Différences entre les versions de « Hunt the Truth/Saison 2 »

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La deuxième saison de '''Hunt the Truth''' a été annoncée pour septembre 2015 au San Diego [[Comic Con]].<ref>[http://teambeyond.net/hunt-the-truth-season-2-begins-september-2015/ Beyond Entertainment - Hunt The Truth Season 2 begins September 2015]</ref> L'enregistrement a commencé le 22 août 2015<ref>[https://twitter.com/franklez/status/634467241543634944 Twitter - Frank O'Connor]</ref> et la série a débuté un mois plus tard le 22 septembre. Un épisode était diffusé tous les jeudis.<ref>[https://twitter.com/Brav/status/647195016117399552 Twitter - Bravo]</ref>
La deuxième saison de '''Hunt the Truth''' a été annoncée pour septembre 2015 au San Diego [[Comic Con]].<ref>[http://teambeyond.net/hunt-the-truth-season-2-begins-september-2015/ Beyond Entertainment - Hunt The Truth Season 2 begins September 2015]</ref> L'enregistrement a commencé le 22 août 2015<ref>[https://twitter.com/franklez/status/634467241543634944 Twitter - Frank O'Connor]</ref> et la série a débuté un mois plus tard le 22 septembre. Un épisode est diffusé tous les jeudis.<ref>[https://twitter.com/Brav/status/647195016117399552 Twitter - Bravo]</ref>


Cette deuxième saison est narrée par [[FERO]] (et non par [[Petra Janecek]], le directeur créatif Noah Eichen ne voulant pas faire un récit de journaliste comme pour la première saison et profiter du personnage de FERO pour intensifier l'action) et les voix de Tamara Taylor, Mark Hamill, Vanessa Marshall, Alan Tudyk, Rosa Salazar, Bruce Thomas, Peter Serafinowicz et William Salyers rejoignent le casting, de précédents acteurs comme Keegan-Michael Key ([[Benjamin Giraud]]) reprenant leur rôle. Les épisodes sont moins nombreux mais plus longs que ceux de la première saison, et l'histoire se déroule directement à la suite de la première saison, FERO offrant sa propre perspective d'insurrectionniste sur les évènements.<ref>[http://time.com/4039922/halo-hunt-for-the-truth/ Time - Listen to an Exclusive Preview of Halo 5‘s ‘Hunt the Truth’ Season Two]</ref>
Cette deuxième saison est narrée par [[FERO]] (et non par [[Petra Janecek]], le directeur créatif Noah Eichen ne voulant pas faire un récit de journaliste comme pour la première saison et profiter du personnage de FERO pour intensifier l'action) et les voix de Tamara Taylor, Mark Hamill, Vanessa Marshall, Alan Tudyk, Rosa Salazar, Bruce Thomas, Peter Serafinowicz et William Salyers rejoignent le casting, de précédents acteurs comme Keegan-Michael Key ([[Benjamin Giraud]]) reprenant leur rôle. Les épisodes sont moins nombreux mais plus longs que ceux de la première saison, et l'histoire se déroule directement à la suite de la première saison, FERO offrant sa propre perspective d'insurrectionniste sur les évènements.<ref>[http://time.com/4039922/halo-hunt-for-the-truth/ Time - Listen to an Exclusive Preview of Halo 5‘s ‘Hunt the Truth’ Season Two]</ref>
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*[[Black-Box]]
*[[Black-Box]]
*[[Michael Sullivan]]
*[[Michael Sullivan]]
*[[Grey]]
*[[Tully]]
*[[Wiley]]
*[[Bostwick]]
*[[Petra Janecek]]
*[[Ari]]
*[[Elba]]


==Épisodes==
==Épisodes==
===PRE : THE STORY OF FERO===
===PRE : THE STORY OF FERO===
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Cet épisode introductif a été publié sur l'article du [http://time.com/4039922/halo-hunt-for-the-truth/ Times] dédié à la saison 2 de Hunt the Truth. FERO y explique en quoi son histoire sera différente de celle de Ben.
Cet épisode introductif a été publié sur l'article du [http://time.com/4039922/halo-hunt-for-the-truth/ Times] dédié à la saison 2 de Hunt the Truth. FERO y explique en quoi son histoire sera différente de celle de Ben.<br />
 
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When I joined the cause, I never imagined I’d end up here, talking to you like this. Benjamin Giraud, Petra, they- they like talking into microphones. That’s their superpower. Me? I… I never saw any of this for my life. I had aspirations. Hope for a better future for myself, for my friends… but it all got corrupted, just twisted… Until I didn’t even recognize myself anymore. You don’t- You don’t even care about that, do you? No, you just want to know how we got here. You’ve heard Ben’s story. The journalist turned ONI scapegoat. Mine’s a different kind of story. Perhaps it’s not exactly what you were expecting, but this is my story; the story of FERO.
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Lorsque j’ai rejoint la cause, je n’aurai jamais imaginé me tenir là, à vous parler comme ça. Benjamin Giraud, Petra … ils aiment parler dans un micro, c’est un superpouvoir. Moi ? Je n’ai jamais pensé à ça de ma vie. J’avais des aspirations ! J’espérais un meilleur futur pour moi et mes amis.  Mais tout a été corrompu, tordu, jusqu’à ce que je ne me reconnaisse même plus. Mais vous vous en fichez, vous voulez juste savoir comment on en est arrivé là. Vous avez entendu l’histoire de Ben, le journaliste qui a défié l’ONI. Mon histoire est d’un autre genre. Peut-être que ce n’est pas ce que vous attendiez mais … c’est mon histoire, l’histoire de FERO.
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===00 : THE ONLY DELIVERABLE===
===00 : THE ONLY DELIVERABLE===
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Malgré son rôle d'agent infiltré, Maya est persuadée que les objectifs des rebelles sont justes, mais qu'ils ne choisissent pas la bonne façon de les atteindre. Pour elle, l'ONI commet l'erreur de considérer les individus comme des chiffres sans s'intéresser à chacun d'eux, ce qui l'affecte beaucoup car son rôle d'agent sur le terrain l'oblige à connaître et partager la confiance de ses ennemis pour pouvoir se retourner contre eux ensuite. Après cinq ans dans le rôle de FERO, Maya a également oublié comment vivre avec sa véritable identité.
Malgré son rôle d'agent infiltré, Maya est persuadée que les objectifs des rebelles sont justes, mais qu'ils ne choisissent pas la bonne façon de les atteindre. Pour elle, l'ONI commet l'erreur de considérer les individus comme des chiffres sans s'intéresser à chacun d'eux, ce qui l'affecte beaucoup car son rôle d'agent sur le terrain l'oblige à connaître et partager la confiance de ses ennemis pour pouvoir se retourner contre eux ensuite. Après cinq ans dans le rôle de FERO, Maya a également oublié comment vivre avec sa véritable identité.
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===01 : CUBE B-349===
===01 : CUBE B-349===
En route pour le Midnight Facility, une prison ultra-secrète cachée dans un astéroïde, Maya revient sur le massacre qui a eu lieu lors de son extraction et constate que tous les VIP engagés dans la rébellion aux côtés de FERO ne sont pas morts. Après une escarmouche avec les ODST responsables de son extraction, Maya rend visite à Benjamin Giraud, qu'elle a promis aux rebelles de faire libérer. Ben est toujours persuadé que FERO est son alliée et subit une lente plongée dans la démence. Maya met en parallèle son incapacité grandissante à faire la différence entre rêve et réalité avec son acharnement passé à démêler le vrai du faux pour révéler la vérité. Leur rencontre est interrompue par [[Michael Sullivan]], ce qui permet à Ben de prendre conscience de la véritable identité de FERO et le plonge dans un nouvel épisode psychotique. Maya confronte Sullivan, qui considère Ben comme son prisonnier et l'accuse de l'avoir fait rechuté, contrariant ses plans de faire enregistrer un message à Ben pour apaiser l'opinion publique. Il soutient également qu'il avait averti à plusieurs reprises, et que contrairement à Maya qui se trouve sur le terrain, les agents internes ont une marge de manœuvre réduite pour s'opposer aux décisions du commandement. Elle retrouve ensuite Noah, son instructeur et supérieur, qui lui dévoile la raison de sa venue : des colonies subissent des destructions massives et inexpliquées, les communications étant également touchées, et la [[Nouvelle alliance coloniale]] prospère sur une des colonies dévastées. Maya est donc réassignée à l'enquête sur cette colonie et appairée avec la meilleure IA de l'ONI : [[Black-Box]]. La portée de l'assignation, qui concerne la survie de l'humanité et dépasse de loin le cadre des opérations d'infiltration rebelle, est une première pour Maya, qui accepte néanmoins la mission.
En route pour le Midnight Facility, une prison ultra-secrète cachée dans un astéroïde, Maya revient sur le massacre qui a eu lieu lors de son extraction et constate que tous les VIP engagés dans la rébellion aux côtés de FERO ne sont pas morts. Après une escarmouche avec les ODST responsables de son extraction, Maya rend visite à Benjamin Giraud, qu'elle a promis aux rebelles de faire libérer. Ben est toujours persuadé que FERO est son alliée et subit une lente plongée dans la démence. Maya met en parallèle son incapacité grandissante à faire la différence entre rêve et réalité avec son acharnement passé à démêler le vrai du faux pour révéler la vérité. Leur rencontre est interrompue par [[Michael Sullivan]], ce qui permet à Ben de prendre conscience de la véritable identité de FERO et le plonge dans un nouvel épisode psychotique. Maya confronte Sullivan, qui considère Ben comme son prisonnier et l'accuse de l'avoir fait rechuté, contrariant ses plans de faire enregistrer un message à Ben pour apaiser l'opinion publique. Il soutient également qu'il avait averti à plusieurs reprises, et que contrairement à Maya qui se trouve sur le terrain, les agents internes ont une marge de manœuvre réduite pour s'opposer aux décisions du commandement. Elle retrouve ensuite Noah, son instructeur et supérieur, qui lui dévoile la raison de sa venue : des colonies subissent des destructions massives et inexpliquées, les communications étant également touchées, et la [[Nouvelle alliance coloniale]] prospère sur une des colonies dévastées. Maya est donc réassignée à l'enquête sur cette colonie et appairée avec la meilleure IA de l'ONI : [[Black-Box]]. La portée de l'assignation, qui concerne la survie de l'humanité et dépasse de loin le cadre des opérations d'infiltration rebelle, est une première pour Maya, qui accepte néanmoins la mission.
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Version du 27 septembre 2015 à 10:31

Cette page contient des informations tirées de Hunt the Truth saison 2 susceptibles de spoiler.
Consultez-la en connaissance de cause.

