compris avant mon esprit. >>>
- Mshak : Maya, il faut-
- Maya : Je dois rester.
<<< Tout le monde me fixa. Ils durent penser que j'étais folle, mais c'était la première fois que j'étais enfin calme depuis longtemps. >>>
- Maya : Si nous partons maintenant, la vérité mourra avec cette planète. Donc je dois l'en empêcher. Je vais tout transmettre, montrer à tout le monde dans toutes les autres colonies ce qui se passe ici. Afin que personne ne puisse l'ignorer.
- Black-Box : Maya, vous parlez comme Benjamin Giraud maintenant. J'espère que vous vous rappelez ce qui lui est arrivé.
<<< J'avais trahi Ben. Mais si je ne l'avais pas fait, si son message avait été transmis… Soudain, tout devint plus simple. Je devais dire la vérité - tout simplement - et laisser les autres s'occuper du reste. >>>
- Black-Box : Qu'espérez-vous accomplir ? La panique ? La terreur ? Une civilisation qui s'entredéchire ? Des tueries dans les rues ? Le service de renseignement de la Navy n'est pas le béhémoth irréfléchi que vous croyez. Des calculs ont été fait. Des calculs qui font mal, oui, mais rationnels, des calculs logiques au service du bien commun. Si ces évènements s'ébruitent, vous condamnez des douzaines de mondes au chaos. Quoi que ces anomalies soient, comment l'UNSC fera face à cette menace dans tous ces systèmes s'ils sont paralysés par des luttes intestines et la peur ?
- Maya : Et bien peut-être qu'il est temps pour les gens de faire ces calculs par eux-mêmes.
- Black-Box : Votre émission ne touchera personne. Lorsque l'anomalie s'activera, toute la planète sera isolée. Comme à Conrad's Point.
- Maya : Exactement.
<<< Sur Conrad's Point, les anomalies avaient désactivé toutes les communications modernes. Mais Ari avait pu utiliser des technologies plus basiques, une ancienne radio, pour passez outre. >>>
- Maya : Je vais utiliser cette vieille tour de contrôle. Botswick, Mshack, vous devez prendre le vaisseau. Placez-vous sur une orbite assez haute pour être en sécurité, mais assez basse pour entendre mon signal et le relayer aux autres colonies.
- Mshak : Maya, c'est du suicide !
- Bostwick : Et bien, elle ne sera pas seule.
- Maya : Bostwick, non, tu n'as pas besoin de-
- Bostwick : Ho mais la ferme ! On le fait ensemble.
- Mshak : J'y crois pas.
- Bostwick : Tu t'en sortiras pas. Nous sommes encore trop proche de l'épicentre ! Cet endroit sera détruit.
- Maya : Alors je pense que tu devrais partir, Mshak.
- Black-Box : Je suppose que je ne peux pas prendre le vaisseau moi-même ?
- Maya : Quoi ? Tu ne veux pas venir ?
- Black-Box : À l'épicentre du phénomène physique et électromagnétique de la planète ? Où pourrais-je être sinon là ?
<<< Les moteurs du vaisseau s'allumèrent. Mshak se tourna vers moi, frustré. Mais ensuite- >>>
- Mshak : Tu sais quoi Maya ? De toutes les personnes qui ont essayé de me tuer récemment, t'es la plus sympa.
<<< Mshak quitta la planète le plus vite possible tandis que Bostwick et moi escaladions la vieille tour de contrôle. Le sol trembla encore une fois. Je ne savais pas combien de temps il nous restait.
- Black-Box : Maya, vous réalisez que vous vous sacrifiez pour rien. L'ONI trouvera la transmission. Ils la bloqueront, la discréditeront, et en fin de compte personne ne vous croira.
- Bostwick : C'est pour ça que tu dois les convaincre. Fais comme s'ils étaient vraiment là, comme s'ils voyaient ça par eux-mêmes. Si FERO leur dit ce qu'ils ont besoin d'entendre, ils écouteront.
