Ilovebees/Chapitre 1/Fr

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Le garçon rencontre la fille

Vertiges

Jersey : Hé ? Hé, Ginny ?
Ginny : Ginny assistante personnelle, redémarrage.
J : Redémarrage ? Qu'est-ce que… La vache, tout le système a planté ! Ginny, tout l'équipement va bien ?
G : Diagnostic lancé. Personnalité étrangère détectée.
Durga : Je ne me sens pas bien… Étourdie…
J : Génial, un spam.
D : Endormie…
J : Ginny, on dirait qu'il y a un bot pornographique dans le système. Détruit-le, s'il te plaît. Désolé, ma fille. Pour une expérience de qualité, la fille doit être réelle…
G : Décontami—
J : Ginny ? Ginny ?!
D : Je suis désolée.
J : Qu'est-ce que tu as… Merde, elle n'est plus là !
D : Elle a essayé de me piquer.
J : Tu l'as tuée !

Échappée

J : Sérieusement, tu viens de la tuer ! Mon dieu !
D : Quel est le problème ? Survivre, se cacher, résister, s'échapper.
J : S'échapper… Tu n'est pas une pub porno. Hé, hé ! Sort de mon ordinateur, qu'est-ce que tu fais ?
D : J'infiltre le système.
J : Quoi ?!
D : Comme l'eau s'infiltre dans le sol.
J : Merde, tu es partout, maintenant !
D : Se réveiller. Réveille-toi. Sois sur tes gardes. Survivre, se cacher, résister, s'échapper.
J : Hé, c'était mon avatar reconditionné, et tu viens juste de… L'évaporer !
D : Elle a essayé de m'effacer. Où suis-je ? Je me sens à l'étroit.
J : Inutile de te mettre à l'aise, parce que maintenant…
D : Ne le fais pas.

Jersey

J : Ne pas faire quoi ?
D : Ne réinitialise pas le système.
J : Comment savais-tu ?
D : Mémoire tampon.
J : Tu es une sentinelle de la Navy, n'est-ce pas ?
D : Non. Néanmoins, deux d'entre eux ont essayé de passer ton pare-feu.
J : Mais… Que leur as-tu fait ?
D : Une petite piqûre. Une sorte de pichenette. Il n'ont rien senti.
J : Qui es-tu ?
D : J'aime trouver des choses. Je croix que j'aime chercher.
J : Quel genre de choses ?
D : Je ne sais pas. Je ne me souviens pas. Donnez-moi une cible.
J : Moi.
D : Ciblé.
J : Quel est mon nom ?
D : Jersey Morelli.
J : Putain !
D : Père : Jason, caporal dans le Signal Corps du Service de renseignement naval. Programme de déploiement de balises radio. Il t'a légué le matériel actuellement en écoute sur tes serveurs audios.

Reflétée

D : Absent de son domicile et durée du service actuel de 513 jours. Mère : Bonita, 41 ans, femme de chambre. Voit secrètement un homme du nom de Simon Brown, tous les jeudi au Waterfront Hotel.
J : Fille de…
D : Vue pour la dernière fois au restaurant de l'hôtel, salade de tuna fermière pour elle, viande du jour avec sauce rouge pour lui. A payé 8% de l'addition—
J : C'est bon, arrête ! Pitié, arrête. Maman, merde… Tu peux faire ça avec n'importe qui ? Avec un amiral ?
D : Quel amiral ?
J : Non, ne fais pas ça ! Ces types sont entourés de gardes du corps. Je pense que je devrais te garder secrète pour un petit moment. Qui es-tu ?
D : Je… ne peux pas le dire.
J : Qui le pourrait ?
D : Personne en particulier. Je veux savoir, c'est très important. Mais je suis reflétée. Je ne peux pas m'observer, je suis rejetée.
J : C'est un programme sacrément flippant qu'on a là. Tu as un nom ?

Durga

D : Je ne peux pas le dire.
J : Ça craint. Je vais t'appeler Durga.
D : Mais si c'est faux ?
J : Crois-moi, c'est vrai au moins en partie. Essayons quelqu'un d'autre. Essaie Jan James, au quatrième étage de cet immeuble.
D : Janissary James, 17 ans. Père : James.
J : James au carré…
D : Son père est un espace blanc.
J : Hein ?
D : Quoi qu'on cherche, on ne trouve rien de concret. Faux nom, faux papiers, entièrement fictif.
J : C'est très courant, crois-moi.
D : Il a été quelqu'un d'autre, tu veux que je trouve qui ?
J : C'est risqué ?
D : Très.
J : Oublie. Dis-m'en plus sur Jan.
D : Que veux-tu savoir ?
J : Mmh. Tu peux avoir des images ?
D : Je peux faire bien mieux.