La deuxième saison de Hunt the Truth a été annoncée pour septembre 2015 au San Diego Comic Con.[1] L'enregistrement a commencé le 22 août 2015[2] et la série a débuté un mois plus tard le 22 septembre. Un épisode est diffusé tous les jeudis.[3]

Cette deuxième saison est narrée par FERO (et non par Petra Janecek, le directeur créatif Noah Eichen ne voulant pas faire un récit de journaliste comme pour la première saison et profiter du personnage de FERO pour intensifier l'action) et les voix de Tamara Taylor, Mark Hamill, Vanessa Marshall, Alan Tudyk, Rosa Salazar, Bruce Thomas, Peter Serafinowicz et William Salyers rejoignent le casting, de précédents acteurs comme Keegan-Michael Key (Benjamin Giraud) reprenant leur rôle. Les épisodes sont moins nombreux mais plus longs que ceux de la première saison, et l'histoire se déroule directement à la suite de la première saison, FERO offrant sa propre perspective d'insurrectionniste sur les évènements.[4]


Protagonistes


Épisodes

PRE : THE STORY OF FERO


Cet épisode introductif a été publié sur l'article du Times dédié à la saison 2 de Hunt the Truth. FERO y explique en quoi son histoire sera différente de celle de Ben.

<toggledisplay hidetext=[Masquer] showtext=[Anglais]> When I joined the cause, I never imagined I’d end up here, talking to you like this. Benjamin Giraud, Petra, they- they like talking into microphones. That’s their superpower. Me? I… I never saw any of this for my life. I had aspirations. Hope for a better future for myself, for my friends… but it all got corrupted, just twisted… Until I didn’t even recognize myself anymore. You don’t- You don’t even care about that, do you? No, you just want to know how we got here. You’ve heard Ben’s story. The journalist turned ONI scapegoat. Mine’s a different kind of story. Perhaps it’s not exactly what you were expecting, but this is my story; the story of FERO. </toggledisplay>
<toggledisplay hidetext=[Masquer] showtext=[Traduction]> Lorsque j’ai rejoint la cause, je n’aurai jamais imaginé me tenir là, à vous parler comme ça. Benjamin Giraud, Petra … ils aiment parler dans un micro, c’est un superpouvoir. Moi ? Je n’ai jamais pensé à ça de ma vie. J’avais des aspirations ! J’espérais un meilleur futur pour moi et mes amis. Mais tout a été corrompu, tordu, jusqu’à ce que je ne me reconnaisse même plus. Mais vous vous en fichez, vous voulez juste savoir comment on en est arrivé là. Vous avez entendu l’histoire de Ben, le journaliste qui a défié l’ONI. Mon histoire est d’un autre genre. Peut-être que ce n’est pas ce que vous attendiez mais … c’est mon histoire, l’histoire de FERO. </toggledisplay>

00 : THE ONLY DELIVERABLE

Suite à la décrédibilisation publique de Benjamin Giraud, FERO annonce devant une foule de plusieurs centaines de rebelles un discours appelant à ne pas croire les mensonges de l'ONI et à ne pas tenter de mener une guerre frontale, mais plutôt de chercher à atteindre un poids économique suffisant pour faire plier l'UEG. Ce dernier argument rencontre une opposition de la part des extrémistes du public et FERO est extraite de force par une intervention ODST. À bord du véhicule d'extraction, FERO, furieuse d'avoir été interrompue dans son opération, retrouve sa véritable identité de Maya Sankar, commandante de l'ONI, et entre en communication avec Noah, l'homme en charge de l'opération. Après un mois sans lui avoir donné de nouvelles, le commandement a ordonné la récupération de Maya malgré son rôle de stabilisatrice des volonté insurrectionnistes. Elle apprend également que Petra Janecek a été capturée par l'ONI, et révèle à Noah qu'elle a tué Mshak Moradi de ses propres mains lorsqu'il était sur le point de révéler sa véritable identité. L'extraction est un gros risque pour la couverture de Maya, mais Noah a pour ordre de l'emmener jusqu'au Midnight Facility.

Malgré son rôle d'agent infiltré, Maya est persuadée que les objectifs des rebelles sont justes, mais qu'ils ne choisissent pas la bonne façon de les atteindre. Pour elle, l'ONI commet l'erreur de considérer les individus comme des chiffres sans s'intéresser à chacun d'eux, ce qui l'affecte beaucoup car son rôle d'agent sur le terrain l'oblige à connaître et partager la confiance de ses ennemis pour pouvoir se retourner contre eux ensuite. Après cinq ans dans le rôle de FERO, Maya a également oublié comment vivre avec sa véritable identité.

<toggledisplay hidetext=[Masquer] showtext=[Anglais]> A rebel rally ends in slaughter, FERO is unmasked, and a new hunt for truth begins.


(A crowd of rebels applauds.)

FERO: That’s what they do. They conceal their atrocities in elaborate theater. They invalidate the truth with their coordinated swarms of lies.

ODST GREY: Got visual on FERO.

FERO: We had the attention of every man, woman, and child in occupied space, even the moderates in the Inner Colonies were starting to wake up. But the UEG got on the networks and sang them a lullaby, putting the masses back to sleep, smearing those who would speak the truth. That's what they did to Benjamin Giraud.

(The crowd cheers.)

NOAH (Over Coms): What’s the head count down there?

TULLY: About 130, 140 plus half-a-dozen VIP’s.

WILEY: Just looks like a buncha innies in a field to me.

GREY: Perimeter secure, sir.

NOAH (Over Coms): Roger that, hold positions.

FERO: They convinced the public that it was Ben who lit this fire in the Outer Colonies... but we've been burning for decades. Not because a journalist cried "injustice," but because our children cried in pain. We offered our resources, we saluted their flag, but when we cried for help, no one came.

TULLY: Check your three, Wiley.

WILEY: Roger that.

FERO: When our cities were choking under the insurrection, the UEG called in the cavalry, they leveled our homes. When our families were melting under Covenant war ships, the UEG, our government, stood by and watched us die, whole planets. But now, they tell everyone that our struggle was Ben's fabrication, that I was his invention?

INSURRECTIONIST CROWD: NO!

FERO: No, I wasn’t invented, I was born in these colonies and our struggle wasn't fabricated, it was forged in the ash and glass that was left after the Covenant attacks. We survived, and no matter how many lies they shovel on top of us, this fire they started, the ideals we stand for, will never burn out.

WILEY: Man… That’s some scraggly lookin’ Innies.

NOAH (Over Coms): Cut the chatter.

WILEY: Oh, we got ONI actin’ as C.O. now, boys?

TULLY: Shut it down, Wiley.

WILEY: Yes, sir.

INSURRECTIONIST CROWD: Free Gir-aud! Free Gir-aud!

FERO: I hear you. And Ben will get the amnesty he deserves, but not until we have the strength to give it to him. We need to send a message to the UEG. A clear sign that we-

MUTINEER 1: We need to drop a thermo-nuke and spray imperialist guts! That's the message we need to send!

MUTINEER 2: From fire to blood!

MUTINEER 1: From fire to blood!

FERO: Bombing a UNSC recruitment center or some federal COM target isn’t going to free Benjamin Giraud. We have screamed “from fire to blood” for decades. And for decades, blood is what we’ve been drowning in. That’s what they want. A shooting war. Something they know they can win.

GREY: I’ve got some movement at the refinery.

TULLY: Structure out of range. Stay focused on the target.

FERO: Every day we plot revenge, they grow stronger. We toss ourselves into the flames, calling it revolution? No. This needs to be a war of ideas, not fenced in by battlements but lifted up by economic prosperity, building a force that the UEG will have no choice but to bargain with. That’s the war we can win.

MUTINEER 1: You’ve had us sitting here for weeks! It’s time to strike!

FERO: No, it’s time to stop blindly tossing our sons and daughters into-

MUTINEER 2: I was at Mamore with the FLP in 2511.

GREY: Mamore?

MUTINEER 2: Where the hell were you? Huh?

GREY: I thought they all got scooped?

MUTINEER 2: You weren’t even born yet.

WILEY: The guy’s all bark.

MUTINEER 2: Now you stand up in front of a bunch of real freedom fighters and talk soft like Sekibo? That’s the only suicide mission I see you goin’ on.

BOSTWICK: You need to back up.

MUTINEER 2: You need to watch yourself, young’un. Grown-ups are talkin’.

BOSTWICK: I said back up.

FERO: Bostwick, it’s fine.

WILEY: Hey, we got an old-school rebel rat approaching the target. Dude looks ready to go.

TULLY: Alpha Team, watch your flank.

GREY: Roger that.

NOAH: Alright, go in. Now.

TULLY: Extraction’s a go in 3... 2... 1...

(A Pelican dropship flies in. ODSTs charge out.)

TULLY: Go! Go, go, go, go, go!

(The ODSTs attack the crowd.)

BOSTWICK: Ambush! Pull around!

(The ODSTs grab FERO)

BOSTWICK: They got FERO!

GREY: Target acquired.

TULLY: Copy that. Get back to the ship!

(The ODSTs run back to the ship.)

TULLY: We’re clear, let’s roll!

(The Pelican takes off. The ODSTs release FERO.)

FERO: WHAT THE FUH--get off me!!

WILEY: WHOA! What the hell?

FERO: Whose op is this?! Huh?! Who authorized it?!

WILEY: WHOA! Calm down, FERO -- heh!

FERO: Hey! I outrank you, Lance-Corporal. You don’t get to call me “FERO”, it’s “Commander Sankar” to you, copy?! And you just ran guns blazing into an active civilian operation, you corn-fed Cro-Mag. Who authorized it?!

WILEY: Hey, I didn’t see civilians down there. Just looked like a bunch or rebel rats to me.

FERO: Where’s your C.O.? Your ass is getting put on ice, I can guarantee you that.

WILEY: Yeah, good luck with that.

FERO: You wanna make a drop without a pod, trooper? Huh? You wanna slap a K.I.A. on that jacket?

WILEY: Oh. You gonna kill a marine now?

FERO: Y’know, from this height, you might just live. Those rebel rats could send you home a piece at a time as a weekly care package to your mom! NOAH (Over Coms): Maya-

WILEY: Damn, that rebel stink must be seepin’ into your brain.

FERO: Do not test me.

NOAH (Over Coms): MAYA!

FERO: Noah!? What in the hell was that!? You authorized that strike!? What kind of-

NOAH (Over Coms): Maya! I’ll explain everything when you get here. Are you okay?

FERO: I... No. No, I’m not okay, Noah. I’m not okay at all. Half those people were civilians and you’ve got Neanderthal Hell Jumpers going in hard with full ordinance, I mean...

(Fighting continues on the ground.)

FERO: Wait, there’s still another team on the ground?

NOAH (Over Coms): Yes. There’s a second team to-

FERO: Call them back now.

NOAH (Over Coms): I can’t. It’s still an active op. Bravo team’s on clean-up.

FERO: That’s not clean-up. That's a slaughterhouse. Sound a bunch of trigger-happy jumpers killing civilians. Pull the rest of your team. Now.

NOAH (Over Coms): No! You were the only deliverable asset.