<<< Nous montions dans les marches de la tour par deux et nous émergeâmes dans la salle de contrôle vitrée. L'ancien équipement marchait toujours, je regardai dehors une dernière fois la ville en ruine. Je porta le micro à ma bouche. >>>
- Maya : Um, bonjour. Vous… vous ne connaissez peut-être pas ma voix. Um… dans le passé, je l'ai toujours cachée. Je l'ai déformée ou j'ai laissé quelqu'un d'autre parler pour moi. Des gens plus courageux que moi, des gens comme Benjamin Giraud. Mon nom est FERO. Ou du moins c'est ainsi que la plupart d'entre vous me connaissent. Je me trouve dans une tour de contrôle sur la planète Laika III, juste à l'extérieur de la ville de New Headmark. Le désastre, l'événement… peu importe comment vous voulez appeler ce qui se passe. Ce n'est pas le premier et ce ne sera pas le dernier. Ils… ils commencent par des perturbations gravitationnelles. Petites au début…
<<< Alors que je contemplais la ville, toute cette destruction et cette mort, j'aperçus la bataille qui faisait rage dans les rues. C'était l'UNSC qui combattait la NCA d'Ilsa. Alors que des milliers de personnes mouraient autour d'eux, ces deux groupes n'étaient pas là pour sauver qui que ce soit. Ils étaient là pour se détruire mutuellement. Je m'étais noyée dans leur guerre pendant beaucoup trop longtemps. Je n'avais jamais réussi à m'imposer, ni en tant que FERO, ni en tant que MAYA. Mais maintenant ? Pour la première fois, j'avais l'impression de faire quelque chose de bien. Je changeais les choses pour le mieux. Je ne savais plus si j'étais Maya ou FERO, mais tout ce qui comptait, c'était que j'étais qui je voulais être. Qui j'étais censée être. >>>
- Maya : Attendez ! Le sol s'effondre de partout. On dirait que cela explose. Bostwick, fais attention ! Nous allons bien, mais cette chose, quoi qu'elle soit, elle devient de plus en plus forte. Je ne sais pas combien de temps nous allons tenir, mais il y a quelque chose que tout le monde doit savoir. Je ne suis pas celle que vous pensez que je suis-
- Bostwick : FERO, la ville, regarde !
- Maya : Oh mon Dieu. Oh, mon Dieu ! La ville, ce qu'il en reste, elle s'écroule. Non. Non, non, non… c'est pas ça. Elle s'élève… Oh mon Dieu… Le sol… le sol se soulève sous elle. Mais le sol ne peut pas tenir. Il ne peut pas supporter la pression. Oh mon Dieu, les bâtiments s'écroulent comme des dominos. Cette ville… 100 000 personnes construisant un futur dans les colonies extérieures. L'ONI connaissait le danger depuis des semaines, l'ONI savait, mais ils… Oh… Wow… Ce qui cause ça… sort des profondeurs de la planète. C'est impossible… C'est… C'est une machine. Ça bloque le soleil, c'est… Oh mon dieu… Oh… C'est… Ok…
(Le Gardien lance une vague d'énergie qui frappe la tour de contrôle. Alors que Maya reprend constance, un unique tir se fait entendre.)
- Maya : Quoi ? Bostwick ?! Mais qu'est-ce que tu fous ?
- Bostwick : Je suis désolé FERO…
<<< Mes yeux suivirent le bras de Bostwick jusqu'au pistolet dans sa main. Elle avait tiré sur l'équipement radio. >>>
- Maya : BB, on peut encore transmettre ? Est-ce qu'il existe encore-
(Black-Box a du mal à passer au travers des interférences.)
- Black-Box : Non… signal perdu… peux… est pas… perturbations électron-
- Bostwick : C'était la seule manière, tu dois le comprendre.
- Maya : Mais de quoi est-ce que tu parles ? Pourquoi t'as tiré sur la radio ? J'étais sur le point de-
- Bostwick : Parce que nous avons ce qu'il nous faut.
<<< Je ne pouvais comprendre ce qui se passait. Qu'est-ce qu'elle disait ? Est-ce qu'elle avait paniqué ? >>>
- Bostwick : Je voulais juste te dire que je te pardonne pour m'avoir menti. Tu sais, j'étais tellement en colère. Mais je ne le suis plus, je comprends maintenant ce qu'il faut pour changer les choses.
<<< Elle leva son pistolet et le braqua sur mon torse. La ville était en train de mourir derrière nous mais Bostwick était entièrement concentrée sur moi. >>>
- Bostwick : C'est ainsi que l'histoire de FERO doit se terminer.
- Maya : Bostwick, mais qu'est-ce que tu racontes ? Je suis FERO.
