Hunt the Truth/10 VF

Le WikiHalo rappelle à ses contributeurs que toute information ajoutée doit être officielle et vérifiable. Les contributions sans sources et les théories sur Halo Infinite seront rejetées.

<<< Écouter… et attendre. C'est tout ce que vous avez à faire quand vous vous cachez dans l'ombre. Quand vous avez lancé tout ce que vous pouviez contre le monstre, c'est la seule chose que vous pouvez faire. >>>

Benjamin Giraud : Un, deux, trois, …

<<< Depuis notre infiltration dans la séance du sénat, je ne pouvais qu'écouter et attendre en espérant que mon témoignage était parvenu aux bonnes oreilles. Effrayé que l'ONI n'arrive et nous trouve, tapis dans l'ombre. Je savais où commençait et se terminait la vérité, mais c'était malgré tout l'ignorance qui me tenait éveillé. Car même si nous avions porté un coup fatal, nous ne pouvions qu'observer et attendre que le cadavre remonte à la surface. Et elle était pour le moment calme. Tout ce que je savais, c'était que Mshak n'était pas réapparu. Je ne l'avais pas entendu depuis des jours, et mes doutes s'épaississaient chaque nuit hantée du même scénario se terminant dans de grands sacs noirs et silencieux. Qu'avais-je fait ? FERO et Petrosky pouvaient s'en sortir, mais si l'ONI s'en était pris à Mshak… ce serait ma faute. Et ils viendrait ensuite pour moi. >>>

[Un bruit sourd]

Ben : [halète]

<<< J'étais terré ici depuis des jours. La pénombre était pleine de cauchemars, alors je n'y dormais plus. Je travaillais la nuit, et je me faisais discret. Seul mon contact savait que j'étais ici et c'était très bien ainsi. L'endroit était fait de béton et recoins sombres. J'avais mémorisé les bruits de l'immeuble : la brise dans l'escalier, les cliquetis de la climatisation, les grattements des rats dans les murs. Au moindre bruit inhabituel, j'éteignais mes appareils, me cachais sous la fenêtre et restais en alerte jusqu'à ce que tout soit normal. Je comptais alors jusqu'à cent avant de sortir. Je n'avais pas dévié une seule fois de ce protocole… jusqu'à cette nuit. Avec la tempête martelant le toit et hurlant dans les conduits d'aération, j'étais sourd. N'importe qui pouvait se faire discret. Le béton résonnait et chaque coin sombre semblait prendre vie pour fondre sur moi. J'essayais de me reprendre. Si quelqu'un approchait, il déclencherait mon alarme et j'aurais cinq secondes pour me cacher. Mais chaque cognement était un pas, chaque écho était une voix et mon instinct me hurlait que quelqu'un était dans le bâtiment. Je n'attendis pas d'entendre l'alarme. Je soulevais quelques panneaux détachés du sol, sous lesquels se trouvait un espace exigu dans lequel je me contorsionnait avant de m'enfermer. Ni la tempête ni quiconque ne pouvait plus me trouver. Attendre dans le noir était le plus dur. Passer la nuit sous le sol m'offrit le meilleur sommeil depuis des semaines.

Je suis Benjamin Giraud, et voici la Traque de la Vérité. >>>


Présentateur : Du haut des marches de la place du congrès, le nouveau sénateur Andrew Del Rio a aujourd'hui fait une déclaration officielle concernant le massacre du mois dernier dans l'ambassade de Biko…

<<< Ça ne veut rien dire de bon pour la démocratie quand une catastrophe touche une majorité de votants et que d'un seul coup, tous les politiciens de l'UEG le passent sous silence, que ça soit le budget militaire ou les dépenses de l'état. Sauf Del Rio. Lui se focalisait sur un seul sujet. >>>

Présentateur : …À propos du Spartan déchu.