FERO: The only deliverable for what? What is this?! I’ve risked my cover more times than I can remember and I haven’t gotten so much as a whisper from you or command since I wrapped on Giraud. I am-

NOAH (Over Coms): I know, I’m sorry. Command put us on strict no COMS three weeks ago. My hands were tied.

FERO: I have been in the dark for almost a month and right now, I am in the pitch black on whatever the hell this op you’re running is. So please, tell me, what?

NOAH (Over Coms): We had to pull you. It came from the top and it happened fast.

FERO: What is command even doing?! When they activated me for Giraud, the whole point was to create more regional stability. I thought they’d have it all locked up by now.

NOAH (Over Coms): They do.

FERO: Tell that to Petra Janecek. After her last message, people are still pissed-

NOAH (Over Coms): You didn’t hear? Acquisition team picked her up hiding on transport freighter out on the fringes.

(Noah plays a recording of Petra.)

PETRA (Recording): What… After what… God, what am I missing… Don’t stop! Don’t stop looking! Connected the dots before it’s too late-

(The recording of Petra’s capture stops.)

FERO: I can’t… What?

NOAH (Over Coms): Things are changing inside ONI. What you did... killing those agents in Ben’s apartment…

FERO: I can’t believe this…

NOAH: I know, listen. I know.

FERO: Section three orders me to murder fellow agents and now they’re laying it at my feet?

NOAH (Over Coms): It’s not official. It’s just a political move. Someone’s trying to appease some of the other Commanders.

FERO: I looked them up, y’know. The two agents.

NOAH: (Over Coms): Why would you do that?

FERO: The younger guy had a three-year old daughter… did you know that?

NOAH (Over Coms): Maya…

FERO: He was 27, and the other agent was a year behind me at the academy. I killed both of them... And for what?

NOAH (Over Coms): Maya... I wish I knew how to make this easier for you. Everything’s just... I tried to do what I could, even though I couldn’t reach you. There are questions…

FERO: Questions?

NOAH (Over Coms): Mshak Moradi... Your weapon never registered as fired on that mission. The kill was never recorded. Is he—

FERO: It didn’t register, because I didn’t use my weapon.

NOAH (Over Coms): What do you mean?

FERO: I’ll spare you the gory details, ‘kay?

NOAH (Over Coms): You didn’t have a choice, Maya.

FERO: I know.

NOAH (Over Coms): He was about to blow your cover. If you hadn’t-

FERO: I know. They listen to me, Noah. They believe in me, or- FERO... They want a better life. They really do, they’ve just never been shown how to get there.

NOAH (Over Coms): Believe me, I know. Nobody could have predicted what you’ve been able to accomplish, but that fact of the matter is-

FERO: It’s outside the scope of my objectives, I know.

NOAH (Over Coms): Yes

FERO: God... Well, we’re going to have a hell of a time sealing up my cover after that joke of an extraction. We need to assess the post-op ground narrative as fast as possible for the release-

GREY: Excuse me, sir, casualties ready to report.

NOAH (Over Coms): Go ahead.

GREY: Twenty-six Rebels down, two VIPs, forty-one injured survivable.

FERO: I need to get back in, Noah.

NOAH (Over Coms): And you will, Maya. But not yet. They’re bringing you to Midnight Facility.

There’s something that ONI doesn’t understand about human cost. Maybe the people do. The individuals? But as a collective, when you look at people as numbers on a chart. As probabilities... Just factors in a bigger equation... What happens is you actually lose the bigger picture... They… They run these complicated algorithms, weigh the cost/benefit analysis of what a human life is worth... I recognized every single name on that list of 67 casualties. To ONI, they were just 67 insurgents. But I knew what their voices sounded like. I knew why half of them were there that night, what they wanted for their lives. Seven people who had sworn allegiance to me, who I'd known for years, were dead. I'd lost two of the best friends I'd ever had in that operation. And as the person who had sworn to protect them, I- I didn’t know how to process that loss, but what terrified me most, was that after five years living as FERO, I had no idea what Maya was supposed to think about any of it.


</toggledisplay>
<toggledisplay hidetext=[Masquer] showtext=[Traduction]> "Un ralliement rebelle se termine en massacre, FERO est démasquée, et une nouvelle Traque de la Vérité commence."


(Une foule de rebelles applaudit)

FERO : C'est ce qu'ils font. Ils cachent leurs atrocités dans des mises en scènes élaborées. Ils dénaturent la vérité avec leurs flots de mensonges coordonnés.
ODST Grey : J'ai un visuel sur FERO.
FERO : Nous avons eu l'attention de chaque homme, et de chaque enfant de l'espace occupé, même les classes modérées des colonies intérieures ont commencé à se réveiller. Mais l'UEG est arrivé sur le réseau et leur a chanté une belle berceuse, remettant les masses dans leur sommeil, diffament ceux qui disent la vérité. C'est ce qui est arrivé à Benjamin Giraud.
Noah (par communication)  : Combien ils sont en bas ?
Tully : Environ 130 ou 140 avec une demi-douzaine de VIP.
Wiley : Pour moi ça ressemble plus à une bande de sauvage.
ODST Grey : Périmètre sécurisé monsieur.
Noah (par communication)  : Reçu, maintenez vos positions.
FERO : Ils cherchent à convaincre le public que c'était Ben qui a allumé la mèche dans les colonies extérieures … mais cela fait des décennies que nous agonisons. Pas parce qu'un journaliste a pleuré à l'injustice, mais par ce que nos enfants souffrent. Nous avons offert nos ressources, nous avons salué leur drapeau, mais lorsque nous avons demandé de l'aide, personne n'est venu.
Tully : Wiley, à trois heures.
Wiley : Reçu.
FERO : Quand nos cités étaient submergées par l'insurrection, l'UEG a appelé la cavalerie, ils se sont appropriés nos maisons. Quand nos familles succombaient sous les attaques des vaisseaux Covenant, l'UEG, notre gouvernement, nous a juste regardé mourir planètes après planètes. Mais maintenant, ils clament que ce que nous avons enduré était une invention de Ben, que j'étais son invention ?
Foule d'insurrection : NON !
FERO : Non, ce n'était pas inventé, je suis née dans ces colonies et ce que nous avons enduré n'a pas été fabriqué, cela a été oublié dans les cendres et le verre que les Covenant ont laissé après leurs attaques. Nous avons survécu, et peu importe le nombre de mensonges qu'ils nous envoient, cette révolution qu'ils ont commencé, les idées que nous défendons, cela ne disparaîtra pas.
Wiley : Mec… Il y a des sauvages qui commencent à s'agiter
Noah (par communication)  : Interrompez-le discours.
Wiley : Oh, L'ONI fait dans la charité maintenant les gars ?
Tully : La ferme Wiley.
Wiley : Oui monsieur.
Foule d'insurrection : Libérez Giraud ! Libérez Giraud !
FERO : Je vous entends. Et Ben aura l'amnistie qu'il mérite, mais pas avant que nous ayons la force de la lui donner. Nous devons envoyer un message à l'UEG. Un signe clair qui…
Mutin 1 : Nous devons leur envoyer un missile nucléaire et vaporiser ces impérialistes. C'est ça le message que l'on doit envoyer !
Mutin 2 : Du feu au sang !
Mutin 1 : Du feu au sang !
FERO : Bombarder un centre de recrutement ou un bâtiment fédéral ne va pas faire libérer Benjamin Giraud. Cela fait des décennies que nous crions « du feu au sang ». Et depuis des décennies, le sang est le seul chose que nous ayons récolté. C'est ce qu'ils veulent. Une guerre ouverte. Quelque chose qu'ils savent qu'ils peuvent gagner.
Grey : Il y a du mouvement près de la raffinerie.
Tully :' Bâtiment hors de porté. Restez concentré sur la cible.
FERO : A chaque fois que nous planifions une revanche, ils deviennent plus forts. Nous nous consumons dans les flammes tout en appelant ça une révolution ? Non. Il faut que cela soit une guerre d'idées, non pas motivée par le conflit mais portée par une prospérité économique, en construisant une force contre laquelle l'UEG n'aura d'autre choix que de négocier.
Mutin 1 : Ça fait des semaines que nous sommes assis là ! Il est temps de frapper !
FERO : Non, il est temps d'arrêter de jeter aveuglément nos fils et filles dans …
Mutin 2 : J'étais à Mamore avec le FLP en 2511.
FERO : Mamore ?
Mutin 2 : Et vous, vous étiez où hein ?
Grey : Je croyais qu'ils avaient tous été repérés ?
Mutin 2 : Vous n'étiez même pas née.
Wiley : Le gars est costaud.
Mutin 2 : Et maintenant vous vous tenez devant un groupe de véritables combattants de la vérité et vous nous parlez comme Sekibo ? C'est la seule mission suicide que je vous vois mener.
Bostwick : Vous devez vous replier.
Mutin 2 : Regardez-vous, gamine. Ce sont les adultes qui parlent maintenant.
Bostwick : J'ai dit repli.
FERO : Tout va bien Bostwick.
Wiley : Hey, on a un rebelle de la vielle école qui approche la cible. Le gars semble près à en découdre.
Tully : Équipe alpha, surveillez vos flancs.
Grey : Bien reçu
Noah (par communication)  : Ok, on y va. Maintenant.
Tully : L'extraction commence dans 3… 2… 1…

(Un pélican atterrit. Les ODST sortent.)

Tully : Go! Go, go, go, go, go!

(Les ODST attaquent la foule.)

Bostwick : Embuscade ! Répliquez !

(Les ODST attrape FERO.)

Bostwick : Ils ont FERO !
Grey : Cible sécurisée.
Tully : Reçu. Retournez au vaisseau.

(Les ODST se replient.)

Tully : On est ok, en avant !

(Le pélican décole. Les ODSTs relâchent FERO.)

FERO : Mais qu'es… lâchez moi !
Wiley : Whoa ! C'est quoi ce bordel ?
FERO : A qui appartient cette opération ? Hein ? Qui a autorisé ça ?!
Wiley : Whoa ! Du calme FERO !
FERO : Hey ! Je suis votre supérieur, caporal. Vous n'avez pas à m'appeler « FERO », pour vous c'est "Commandant Sankar" ok ? Et vous venez juste de rentrer toutes armes dehors dans une opération civile, espère d'idiot. Qui a autorisé ça ?
Wiley : Hey, je n'ai pas vu de civiles là bas. C'était juste une bande de rebelles pour moi.
FERO : Où est votre compagnie ? Vous êtes sur le sellette, je vous le garantis.
Wiley : Et bien bonne chance
FERO : Vous voulez faire un largage sans module soldat ? Hein ? Vous voulez afficher un K.I.A sur cette veste ?
Wiley : Oh. Vous allez tuer des marines maintenant ?
FERO : Vous savez, à cette hauteur, vous pourriez survivre. Ces rebelles pourraient envoyer à votre mère une pièce à la fois dans un paquet bien emballé.
Noah (par communication) : Maya…
Wiley : Mince, la puanteur des rebelles a affecté votre cerveau on dirait.
FERO : Ne me testez pas.
Noah (par communication) : MAYA !
FERO : Noah ?! Qu'est ce que c'était que ce bordel ?
Noah (par communication) : Maya ! Je t'expliquerai tout quand tu seras là. Est-ce que tu vas bien ?
FERO : Je… Non. Non. Je ne vais pas bien du tout. La moitié de ces gens étaient des civils et une bande de soldats tout équipé et sans neurones fonçant dans le tas, enfin…

(Le combat continue au sol.)