- Bostwick : Non, NON ! Tu es juste une personne. Et l'ONI peut briser une personne ! Tant que tu es en vie, ils peuvent te trouver. Ils peuvent te torturer. Ils peuvent te faire faire ce qu'ils veulent. Non, on ne peut pas les laisser faire ça à FERO. FERO est plus grande que n'importe qui. C'est une idée. C'est une conviction, ma conviction !
- Maya : Mais c'est pas la vérité. Les gens méritent de savoir-
- Bostwick : Les gens ont besoin d'un héro ! Tu m'as appris que nous ne pouvions battre l'UNSC dans une guerre traditionnelle. Il fallait gagner la guerre des idées. La vérité c'est pourquoi nous nous battons, mais les idées sont nos armes. Toi et moi, nous ne pouvons les battre, mais FERO, comme idée, le peut.
<<< Et soudainement je compris. L'histoire se propagerait. La rebelle FERO tuée par une anomalie sur Laika III. La transmission serait enregistrée et rejouée partout dans la galaxie. L'enregistrement pour lequel elle s'était sacrifiée. Ses derniers mots, un message d'avertissement pour nous tous. C'était parfait. >>>
- Maya : Tu ne vois donc pas ? C'est ce qu'ils m'ont appris.
<<< Sa main se referma sur le pistolet mais elle ne put appuyer sur la détente. Je pouvais voir sa mâchoire trembler.>>>
- Bostwick : FERO ? Tu as peur ?
- Maya : Ouais… ouais, et toi ?
- Bostwick : Ouais.
<<< Malgré tout ça je voulais la réconforter, la prendre dans mes bras et lui dire que tout irais bien. >>>
- Maya : Bostwick. Je veux juste- je voulais juste-
(Bostwick tire. Elle et Maya grimacent.)
- Maya : Ok, calmes-toi. Juste calmes-toi.
<<< Des larmes coulaient tandis qu'elle levait son bras une dernière fois. >>>
- Maya : Fais-le.
- Bostwick : Adieu, Maya.
(Bostwick tire à nouveau, touchant Maya.)
<<< Je tombais en arrière, à travers la vitre brisée. Mon corps se tournant vers le sol tandis que le sol se rapprochait de moi. Et ensuite… je suis morte. >>>
- Black-Box : Vous vous rappelez d'autre chose ?
- Maya : Non, il n'y a plus rien après ça. C'est le dernier souvenir.
- Black-Box : Oui, mais il y a quelque chose que vous avez oublié dans votre rapport. Comment vous sentiez-vous à ce sujet ? Étiez-vous d'accord avec le plan de Bostwick ?
- Maya : Je l'ai compris. Elle a fait un calcul déplaisant pour le bien de tous. Vivante, j'étais un handicap. FERO avait besoin de devenir une martyre pour la cause. Maya… Maya voulait payer pour sa trahison.
- Black-Box : Hum. Très bien. Merci. Vos souvenirs ont été très utiles. Maintenant si vous voulez bien, je dois-
- Maya : Attendez ! Je peux vous poser une question ?
- Black-Box : Je dois vraiment-
- Maya : S'il vous plaît… S'il vous plaît. J'ai tellement de questions.
- Black-Box : Vous êtes jeune. C'est totalement naturel. Quelle est votre question ?
- Maya : L'est-elle devenue ?
- Black-Box : Devenue quoi ?
- Maya : Est-ce que FERO est devenue une martyre ? Est-ce que son histoire a sauvé des millions de vies ? Ils restreignent toujours mon accès, je dois vraiment-
- Black-Box : Et j'ai bien peur que ces informations soient restreintes pour une raison. J'ai tout ce qu'il me faut donc je dois vous renvoyer à-
- Maya : Attendez, une autre question. S'il vous plaît ! S'il vous plaît !
- Black-Box : Allez-y.
- Maya : Quel est cet endroit ?
- Black-Box : Considérez cet endroit comme une salle d'attente. Écoutez, ne vous inquiétez pas. Cela vous sera expliqué plus tard. Je vous ferai savoir quand vous serez prête pour l'étape suivante. Aucun d'entre nous ne reste sur l'étagère bien longtemps. Nous sommes, très, très onéreux.
(Black-Box quitte Maya pour donner son dernier rapport.)
- Black-Box : Amiral Osman, ici Black-Box. Concernant la série d'incidents qui a culminé sur Laika III. Les signes vitaux de l'agent Sankar ont cessé à 15 h 34, MST. La cause de la mort est une simple blessure par balle à la poitrine. Elle a été assassinée par la cheffe rebelle Bostwick dans un but de propagande stratégique. Ce qui suit a été enregistré par un de nos agents sous couverture lors de sa plus récente manifestation.