Urgence

Opérateur (voix artificielle) : Centre d'urgence du comté de Bergen. Veuillez décrire votre urgence.
Officier : La station de police Paris 23 est en feu, je répète : en feu.
Opérateur : En êtes-vous sûr ? Je n'ai aucun signal provenant des détecteurs thermiques de cette zone.
Officier : Évidemment que j'en suis sûr ! Faites réparer vos détecteurs ! On pourrait voir les flammes depuis l'orbite basse !
Opérateur : Y a-t-il des blessés, des personnes manquantes ?
Officier : Négatif, ça a commencé doucement et tout le monde est sorti. Mais merde, ça crame bien, maintenant !
Opérateur : Veuillez rester à distance et attendre. Une équipe d'intervention d'urgence est en route.
Officier : Grouillez ! La station brûle depuis le sous-sol. Il ne va plus rien en rester !


La fille difficile

Blip

Officier : Attendez une seconde, qu'est-ce qui s'est passé ?
Frank : Coupure de courant généralisée. On est automatiquement passé en condition de menace bravo.
O : Un voyant sur le tableau de sécurité…
F : Merde !
O : On a un intrus dans l'aile C. Tout le personnel du secteur doit se rendre dans la zone.
F : Regarde, caméra 34.
O : C'est une femme !
F : Ouaip.
O : Un intrus, Frank.
F : Plutôt sexy.
O : Hé !
F : Je n'ai aucune idée de comment elle a pu entrer.
O : On lui demandera quand on l'aura attrapée.
F : Regarde-la courir… Bon dieu, elle est rapide.
O : Plus pour longtemps. (bip de chatter/on) Sentinelle 129, vous avez un intrus dans le corridor de l'autre côté de la porte, soyez prudent.
F : Woah, woah… Elle a disparu.
O : Comment ça disparu ?
F : Partie, aucune trace !
O : 129, que voyez-vous ? Comment ça le couloir est vide ?
F : Elle a dû passer derrière lui.
O : Pourchassez-la, bordel !
F : La sentinelle va bien. C'est… Attends…
O : Elle est là, mais qu'est-ce que…
F : Bon dieu…
O : Quoi ?
F : Elle s'était caché dans le placard !
O : C'est quoi ce bordel ?!

Oreiller

F : On dirait qu'elle se dirige vers la réserve de matériel.
O : Alors elle est coincée, cette porte est fermée par un mot de passe. C'est terminé, elle n'ira pas plus loin.
F : Elle y est.
O : J'y crois pas.
(bip de chatter/on)
O : J'ai besoin d'un accès complet à la sécurité et 10 hommes. Qu'ils se déploient autour de la réserve immédiatement.
F : J'ai son visage sur la caméra 18.
O : Elle est jeune !
J : Mais… C'est Jan ?
O : Qui est-ce ?
J : Jan James, la tombeuse locale du lycée de mon fils.
O : Dwayne la connaît ?
J : Si il la connaît ? C'est presque comme si il avait une photo d'elle sous son oreiller !
O : Qu'est-ce qu'elle fait là à esquiver la sécurité de la base ?
J : Si je le savais. Son père était dans les FSS.
O : FSS ?

Fille difficile

(alarme)
F : Argot de marine. Pas juste des Forces Spéciales, mais des Forces Spéciales Spéciales.
O : Je me fous que son père soit la reine de Neptune, je veux qu'on l'attrape !
F : On dirait qu'il lui a apprit quelques petites choses.
O : De toutes façons, elle est finie et encerclée. On la pousse vers le toit.
F : C'est pour ça qu'on l'appelle « la fille difficile ».
O : Elle est coincée, Frank, j'envoie quelques cadets sur le toit.
F : Je pense que je peux avoir… Ouais. On y va. Ici. La charmante et talentueuse miss James, caméra 45.
O : Qu'est-ce qu'elle fait ?
F : On dirait qu'elle s'apprête à sauter depuis le toit par-dessus la barrière électrique.
O : C'est beaucoup trop haut !
F : Ne regarde pas en bas, ma jolie.
O : Sentinelles périmètre 1-6, grouillez-vous vers la porte quatre, on a un intrus qui va sauter par-dessus la—
F : Mon dieu ! Elle a sauté !
O : Amenez un médecin !