FERO : Attends, il y a toujours une autre équipe au sol ?
Noah (par communication) : Oui, il y a une seconde équipe qui…
FERO : Rappelle-les maintenant.
Noah (par communication) : Je ne peux pas. Ceci est toujours une opération active. L'équipe Bravo fait le nettoyage.
FERO : Ce n'est pas un nettoyage. C'est un massacre. Ça ressemble plus à une bande de fous de la gâchette tuant des civils. Rappelle le reste de ton équipe. Maintenant.
Noah (par communication) : Non ! Tu étais le seul atout à extraire.
FERO : A extraire pour quoi ? Qu'es ce qui se passe ? J'ai risqué ma couverture plus de fois que je ne peux m'en rappeler et je n'ai jamais eu plus qu'un murmure venant de toi ou du commandement depuis que j'ai mis la main sur Giraud. Je ...
Noah (par communication) : On devait te faire sortir. Ça vient de là haut et c'est arrivé vite.
FERO : Mais qu'est ce que le commandement fait ? Quand ils m'ont activé pour Giraud, l’intérêt était de créer plus de stabilité dans la région. Je pensais qu'ils avaient tout verrouillé maintenant.
Noah (par communication) : Ils l'ont fait.
FERO : Va dire ça à Petra Janeck. Après son dernier message, les gens sont toujours …
Noah (par communication) : Tu n'as pas entendu ? L'équipe de récupération l'a trouvée se cachant dans un cargo pour les colonies extérieures

(Noah lance un enregistrement de Petra.)

Petra Janecek (enregistrement) : Que… Après quoi… Mon dieu, qu'est ce que je loupe… n'arrête pas ! N'arrête pas de regarder ! Il faut assembler les pièces entre elles avant qu'il ne soit trop tard

(L'enregistrement de Petra s'arrête.)

FERO : Je ne peux… quoi ?
Noah (par communication) : Les choses changent à l'intérieur de l'ONI. Ce que tu as fait… tuer ces agents dans l'appartement de Ben…
FERO : Je n'arrive pas à le croire…
Noah (par communication) : Je sais, écoute. Je sais.
FERO : La section trois m'a ordonné d'assassiner ces agents et maintenant ils me font porter le chapeau ?
Noah (par communication) : Ce n'est pas officiel. C'est une action politique. Quelqu'un essaie d’apaiser les esprits dans la chaîne de commandement.
FERO : Je me suis renseignée tu sais, sur ces deux agents.
Noah (par communication) : Pourquoi tu as fait ça ?
FERO : Le plus jeune avait une fille de trois ans … tu le savais ?
Noah (par communication) : Maya…
FERO : Il avait 27 ans, et l'autre était une année derrière moi à l’académie. Je les ai tués tous les deux… et pour quoi ?
Noah (par communication) : Maya… J'aimerai savoir comment rendre les choses plus simple pour toi. C'est juste que… J'ai essayé de faire ce que j'ai pu, mais même avec ça je n'ai pas pu te joindre. Il y a des questions…
FERO : Des questions ?
Noah (par communication) : Mshak Moradi … ton arme n'a jamais enregistré de tir pour cette mission. Le meurtre n'a jamais été enregistré. Est-ce qu'il…
FERO : Ça ne l'a pas enregistré car je n'ai pas utilisé mon arme.
Noah (par communication) : Qu'es ce que tu veux dire ?
FERO : Je t'épargne les détails sanguinolents ok ?
Noah (par communication) : Tu n'avais pas le choix Maya
FERO : Je sais.
Noah (par communication) : Il était sur le point de faire tomber ta couverture. Si tu avais…
FERO : Je sais. Ils m'écoutaient, Noah. Ils croyaient en moi, ou FERO … Ils voulaient une vie meilleure. Ils le voulaient vraiment, on ne leur a juste jamais montré comment y arriver.
Noah (par communication) : Crois-moi, je sais. Personne n'avait prédit ce que tu as été capable d'accomplir, mais ce qui importe c'est que…
FERO : Ça ne concerne pas ma mission, je sais.
Noah (par communication) : Oui.
FERO : Bien… Bon, nous allons avoir pas mal de travail pour récupérer ma couverture après cette blague d'extraction. Nous devons accéder au rapport de l'opération aussi vite que possible afin de…
Grey : Excusez moi monsieur, rapport des pertes prêt.
Noah (par communication) : Allez-y.
Grey : vingt six rebelles au tapis, deux VIP, quarante et un blessé.
FERO : Il faut que j'y retourne Noah.
Noah (par communication) : Et tu le feras, Maya. Mais pas encore. Ils t’emmènent à Midnight Facility.

<<< Il y a quelque chose que l'ONI ne comprends pas à propos du coût humain. Peu être que les gens comprennent eux. En tant qu'individus ? Mais en tant que collectif, quand vous considérez les gens comme des nombres sur une liste. Comme des probabilités… Juste un facteur dans une plus grande équation… Qu'est ce qui se passe si vous perdez la vision d'ensemble… Ils… Ils simulent leur algorithmes complexes, mesurent les gains/bénéfices. Pour l'ONI, il ne s'agit que de 67 insurgés. Mais moi je sais à quoi leurs voix ressemblaient. Je sais pourquoi la moitié d'entre eux étaient là cette nuit, ce qu'ils voulaient pour leur vie. Sept personnes qui m'avaient juré allégeance, que je connaissais depuis des années, étaient mortes. J'avais perdu deux des meilleurs amis que je n'ai jamais eu en opération. Et en tant que personne qui avait juré de les protéger, je… je ne savais pas comment gérer ces pertes, mais ce qui me terrifiait le plus, c'était qu'après cinq années en tant que FERO, je n'avais aucune idée de ce que Maya était supposée penser à propos de tout ça. >>>


</toggledisplay>

01 : CUBE B-349

En route pour le Midnight Facility, une prison ultra-secrète cachée dans un astéroïde, Maya revient sur le massacre qui a eu lieu lors de son extraction et constate que tous les VIP engagés dans la rébellion aux côtés de FERO ne sont pas morts. Après une escarmouche avec les ODST responsables de son extraction, Maya rend visite à Benjamin Giraud, qu'elle a promis aux rebelles de faire libérer. Ben est toujours persuadé que FERO est son alliée et subit une lente plongée dans la démence. Maya met en parallèle son incapacité grandissante à faire la différence entre rêve et réalité avec son acharnement passé à démêler le vrai du faux pour révéler la vérité. Leur rencontre est interrompue par Michael Sullivan, ce qui permet à Ben de prendre conscience de la véritable identité de FERO et le plonge dans un nouvel épisode psychotique. Maya confronte Sullivan, qui considère Ben comme son prisonnier et l'accuse de l'avoir fait rechuté, contrariant ses plans de faire enregistrer un message à Ben pour apaiser l'opinion publique. Il soutient également qu'il avait averti à plusieurs reprises, et que contrairement à Maya qui se trouve sur le terrain, les agents internes ont une marge de manœuvre réduite pour s'opposer aux décisions du commandement. Elle retrouve ensuite Noah, son instructeur et supérieur, qui lui dévoile la raison de sa venue : des colonies subissent des destructions massives et inexpliquées, les communications étant également touchées, et la Nouvelle alliance coloniale prospère sur une des colonies dévastées. Maya est donc réassignée à l'enquête sur cette colonie et appairée avec la meilleure IA de l'ONI : Black-Box. La portée de l'assignation, qui concerne la survie de l'humanité et dépasse de loin le cadre des opérations d'infiltration rebelle, est une première pour Maya, qui accepte néanmoins la mission.

<toggledisplay hidetext=[Masquer] showtext=[Anglais]> A missing man appears on Midnight, “anomalies” appear in the Colonies, and Maya receives her new assignment.


As far as my cover went, no one outside the op could know I was an agent. That’s why they were shipping me to Midnight Facility; a dark ONI secret hidden in the shadows of an asteroid belt.

There are a number of penitentiaries throughout space whose reputations precede them, whose very names strike fear in the hearts of the state’s enemies. This facility wasn’t one of them. Midnight wasn’t about reforming criminals - it was about making them disappear. On the ride up, I’d asked three times to verify the list of casualties. I played the video feeds from the ground, over and over, just forcing myself to watch the slaughter, to accept the role I played in it.

Not everyone was lost thankfully. Bostwick, my friend and right hand in the rebellion, was among those who escaped.

That gave me hope, but I couldn’t take any comfort as I watched my friends and followers die again and again.

TULLY: Commander. We’re about to land.

MAYA: Thank you.

I looked out the window but all I saw was a massive asteroid. Hard to believe that inside there was a secret prison with enough firepower to take down a Covenant fleet. As we entered through a hidden entrance on the underside of the rock, the sheer scale of the facility became apparent. Pulsing beacons led us into a dark tunnel. After what felt like an eternity we made it to the hangar bay.

ELBA (AI): Clear. Welcome to Midnight Facility.

As soon as the doors were open, I rushed to get off the ship. One of the ODSTs was happily wiping blood off his boots, and all I wanted to do was get away. I found myself standing on the inside of the massive hangar. Walls a hundred-meters high and totally empty except for a series of lights guiding us towards two small doors. This was a desolate place.

TULLY: May I remind you this op is fully blacked out, gentlemen.

GREY: Yes, sir.

WILEY: Hey, FERO. You’re welcome.

MAYA: For what?

WILEY: For saving your ass out there.

I don’t even remember punching him.

(MAYA punches WILEY.)

WILEY: UGH!

MAYA: You son of a-

GREY: Whoa, whoa, whoa!

(WILEY tries to attack MAYA, but the other ODSTs restrain him)

WILEY: GHHH - YOU SHOULDN’T HAVE DONE THAT!

MAYA: You have no idea! There were-

WILEY: I shoulda left you to die with those rats, you crazy-

TULLY: Marine! Shut it down! Shut it down now!

But I guess I nailed him pretty good.

WILEY: …Yes, sir.

ELBA (AI): Hello, Commander Sankar. Welcome to Midnight. Captain Rybak is expecting you on eighteen. If you would proceed to the elevator-

MAYA: I need to go down to the cubes, first.

ELBA (AI): Commander, I’ve been directed to have you report directly to Captain Rybak.

I decided to take a detour. There was someone I needed to see. The AI seemed surprised, but I had the clearance.

ELBA (AI): Yes. Please follow the waypoint to your destination.

Blue pulsing lights guided me down a seemingly endless hallway lined with windowless cubes, each identical to the next. Aside from the subtle buzz of the lights, it was silent. I stopped at cube B-349.

