Bombe HAVOK
La bombe nucléaire tactique HAVOK[2] ou arme nucléaire tactique HAVOK[3] (HAVOK nuclear device,[1] HAVOK tactical nuke[1][2][4] ou HAVOK tactical nuclear device[3]), formellement Havok Bunker Buster 2550 MFDD (raccourci BB 2550),[5] est l'une des plus puissantes armes thermonucléaires dans l'arsenal de l'UNSC. Bien qu'elles soient techniquement classées comme du matériel d'excavation,[6][7] elles sont principalement utilisées comme armes de destruction massive. Son rendement est de trente mégatonnes,[2][3] ce qui la classe comme arme de moyenne puissance, et les radiations résiduelles après utilisation sont faibles, ce qui la rend peu dangereuse à long terme.[5]
Les Havoks sont principalement utilisées sur des missiles et tirées par des chasseurs/bombardiers[8] ou des vaisseaux de guerre.[9] Dans le cas où elle est larguée, la bombe déploie trois ailerons afin de lui imprimer une rotation et stabiliser sa descente.[10] Toutefois, l'ogive peut être placée sur un objectif et son explosion commandée à distance avec une télécommande[3] si son alimentation interne est intacte. Si celle-ci a été retirée ou endommagée, le seul moyen d'activer la bombe est d'utiliser l'activation manuelle, au prix du sacrifice de l'utilisateur.[11]
Utilisations connues
- Le 12 février 2535, la Red Team des Spartans-II infiltra un campement de Grognards et y déposa un charge HAVOK.[2]
- En juillet 2552, au cours de la bataille de Sigma Octanus IV, la Blue Team fit exploser une Havok sur la ville de Côte d'Azur, détruisant la ville et tous les Covenants s'y trouvant.[3]
- Lors de la bataille de la Terre, la Blue Team mit un terme aux fouilles covenantes près du Mont Erebus avec l'explosion d'une Havok.[4]
- En février 2556, un groupe composé d'agents de l'ONI et de la garde coloniale sedrane découvrit une partie de l'Installation 04, le fragment Alpha. Randall Aiken, l'un des membres de la garde coloniale, fut contraint de rester sur le fragment et activa manuellement une Havok, détruisant la structure ainsi que la menace Thanolekgolos.[12]
- En juillet 2557, lorsque Le Didacte lança un assaut sur la Terre, le Major activa manuellement une Havok à bord du Mantle's Approach afin de détruire le Recomposeur. L'explosion annihila le vaisseau ainsi que l'artefact forerunner, mais le Spartan fut sauvé par Cortana qui l'enferma à temps dans un cocon de lumière solide.[8]
- Entre juillet 2557 et janvier 2558, un terroriste Élite tenta de faire exploser une Havok à Rio de Janeiro, mais les forces de l'UNSC réussirent à l'en empêcher.[13]
- Au début du mois de février 2558, lors de la campagne de Requiem, l'UNSC Infinity fut abordé par des troupes covenantes qui déployèrent plusieurs Havoks près de la salle des machines du vaisseau. L'équipe Crimson les désactiva une à une avant que les Covenants ne les fassent exploser.[14]
- Le 10 mai 2558, au moins Havoks furent larguées sur la base kig-yar de Ven III.[15]
Divers
- « HAVOK » est une forme stylisée du mot anglais « havoc », qui désigne une destruction à grande échelle.
- Dans La Chute de Reach, elle est décrite comme une demi-sphère noire.[Source manquante]
- Dans Halo : The Fall of Reach - The Animated Series, les missiles Anvil-II utilisés par les Spartans-II lors de la bataille de Chi Ceti sont remplacés par une bombe HAVOK Mk. 2521 MFDD.
Galerie
Charge HAVOK placée sur un missile dans Halo 4.
Dans Halo : Escalation n°12.
Apparition non-canonique dans Halo : Fall of Reach.
Dans Halo : Nightfall.
Sources
- ↑ 1,0 1,1 1,2 1,3 1,4 et 1,5 Halo 4 : The Essential Visual Guide, p. 83
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Halo : La Chute de Reach, Prologue
- ↑ 3,0 3,1 3,2 3,3 et 3,4 Halo : La Chute de Reach, ch. 22
- ↑ 4,0 et 4,1 Halo : Les Fantômes d'Onyx, ch. 23
- ↑ 5,0 et 5,1 Halo : Last Light, ch. 25
- ↑ Halo : Last Light, ch. 27
- ↑ Halo 4, niveau Recomposeur
- ↑ 8,0 et 8,1 Halo 4, niveau Midnight
- ↑ Halo Wars : Genesis
- ↑ Halo : Last Light, ch. 28
- ↑ Halo : Nightfall, ép. 4
- ↑ Halo : Nightfall
- ↑ Halo 4, Spartan Ops, Amarres larguées
- ↑ Halo 4, Spartan Ops, Engine of Destruction
- ↑ Halo : Escalation, n°12