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Benjamin Giraud

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Benjamin Giraud
HTT Benjamin Giraud.jpg
Informations
Espèce :
Sexe :
Masculin

Benjamin Giraud est un journaliste et photographe de guerre civil ayant couvert de nombreux reportages, tant sur Terre que sur les colonies, et travailla pour l'UEG dans le cadre d'affaires militaires.

Apparu dans l'histoire Les Derniers Jours de New Mombasa de Halo Graphic Novel, le personnage est impliqué dans l'ARG Hunt the Truth de Halo 5 : Guardians et est joué par Keegan-Michael Key.[1]

Biographie[modifier]

Bataille de la Nouvelle Mombasa[modifier]

Giraud travaillait pour la section deux de l'ONI à la Nouvelle Mombasa durant son attaque par les Covenants. Il aida les militaires à défendre la ville et enregistra une conversation sangheilie parlant de l'Arche, et reçut l'ordre de la faire sortir de la ville. Il confia l'ordinateur contenant les données à une petite fille pour lui permettre de fuir à sa place dans un bateau et resta sur place, observant l'évolution de la situation depuis les locaux de l'ONI.[2] C'est probablement durant ces évènements qu'il aperçut pour la première fois John-117 combattre l'envahisseur covenant. Suite à ces évènements, Giraud se retira pendant six ans dans les colonies extérieures.[3]

Hunt the Truth[modifier]

En 2558, il fut chargé de réaliser un profil de John-117[4] par Michael Sullivan, se voyant promis 120 000 cR pour cinq semaines d'interviews exclusives. Giraud publia le message confidentiel de l'offre, commentant que le travail lui paraissait facile alors.[5]

Giraud commença par interroger Deon Govender, instituteur et professeur de boxe de John en primaire, qui raconta les prouesses physiques de John et le début des enlèvements par l'Insurrection, un aspect de l'histoire corroboré par Thomas Wu, également une victime des insurgés. Souhaitant aller plus loin, il contacta également des témoins ne se trouvant pas sur la liste des personnes à interroger et retrouva Ellie Bloom, une amie d'enfance de John, et trouva également un vieux rapport indiquant la mort de John à six ans.[6]

Perturbé par cette découverte, il contacta Sullivan qui le rassura en expliquant que les rapports des colonies extérieures vitrifiées étaient souvent erronés, une information corroborée par Bloom. Ces affirmations étaient démenties par Mshak Moradi, un adepte des théories du complot auquel Giraud ne prêtait jusque-là par attention. Giraud bénéficia d'une rencontre privilégiée à bord de l'UNSC Unto the Breach avec l'officier de l'ONI Gabriella Dvørak, qui raconta comment John sortit transformé des camps d'enfermement insurgés. Giraud fut ensuite recontacté par Katrina, qui assurait que John était bien mort comme l'indiquait le rapport trouvé précédemment, et que ses parents étaient vivants après la date supposée de leur mort au sein des camps insurgés en 2524.[7]

Confus par cette confirmation du rapport démenti par Sullivan, Giraud chercha de l'aide auprès de son ami Ray Kurzig, qui trouva d'autres preuves attestant de la survie des parents de John. Giraud recontacta alors Sullivan pour lui présenter les preuves, mais ce dernier le menaça de lui retirer l'enquête s'il persistait à suivre les rapports contradictoires. Giraud se concentra ensuite sur l'interview de Jakob Walker, qui raconta l'émergence des qualités de leadership de John au sein du camp d'entraînement des Marines, mais décida également de suivre une piste non officielle fournie par Moradi et interviewa sur le réseau chatternet privé Anthony Petrosky, qui lui raconta comment John, génétiquement augmenté à 13 ans, tua et blessa quatre ODST à bord de l'UNSC Atlas. Ces nouvelles informations s'ajoutaient à celles de Bloom qui, ayant lu les premiers témoignages, affirma que Govender mentait, la boxe junior étant interdite sur Eridanus II et aucun acte d'enlèvement n'ayant été perpétré à Elysium City par les insurgés. Perturbé par ce témoignage, Giraud tenta de contacter Govender et Dvørak sans succès, mais réussit à parler à Wu. En bluffant, il découvrit alors que celui-ci jouait un rôle et se rendit compte trop tard qu'il avait fait tomber son masque sur le réseau Waypoint public.[8]