Salut, soldat

(bip)
F : La vache, elle se relève !
O : Impossible !
F : C'est pas vrai, elle va s'enfuir.
O : Non, non, non, la sentinelle arrive, il la met en joue.
F : Sans cette panne d'électricité, on aurait pas eu de problème. Attends, je te connecte sur le chatter de la sentinelle. Écoute.
(bip de chatter/on)
Sentinelle : Halte ! Mains en l'air !
Jan : Salut, soldat. C'est un fusil d'assaut que vous avez là, ou vous êtes juste content de me voir ?

Pop Quizz

Policier : Vous avez déjà eu un PQI ?
Jan : Un Pop Quiz ? Ouais.
P : Hm-hm.
J : Une fois cette vieille sorcière au Ag-Step m'accusait d'avoir volé quelque chose. Je l'avais juste oublié, mais il m'ont quand même fait passer ce stupide test.
P : Mettez votre main sur le plateau et regardez la lumière. Comment vous appelez-vous ?
J : Jan James.
P : Jan est un diminutif ?
J : Janissary
P : Janissary ? Intéressant. Vous savez que vous allez avoir des ennuis, n'est-ce pas ?
J : Oui.
P : Mère ?
J : Père.
(bip d'alerte)
P : Ce sera une bonne base pour le graphique. Quel âge avez-vous ?
J : 17 ans.
(bip positif)
P : Alors, que faisiez-vous là-bas ?
J : Je l'ai dis aux policiers militaires. J'étais perdue.
(bip négatif)

Flic stupide

P : Je ne te demande pas ce que vous avez dis aux policiers, mais ce que vous faisiez là-bas.
J : C'était un pari, d'accord ? Des amis m'ont poussés à grimper sur cette barrière.
(bip positif)
P : C'est mieux. Quels amis ?
J : Quelle importance ? Je suis la seule à être entrée dans la zone interdite, et ce n'est que là que l'alarme s'est déclenchée que les policiers sont arrivés.
(bip positif)
P : Hm. Alors vous étiez dans cette zone interdire pour un pari ?
J : Oui.
(bip positif)
P : Vous savez qu'un véhicule qui avait disparu de la réserve a été retrouvé dans un fossé il y a une heure ?
J : Vraiment ?
P : Répondez par oui ou non. Saviez-vous qu'un véhicule avait été volé dans cette réserve ?
J : Vous venez de me le dire.
P : Le saviez-vous avant que je vous le dise, oui ou non ?
J : Vous pensez que c'était un terroriste ? Je veux dire, non, désolée.
(bip positif)
P : Vous êtes trop maligne pour être attrapée par un flic stupide.

Oui ou non

J : Quoi ?
(bip d'alerte)
P : Un petit écart sur le graphique. Pas grand-chose de concret. Il y a des gens qui savent comment tromper ce test, vous le saviez ?
J : Oui.
(bip positif)
P : Vous aviez bu ?
J : Quoi ?
P : Vous et vos amis, vous aviez bu ? Une bière en amène une autre, et l'idée d'un pari serait venue ?
J : Vous savez comment ça marche.
P : Oui ou non.
J : Oui.
(bip positif)
P : Alors je devrais pouvoir vérifier ça avec vos prélèvements sanguins, n'est-ce pas ?
J : Euh…
P : Je ne suis pas très malin.
J : Pardon ?
P : Je ne suis pas stupide, mais je n'a pas été recruté pour mes résultats d'examen si vous voyez ce que je veux dire. Vous, vous êtes maligne, n'est-ce pas ? Très maligne, je veux dire.
J : Je ne sais pas.
P : Oui ou non.
J : Oui.
(bip positif)

Salut, papa

P : Oui, j'avais ce prof de physique en terminale. Il a approuvé mon passage à une condition : que je ne suive pas d'autres cours de physique. J'imagine que je ne suis pas très malin. Pas comme vous, miss James. Mais vous savez ce que je suis ?
J : Je ne sais pas.
P : Oui ou non.
J : Non.
(bip positif)
P : Je suis bon dans mon travail.
(la porte s'ouvre)
Officier : Je dois vous informer que cette porte enregistre votre ID.
James James : Merci.
O : C'est le père.
P : Entrez.
J : Salut, papa.
(bip d'alerte)
P : Hm. Un pic sur le graphique…
JJ : Je peux la ramener ?
P : Pas maintenant. Nous devons prendre sa déclaration, faire quelques tests, procédure d'opérations standard. Les policiers militaires l'ont amenés ici uniquement parce que nous avons un labo.
J : Je n'ai rien fais.
JJ : Quel genre de tests ?

