UNSC Point of No Return
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L'UNSC Point of No Return[Note 1] est un « croiseur furtif », l'un des navires les plus avancés construits par l'UNSC au cours de la guerre contre les Covenants et dont l'existence est niée par l'UNSC et l'ONI.[3]
En tant que vaisseau le plus secret de la flotte de l'UNSC en 2531, rares étaient ceux qui avaient pu le voir et seule une poignée ont pu monter à bord. En période de guerre, le Point of No Return servait de plate-forme de commandement pour l'ONI.[4][3][Note 2]
Description[modifier]
L'une des salles du vaisseau (possiblement la passerelle) était gardée par deux Marines et n'était accessible qu'après qu'un scan du visage, de la rétine et de la main ait été effectué. À l'intérieur, les murs étaient recouverts d'écrans montrant des cartes stellaires, des signatures spectroscopiques et des impulsions du sous-espace. La pièce accueillait plusieurs officiers et deux IA pouvant se matérialiser sur des projecteurs holographiques. De l'autre côté de la salle se trouvait une autre porte requérant à nouveau un scan biométrique et donnant accès à un ascenseur. Celui-ci conduisait sur un pont inférieur où se trouvait une pièce secrète[5] appelée la « cage » (the cage)[4] et surnommée l'« Œil d'Odin » (Odin's Eye) par le personnel subalterne.[5] Il s'agit d'une salle de conférence extrêmement sécurisée[1] et secrète, où se tiennent des réunions dont le contenu ne doit jamais être divulgué,[5] même au sein d'autres sections de l'ONI.[4] L'accès se fait via une passerelle plongée dans la pénombre, menant à un mur blanc s'ouvrant en deux sans jointures visibles.[5] Contenue dans un cocon de couches isolantes ablatives et de contre-mesures électroniques assurant une sécurité supplémentaire,[4] l'« Œil d'Odin » devient une cage de Faraday une fois scellée, empêchant tout signal électronique de s'échapper. Les parois blanches étaient faites d'acier inoxydable poli et le plancher était une grille métallique. Au centre de la pièce se trouvait une table en ébène noire[4] avec des écrans holographiques flottant à sa surface.[1] L'« Œil d'Odin » nécessitait un code d'accès de niveau très secret (top secret)[5] et moins de vingt officiers au sein de l'UNSC étaient autorisés à y accéder.[4]
Historique[modifier]
Le 24 octobre 2531, le Point of No Return se trouvait dans le secteur B-042 et accueillit une réunion secrète entre le colonel Ackerson, le capitaine Gibson, le contre-amiral Rich et la vice-amirale Parangosky pour discuter du projet SPARTAN-III. À l'issue de cette réunion qui se tint à l'intérieur de l'« Œil d'Odin », le projet d'Ackerson fut accepté.[4] Le 7 novembre, le vaisseau a vraisemblablement été impliqué dans l'enlèvement du Spartan Kurt-051 dans le système Groombridge 34. Le 14 décembre, Kurt-051 se réveilla à bord du Point of No Return et fut informé par Ackerson de son intégration dans le projet SPARTAN-III.[5]
Le 30 juillet 2537, Ackerson ainsi que les amiraux Rich et Parangosky y rencontrèrent Kurt-051 et l'adjudant-chef Mendez pour les informer que l'intégralité des Spartans-III de la compagnie Alpha avaient été tués lors de l'opération : PROMETHEUS. La réunion se clôtura sur l'annonce du feu vert pour débuter la formation de la compagnie Bêta.[1]
Le 31 décembre 2552, le rapport intitulé Historical/Psychological Analysis of Preston J. Cole fut transmis par CODENAME : Surgeon à CODENAME : Usual Suspects, qui se trouvait à bord du Point of No Return.[6]
Notes[modifier]
- ↑ Traduit par Point de Non Retour dans la version française du roman Halo : Les Fantômes d'Onyx.
- ↑ La VO de Halo : Les Fantômes d'Onyx indique « [...] for the UNSC Office of Naval Intelligence, NavSpecWar Section Three. »
Sources[modifier]
- ↑ 1,0 1,1 1,2 et 1,3 Halo : Les Fantômes d'Onyx, ch. 8
- ↑ Halo Encyclopedia (2009), p. 252
- ↑ 3,0 et 3,1 Halo Encyclopedia (2009), p. 261
- ↑ 4,0 4,1 4,2 4,3 4,4 4,5 et 4,6 Halo : Les Fantômes d'Onyx, ch. 2
- ↑ 5,0 5,1 5,2 5,3 5,4 et 5,5 Halo : Les Fantômes d'Onyx, ch. 5
- ↑ Halo : Evolutions, The Impossible Life and the Possible Death of Preston J. Cole, Prologue