Navire de guerre Gbraakon (niveau de Halo Infinite)

Navire de guerre Gbraakon est le premier niveau de la campagne de Halo Infinite.

Déroulement

Scénario

Le plan s'ouvre sur celui de la cinématique Légendaire de Halo 5 : Guardians. Un Halo orbite près d'une planète et la caméra tourne lentement vers la droite.

Officier de pont de l'UNSC Infinity : On se fait attaquer ! Je répète : on se fait attaquer !

L'UNSC Infinity apparaît sous le feu de nombreux Phantoms lorsqu'un cuirassé paria entre en collision avec le vaisseau, passant sans difficulté à travers sa coque. Le plan suivant suit un Phantom qui longe un second cuirassé avant de virer en direction l'Infinity vers lequel un troisième cuirassé fonce à pleine vitesse pour le percuter.

Murmures : J'ai une question à vous poser.

Des Pélicans quittent à la hâte le vaisseau sous le feu des Phantoms. L'un d'eux explose et la caméra passe à travers l'explosion pour montrer l'intérieur du hangar de l'Infinity où des combats se déroulent. Les Marines battent en retraite alors que les troupes parias avancent. Le Major attaque un Rapace au corps-à-corps avant de l'achever avec son fusil d'assaut. Il ouvre le feu en direction des nombreux intrus lorsqu'il est touché à plusieurs reprises par des tirs de pistolet à plasma. Son bouclier d'énergie encaisse les dommages et il abat le Rapace responsable avant d'en faire de même avec une Brute. Les munitions de son fusil s'épuisent et il utilise son lance-grappin pour attraper un pistolet Sidekick avec lequel il élimine d'autres Parias se dirigeant vers les Marines. Le Major entend des bruits de pas et se retourne pour voir le chef des Parias lui-même, Atriox, pousser un grognement avant de le frapper avec sa masse d'armes énergétique. Le Major pare le coup avec son épaule sur laquelle le bouclier brille au contact et tire avec son pistolet mais manque Atriox qui se saisit de son poignet avant de le frapper à nouveau avec sa masse, l'envoyant s'écraser contre le bras d'une grue. Le Major git au sol et se tient l'endroit où il été touché.

Murmures : Si vous connaissiez les circonstances de votre mort…

Atriox se dirige lentement vers le Major et lève sa masse en se préparant à porter le coup fatal, mais le Spartan se relève et lui assène rapidement trois coups de poing dans les côtes, suivi d'un uppercut. Atriox réagit par un puissant coup de poing qui vient s'écraser contre son casque et attrape le Major par le cou pour le soulever, avant de le frapper sur son casque avec sa masse. Le Spartan est violemment projeté au sol et son cristal de données, éjecté de son casque, glisse sur le pont.

Murmures : Agiriez-vous différemment ?

Le Major rampe en direction du cristal puis s'en saisit alors qu'Atriox l'attrape par la jambe et le traîne sans ménagement sur le sol du hangar, le heurtant contre un Warthog et des barrières métalliques, avant de finalement le lâcher au bord d'une plateforme proche du bouclier séparant le hangar du vide spatial. Il empoigne le Spartan par le cou et le soulève au-dessus du gouffre.

Atriox : Mon nom est Atriox… Et mon visage est le dernier visage que vous verrez de votre vie.

Alors que la caméra tourne autour des deux protagonistes, la vue passe à la première personne pour le Major qui voit le visage d'Atriox tandis que des flammes remplissent le hangar derrière lui. le chef des Parias projette alors dans le vide le Spartan qui tente d'utiliser son grappin pour s'accrocher, mais celui-ci échoue et tombe dans l'espace après avoir traversé le bouclier du hangar. En fond, les flammes se propagent dans tout le hangar et le plan se termine sur un fondu en noir.

Le plan suivant s'ouvre sur l'affichage d'urgence puis montre un homme aux cheveux courts, inconscient, assis au poste de pilotage d'un Pélican. Une voix lointaine répète le mot « Alerte ». L'homme se réveille brusquement lorsqu'une secousse le fait trembler.

IA de Echo 216 : Alerte. Alerte. Alerte.

Les secousses s'intensifient.

IA de Echo 216 : Montée en pression dans les conduites quatre, dix-sept et trente-trois.

L'homme se détache de son siège et se lève.

IA de Echo 216 : Montée en pression dans les conduites quatre, dix-sept et trente-trois.

Il insère une carte dans un lecteur situé devant son poste tout en faisant la même chose sur le poste du copilote inoccupé.