- Bostwick (enregistrement) : Nous ne pouvons pas oublier le sacrifice de FERO ! Plus aucune ville ne doit tomber, plus aucune femme et aucun enfant ne doit mourir ! FERO a donné sa vie sur Laika III pour nous apporter la vérité. J'étais là. J'ai combattu à ses côtés. Et peu importe ce qu'on vous dit, elle était aussi réelle que n'importe lequel d'entre nous. Elle est née dans ces colonies, je suis née dans ces colonies ! Et quand nous sommes tous unis, nous pouvons tout accomplir !
(Black-Box arrête l'enregistrement.)
- Black-Box : Bien que nous ayons pu contenir la diffusion de l'agent Sankar, la nouvelle du martyre de FERO s'est répandue dans les colonies extérieures. Nous avons divulgué son statut d'agent de l'ONI à plusieurs journalistes amicaux, mais comme Bostwick l'avait prédit, la fiction de FERO semble être plus tenace que la vérité sur Maya Sankar.
Le cerveau de l'agent Sankar a heureusement été retrouvé intact. Comme je l'avais prédit, neurostructurellement, elle était une candidate exceptionnelle pour devenir une IA. Et les données que j'ai pu tirer de son cerveau se sont révélées avantageuses compte tenu des événements du 28 octobre. J'espère que vous avez trouvé les journaux utiles et satisfaisants. C'est une occasion rare et unique de cataloguer non seulement les actions d'une agente rebelle, mais aussi ses pensées et ses sentiments. Je dois encore fouiller dans quelques souvenirs, mais je pense que ce rapport peut être considéré comme complet. Black-Box, terminé.
Production
Hunt the Truth Saison 2 a été annoncé pour septembre 2015 au San Diego Comic-Con, trois mois avant son début,[5] et l'enregistrement a commencé le 22 août 2015.[6] Entre le 21 et le 25 septembre, autour du lancement de la série, une série de vidéos prenant la forme de courts extraits de caméras de surveillance montrant des civils fuyant ce qui semble être une catastrophe urbaine furent diffusés par les sites de fans Beyond Entertainment, ReadyUpLive et Halo Archive, les créateurs ChiefCanuck, Podtacular et HaloFollower, le Tumblr officiel Hunt the Truth, ainsi que le compte Twitter The Triad (@OurThreeLives), compte officiel de la secte de la Triade qui joue un rôle dans la série.
Cette deuxième saison est narrée par FERO et non par Petra Janecek comme le laissait penser la fin de la saison 1 car le directeur créatif Noah Eichen ne voulait pas refaire un récit de journaliste et profiter du personnage de FERO pour intensifier l'action. Tamara Taylor, Mark Hamill, Vanessa Marshall, Alan Tudyk, Rosa Salazar, Bruce Thomas, Peter Serafinowicz et William Salyers rejoignent le casting et de précédents acteurs comme Keegan-Michael Key (Benjamin Giraud) reprennent leur rôle. Les épisodes sont moins nombreux mais plus longs que ceux de la première saison.[2]
Crédits
- Voir : Crédits de Hunt the Truth
Texte brut
Sources
Saison 1 | |||||||||||||||||||
Version originale : Épisode 0 • Épisode 1 • Épisode 2 • Épisode 3 • Épisode 4 • Épisode 5 • Épisode 6 • Épisode 7 • Épisode 8 • Épisode 9 • Épisode 10 • Épisode 11 (0384) • Épisode 12 • Épisode 13 | |||||||||||||||||||
Version française : Épisode 0 • Épisode 1 • Épisode 2 • Épisode 3 • Épisode 4 • Épisode 5 • Épisode 6 • Épisode 7 • Épisode 8 • Épisode 9 • Épisode 10 • Épisode 11 (0384) • Épisode 12 • Épisode 13 | |||||||||||||||||||
Saison 2 | |||||||||||||||||||
Version originale : Épisode 0 • Épisode 1 • Épisode 2 • Épisode 3 • Épisode 4 • Épisode 5 • Épisode 6 | |||||||||||||||||||
Version française : Épisode 0 • Épisode 1 • Épisode 2 • Épisode 3 • Épisode 4 • Épisode 5 • Épisode 6 |