Andrew Del Rio : Le Major a pris d'assaut les pourparlers d'activistes et tué plusieurs personnes. Je le dis clairement : les Spartans-II sont fondamentalement défectueux et dangereusement dépassés. Ils sont à la fois une honte et un danger avec leur technologie obsolète et leur neurologie délabrée. Et pourtant ils continuent d'engloutir nos taxes. Nous voilà face aux vrais coûts, à présent : ce programme n'est pas construit sur une gloire passée, mais sur des principes dépassés ! Des reliques d'armes trop puissantes pour être contrôlées par des esprit corrodés. Vous ne verrez jamais une vidéo d'un Spartan-IV attaquer des civils ou tuer des héros. Je peux personnellement vous assurer de la valeur de chaque Spartan-IV en tant que soldat, mais surtout en tant qu'humain. Après les événements tragiques de Biko, je doute que quiconque aujourd'hui puisse soutenir les Spartans-II. Souvenez-vous de cela : si nous n'agissons pas pour mettre les Spartans-II à la retraite, il y aura d'autres Biko, il y aura d'autres massacres. Personne ne veut le dire, et pourtant quelqu'un doit le faire ! Pour ces dix-neufs familles qui ne verrons jamais les leurs revenir chez eux à cause de ce faux Spartan ! Cette épave, ce simulacre de soldat qui a abandonné son poste, déshonoré son uniforme et massacré les mêmes personnes qu'il avait juré de protéger ! Il est grand temps de détruire cette statue et mettre à pied le Major !

<<< Il faut accorder une qualité à Andrew Del Rio : il ne lâche jamais prise. Je déteste ce type, mais les documents et la vidéo fuités ne mentent pas : le Major a abattu le garde du corps de Sekibo, a enlevé l'ambassadeur et s'est enfui avec la délégation alien dans une tempête de coups de feu avant de larguer le corps de Sekibo le jour suivant. C'étaient des faits, qu'importe que ce politicien soit corrompu, je ne ne pouvais pas aller contre l'évidence : le Major devait faire face à la justice et nous avions droit à la vérité. Je croyais toujours en lui, que sa légende resterait immaculée et qu'il devait y avoir une raison derrière cette histoire. Je ne sais pas si c'est la lumière du jour qui m'avait donné plus de confiance ou si Del Rio m'avait distrait, mais je n'avais pas entendu l'intrus avant qu'il ne déclenche l'alarme. >>>

[Bruit de casseroles]

Ben : Oh non…

Ray Kersig : Qu'est-ce que ?!

Ben : Hein ? Ray ?! C'est toi ?!

Ray : Ben oui… C'est pour quoi, le piège ?

Ben : Qu'est-ce que tu fais là, tu ne devait pas être là avant demain ! J'ai frôlé la crise cardiaque !

Ray : Calmes-toi et viens m'aider à retirer ce… fil dentaire ? Sérieusement, ma fille ferait mieux que ça comme alarme avec un kit de camping.

<<< Le déclencheur n'était pas en fil dentaire mais en fil de pêche attaché à une casserole suspendue… Efficace, quand même. >>>

Ray : Tu as mauvaise mine.

Ben : Wow, merci Ray…

<<< Ma vie d'exil était loin du palais royal : matelas, toilettes, évier, quelques vêtements et draps. En dehors de mes recherches, mon quotidien était constitué de nourriture en boîte, de maintien en forme et de vérifications de sécurité. Ça rappelait la ligne de front. >>>

Ray : L'endroit aussi a mauvaise mine.

Ben : Tu m'aides beaucoup, merci ! Attends… Quel chemin tu as pris pour venir ici, tu as évité le–

Ray : Respire, j'ai pris toutes les précautions nécessaires. La surveillance peu éthique du gouvernement ne sait même pas que je suis sorti de chez moi.

<<< Ray n'avait malheureusement aucune info sur Mshak ou le congrès. >>>

Ben : Alors quoi ? Tu viens juste me tenir au courant de la mode ?!

Ray : Plutôt la vérité sur Biko.