IA de Echo 216 : Montée en pression dans les conduites quatre— Protocole accepté.

Un débris heurte la coque du Pélican.

IA de Echo 216 (en boucle) : Brèche détectée.

L'homme se dirige précipitamment vers le sas donnant sur la soute et l'ouvre par la force. Il repère la brèche et se hisse sur une boîte posée sur un siège pour atteindre le robinet d'une vanne afin de la colmater. Alors qu'il y parvient, il perd l'équilibre et tombe au sol.

IA de Echo 216 (en boucle) : Brèche colmatée.

Un terminal holographique tombe d'une de ses poches et roule sur le sol avant de s'activer pendant la caméra tourne autour lentement.

Mère : OK, papa écoute. Tu dis « boujour » ?

Enfant : Bonjour !

Mère : Et… montre-lui comme tu es grande.

Enfant et la mère (en chœur) : Trèèès grande.

Mère : Bravo. Et tu chantes ?

Enfant : Ainsi font, font, font…

Mère : Tu chantes bien ! Et le « tu me manques » ?

Enfant : Tu me manques.

Une main saisit le terminal holographique.

Mère : Et le « je t'aime » ?

Enfant : Je t'aime.

Mère : Oui, c'est bien.

Ellipse : six mois se sont écoulés et l'homme, qui a maintenant les cheveux longs et une barbe, met l'appareil dans le creux de ses mains et sourit.

Mère : Tu peux dire : « J'ai hâte de te voir » ?

Enfant : J'ai hâte de te voir.

Mère : Et… « Au revoir »

Enfant et la mère (en chœur) : Au revoiiir !

L'homme murmure ces derniers mots juste avant que l'appareil ne s'éteigne. Il ferme alors les yeux et baisse la tête quand une lueur verte et un signal sonore émane du cockpit.

IA de Echo 216 : Signal détecté.

L'homme, en sanglots, ouvre les yeux et tourne légèrement la tête en direction du cockpit avant de regarder à nouveau devant lui.

IA de Echo 216 (en boucle) : Signal détecté. Répondeur IFF : allié.

L'homme regarde à nouveau vers le cockpit. Après avoir entendu plusieurs fois le message, il prend conscience de ce qu'il implique et se lève brusquement. Il court jusqu'au poste de pilotage en enclenche plusieurs boutons pour ouvrir un canal de communication.

Fernando Esparza : Ici UNSC pélican Echo deux seize. Vous me recevez ? Ici UNSC—

Il essuie avec sa main la couche de givre qui recouvre la verrière du cockpit et aperçoit alors le Major flottant dans l'espace, inerte. Tandis que la caméra se rapproche du Spartan, elle monte vers le haut suivi d'un fondu en noir. Sur le plan suivant, le Major est dans la soute, attaché à une grue manipulée par l'homme qui le dépose sur le sol, faisant trembler l'intérieur du Pélican. L'homme s'approche du Spartan et examine son armure.

Esparza : On dirait que les accumulateurs ont grillé. L'armure est désactivée… Mode de survie enclenché. Je vais essayer de le surpasser.

Il se dirige vers des câbles électriques qu'il saisit.

Esparza : OK. Si vous m'entendez là-dedans, j'espère que vous êtes prêt. Ne mourez pas.

L'homme ferme les yeux et connecte les deux câbles.

Esparza : Pitié… ne mourez… pas !

Des étincelles jaillissent et la soute devient entièrement obscure. Le plan suivant passe à la première personne du point de vue du Major. L'ATH de son armure démarre et affiche diverses informations. La lumière revient peu à peu dans la soute et l'homme lâche les câbles avant d'exprimer sa joie.

Esparza : Ouais ! Ouais ! YES ! On va rentrer chez nous ! Oh… Content de vous retrouver, Major ! J'ai rerouté le peu d'énergie que j'avais dans votre armure.

L'homme s'approche du Spartan avec des appareils mesure à la main.

Esparza : J'ai vu un souci dans la matrice de calibration. Enfin, je crois que ça vient de cette matrice. OK, suivez la lumière.

Le joueur a uniquement la possibilité de tourner la tête. L'homme lève la main avec un appareil de calibration.

Esparza : Essayons en haut.

Le joueur suit l'appareil dont la lumière passe du jaune au vert.

Esparza : Essayons en bas.

Le joueur reproduit l'action.

Esparza : Ça a l'air bon. On essaie à droite ?

Le joueur reproduit l'action.

Esparza : Reste plus que la gauche.

Le joueur reproduit l'action.

