Janissary

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L'armure Assailer est connue pour être portée par les Janissaries.^[1]

Janissary (pluriel Janissaries, en français « Janissaire ») est un terme employé par l'ONI pour désigner les humains augmentés ne faisant pas partie des Spartans. Les premiers de ces super-soldats illicites sont issus de programmes menés par des éminences grises affiliées à l'Insurrection, et plus tard par des groupes criminels, des entreprises privées et des colonies indépendantes.

Sur Venezia, des cartels créent et emploient des Janissaires comme mercenaires auprès de divers groupes en échange de ressources primaires et de technologies volées.^[2][3][4][5] Ils sont connus pour leur goût du pillage.^[6]

Les Parias ne produisent pas mais emploient des Janissaries,^[2] et rarement sur leurs lignes de front. Obtenir une promotion permet à un Janissary de recevoir de nouvelles augmentations.^[1] Certains éléments d'armures ont été développés à l'attention des super-soldats illégaux.

Histoire

Les janissaires (du turc Yeniçeri, « troupe nouvelle ») étaient une caste d'esclaves militaires au sein de l'Empire ottoman établie au cours du XIV^e siècle. Initialement composés de jeunes garçons enlevés des Balkans chrétiens sous contrôle ottoman, les janissaires étaient convertis à l'islam sunnite et recevaient une rude formation militaire. Isolés du reste de la société pendant presque toute leur vie et devant obéissance totale au sultan lui-même, ils formaient ainsi une unité d'élite au sein de l'armée ottomane et jouèrent des rôles clés dans la soumission de Constantinople et les guerres contre les hongrois et les autrichiens.

Comme toutes garde prétorienne, les janissaires possédaient un puissant pouvoir politique grâce à leur accès direct au sultan, et donc leur facilité à mener des coups d'état. Au fil des siècles et de l'accroissement de leur renom, les règles strictes appliquées aux janissaires se relaxèrent, causant la disparition de leur fort esprit de corps et l'intensification de révoltes politiquement motivées. Les janissaires s'opposèrent également à la modernisation, par imitation des armées européennes, de leur équipement et de leurs stratégies, y percevant une menace pour leur position sociale. C'est pour toutes ces raisons qu'ils furent dissous en 1826.

Durant la guerre Humain contre Covenant, l'Insurrection employa le Waverly-class augmentor pour permettre à ses soldats de mener des assauts suicides contre les Spartans. Dans l'après-guerre, les fuites sur les techniques d'augmentation génétique secrètes de l'UNSC, ainsi que la récupération illégale de tissus et d'organes Spartans, l'espionnage industriel, les recherches indépendantes et la publication de certains protocoles pour un usage médical, érodèrent le monopole de l'UNSC sur les super-soldats.

Toute personne suffisamment motivée et riche peut profiter de ces connaissances et de ces outils pour répliquer un Spartan, sans avoir les standards de recrutement et l'attention médicale aportée par l'UNSC. La réduction des coûts peut également motiver à utiliser des augmentations plus invasives, avec un coût physique et psychologique encore inconnu. Ces augmentations étant irréversibles, elles auront des conséquences sociales imprévisibles, d'autant plus si elles sont instables et accordées à du personnel sans entraînement ou soutien.^{[7][Note 1]}

Le 22 septembre 2559, l'opération : SONATA révéla que le Yonhet M'raad avait recruté de nombreux enfants issus de familles surendettées sur Venezia et s'apprêtait à en faire des mercenaires augmentés grâce au Waverly-class augmentor, avec le soutien d'Optican. Les partenaires commerciaux de l'UNSC, au vu du déclin du gouvernement central humain, ont également exprimé leur intérêt pour ce type de projet.^[3]

Notes

Sources