<<< Il semblerait qu'après un tutoriel de Mshak sur le slush, Ray se soit mis à écouter. Il y a quelques jours, il avait repéré une fréquence inhabituelle à la destination peu commune. Les Sangheilis, l'espèce alien des pourparlers, avaient envoyé une transmission officielle sur les serveurs de l'UEG sur Terre le lendemain de la fuite. L'UEG l'avait alors enterré profond. >>>

Ray : Le chef de clan Sangheili dit qu'ils n'ont rien à voir avec le massacre, et que le Démon non plus.

Sangheili : …Ni le Démon…

<<< Les Sangheilis appellent le Major « le Démon », sûrement parce qu'il a tué des centaines de leurs soldats au fil des années, ils ne devaient donc pas avoir une haute opinion de lui. Les Sangheilis ne plaisantent pas avec la vérité, mais après la fermeture d'une ambassade, un appel à la bonne justice n'est pas quelque chose auquel on s'attend. >>>

Sangheili : …Pourquoi garder le silence alors que votre peuple demande une réparation injustifiée…

Ray : À l'écouter, on dirait presque que Biko cherche à prendre sa revanche…

Ben : Non, ça fait des jours que je surveille Biko, rien à signaler là-bas.

Ray : Exactement. J'ai fait quelques vérifications. Ce canal que tu surveilles est une vieille boucle. Les communications avec les colonies extérieures ont été grandement perturbées, mais Biko est devenue totalement silencieuse. Personne à l'extérieur ne sait ce qui s'y passe. Et en vrai, c'est moche.

<<< Ray était entré en contact avec Ravi, un informateur se rendant sur les lieux de sinistres pour recueillir des informations en temps réel pour les revendre au plus offrant. Il traînait sur Biko depuis les funérailles de Sekibo, et sur le coup, Ray en avait pour son argent. >>>

Ray : Des manifestations, des émeutes, la loi martiale, depuis le meurtre de Sekibo. Et aucune figure politique locale n'en a parlé.

<<< Pas en public du moins. D'après les contacts de Ravi à l'ambassade locale, Sekibo cherchait à réhabiliter les Sangheilis auprès de l'opinion publique, mais la magistrate Laura Adams avait réduit le parti et les médias au silence. Personne n'en parlait. >>>

Ben : Comment a-t-elle pu avoir une telle autorité ?!

Ray : Elle ne l'avait pas ! Adams est un pion, c'est la Terre qui a demandé d'imposer le silence sur cette affaire.

Ben : L'UEG… Pourquoi voudrait-elle étouffer l'affaire ? Pour protéger le Major ?

Ray : Nan. Pour se protéger eux-même.

<<< Après avoir découvert une énorme faille de sécurité une semaine avant les pourparlers, l'ambassadeur Sekibo avait demandé du soutien à l'UEG. Un soutien dont il avait cruellement besoin. Le sénat l'a rejeté automatiquement. Le parti de Sekibo n'avait pas le choix : ils devaient passer outre les risques et maintenir les pourparlers. Pour le meilleur et pour le pire. >>>

Ray : Quand l'ordre de faire le silence est arrivé, les médias ont tout coupé, et quand Ravi a demandé qui avait fait le coup, tout ce qu'on lui a répondu c'est : pas les Sangheilis. Mais avec la fuite de FERO, le Major est devenu le coupable désigné et les gens sont descendus dans la rue. Les gars de Sekibo ont aussi mis la main à la pâte en lançant une enquête discrète sur le massacre. Les seuls suspects sont un groupe appelé Sapiens Sunrise.

<<< Les Sapiens Sunrise pensaient que l'intégration entre espèces était nocive à la civilisation. Que les humains étaient purs et les aliens mauvais, ce genre de choses. Le genre de groupes qui se retrouvent dans une cave pour partager des gâteaux autour d'un discours haineux, mais ils avaient aussi des penchants terroristes. Certains avaient un casier judiciaire ou un passif dans l'armée. Sapiens Sunrise ne se limitait pas aux gâteaux. Et les pourparlers de Sekibo étaient l'exact inverse de leurs idées. >>>

Ray : Je te le donne en mille : ce sont les coupables.