Esparza : Votre flux vidéo et vos fonctions motrices sembles opérationnels. Mais on dirait qu'il y a un souci de servomoteurs dans vos mains. Bougez-les.

Esparza : Pas de panique. Vous avez été longtemps dans le coaltar.

Le Major baisse la tête vers sa main gauche sur où un son lance-grappin fixé sur l'avant-bras et dont il rétracte le câble. Il tourne ensuite sa tête en direction de sa main droite levée dont le poing, serré, s'ouvre lentement pour laisser apparaître le cristal de données. L'homme s'éloigne pour chercher quelque chose dans une caisse.

Esparza : Je crois qu'il y a un outil pour réaliser un diagnostic de votre armure.

Le Major insère le cristal à l'arrière de son casque et l'écran devient flou puis affiche les mots « Dispositif d'accueil de l'Arme inséré. ID de vérification (300-270-238). IA non détectée. »

Le joueur appuie sur la touche d'action.

La vue passe maintenant derrière le Major qui se met à marcher vers l'homme, les câbles d'alimentation dans le dos de son armure se détachant en projetant des étincelles.

Esparza : Woh, woh, woh ! Tout doux, Major… Vous n'êtes pas…

Major John-117 : Votre rapport ?

Esparza : Mon rapport ?! Hein ?

L'homme tourne la tête en direction du cockpit.

Esparza : Il faut que je vous montre un truc, Major.

Le Spartan pénètre dans le cockpit et s'arrête devant la verrière. La caméra se rapproche peu à peu du Major, dévoilant un Halo dont une section est arrachée.

Esparza : On a perdu. On a tout perdu. Il ne reste rien ici. Je ne sais pas ou c'est, « ici ».

Une vague d'énergie aveuglante frappe le Pélican.

Esparza : Oh non… Non… Non, non, non, non ! Pas encore eux. Pas cette fois. Il faut partir !

Le Major agrippe l'homme par son gilet.

John-117 : Il me faut une arme.

Esparza : Une arme ? Je n'ai rien d'autre.

L'homme lui remet son pistolet Sidekick.

John-117 : Ça suffira.

Une autre vague d'énergie fait perdre l'équilibre à l'homme qui se tient au Spartan. Ce dernier s'éloigne vers la soute.

Esparza : Quoi ? Qu'est-ce que vous allez faire ?

John-117 : Improviser. Fermez la porte.

L'homme s'exécute et s'enferme dans le cockpit. Le Spartan se dirige vers la porte arrière du Pélican et l'ouvre. Une lumière aveuglante remplie la soute et tout les objets s'y trouvant sont aspirés dans l'espace. La lumière s'ajuste, révélant de nombreux débris de vaisseaux.

Esparza : Ah, les batteries principales sont coupées.

Le Major s'élance dans l'espace.

Esparza : On est coincés ici !

Le Spartan se propulse de débris en débris et croise des corps sans vie de Marines et de Parias.

Esparza : Vous n'avez qu'une balle et eux, ils sont toute une armée. Qu'est-ce que vous croyez pouvoir faire ?

Le Major attrape une bobine à fusion et la lance avant d'ouvrir le feu dessus pour dégager une ouverture à travers les débris.

John-117 : Je vous l'ai dit. Ça me suffit.

Esparza : Ouais. C'est ce que je vois.

Le Major récupère un chargeur pour son pistolet flottant dans l'espace et se réceptionne brusquement sur un Warthog détruit où il trouve un fusil d'assaut près d'un Marine mort.

Esparza : Non, non, non. Ils sont en train d'activer un rayon de stase. Rah ! On ne peut pas s'échapper.

John-117 : Occupez-vous des batteries. Je vais faire diversion.

Le Spartan se déplace de débris en débris et puis se prépare à utiliser son lance-grappin. La vue passe à la première et le grappin lance une corde qui attire le Major vers une barrière énergétique qu'il traverse avant de se réceptionner à l'intérieur d'un cuirassé paria.

Esparza : Ah, j'y crois pas. Vous avez réussi !

Esparza : Et maintenant ? On n'ira nulle part tant que le rayon sera actif.

John-117 : Alors on coupe tout. Le rayon de stase, les armes. La totale.

Esparza : Mais… Et vous, dans tout ça ?

John-117 : Je trouverai une solution.

Officier paria : Vaisseau ennemi immobilisé dans le rayon de stase. Premiers scans non concluants. Déployez l'escouade dans le hangar un. Éliminez tous les survivants.

Esparza : Éliminez ?! Major ! Je sais pas ce que vous prévoyez, mais affolez-vous.

Une brute arrache une porte, avant de l'envoyer vers le Major et de le charger.