ELBA (AI): He’s not in a good way, Commander.

MAYA: Show me.

The glass went from opaque to one-way transparency. Inside the cube, between a crude bunk and a small toilet, I saw him; sitting cross-legged on the floor, writing with a tiny, soft pen on real paper. He was deep in thought, mouthing syllables as he worked. The most hated man on Earth. The beloved symbol of protest to tens of thousands in the Outer Colonies. The brave journalist, framed as a traitor. This... was Benjamin Giraud. Or at least, what had become of him. I’d promised my followers I would free him. But I wasn’t going to. No one was. ONI had cast Ben to the very edge of their empire, and that’s where he’d remain. I could barely look at him. Partly because in a strange way, I considered him my friend. But mostly, because I was the one who had put him there. I wasn’t looking for forgiveness though. I felt like I needed to pay... and I was hoping Ben would tear me to pieces.

MAYA: Go to two-way.

BEN: I’m sorry… I-I- I’m sorry. I can’t discuss the particulars right now, counselor. I’m still editing. I-

MAYA: Ben.

I didn’t even see his head turn, but he was suddenly staring right at me, his eyes impossibly sharp and locked on mine. This was not the Ben I remembered. This was someone else. I felt exposed, like I’d been caught. He stood up slowly and I froze. I wasn’t at Midnight anymore. I was in Ben’s world. And I was an intruder. He walked right up to the glass and he stopped. I’d wanted to confront what I’d done to Ben, give him a chance to eviscerate me with words. But now that he was right here in front of me, all I kept thinking was that the glass between us felt terrifyingly thin.

BEN: Oh, you!

MAYA: Ben. I know... I-

BEN: I knew it...

Maya: Okay, just listen, Ben. I just wanted to tell you that I, um-

(BEN slams his hands into the glass)

BEN: You’re alive!

MAYA: I…

BEN: I’m- I’m sorry. You’re alive! Oh my God!

MAYA: I… Uh…

BEN: I knew you wouldn’t go through with the suicide mission! I just kept convincing myself over and over. This whole time, even after I screwed everything up I kept saying “FERO would find another way...”

He didn’t know. He was happy to see me. I- I couldn’t believe it. I guess I was- I was so busy punishing myself with guilt that I’d never stopped to consider the possibility that Ben would still believe in FERO. I didn’t know what to say.

BEN: Wait… wait… You can’t be here. Do you know what this place is, FERO? You have to go! You have to go now! The-the- the AI! They monitor everything. And they- they’ll already be looking for you-

MAYA: I won’t be here long, okay? Don’t worry about that, trust me, I just… I needed-

BEN: Okay. Okay. Of course you know what you’re doing, obviously. I wasn’t thinking, I- I just.... Oh, God, it’s so good to see you. Are you okay?

MAYA: I… Uh… I’m good. How are you?

BEN: I’m fine. I’m totally fine. I- I’ve been writing, keeping busy, you know-

MAYA: Is that blood? On your bunk?

BEN: What? Oh. Oh yeah.

MAYA: What happened? Is that from one of the guards? Is that what they’re doing to you here?

BEN: No. No, no, no, no, no. It’s nothing like that, no. That was all me. It was all me. It’s, uh… I wasn’t really p-prepared for this? Y’know? Uh, solitary confinement? I’d…I’d read about it, but it’s different in reality.... obviously. And- and I… I had a rough patch, couple times, I-I lost control of my emotions, y’know. It’s a pretty standard psychological reaction, but no. No, that... that, uh, that was my fault... There- there are safeguards now, like if I get too worked up, they play music to calm me down, if I really lose it, they turn on the gas, and I just I go to sleep and it’s… it’s fine.

MAYA: Oh, Ben…

BEN: No, seriously, it looks bad. You’re right. But that was a while ago. Look, see? See? My hands are all healed up. It’s fine! Oh… Wait. Wait, wait, wait... Nonononononononono…

MAYA: What?

BEN: H-hold up. Show me your COM pad.

MAYA: Ben, I…

BEN: No, no, no. C’mon, c’mon. Let’s not slip back into that. Let’s just- Please. Show me your COM pad. I need to see the time.

FERO: Okay.

(MAYA places her COM pad against the glass.)

BEN: Okay… Seven forty-three. Got it. Take it down. Okay, show me again. Don’t talk, j-just show me.

(MAYA places her COM pad against the glass again.)

BEN: Seven forty-three –Thank you. Thank you. Okay. This is real. This is real. Got it. Okay… Okay, good. Sorry, it’s this... trick... I do to make sure I’m not dreaming. Discontinuity of time is a classic tell, but- but the time didn’t change, so I know this isn’t a dream.

MAYA: Oh…

BEN: Hah… Yes, I know. It-it… I know, I know. It sounds insane, but I- I don’t have a clock, y’know? That messes with your head. At- At first, if I was outside the cell, I knew it was a dream, because they don’t let me out in reality. But then, my dreams were in my cell too and it got... confusing. Like, what’s real, what’s not...

“What’s real and what’s not.” That’s what Ben’s whole story had been about. He’d fought decades of murky cover-ups to shed light on the atrocities our government had buried. Because he believed the public deserved the dignity of knowing the truth. And now, buried in a hole at Midnight, he’d been reduced to fighting for the most basic human truth. Ben no longer had the dignity of knowing if anything was real.

BEN: FERO…

MAYA: Yeah, Ben?

BEN: Everybody knows I’m the bad guy, right?

MAYA: They still cheer for you, Ben. People all over the Outer Colonies. They want you freed, they want justice, they want- they want you out-

BEN: No...No, no. No! NO! NO! I- I don’t want that!

MAYA: What!?

BEN: No! I- I wanna help. See, I think if people hear this... Here, listen. I wanna read you what I’ve been working on. It’s, um…

MAYA: Ben…

BEN: It’s my way… of fixing everything. It’s- It’s still rough, but, um… It’s a message of peace. And an apology. At the end, I’m gonna thank you personally.

MAYA: Oh, no. Ben-

BEN: No, d-don’t worry. Don’t worry. I’m not going to name you or anything, but you saved my life, FERO. And not just in my apartment either. The- the- the things you-

MAYA: No! I didn’t save your life. I killed two innocent people.

BEN: No. Nononono... You were just trying to protect me. You had no choice! If their blood is on anyone’s hands, it’s mine. I put you in that position. I put those agents in that position.

MAYA: They weren’t even gonna kill you, Ben, they were just gonna-

(The PA system squawks.)

SULLY (Over Coms): This is Commander Michael Sullivan.

(BEN gasps.)

SULLY (Over Coms): You are currently in violation of federal prison regulations.

BEN: Run. Get out of here, FERO. Now! Now!

MAYA: I… I…

BEN: Please, go! Now! Go!

MAYA: I… I...

SULLY (Over Coms): Step away from the glass and report to my office immediately.

BEN: What is he talking about?

SUILLY (Over Coms): This is your last warning.

BEN: What is he talking about? What’s… happening?

SULLY (Over Coms): You no longer have clearance to speak with my prisoner, Agent Sankar.

BEN: Agent Sankar...? What-

MAYA: I’m sorry, Ben…

(Classical music starts to play in BEN’s cube.)

BEN: What is- what is the- what is the- what is the… Nonononono… Show me the time. Show me the time. Show me- show me your COM pad. Show me the time…

MAYA: Ben, I just wanted to-

SULLY (Over Coms): Step back, Commander.

BEN: Oooooooh… No. No. No. No. No... No!

MAYA: I’m sorry.

BEN: But you’re- you’re… you’re my- you’re my friend… What? What, you work- you work for ONI?

MAYA: Ben, I’m sorry. I just-

(BEN slams against the glass.)

BEN: HOW COULD YOU DO THIS TO ME!?

SULLY (Over Coms): Calm down, Ben.

(BEN slams against the glass, again and again.)

MAYA: No! No don’t! Don’t, Ben, I’m sorry. I’m sorry, I just wanted-

BEN: EVERY DAY! EVERY DAY, I’M IN HERE! I’M WORRIED ABOUT YOU! I’M WORRIED ABOUT FERO!

(BEN smears his bloody, wet hands against the glass.)

BEN: AND YOU’RE NOT EVEN REAL!

MAYA: I am sorry!

BEN: WHO ARE YOU!?

SULLY (Over Coms): Ben, calm it down or we’ll have to shut it down.

(BEN hammers on the glass with his fists, punctuating his words.)

BEN: TELL ME. WHO YOU. ARE.

MAYA: No!

BEN: WHO ARE YOU!? WHO ARE YOUUU! WHO ARE YOU-

ELBA (AI): Administering sedative.

MAYA: Don’t! No!

(Gas floods Ben’s cell.)

BEN: WHO ARE YOUUUUUUUUUUU!

MAYA: Ben…

SULLY: Black the glass.

MAYA: No! Please, don’t!

BEN: YOU GOTTA TELL-

(The glass goes opaque, blocking out both sound and vision.)

MAYA: No- Ben!?

And then, silence. I made a beeline for Sullivan’s office.

(MAYA bursts into SULLY’s office)

MAYA: Are you insane!?

SULLY: Maya! Have a seat.

MAYA: I prefer to stand.

SULLY: I insist.

MAYA: Or what? What you’re gonna gas me too!?

SULLY: Sedation is an unfortunate measure we have to take when Ben’s hurting himself. Before I got here, he was punching walls, had no human contact for weeks. He’d developed a tic, rubbing his head, all day, every day- He rubbed it raw, nearly took off half his scalp. But then I changed the protocols, got him medical treatment, brought in a rep from Justice. I even gave him writing implements to help pass the time, and you know what? Ben stopped hurting himself. No more gassing. Until today, when you decided to show up and pay an unauthorized visit to a prisoner and jeopardize all the hard work, everything we’ve tried to accomplish here-

MAYA: Oh cut the crap, Sully. Why are you here?

SULLY: We’re prepping Ben as a potential P.R. asset. A video message for the “Free Giraud” crowd.

MAYA: You’re breaking him, so you can parade him in one of your depraved stunts?

SULLY: If by “parade him” you mean “resolve civil unrest,” then yes.

MAYA: Wow…

SULLY: He wants to do it. You heard him.

MAYA: That’s not the point. He’s bled out and you are still squeezing him. And besides, your little stunt, it’s not gonna play with his sympathizers. They’re just-

SULLY: Listen, I respect your opinion, Commander, I really do. But when making their assessment on this case, the organization’s best analysts apparently didn’t feel the need to consult with you. Although, I’m sure the opinions of someone who’s been relieving themselves in a swamp for the past five years would be very valuable, I’m gonna go ahead and follow chain of command on this one.

MAYA: See that’s the problem right there. You’re still in your glass tower in Boston. You don’t have any idea what’s actually happening on the ground.

SULLY: Look, I’ve heard the FERO chatter. You’re steering factions away from conflict. That’s great. But unless your coalition of hugs can spontaneously end rebellion, we’re gonna have to destroy some hearts and minds.