Ben : Mais c'est une enquête non officielle…

Ray : Ils comptaient assassiner l'ambassadeur Sekibo, accuser les aliens et tirer un trait sur les pourparlers. Je ne sais pas si les Sapiens avaient accès à de bonnes infos ou si ils sont juste tarés, mais en tout cas ils étaient assez remontés pour faire le coup.

<<< D'après les notes de l'enquête, Sapiens Sunrise menaçait l'ambassade depuis des mois, d'où la demande de protection à l'UEG. Une fois l'enquête débutée, quatre des civils tués furent rapidement liés à Sapiens Sunrise. De même que quatre autres gardes et même le garde du corps de Sekibo, un homme ayant servi dans l'armée, et la première cible du Major lors de son intervention. Neufs Sapiens étaient dans l'ambassade ce jour-là. >>>

Ray : Et le Major les a tous allumés.

Ben : Incroyable…

Ray : Et le Major n'a pas tué un seul innocent.

Ben : Attends, ce n'est pas sur la vidéo ?

Ray : Il semblerait qu'il y en ait une deuxième

Ben : Tu l'as ?

Ray : Non, mais elle existe. Les rapports légistes aussi.

Ben : Quoi ? On peut les récupérer ?

Ray : Non…

Ben : Et les communications de l'UEG ? On pourrait prouver leur négligence.

Ray : Ravi n'a pas pu mettre la main dessus. L'ordre de couper les communications est tombé subitement, Ben.

Ben :' Alors on ne peut rien faire ?! Ils ont juste laissé tomber l'enquête ?!

Ray : Ravi pense que l'UEG a graissé la patte des diplomates…

Ben : Mais on pourrait disculper le Major, les Sangheilis et jeter les Sapiens au trou !

Ray : On est déjà chanceux d'avoir mis la main sur ça. Et puis le diplomate a affirmé que justice serait bientôt rendue.

Ben : Justice ?! Ils diront juste que les Sapiens l'ont fait avec l'aide du Major ! Et ils vont encore s'en sortir, c'est quoi leur problème ?!

Ray : Ce sont les méchants.

<<< Le parti de Sekibo tentait de créer un monde meilleur dans une partie de l'univers où le manichéisme n'a jamais cours. Ils avaient demandé de l'aide et l'UEG n'avait même pas lu leur demande, alors le Major était entré en action. Son vaisseau est entré en atmosphère tellement vite que les I.A. de contrôle du trafic aérien l'on enregistré comme un météore, et au vu de la surprise dans l'ambassade, il n'a donné aucun avertissement. Le Major a chargé seul dans une situation désespérée et en une fraction de seconde, il avait interrompu une tentative d'assassinat, évitant peut-être une guerre. Il neutralisa des combattants entraînés cachés parmi les civils et il n'avait pas une goutte de sang innocent sur les mains. Puis il a escorté Sekibo et tous les Sangheilis, sauf trois, en sécurité. La seule chose que le Major n'avait pas pu faire était de garder le cœur de Sekibo battant. Mais sans la vidéo ou les rapports légistes, sans documentation de la négligence de l'UEG, je ne pouvais rien faire. Je pouvais juste contempler mon impuissance. >>>

Ben : Ray… Merci, tu n'étais pas obligé de faire tout ça.

Ray : En fait, je n'avais pas le choix. J'ai besoin d'une faveur.

Ben : Bien sûr.

Ray : Mes parents sont là-bas. Ravi ne pouvait rien faire et personne ne sort, mais si tu peux parler à Petra, voir ce qui se dit sur Terre…

Ben : Oui, bien sûr.

<<< Ray comptait sur moi pour l'aider. Mais j'avais été incapable d'aider Mshak ou Katrina. Je ne pouvais rien faire. J'ai tout de même appelé Petra. J'espérais qu'elle ne pourrait rien non plus. Quand Petra a répondu, j'ai commencé à bafouiller avant qu'elle ne me coupe. >>>

Petra Janecek : Ben, Ben, écoute. Je suis contente sur tu ais appelé, j'ai une piste pour toi.