Le Major arrive près d'un hologramme projetant des images fixes d'Atriox.

Chef de guerre Escharum : Nous devons suivre son exemple ! Nous ne courberons pas l'échine. Nous ne cédons jamais aux fausses idoles. Nous devons rester unis et combattre ensemble. Nous donnons nos vies pour protéger notre foi ! Atriox nous a montré la voie ! Ensemble… nous sommes invincible. Nous sommes les Parias !

Esparza : Ce… Cet hologramme. C'est Atriox. Il a mené l'assaut contre l'Infinity. Il cherchait quelque chose. Il… Il a tué tout le monde.

John-117 : Je sais. Je l'ai déjà croisé.

Le Major arrive près d'un autre hologramme représentant Atriox.

Escharum : Atriox ! Ses actions nous inspirent ! Plus de prophètes, plus de mensonges… Nous sommes unis. Frères jusqu'à la mort. Nous sommes sa volonté, nous sommes son testament. Nous sommes les Parias !

Brute 1 : C'est impossible, tu as des hallucinations.

Brute 2 : Il est à bord du Gbraakon en ce moment ! Il faut alerter le Chef de guerre !

Brute 1 : Et si tu te trompes ?

Brute 2 : Je ne me trompe pas ! là, le voilà ! À l'attaque !

Officier paria : Base de chute sept-six-trois, capacité atteinte. Préparez-vous au déploiement. Extracteur d'énergie deux-cinq-six. Préparez-vous au déploiement. Tour radar trois-trois-quatre endommagée. Retrait du réseau. Coordonnées de la base quarante-cinq réceptionnées. Déploiement immédiat. Base de chute six-six-deux. Début des préparatifs finaux.

Le Major emprunte un ascenseur.

Esparza : Des transports. Une force d'invasion. On n'a aucune chance contre eux. Les Parias ont déjà gagné. On est peut-être les deux derniers Humains encore en vie ici.

John-117 : Alors il y a de l'espoir.

Le Major arrive dans une longue salle.

Brute : C'est vrai alors, le Spartan est en vie ? Plus pour longtemps ! [rugit]

Le Major atteint la porte du pont bordée par deux hologrammes d'Atriox.

La porte s'ouvre sur une passerelle centrale occupée par des Brutes. Un hologramme d'Escharum apparaît à l'autre extrémité.

Escharum : L'heure est proche. Bientôt les Parias auront remporté la victoire. Atriox… entends mes paroles. Même par-delà la mort éternelle, ta volonté est faite. Maintenant tes forces occupent l'anneau. Dans quelques heures, il sera sous notre contrôle. L'humanité tremblera devant ton héritage. Tous, ils brûleront. Leur défiance hautaine ne sera plus qu'un souvenir.

Les Brutes sur la passerelle acclament le discours d'Escharum tandis que son hologramme s'estompe.

John-117 : On a un autre problème.

Esparza : Ah bon ? Non, on doit ficher le camp d'ici.

John-117 : J'y travaille.

Esparza : Dépêchez-vous ! Le pélican sera bientôt à bord et on n'a toujours pas de jus. Les laissez pas m'avoir.

Le Major élimine tous les ennemis et se rend à la console permettant de désactiver le rayon de stase.

John-117 : C'est bloqué. Il faut le pirater.

Esparza : OK. Et vous savez faire ça ?

John-117 : Non.

Le Major frappe la console avec sa poing et la détruit.

John-117 : Nouveau plan. On saborde le vaisseau.

Esparza : Vous allez détruire ce vaisseau ? Pendant qu'on sera à l'intérieur ? OK, cette fois c'est sûr. Je vais mourir ici.

John-117 : Des conduites de refroidissement partent vers les propulseurs principaux.

Esparza : Et ?

John-117 : Je vais un peu réchauffer l'atmosphère.

Le Major affronte les ennemis et détruit le premier collecteur de refroidissement.

Esparza : Ça a marché ? Il ne se passe rien, on dirait.

John-117 : Je n'ai pas encore fini.

Esparza : Alors, faites vite. Je les vois. Les Brutes. Et les petits, là. Ils attendent. Les laissez pas me tuer. Pitié.

Le Major détruit les second collecteur de refroidissement.

John-117 : Préparez-vous.

Esparza : Ahh, OK. OK. Allumez les moteurs, Major. On survivra peut-être.

Le Major vient à bout des derniers ennemis et s'approche de la commande des moteurs qu'il active. Une série d'explosions se produit à l'extérieur du vaisseau.