MAYA: By torturing an innocent like Ben? That’s the answer?

SULLY: Ben forfeited his innocence when he tried to tear us down.

MAYA: Well, Maybe we should be torn down.

SULLY: Spoken like a true traitor.

MAYA: Oh save it, Sully. You marched Ben RIGHT into this life sentence-

(SULLY slams his first into his desk.)

SULLY: NO! I tried to warn him. I gave him every chance to back off. But he wouldn’t listen-

MAYA: “Glassed planets have bad records”!? Real clear, Sully.

SULLY: You may get latitude out there in the shadows, but for those of us in our “glass towers”, it’s not that easy. “Pushback” against our employer looks a little different when you have surveillance up your ass 24/7. We couldn’t just let him air all of our dirty laundry. Then what? Positive change? Open dialogue? No. The public cannot digest real horror. Have you ever seen people tear each other to pieces to get on an evac ship?

MAYA: Yes, actually, I have. Up close. How about you?

SULLY: Well, I can’t tell you how to sanitize a spaceport after a stampede. But... I am privy to all sorts of data that you are not, that perhaps if you understood, might keep you from turning your anecdotes into Theories of Everything. If Ben’s story had stopped trade for a month, everything would have collapsed.

As much as I hated to admit it, Sully was right. Panic is a very real monster. For as many lives as the Covenant had claimed, panic had claimed just as many. But Ben had stumbled onto ONI’s quiet cemetery of secret sacrifices. And, while terrifying the masses with the whole truth wasn’t the answer, if you’re Ben Giraud, if you’re any civilian, what other weapon do you have?

SULLY: But enough about me. I’m supposed to be here at Midnight. When I call the Rear Admiral, how should I explain you sharing intel with one of the highest-profile federal prisoners alive? Hmm... Nothing? Okay. Stay away from my prisoner. That’s a warning.

MAYA: And you stay the hell away from me. That’s a threat.

SULLY: I get to sleep at night, Maya. What about you? How are you sleeping?

MIDNIGHT AGENT: Commander Sullivan.

SULLY: Corporal.

MIDNIGHT AGENT: Commander Sankar, Captain Rybak is waiting for you.

SULLY: Good luck out there, Maya. And don’t worry, this’ll all come back around for you. I promise.

My blood was on fire, I had no idea how I was going to be able to handle this debrief, but that wasn’t what I was walking into at all.

NOAH: Maya!

Noah Rybak was one of the first people I ever met at ONI. He was one of my instructors in basic. Always looked out for me.

MAYA: I think I’ve been through enough for one day, so if we can we get this over with I need to get the hell out of here and re-establish my cover.

NOAH: You’re not here because of the Giraud mission.

MAYA: What!? Noah, then why the hell am I even here!?

NOAH: Please, Maya! Sit down. Yesterday we received some disturbing transmissions. Footage from several colonies in the region.

I sat there and watched video clips of mass destruction on various planets, seismic events exploding infrastructure and buildings into the air. Leveling cities in a matter of moments.

NOAH: We scrambled search and rescue as soon as possible, but… it was total devastation.

MAYA: What is it?

NOAH: We don’t know.

MAYA: Well, who’s shooting? What are they shooting at?

NOAH: We don’t know. Something about these events. They fry everything in the area.

Whatever it was, ONI couldn’t keep it under wraps for long. The force of it was jaw-dropping to witness and the destruction was cataclysmic.

MAYA: So, why am I here?

NOAH: You’re being reassigned. We still need FERO, but this is your new mission. We need you to go in to one of these colonies and gather intel, hopefully you can help us figure out what these things are.

I asked him why they needed me to go get this data. They had more than enough scientists on the payroll.

NOAH: We’ve done everything we can to secure the sites of these attacks. So far we’ve secured four, but the fifth has fallen into NCA control.

MAYA: The New Colonial Alliance? Do you think they’re involved?

NOAH: We don’t know. But whatever did this, we can’t risk it falling into their hands. We’re trying to get control of story but rumors are kicking up all sorts of chaos on the colonies. The NCA appears to be making a power move.

I’d brushed shoulders with fringe NCA factions many times. And I wasn’t keen on encountering them again.

MAYA: But still... Why me, why not send in Spartans?

NOAH: We don’t want to send in the cavalry until we know what’s going on down there. We need someone on the ground. Someone the rebels will trust. Before I could begin to catch up on what was happening, Noah walked over and clasped and NCA pin on my lapel.

MAYA: What’s this?

NOAH: It’s one of our best. Say hello, Black Box.

BLACK BOX: Hello, Black Box. I’m sorry, I couldn’t help myself. Awful.

MAYA: Are you kidding me? An AI?

NOAH: Order came down from the top. This mission is of the utmost importance. We can’t take any chances.

BLACK BOX: Maya, I’m very much looking forward to our time together. I’ve heard lots of... things about you.

MAYA: I’m not okay with this.

BLACK BOX: Not okay with what? Being deployed on a high-risk operation that is well beyond your pre-established purview? Or is it the part about being partnered with a highly intelligent AI with the proven experience and expertise integral to the success of this mission.

MAYA: So I’m being micromanaged now?

NOAH: You don’t have a choice, Maya.

MAYA: Wait... What about Ari? Isn’t he under with the NCA?

NOAH: We’ve been trying to reestablish contact. He went black just after he relayed intel about the attacks…

MAYA: Wait... You knew these attacks were coming and did nothing!?

NOAH: We didn’t know anything, Maya. The intel came from an unreliable source, we’ve been working hard to verify when-

MAYA: Where did the intel come from?

NOAH: I can’t tell you that. But let’s just say someone who’s burned us before.

MAYA: Is Ari...

NOAH: Ari may have been made, Maya. We’re completely blind on the ground. We need to know what’s going on in that camp.

This assignment was bigger than me or the rebels. As we sorted out my escape narrative, a dark reality hit me. In all my other missions, I’d been dealing with people. Dangerous radicals, sure, but still just people. This was something different. Something massive and powerful. Whatever caused these events, whatever destroyed those colonies… All of humanity could be at risk.

MAYA: Okay. I’m in.


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<toggledisplay hidetext=[Masquer] showtext="[Traduction (à venir)]"> <<< Avec ma couverture, personne en dehors de l'opération ne savait que j'étais un agent. C'est pour ça qu'ils m'emmenaient au Midnight Facility, un sombre secret de l'ONI camouflé dans les ombres d'une ceinture d'astéroïdes. Il y a de nombreux pénitenciers dans l'espace qui sont précédés par leurs réputations, dont le seul nom inspire la peur dans le cœur des ennemis de l'État. Ce complexe n'était pas l'un d'eux. Midnight ne réformait pas les criminels, il les faisait disparaître. Lors du trajet, j'ai demandé trois fois de vérifier la liste des pertes. J'ai joué les flux vidéo de l'opération terrestre, encore et encore, en me forçant à regarder le massacre, à accepter le rôle que j’y avais joué. Tout le monde n'avait pas disparu heureusement. Bostwick, mon ami et bras droit dans la rébellion, faisait partie des survivants. Ça m'a donné de l'espoir, mais c'était difficile de regarder mes amis et partisans mourir encore et encore. >>>

Tully : Commandant, nous allons atterrir.
Maya Sankar : Merci.

<<< Je regardais par le hublot mais tout ce que je voyais c'était un immense astéroïde. Il était difficile de croire qu'il y avait à l'intérieur une prison secrète avec assez de puissance de feu pour détruire une flotte Covenante. Alors que nous entrions par un passage camouflé en dessous du rocher, la dimension gigantesque du complexe devenait apparente. Des balises clignotantes nous guidaient dans un tunnel sombre. Après ce qui semblait une éternité, nous sommes entré dans le hangar. >>>

ELBA (IA) : Bienvenue au Midnight Facility.

<<< Dès que les portes s'ouvrirent, je me précipitais à l'extérieur du vaisseau. Un des ODST nettoyait joyeusement le sang d'une de ses bottes, et tout ce que je voulais faire était m'éloigner. Je me suis retrouvée à l'intérieur du hangar massif. Des murs d'une centaine de mètres de haut, totalement nus à l'exception d'une série de lumières nous guidant vers deux petites portes. C'était un endroit désolé. >>>

Tully : Puis-je vous rappeler que cette opération est totalement secrète, messieurs ?
Grey : Oui, monsieur.
Wiley : Hey, FERO. De rien.
Maya : Pour quoi ?
Wiley : Pour avoir sauvé tes fesses.

<<< Je ne me rappelle même pas l'avoir frappé. >>>

(Maya frappe Wiley)

Wiley : AGH !
Maya : Espèce de fils de…
Grey : Whoa, whoa, whoa !

(Wiley essaie d'attaquer Maya, mais les autres ODST l'en empêchent)

Wiley : GHHHHH… T'aurais jamais dû faire ça !
Maya : Tu n'imagines pas ! Il y avait…
Wiley : J'aurais dû te laisser crever avec ces rats, espèce de folle…
Tully : Soldat ! Fermez-la ! Fermez-la maintenant !

<<< Mais je pense que je l'ai bien arrangé. >>>

Wiley : …Oui, monsieur.
ELBA (IA) : Bonjour, commandant Sankar. Bienvenue à Midnight. Le commandant Rybak vous attend pour 18 heures. Si vous voulez bien vous rendre à l'ascenseur…
Maya : Je dois aller aux cubes, d'abord.
ELBA (IA) : Commandant, j'ai reçu l'ordre direct de vous emmener faire votre rapport au commandant Rybak.

<<< J'avais décidé de faire un détour. Il y avait quelqu'un que je devais voir. L'IA semblait surprise, mais j'avais les autorisations. >>>

ELBA (IA) : D'accord. Suivez le marqueur jusqu'à votre destination s'il vous plaît.

<<< Des lumières clignotantes bleues me guidèrent dans ce qui me semblait être un couloir sans fin avec des cubes sans vitres, tous semblables aux autres. Mis à part le subtil bruit des lumières, c'était silencieux. Je m'arrêtais au cube B-349. >>>

ELBA (IA) : Il n'est pas en bonne santé, commandant.
Maya : Montre-moi.

<<< La vitre passa d'opaque à une transparence à sens unique. À l'intérieur du cube, entre une couchette rudimentaire et une petite WC, je le voyais ; assis par terre les jambes croisées, écrivant avec un petit crayon sur du vrai papier. Il était plongé profondément dans ses pensées, marmonnant des syllabes alors qu'il travaillait. L'homme le plus détesté de la Terre. L'adulé symbole de la protestation de dizaines de milliers de personnes dans les colonies extérieures. Le brave journaliste, considéré comme traître. C'était… Benjamin Giraud. Ou plutôt ce qu'il était devenu. J'avais promis à mes partisans de le libérer. Mais je n'allais pas le faire, personne n'allait le faire. L'ONI avait amené Ben aux frontières de son empire, et c'était là qu'il demeurerait. Je pouvais à peine le regarder. En partie parce qu'étrangement, je le considérais comme mon ami. Mais aussi parce que j'étais la personne qui l'avait amené là. Je ne recherchais toutefois pas le pardon. Je ressentais que je devais payer… et j'espérais que Ben me mettrait en pièces. >>>

Maya : Passage en mode double sens.
Benjamin Giraud : Je suis désolé… J-J-Je suis désolé. Je ne peux discuter des détails maintenant, conseiller. Je suis toujours en rédaction. Je…
Maya : Ben.