Ben : Quoi ?

Petra : Ça fait quelques jours et je n'arrivais pas à décider si je devais t'en parler ou non. Ça vient d'une source de confiance et…

Ben : Petra, c'est bon, je peux–

Petra : Je n'en veux pas. Je ne veux pas non plus être responsable de te l'avoir donné, mais je sais que tu en auras besoin.

<<< J'ai ouvert le paquet. Il contenait des coordonnées, à la bordure des colonies extérieures, ainsi qu'une fenêtre de temps de soixante-douze heures commençant bientôt. J'ai vérifié les coordonnées : c'était sur Bliss. >>>

Petra : Je n'ai aucune idée de ce que tu trouveras là-bas. Un serveur, peut-être.

Ben : Un serveur ? Sur une planète vitrifiée ?

Petra : J'en sais rien. Je sais juste que c'est anormal et qu'ils n'en savent rien, et dans les prochaines soixante-douze heures, la sécurité sera relâchée. Tu dois entrer et sortir dans cette fenêtre de temps, compris ?

Ben : Euh, oui.

Petra : Ben, c'est une occasion unique. On a risqué des vies pour obtenir ces infos. Je dois savoir si tu vas–

Ben : Attends, j'apprécie vraiment, vraiment. Je vais le faire, d'accord ? Merci.

Petra : D'accord. Voilà ton vol. Un cargo clandestin qui part cette nuit. Emporte de l'argent, tout ce que tu as. Tu en auras besoin, ils ne sont pas du genre à plaisanter sur les prix.

<<< Pour une raison que je n'explique pas, je me sentais tout à fait capable de le faire. Il était temps d'agir. >>>

Ben : Petra, une dernière question–

Petra : Tu peux garder l'enregistrement.

Ben : Comment tu as su ?

Petra : Tu as une sale habitude, Ben. Bonne chance.

Ben : OK, merci Petra.

<<< Si je devais partir pour les limites de l'espace humain dans un cargo clandestin, je devais emporter un bagage minimal et récupérer tout l'argent qui me restait dans ce monde. Et pour ça, je devais rentrer chez moi. Sortir dans la rue était un vrai plaisir, et avoir enfin un but précis me libérait. Je m'apprêtais à un passage rapide mais en arrivant devant mon immeuble, je remarquais quelque chose d'étrange : une note des services publics agrafée sur la porte d'entrée. L'endroit avait été condamné. « Non propice à l'habitation » ? Ma clé était toujours valide, alors j'entrais. L'immeuble était silencieux et il n'y avait pas de courant. Toutes les portes dans le hall étaient ouvertes. >>>

Ben : Mais qu'est-ce que… Il y a quelqu'un ?

<<< En avançant dans le couloir, je jetais un œil dans l'appartement d'un voisin. >>>

Ben : Bonjour ?

<<< Tout dans l'appartement, murs, meubles, fenêtres, était couvert de plastique transparent qui crissait sous mes pas. L'étage au-dessus était similaire : silencieux, portes ouvertes, du plastique partout. En tournant à l'angle, j'apercevais ma porte, portant toujours la marque de l'irruption de Petra… et close. C'était la seule porte fermée. Je l'ouvrais d'une poussée, et mon tripes se volatilisèrent : tout avait disparu. L'appartement entier avait été éventré. Tout jusqu'aux plus petits détails. Les appareils, les meubles, le sol, les boutons d'interrupteurs, la plomberie, tout s'était volatilisé. Une brise entra par l'ouverture qui avait un jour accueilli ma fenêtre. Je me rendais compte que durant ma disparition, le monstre était venu, dans ma maison. Et tout ce que je possédais n'existais plus.

Rejoignez-moi pour le prochain épisode de la traque de la vérité. >>>