Giraud recontacta Moradi pour en savoir plus sur ses théories. Celui-ci lui expliqua que les militaires voyaient d'un mauvais œil la mobilité totale offerte par l'UNSC au Major et s'interrogeait sur le pouvoir que peut concentrer une seule personne. Il expliqua également que des évènements physiques étranges étaient récemment survenus dans les colonies extérieures quand Giraud fut contacté par l'ONI pour un rendez-vous dans leur Q.G. de Boston. Persuadé d'avoir été découvert, il se rendit au rendez-vous mais s'arrangea pour rencontrer sa collègue Petra Janecek en chemin. Celle-ci acceptait mal de ne pas avoir été choisie pour ce travail et critiqua Giraud pour avoir suivi les pistes contradictoires bien qu'elle soit intéressée par ces incohérences. Elle rassura néanmoins son collègue avant qu'il ne se rende au rendez-vous.[3] Durant celui-ci, Giraud se vit donner par Sullivan l'opportunité d'interroger Franklin Mendez, mais le journaliste confronta l'entraîneur du Major aux questions sur ses responsabilités, ce qui coupa court à la rencontre et lui fit perdre définitivement ce travail. Sur le voyage retour, Giraud rencontra Jakob Walker, complètement différent du retraité qu'il a interviewé quelques semaines plus tôt. Avant de pouvoir en savoir davantage, il fut neutralisé par des agents de l'ONI sous couvert de personnels de l'ITTA, qui lui infligèrent également une forte amende. Rendu chez lui, Giraud décida de rendre public ses documents, par vengeance contre l'ONI qui l'avait renvoyé après les années passées à leur service et les mensonges qu'ils avaient tenté de lui faire dire.[9]

Cette action provoqua des réactions mitigées de la part de la population, mais Giraud se concentra sur les témoignages infirmant les histoires de Govender et Dvørak. Lors d'une visite de Ray qui devait lui rendre les résultats de ses enquêtes sur Walker et Dvørak, Giraud lui demanda de trouver l'ADN du Major et de ses parents présumé, mais Ray refusa de continuer à travailler avec lui et présenta ses résultats confirmant les témoignages des militaires, indiquant que les rapports avaient été trafiqués. Petra intervint également, furieuse que Giraud ait inclut sa discussion avec elle dans les données diffusées, l'incriminant auprès de l'ONI. Elle l'accusa d'avoir agit sans penser aux conséquences sur son entourage et dévoila également que Moradi utilisait ses compétences en piratage pour les espionner. Ce dernier confirma également qu'il avait arrangé la rencontre entre Giraud et Walker pour le compte d'une personne appelée FERO, qui s'allia également avec Ben dans sa recherche de la vérité après que Petra et Ray aient décidé de ne plus l'aider.[10] En réalité, FERO était un agent de l'ONI infiltrée parmi les rebelles, chargée d'exploiter la nouvelle célébrité de Giraud pour stabiliser la grogne des colonies.[11] Trois jours plus tard, Ray l'invita dans un bar afin de continuer à l'aider tout en restant hors de vue de l'ONI, et révéla que Walker était un acteur. Giraud recontacta Petrosky, qui avait fourni un témoignage contredisant celui de Walker et lui révéla l'origine des Spartans du programme SPARTAN-II. Peu après, Giraud fut contacté par FERO, inquiète de la situation des anomalies physiques en bordure de l'espace humain.

Le plan de FERO était de provoquer une rencontre entre les plus puissants sénateurs de l'UEG et les pontes de l'ONI, puis de révéler les mensonges des services secrets aux politiciens civils en s'introduisant dans la réunion.[12] Pour la provoquer, FERO diffusa massivement une information relatant que le Major avait prit d'assaut une rencontre diplomatique entre humains et aliens sur Biko, attirant l'attention du public sans que l'ONI puisse contrôler le mouvement. Giraud vit son accès au réseau coupé et dut quitter son appartement. Après s'être rendus dans une planque, lui et Moradi établirent une carte des colonies d'origine probables des sujets Spartans, confirmant les théories d'enlèvement limitées aux colonies extérieures par facilité de masquer les disparitions. Le soir même, Ben est recontacté par FERO, qui lui annonce que son plan a fonctionné et que la réunion au sommet a été prévue. Après que Ben ait contacté Petrosky pour s'assurer qu'il témoignerait, FERO diffusa une vidéo liée à sa précédente bombe médiatique pour appuyer l'urgence de la réunion.[13]

