Staffan Sentzke

Staffan est le père d'un des SPARTAN-II, Naomi-010, et un insurrectionniste.

Biographie

Avant la vitrification de Sansar, il travaillait dans un atelier à Alstad, où il a acquit une grande dextérité dans les travaux de précision.^[1]

Avec sa première femme, il eut Naomi. Cette dernière a été remplacée par un Flash-clone qui est décédé après un an et demi. L'explication officielle fut une maladie génétique des Sentzke, mais la mère fut extrêmement touchée, demandant à se faire stériliser et se suicidant six mois plus tard en se tranchant les poignets.^[2] Sentzke pensa immédiatement à une conspiration du gouvernement, mais cette pensée ne prit un tournant sérieux que lorsqu'il entra en contact avec d'autres familles ayant vécu la même histoire. Staffan développa alors une haine profonde pour l'UNSC et devint plus tard un leader insurrectionnel sur Venezia. Il y rencontra sa deuxième femme, Laura, avec qui il eut Edvin à quarante ans et Hedda à quarante-deux.^[1] Il fut l'un des rares survivants de Sansar,^[3] ayant quitté la planète longtemps avant à bord d'un cargo minier,^[4] n'emmenant avec lui qu'un porte-document de papiers importants et de photos, le planétarium de Naomi et quelques outils.^[5]

En mars 2553, il fut surveillé par Mike Spenser puis Kilo-Five, et fut repéré en compagnie de Sav Fel, l'Écorcheur possédant le Pious Inquisitor, qu'il comptait acheter.^[6] Occupant alors son temps libre en construisant une maison de poupée pour sa petite-fille Kerstin,^[1] il avait reçut l'offre de l'Écorcheur qui avait volé le vaisseau en sachant qu'il se porterait acheteur. Pour démontrer la puissance du vaisseau, Fel invita Staffan, accompagné d'Edvin, à le rejoindre sur une côte maritime pour rejoindre Weymouth Island, avant de monter dans un cargo pour sortir de l'atmosphère et passer en sous-espace jusqu'au système Shaps, afin d'empêcher toute filature.^[4] Kilo-Five perdit la trace de Sentzke à l'entrée en sous-espace.^[7] Sentzke fut horrifié par la puissance du rayon d'énergie sur Shaps III, ce qui était nécessaire à son plan pour intimider l'UEG. Il acheta le vaisseau pour 20 chasseurs, 12 Phantoms et un conteneur d'armes de poing, et l'Ingénieur Sometimes Sink pour un Darter.^[4]

Après en avoir parlé à Peter Moritz,^[7] Staffan chercha à recruter un équipage et fit appel à Vaz et Mal, alors en infiltration.^[8] Staffan appelait régulièrement Sink pour éviter qu'il se sente seul et pour être informé de tout incident. Il apprit ainsi qu'une tentative d'intrusion par les canaux de communication avait eu lieu depuis Venezia. Pensant que Fel voulait le doubler en récupérant le vaisseau, Staffan se rendit chez l'Écorcheur, mais apprit qu'il avait disparu. Cherchant des ravisseurs et intrus potentiels, il s'adressa à Mal et Vaz, mais lorsque ces derniers lui suggérèrent de changer le vaisseau de place pour avoir l'occasion de monter à bord, Staffan ne fut pas dupe et les séquestra pour les interroger.^[5]

Psychologie

Sentzke considère que l'appellation « terroriste » ne définit pas une idéologie mais une mesure : celle de ce que peuvent réaliser un petite nombre de gens contre un empire.

Malgré son statut de terroriste, qui l'oblige à considérer les gens selon la probabilité qu'ils le trahissent^[3] et à maintenir une vigilance qu'il ne relâche que dans sa propre maison, il reste un homme très tranquille, dont la volonté est de ne plus faire partie du gouvernement qui lui a arraché sa fille.^[1] Néanmoins, il entre dans une colère noire lorsqu'on met en doute ses théories sur l'enlèvement d'enfants par le gouvernement, en particulier quand c'est sa famille qui le remet en cause. Son esprit reste fragile à ce sujet.^[4]

Pour Kilo-Five, le fait que Sentzke ait consacré sa vie à la recherche de la vérité et qu'il ait renommé le Pious Inquisitor en Naomi est une preuve de sa monomanie, dangereuse associée à sa résolution et son intelligence.^[9]

Divers

• À New Tyne, il habitait au 15 Mount Longdon Road.^[3]
• Il parlait quelques mots de dialectes Rapaces, mais le cachait pour l'utiliser à son avantage en comprenant des conversations que ses pertenaires d'affaire pensaient discrètes.^[4]

Source