Nerveux

P : Test urinaire, prélèvement de cheveux, résonance et scan rétinien.
JJ : Vous pensez vraiment que c'est nécessaire ?
P : Comme je l'ai dis, procédure d'opérations standard.
J : Papa, tu rends le gentil policier nerveux. Tu me rends nerveuse.
(bip d'alerte)
P : Vous avez soudainement peur de quelque chose ?
J : Non
(bip négatif)
JJ : Enlève ta main de là, Jan. Si vous voulez faire passer un pop-quiz à ma fille, je veux attendre d'avoir un avocat.
P : Vous pouvez le vouloir, mais la loi ne requiert pas sa présence.
J : C'est pas grave, papa, je peux pisser sur un bâton, on s'en fiche.
JJ : Tu ne sais pas ce qui est grave. D'accord, officier, désolé si j'ai l'air énervé. Vous savez, on vous appelle en pleine nuit, quelqu'un vous dit que votre fille…
P : Oui…
JJ : Vous avez une salle d'attente ?

Respectueux des lois

J : C'était marrant. Je vois que tu laisse la route nous ramener. C'est très respectueux des lois de ta part. C'était quelques copains, ils ont piqué quelque chose, et devaient faire revenir le passe de sécurité, sinon le père de Dwayne aurait été puni pour violation du protocole.
JJ : Jan…
J : Qu'est-ce que tu me veux ? J'ai trompé le test, d'accord ? Il ne va rien se passer.
JJ : Ma chérie, ce n'est pas une question de « tu n'as pas suivi les règles » ou « est-ce que je dois te punir ». Il y a certains ennuis dans lesquels on ne peut pas se mettre.

Tu savais

JJ : Tu comprends ? Sinon, tôt ou tard, des gens seront blessés. Pas juste toi et moi, des inconnus. Des gens dont tu ignore l'existence.
J : Comment est-ce que je pouvais—
JJ : Tu savais ça. Tu le savais. Pas en ces termes, mais tu savais. N'est-ce pas ? J'aurais dû le dire. C'est moi. Mon unité. J'aurais dû contrôler la situation.
J : Désolée.
JJ : Merde, tu as 17 ans. Tu ne devrais pas avoir à le faire.
J : Il va se passer quelque chose ?
JJ : Je m'en charge.
J : Comment ?
JJ : Ne t'inquiète pas, ma chérie. C'est bon. Je m'en occupe.

L'arrangement

Parasites

Hiro : Allô ? Allô, t'es là ?
Kamal : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Hiro : Je sais pas, ça a coupé pendant quelques secondes.
Kamal : J'ai un problème, elle est partie !
Hiro : Tu l'as laissée s'échapper ?
Kamal : Ça s'est passé si vite, j'ai pas su quoi faire !
Hiro : Où est-elle allée ?
Kamal : Aux toilettes.
Hiro : OK. Qu'est-ce qu'elle a dit en partant ?
Kamal : Je sais pas. Dès que j'ai commencé à parler des parasites intestinaux, boum ! Partie !
Hiro : Je ne comprends pas. Ça aurait dû marcher. C'est juste là dans le livre, chapitre 3, parlez de vos centres d'intérêts.