Escharum : Au rapport !

Le Major se retourne et aperçoit l'hologramme d'Escharum.

Escharum : Un Spartan ? Non, c'est encore mieux. Le Major nous revient enfin. On vous croyait mort. Errant dans le vide... et vous voilà. Les Humains vous qualifient de sauveurs. Les Covenants, de démon. Les Parias ? De proie. (rires) Détruisez ce vaisseau si vous voulez. Peu importe. Les Parias vous traqueront partout. Ils vous suivront où que vous alliez.

L'hologramme disparaît.

Esparza : Qui c'est ? Vous le connaissez ?

John-117 : Non.

Esparza : Lui, il vous connait. Très bien, même. Vous devez faire vite. Revenez ici. Je sais pas combien de temps le vaisseau tiendra.

Le Major traverse le vaisseau pour rejoindre le Pélican tandis que des explosions se produisent à bord.

Officier paria : Brèche détectée dans la coque. Les rondes doivent continuer. […] Bouclier compromis. La force naît de la difficulté. […] Brèche dans la coque dans le secteur treize. Pertes Unggoy[sic] confirmées. […] Générateurs à impulsion instable. Tous les Grognards à leurs postes d'ingénieur. […] Brèches confirmées sur les ponts quatre et sept. […] Intégrité du vaisseau réduit à quarante-neuf pourcents. […] Brèche dans la coque au secteur huit. Nulle peur du danger. […] Brèche dans la coque au secteur vingt-et-un. Rassemblez votre courage ! […] La température intérieure est en hausse. [...] État critique des propulseurs. Les ordres ne changent pas. Restez tous à vos postes ! Intégrité du vaisseau réduite à vingt-sept pourcents. Pic de température anormale détecté dans la soute.

Un hologramme d'Escharum apparaît.

Escharum : Pensez-vous que ce petit coup d'éclat suffira ? La victoire est déjà nôtre. Alors, courrez Spartan. Nous nous retrouverons sur le champ de bataille.

L'hologramme disparaît et le Major reprend sa progression, puis atteint le cœur du vaisseau où les bases largables s'effondrent tandis qu'il saute sur elles pour traverser le gouffre.

Esparza : Où êtes-vous ? Ils ont encerclé le pélican. Ils… Oh non… Ils essaient d'entrer.

John-117 : J'arrive.

Officier paria : Intégrité du vaisseau réduite à cinquante-six pourcents. Nous vaincrons coûte que coûte. […] Équipage valide à trente-sept pourcents. Seuls les plus forts d'entre nous ont survécu. Battez-vous mes frères. [...] Résistance de la coque à seulement vingt pourcents. Nous nous batterons sales vermines !

Esparza : Qu'est-ce qui s'est passé ? Ça semblait… mauvais. Même les Parias ont eu peur. On n'a plus le temps.

John-117 : Les batteries ?

Esparza : Elles chargent. Mais lentement. Ça risque d'être chaud. Trop chaud.

Officier paria : Le pont est compromis. Venez à nous, fantômes de Lodon et Tiacoro.^{[Note 1]} […] Instabilité du réacteur proche du niveau critique. […] Intégrité du vaisseau réduite à quatorze pourcents. Restez à vos postes.

Esparza : OK, quatre-vingt-dix secondes avant la charge complète. J'espère que le vaisseau tiendra jusque-là. Allez, bon sang, accélère.

Le Major arrive devant la porte du hangar mais perd l'équilibre à cause des explosions et tombe au sol. Il se relève et soulève la lourde porte avec ses mains avant de s'engouffrer dans le hangar. La gravité y est absente et le Major se projette en direction du Pélican, repoussant les plusieurs débris sur sa trajectoire, alors que l'appareil commence déjà à décoller. Le Spartan n'y parvient pas à temps et s'accroche au sol du pont mais une violent explosion le projette dans l'espace vers de nombreux débris. La vue du Major finit par se stabiliser devant le Halo dont une partie est détruite.

Esparza : Non ! Non ! Non ! Oh c'est pas vrai !

(L'ATH du Major apparaît.)

Esparza : Major ! Vous êtes encore là ?

John-117 : Je suis là.

Esparza : OK… une petite seconde. Je viens vous chercher.

Le Pélican apparaît au-dessus du Major et ouvre sa soute.

Esparza : Content de vous revoir, Major. Allez, fichons le camp d'ici.

Le Spartan utilise son lance-grappin pour atteindre l'intérieur du Pélican. Fondu au noir, le titre du jeu apparaît au centre de l'écran.

Notes

Modèle:Missions de HINF