<<< Je n’avais même pas vu sa tête se tourner, mais il me fixa des yeux soudainement, le regard froid et les yeux rivés sur les moi. Ce n’était pas le Ben dont je me souvenais. C’était quelqu’un d’autre. Je me sentis exposée, comme si j’avais été prise au piège. Il se leva lentement et s’immobilisa. Je n’étais plus à Midnight. J’étais dans le monde de Ben. Et j’étais une intruse. Il s’avança droit vers la vitre et s’arrêta. Je voulais me confronter à ce que j’avais fait à Ben, lui laisser la chance de m’éviscérer avec des mots. Mais alors qu’il était juste devant moi tout ce qui me venait à l’esprit était que la vitre entre nous semblait effroyablement fine. >>>

Benjamin : Oh, vous !
Maya : Ben, je sais… je…
Benjamin : Je le savais…
Maya : Ok, écoutez Ben. Je voulais juste vous dire que, hm…

(Ben écrasa ses paumes contre la vitre)

Benjamin : Vous êtes en vie !
Maya : Je…
Benjamin : Je… Je suis désolé. Vous êtes vivante ! Oh mon Dieu !
Maya : Je… Euh…
Benjamin : Je savais que vous ne prendriez pas part à cette mission suicide ! J’en étais persuadé, je le savais. Durant tout ce temps, même après avoir tout foiré je me disais « FERO trouvera un autre moyen… »

<<< Il ne savait pas. Il était heureux de me voir. Je… Je n’arrivais pas à y croire. Je suppose que j’étais… que j’étais si obnubilée et rongée par la culpabilité que je n’avais pas pris le temps d’envisager que Ben pouvait encore croire en FERO. Je ne savais pas quoi dire. >>>

Benjamin : Attendez… attendez… Vous ne pouvez pas rester là. Savez-vous ce qu’est cet endroit ? Vous devez partir ! Vous devez partir ! L’IA ! Ils enregistrent tout ! Et ils… ils seront très vite après vous…
Maya : Je ne resterais pas ici très longtemps d’accord ? Ne vous inquiétez pas, faites-moi confiance, j’avais juste… besoin…
Benjamin : Ok, Ok. Bien sûr que vous savez ce que vous faites, évidemment. Je n’ai pas réfléchi. C’est juste que… Oh mon Dieu, c’est si bon de vous revoir. Vous allez bien ?
Maya : Je… euh… Je vais bien. Et vous ?
Benjamin : Je vais bien. Tout va bien. J’écrivais, pour me tenir occupé, vous savez…
Maya : C’est du sang ? Sur votre couchette ?
Benjamin : Quoi ? Oh. Oh ouais.
Maya : Que s’est-il passé ? C’est à cause d’un des gardes ? C’est ça qu’ils vous font subir ici ?
Benjamin : Non. Non, non, non, non, non. Ça n’a rien à voir, non. C’est moi. C’est moi. C’est, hm… je n’était pas vraiment préparé à ça ? Vous voyez ? Hm, au confinement ? Je… j’avais lu à ce sujet, mais en réalité c’est différent… évidemment. Et, et je… j’ai eu de mauvaises passes, plusieurs fois, j’ai perdu le contrôle de mes émotions, vous voyez. C’est une réaction psychologique plutôt typique, mais non. Non, ça… ça, hm, c’était ma faute… Il, il y a des sécurités maintenant, au cas où je deviens trop remonté, ils mettent de la musique pour me calmer, si je perds vraiment le contrôle, ils allument le gaz, et je vais m’endormir et c’est… c’est bien.
Maya : Oh, Ben…
Benjamin : Non, sérieusement, ça a l’air moche. Vous avez raison. C’était il y a un petit moment. Regardez, vous voyez ? Hein ? Mes mains sont soignées. C’est bien ! Oh… attendez. Attendez, attendez, attendez… Nononononononononon…
Maya : Quoi ?
Benjamin : Levez-vous. Montrez-moi votre terminal.
Maya : Ben, je…
Benjamin : Non, non, non. Allez, allez. On ne va pas recommencer. Soyons juste… s’il vous plaît. Montrez-moi votre terminal. Je dois voir l’heure.
FERO : Ok.

(Maya place sont terminal contre la vitre)

Benjamin : Ok… 7h43. Compris. Baissez-le. Ok, montrez le moi encore. Ne parlez pas, contentez vous de me le montrer.

(Maya place de nouveau son terminal contre la vitre)

Benjamin : 7h43, merci. Merci. Ok. C’est réel. C’est réel. Compris. Ok… Ok, bien. Désolé, c’est ce… truc… je m’assure que je ne rêve pas. La discontinuité temporelle est un classique, mais.. mais l’heure n’as pas changé, donc je sais que ce n’est pas un rêve.
Maya : Oh…
Benjamin : Ah… Oui, je sais. C’est, c’est… je sais, je sais. Ça semble fou, mais je, je n’ai pas de montre vous savez ? Ça retourne l’esprit. Au début, si j’étais en dehors de la cellule, je savais que c’était un rêve, parce qu'en réalité ils ne me laissent pas sortir. Mais ensuite, mes rêves se déroulaient dans ma cellule aussi et tout est devenu… confus. Comme, qu’est-ce qui est réel, et qu'est-ce qui ne l’est pas…

<<< « Ce qui était réel ou ce qui ne l’était pas. » C’est à ça que pouvait se tenir l’histoire de Ben. Il avant combattu des décennies de mensonges obscurs pour mettre en lumière les atrocités que notre gouvernement avait enterré. Parce qu’il croyait que le public méritait la décence de connaître la vérité. Et à présent, enterré dans un trou sur Midnight, il était réduit à combattre pour découvrir la vérité humaine la plus basique. Ben n’avait plus la dignité de savoir si quoi que ce soit était réel. >>>

Benjamin : FERO…
Maya : Oui Ben ?
Benjamin : Tout le monde sait que je suis le méchant, pas vrai ?
Maya : Ils vous acclament toujours Ben. Le peuple des colonies extérieures. Ils vous veulent libre, ils réclament justice, ils veulent… ils veulent que vous sortiez…
Benjamin : Non… non, non. Non ! NON ! NON ! Je ne veux pas !
Maya : Quoi !?
Benjamin : Non ! Je veux aider. Vous voyez, je pense que si le peuple entend ça… Là, écoutez. Je voudrais vous lire ce que j’écris. C’est, hm…
Maya : Ben…
Benjamin : C’est ma manière… de tout réparer. C’est, c’est encore brouillon mais, hm… c’est un message de paix. Et d’excuses. À la fin, je vous remercierais personnellement.
Maya : Oh non. Ben…
Benjamin : Non, ne vous inquiétez pas. Ne vous inquiétez pas. Je ne vais pas vous nommer ou quoi que ce soit, mais vous m’avez sauvé la vie FERO. Et pas seulement dans mon appartement. Les, les, les choses que vous…
Maya : Non ! Je ne vous ai pas sauvé la vie. J’ai tué deux innocents.
Benjamin : Non. Nononon… Vous tentiez juste de me protéger. Vous n’aviez pas le choix ! S’il y a du sang sur les mains de quelqu’un, c’est sur les miennes. Je vous ai mis dans cette position. J’ai mis ces agents dans cette position.
Maya : Ils n’allaient même pas vous tuer Ben, ils allaient juste…

(Le système de haut-parleurs grésilla)

Michael "Sully" Sullivan : Ici le commandant Michael Sullivan.

(Ben déglutit.)

Sully : Vous êtes présentement en violation des réglementations de prison fédérale.
Benjamin : Fuyez. Sortez d’ici, FERO. Maintenant ! Maintenant !
Maya : Je… Je…
Benjamin : S’il vous plaît partez ! Maintenant ! Partez !
Maya : Je… Je…
Sully : Éloignez-vous de cette vitre et présentez-vous à mon bureau immédiatement.
Benjamin : De quoi parle-t-il ?
Sully : C’est votre dernier avertissement.
Benjamin : De quoi parle-t-il ? Que… se passe-t-il ?
Sully : Vous n’avez plus la permission de parler à mon prisonnier, agent Sankar.
Benjamin : Agent Sankar… ? Que…
Maya : Je suis désolée Ben…

(De la musique classique se fait entendre dans le cube de Ben.)

Benjamin : Qu’est-ce… Qu’est-ce, qu’est-ce que… Nonononon… Montrez-moi l’heure. Montrez-moi l’heure. Montrez-moi, montrez-moi votre terminal. Montrez-moi l’heure.
Maya : Ben, je voulais juste…
Sully : Reculez, commandant.
Benjamin : Oooooooh… Non. Non. Non. Non.Non… Non !
Maya : Je suis désolée.
Benjamin : Mais vous êtes, vous êtes… vous êtes, vous êtes mon amie… Que ? Quoi, vous travaillez, vous travaillez pour l’ONI ?
Maya : Ben, je suis désolée. Je voulais juste…

(Ben se cogne à la vitre.)

Benjamin : COMMENT AVEZ VOUS PU ME FAIRE ÇA !?
Sully : Calmez-vous Ben.

(Ben s’écrase contre la vitre, encore et encore.)

Maya : Non ! Non arrêtez ! Arrêtez, Ben, je suis désolée. Je suis désolée, je voulais juste…
Benjamin : CHAQUE JOUR ! CHAQUE JOUR QUE JE SUIS ICI ! JE ME SOUCIAIS DE VOUS ! JE ME SOUCIAIS DE FERO !

(Ben glisse ses mains sanglantes contre la vitre.)

Benjamin : ET VOUS N’ÊTES MÊME PAS RÉELLE !
Maya : Je suis désolée !
Benjamin : QUI ÊTES-VOUS !?
Sully : Ben, calmez-vous ou nous devrons tout éteindre.

(Ben martèle la vitre avec ses poings, ponctuant ses mots.)

Benjamin : DITES-MOI. QUI VOUS. ÊTES.
Maya : Non !
Benjamin : QUI ÊTES-VOUS !? QUI ÊTES-VOUUUS ! QUI ÊTES VOUS…
ELBA (IA) : Administration de sédatif.
Maya : Attendez ! Non !

(Du gaz inonde la cellule de Ben.)

Benjamin : QUI ÊTES-VOUUUUUUUUS !
Maya : Ben…
Sully : Opacifiez la vitre.
Maya : Non ! S’il vous plaît !
Benjamin : VOUS ALLEZ ME DIRE…

(La vitre s'opacifie, bloquant la vue et le son.)