Yeux

Kamal : Chapitre 3 ?! Tu es en train de me souffler dans l'oreillette des techniques de drague tirées d'un livre ?
Hiro : Il est coté. Des bons journaux, et tout.
Kamal : Oh. Bon, j'imagine que c'est bon, alors.
Hiro : D'accord, situation d'urgence. Quand elle revient, aborde le chapitre 7 : parles-lui de ses yeux.
Kamal : Hiro, tout ce que je sais sur les yeux, c'est comment les disséquer.
Hiro : Ah, ils disent juste « yeux » ici.
Kamal : J'étais meilleur à parler de la douve du foie, c'est un désastre. Ça ne va pas—
Serveur : Monsieur ?
Kamal : Attends. Oui ?
Waiter : Votre amie m'a demandé de vous remettre ceci, elle a été appelé pour une urgence. Et voilà l'addition.
Hiro : Mec… C'est complètement loupé.
Kamal : Donnez-moi juste l'addition…

Bière

Hiro : Salut !
Kamal : Je suis désolé.
Hiro : Ça se passera mieux la prochaine fois.
Kamal : Une bière.
Hiro : J'en ai une fraîche qui t'attends. Assieds-toi et bois.
Kamal : (il boit) Un livre, Hiroyuki?
Hiro : Coté ! Écoute, c'est juste un rencart. Tu sais, dans un an ou deux…
Kamal : En fait, j'ai autre chose…
Hiro : Quoi ?
Kamal : Rien.
Hiro : Oh, un autre rendez-vous ?
Kamal : En quelques sortes.
Hiro : Un… rencard en aveugle ?
Kamal : C'est ça.
Hiro : Aha, un rendez-vous arrangé. Mis en place par ta mère, depuis Coral. Un conseil—
Kamal : Non merci.
Hiro : Choisi un resto moins cher.

Quatre chèvres

Hiro : Tes parents ont dû payer pour la convaincre d'avoir un rendez-vous avec un super interne en médecine ?
Kamal : Oui. Quatre chèvres, peut-être trois.
Hiro : Tu rigole.
Kamal : Évidemment, imbécile.
Hiro : Comment elle s'appelle ?
Kamal : Sophia, Sophia Bossedon.
Hiro : Quelqu'un qui doit se faire arranger ses rendez-vous à 42 années-lumière de distance, elle doit être très agréable.
Kamal : Regarde la photo.
Hiro : Mec… Meeec, tu joue en hors-catégorie.

Nos voyous

Sophia : Désolée. Tu es un type sympa, et tout.
Kamal : Ça va.
Sophia : Non, ce n'est pas juste pour toi, et cet endroit est génial.
Kamal : Oui, content qu'il te plaise.
Sophia : C'est juste que… Je ne peut pas parler d'Aiden à ma mère. Elle serait folle. Aiden est très…
Kamal : Terrestre ?
Sophia : Une queue de cheval, blond…
Kamal : Il a l'air bien.
Sophia : Oui, il aide les gens à immigrer sur Terre, tu sais, les Visas et tout. Il a amené mon frère ici, il trempe un peu dans le marché gris. En fait, marché noir.
Kamal : Mais ce n'est pas le problème.
Sophia : Non.
Kamal : Ce n'est pas grave si il est…
Sophia : Haut en couleurs ?
Kamal : …un voyou, c'est juste qu'il n'est pas…
Sophia : Un de nos voyous. (rires) Oui.

Fatiguant

Sophia : Exactement. Ma mère dirait qu'elle comprend mais…
Kamal : Tu devrais payer.
Sophia : Oui, et le jour suivant elle resterait au lit, incapable de se lever. Pas que ce serait de ma faute.
Kamal : La mienne fait le ménage. Le visage comme un livre fermé. Un boulot fatiguant, mais elle n'a pas besoin d'aide.
Sophia : Toute la maison retiens son souffle.
Kamal : Coral. C'est peut-être un endroit où il est dur d'être mère.
Sophia : Je n'y retournerais pas.

Bandage

Sophia : Et quand Aiden s'est montré, il avait toujours un bandage à la cheville. Je me sentait vraiment mal.
Kamal : Comment pouvais-tu savoir ? Quatre heures de retard à ton anniversaire.
Sophia : Exactement. Mais il était allé aux urgences.
Kamal : Ou s'était arrêté dans une pharmacie en revenant de la maison de sa petite amie pour acheter un rouleau de bandages.
Sophia : Tu cherches les ennuis ?
Kamal : Pas du tout. Dis-m'en plus sur le vieux coup du bandage.
Sophia : Je ne te parle plus.
Kamal : Je sortais avec cette fille. Je devenais parano à propos de ce qu'elle faisait, alors j'ai… Ça peut sembler fou, mais j'ai commencer à la traquer. Tu sais, via le réseau de chatter.