Après avoir enregistré le témoignage de Petrosky pour le diffuser pendant la réunion, Ben fut contacté par Katrina, qui lui rapporta des informations sur les colonies extérieures auxquelles Ben n'avait plus accès après avoir quitté son appartement, et Mshak rapporta un cas de double suicide apparemment lié à un Spartan ayant rencontré son flash-clone ayant survécu. Le soir même, FERO permet à Ben de s'infiltrer dans le matériel de la salle de réunion où se tint la rencontre entre sénateurs et directeurs de l'ONI, et diffusa ses informations. Son intervention réalisée, FERO lui assura qu'il bénéficiait de la protection des rebelles, avant qu'il n'apprenne la fermeture de son compte en banque chez Outer Trust. En consultant ses messages, Ben reçut également une invitation de Mshak à le rencontrer pour lui transmettre une information en personne, et un message paniqué de Katrina décrivant un black-out complet des colonies extérieures, organisé par l'ONI afin de contrôler les éruptions de violence provoquées par les révélations de FERO. La rencontre avec Mshak n'aura au final jamais lieu,[14] le pirate voulant prévenir Ben que FERO était un agent de l'ONI.[11]

Après plusieurs jours d'attente de Mshack, Ben est recontacta par Ray, qui est parvenu à trouver des messages provenant des Sangheilis impliqués dans l'évènement sur Biko niant l'implication du Major, ainsi qu'à contacter Ravi, un informateur parvenant à faire sortir des informations de Biko et rapportant les résultats d'une enquête non-officielle impliquant les extrémistes pro-humains de Sapien Sunrise. Bien qu'il soit clair que le Major soit intervenu dans l'attaque des extrémistes contre le négociateur humain Richard Sekibo, Ben n'a aucune preuve pour étayer ces informations. Ray lui ayant demandé de chercher l'aide de Petra pour faire sortir sa famille de la planète, Ben la contacte et elle lui annonce qu'elle a reçu une information pouvant l'intéresser, consistant en trois jours de non-surveillance de l'ONI sur un lieu précis de la planète Bliss. Faute d'autres pistes, Ben décide de s'y rendre et passe à son appartement pour y prendre du matériel, mais découvre que tout son immeuble a été condamné et son appartement entièrement vidé.[15]

Alors que des agents de l'ONI arrivent pour le capturer, Ben est sauvé par FERO, qui abat les agents et lui fournit des ressources financières. Sur Bliss, Ben se fait passer pour un négociant en silice venu acheter un terrain vitrifié et découvre aux coordonnées prévues un bunker de l'ONI enseveli sous le verre, rempli d'armes et contenant un serveur stockant toutes les preuves nécessaires pour innocenter le Major et dévoiler la vérité sur le programme SPARTAN et les faux témoignages que l'ONI voulait lui faire entendre.[16] Ben contacte Petrosky pour s'assurer de nouveau sa coopération, et transmet les fichiers à Ray par sécurité. Il rencontre ensuite Petra, à qui il dévoile son plan : se rendre sur la chaîne ECB pour y révéler ses preuves.[17]

Chute[modifier]

Lors de son passage sur le plateau de Charles Kessler, Ben dévoile ses vérités et diffuse l'enregistrement de l'acteur s'étant fait passer pour Deon Govender. Mais l'équipe de télévision rapporte alors que tous les fichiers datent de seulement deux mois et ne sont que des faux. Quand vient le moment du témoignage de Petrosky, celui-ci révèle qu'il était un agent double de l'ONI chargé d'enquêter sur Giraud, qu'il présente comme un rebelle dangereux, une affirmation appuyée par le présentateur par une photo de Ben dans le bunker de l'ONI, présentée comme une planque d'armes rebelle, et une vidéo montrant les agents de l'ONI suivant Ben dans son appartement, présentés comme des membres de Sapien Sunrise. Désespéré, Ben est emmené par des agents de sécurité hors du plateau et remis à l'ONI.[18]

Le discrédit jeté sur Giraud fut dénoncé par les rebelles comme une nouvelle manipulation de l'ONI, un fait exploité par FERO pour continuer sa mission de stabilisation au sein des rebelles.[11]

Divers[modifier]

Galerie[modifier]

Sources[modifier]