Maya : Non, Ben !?

<<< Et puis, le silence. Je me précipitait vers le bureau de Sullivan.>>>

(Maya déboule dans le bureau de Sully.)

Maya : Vous êtes fou !?
Sully : Maya ! Prenez un siège.
Maya : Je préfère rester debout.
Sully : J’insiste.
Maya : Ou quoi ? Vous aller me gazer aussi !?
Sully : La sédation est une malheureuse mesure que nous devons prendre quand Ben se fait du mal. Avant d’en arriver là, il frappait les murs, n’avait eu aucun contact humain pendant des semaines. Il avait développé un tic, se grattait le crane, toute la journée, chaque jour, jusqu’à la chair, il s’était presque arraché le scalp. Alors j’ai changé les protocoles, lui ait offert un traitement médical, je l'ai ramené dans le droit chemin. Je lui ai même donné le nécessaire pour écrire pour l’aider à passer le temps, et vous savez quoi ? Ben a arrêté de se faire du mal. Plus de gazage. Jusqu’à aujourd’hui, quand vous vous êtes décidée à vous montrer et vous payer une petite visite non-autorisée à un prisonnier et foutre en l’air tout notre travail, tout ce que nous avons essayé d’accomplir ici…
Maya : Arrêtez vos conneries, Sully. Pourquoi êtes-vous ici ?
Sully : Nous préparons Ben à un potentiel usage en relations publiques. Un message vidéo pour la communauté : « Libérez Giraud ».
Maya : Vous le brisez, pour l’exhiber dans un de vos spectacles dépravés ?
Sully : Si par « exhiber » vous entendez « apaiser les foules », alors oui.
Maya : Wow…
Sully : Il veut le faire. Vous l’avez entendu.
Maya : Ce n’est pas le problème. Il est saigné à blanc et vous continuez à le torturer. Et autre chose, votre petit spectacle, il ne marchera pas avec ses sympathisants. Ils sont juste…
Sully : Écoutez, je respecte votre opinion, commandant, vraiment je la respecte. Mais lors de leur évaluation sur cette affaire, les meilleurs analystes de l'organisation n'ont apparemment pas senti la nécessité de vous consulter. Néanmoins, je suis sur que l'opinion de quelqu'un qui a pataugé dans un bourbier pendant cinq ans pourrait être précieuse, je vais tout de suite en rapporter à la chaîne de commandement.
Maya : Vous voyez, c'est ça le problème avec vous. Vous êtes cloîtrés dans votre tour de verre à Boston. Vous n'avez aucune idée de ce qui se passe sur le terrain.
Sully : Écoutez, j'ai entendu le discours de FERO. Vous éloignez les factions du conflit. C'est super. Mais à moins que votre coalition basée sur l’amour du prochain puisse mettre fin spontanément à la rébellion, nous allons devoir détruire quelque cœurs et quelques esprits.
Maya : En torturant des innocents comme Ben ?
Sully : Ben a arrêté d'être innocent à partir du moment où il a essayé de nous abattre.
Maya : Peut être que c'est ce que nous devrions faire.
Sully : Les paroles d'un véritable traître.
Maya : Épargnez moi ça, Sully. Vous avez envoyé Ben droit dans…

(Sully tape du poing sur la table)

Sully : NON ! J'ai essayé de l'avertir. Je lui ai donné une chance de faire marche arrière. Mais il n'a pas voulu écouter.
Maya : « Les rapports des planètes vitrifiées sont erronés» ?! Vraiment clair, Sully.
Sully : Vous avez peu être une certaine liberté là bas dans l'ombre, mais pour ceux d'entre nous dans nos « tours de verres », ce n'est pas si simple. Allez à l'encontre de votre employer est un peu différent quand on surveille votre cul en permanence. On ne pouvait pas le laisser exposer notre linge sale. Pour ensuite quoi ? Un changement positif ? Une ouverture de dialogue? Non. Le public ne peut pas digérer l'aspect horrifique de la vérité. Avez-vous déjà vu des personnes s'entretuer pour obtenir une place dans un vaisseau d'évacuation ?
Maya : Oui, figurez vous. Et vous ?
Sully : Et bien, je peux vous dire comment nettoyer un spatioport après une émeute. Je suis au courant de toutes sortes de données qui, peut-être l’aurez vous compris, pourrait vous empêcher d'établir votre petite théorie du complot.

<<<Je détestais l'admettre, mais Sully avait raison. La panique est une horreur. Pour chaque vie que les Covenants avaient prise, la panique en a au moins pris autant. Mais Ben était tombé sur le cimetière sacrificiel secret de l'ONI. Et puisque terrifier les masses avec la vérité n'a pas été la réponse, si vous êtes Ben Giraud, si vous êtes tout civil, quelles autres armes avez-vous ? >>>

Sully : Mais arrêtons de parler de moi. Ma présence à Midnight est justifiée. Lorsque je vais appeler le contre-amiral, comment suis-je sensé lui expliquer que vous partagez des renseignements avec l'un de nos plus important prisonniers fédéraux encore en vie ? Hum … Vous dites ? Ok, donc restez à distance de mon prisonnier. C'est un avertissement.
Maya : Et vous, restez à distance de moi. Et ça, c'est une menace.
Sully : J'arrive à dormir la nuit Maya. Et vous ? Vous y arrivez ?
Agent de Midnight : Commandant Sullivan.
Sully : Caporal.
Agent de Midnight : Commandant Sankar, le commandant Rybak vous attends.
Sully : Bonne chance, Maya. Et ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer. Je vous le promets.

<<< Mon sang bouillonnait, je n'avais aucune idée de comment j'allais pouvoir gérer ce débriefing, mais ce n'était pas ce vers quoi je me dirigeais. >>>

Noah Rybak : Maya !

<<< Noah Rybak était l'une des premières personnes que j'ai rencontré à l'ONI. Ce fut l'un de mes instructeurs. Il avait toujours pris soin de moi. >>>

Maya : Je pense que j'ai eu ma dose aujourd'hui, donc si on pouvait faire ça rapidement, que je me barre d'ici et que je rétablisse ma couverture.
Noah : Tu n'es pas là à cause de la mission Giraud.
Maya : Quoi ? Alors pourquoi je suis ici ,Noah ?
Noah : S'il te plaît Maya, assied-toi. Hier nous avons reçu des transmissions plutôt étranges. Des images de plusieurs colonies dans la région.

<<< Je me suis assise et j'ai regardé des vidéos de destructions de masses sur plusieurs planètes, des séismes détruisant même les bâtiments et les structures dans les airs. Rasant des cités en un clin d’œil. >>>

Noah : Nous avons brouillé les canaux et lancé les recherches aussi vite que possible mais … c'est une destruction totale.
Maya : Qu'es ce que c'est ?
Noah : On ne sait pas.
Maya : Qui est-ce qui tire ? Il tirent sur quoi ?
Noah : On ne sait pas. Ça a un rapport avec ces événements. Ils apparaissent partout dans la région.

<<< Quoi que soit, l'ONI ne pouvait pas garder ça sous silence bien longtemps. Cette force était impressionnante et les destructions cataclysmiques. >>>

Maya : Pourquoi suis-je là alors ?
Noah : Tu as été réassignée. Nous avons toujours besoin de FERO, mais c'est ta nouvelle mission. Nous avons besoin que tu ailles dans ces colonies et que tu récupères des informations, en espérant que tu puisses nous aider à comprendre ce qui se passe.

<<< Je lui ai demandé pourquoi ils avaient besoin de moi pour récupérer ses données. Ils avaient bien suffisamment de scientifiques sous la main. >>>

Noah : Nous avons fait ce que nous avons pu pour sécuriser les sites des attaques. Jusqu'ici nous en avons sécurisé quatre, mais le cinquième est tombé sous le contrôle de la NAC.
Maya : La Nouvelle alliance coloniale ? Tu penses qu'ils sont impliqués ?
Noah : On ne sait pas. Mais quoi que ce soit, nous ne pouvons pas risquer que ça tombe entre leurs mains. On essaye de garder le contrôle sur l'information mais les rumeurs ont commencé à créer le chaos dans les colonies. La NAC a bien négocié son coup.

<<< Je m'étais confronté plusieurs fois aux gars de la NAC. Et je n'étais pas vraiment impatiente de les rencontrer une nouvelles fois. >>>

Maya : Mais quand même… pourquoi ne pas envoyer des Spartans ?
Noah : On ne veut pas envoyer la cavalerie avant de savoir ce qu'il se passe. On a besoin de quelqu'un sur le terrain. Quelqu'un en qui les rebelles auront confiance.

<<< Avant que je puisses comprendre ce qui se passe, Noah marcha vers moi et fixa un badge de la NCA sur ma veste. >>>

Maya : Qu'es ce que c'est ?
Noah : C'est une de nos meilleurs. Dit bonjour, Black-Box.
Black-Box : Bonjour Black-Box ! Désolé, je ne peux pas m'en empêcher. Affligeant.
Maya : Te te fous de moi là ? Une IA ?
Noah : Les ordres viennent d'en haut. Cette mission est de la plus haute importance. On ne peut pas prendre de risque.
Black-Box : Maya, je suis vraiment impatient que l'on passe du temps ensemble. J'ai entendu des tas de … choses à propos de vous.
Maya : Je ne suis pas d'accord.
Black-Box : Pas d'accord avec quoi ? Être déployée sur une opération à haut risque qui dépasse de loin vos compétence ? Ou faire équipe avec une IA super intelligente ayant une expérience et une expertise absolument indispensables au succès de la mission ?
Maya : On fait dans le micromanagement maintenant ?
Noah : Tu n'as pas le choix, Maya.
Maya : Attends… et Ari alors ? Il n'est plus sous couverture du NAC ?
Noah : On a essayé de rétablir le contact. Il a été porté disparu juste après nous avoir envoyé des informations sur les attaques…
Maya : Attends… Vous saviez que ça allait se produire et vous n'avez rien fait ?
Noah : On n'en savait rien, Maya. Les renseignements venaient d'une source non fiable, on était en train de vérifier quand…
Maya : D'où venait l'information ?
Noah : Je ne peux pas te le dire. Disons juste que c'est quelqu'un qui nous a grillé autrefois.
Maya : Est ce que Ari…
Noah : Ari s'en est peu être tiré Maya. On est complètement aveugles à la surface. On a besoin de savoir ce qui se passe de l'autre côté.

<<< Cette mission était plus importante que moi ou les rebelles. Alors que je sortais de mon univers, une sombre réalité me frappa. Dans toutes mes missions, j'avais toujours eu affaire à des personnes. De dangereux radicaux évidement, mais des personnes malgré tout. Là il s'agissait de quelque chose de différent. Quelque chose de massif et puissant. Quoi que soit ce qui ait causé ces événements, qui ait détruit ces colonies… toute l'humanité était en danger. >>>

Maya : J'en suis.


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Sources