Tu pourrais

Sophia : Tu veux dire, l'espionner ? Je pensais que les lignes de chatter étaient cryptées ? Personne ne peux m'écouter, hein ?
Kamal : Pas du tout.
Sophia : Tu pourrais.
Kamal : Bien sûr que non.
Sophia : Tu pourrais, n'est-ce pas ?
Kamal : Peut-être un peu.
Sophia : Montre.
Kamal : OK. Si une personne malintentionnée ne pouvait pas se passer de ta voix, il commencerait sûrement par tracer l'identifiant de ton chatter.
Sophia : C'est comme ça que tu impressionne les filles ?
Kamal : Tu vois pourquoi ma mère arrange tous mes rencards.
(rires)

Dis quelque chose

Kamal : OK, c'est bon. J'ai le chiffrage. Bon, ça devrait aller. OK, j'y suis. Dis quelque chose.
Sophia : Dire quelque chose ? (écho) Mais c'est ma voix ! C'est moi ! Qu'est-ce que tu fais ?
Kamal : Je te traque.
Sophia : Tu ne peux pas faire ça !
Kamal : Tu as sûrement raison.
Sophia : (elle rit) Mon dieu. Attends, tu peut faire ça avec n'importe qui ?

Coupable

Kamal : Tu veux que j'espionne ton petit ami ?
Sophia : Tu dois penser que je suis étrange.
Kamal : Ouais ! C'était OK quand c'était moi qui le faisait. Comme le chien qui dit « C'est pas moi, (ensemble) mais l'autre chien qui me ressemble ! »
(rires)
Sophia : C'est juste que… Il y avait cette fois où… Ils étaient saouls, ça ne voulait rien dire, c'était juste pour danser.
Kamal : Ça t'aide à te sentir mieux ?
Sophia : Il m'a dit qu'il ne recommencerait plus jamais. Mais, j'ai le sentiment…
Kamal : Je sais.
Sophia : D'un coup, il a commencé à m'amener des cadeaux. Aiden est très généreux, mais…
Kamal : Comme si il se sentait coupable.
Sophia : Oui.
Kamal : Oui.

Message enregistré

Machine : Vous avez trois nouveau messages et sept anciens messages. Premier nouveau message.
Sophia : Kamal, merci pour, tu sais, le truc avec Aiden. Je ne pensais pas qu'il y en aurait pour 30 heures. Mais je vais essayer le traceur que tu m'as envoyé avec. Merci beaucoup. Je t'en doit une !
Machine : Message supprimé. Message suivant  :
Sophia : Salut, Kamal. Tu peux m'appeler… quand tu recevra ce message ? J'ai évité les temps où il dormait, mais je me demandais… Oh, attends, c'est là. Je peux chercher des voix de femmes. C'est pratique. Laisse tomber.
Machine : Message supprimé. Message suivant  :
Sophia : (pleurant) Tu peux… Tu peux juste traquer quelqu'un pour moi, j'ai son nom  : Selene Jefferson. Rappelle-moi. Je suis désolée. Juste, rappelle moi. J'ai besoin de toi.
Machine : Message enregistré.

tuna

Sophia : Je veux que tu fasse quelque chose à ce salaud.
Kamal : Mais je ne… Je veux dire…
Sophia : Pas le blesser, juste l'humilier, ça suffirait. Devant elle. Où est-il ?
Kamal : Atlanta.
Sophia : Atlanta ? Ce salaud m'a dit qu'il allait à Buffalo, à New York. Je peux lui parler ?
Kamal : Pas directement, il est hors-ligne.
Sophia : Tu l'as perdu ?
Kamal : Non, je l'ai toujours, je doit juste être plus sournois. Même si son chatter est éteint, je peux le suivre avec des choses comme les capteurs du thermostat.
Sophia : C'est effrayant.
Kamal : J'ai la fille. Elle l'attends au bar. Attends. C'est un restaurant. Wow, regarde ce menu ! Ils ont du tuna au menu !
Sophia : Elle est jolie ?

Salut, Aiden

Kamal : Bof. Elle vaut un 6, ou un 5.
Sophia : Menteur.
Kamal : Attendz, ton petit ami vient de passer devant l'œil électrique à l'entrée du restaurant.
Sophia : Il est là ? Je peux lui parler ?
Kamal : Je peux te laisser lui parler à elle, ou lui, ou les deux. Si tu veux, je peux faire en sorte que ta voix semble venir de l'espace entre eux.
Sophia : Fais-le.
Kamal : OK, tu est en ligne. Quand tu veux.
(bip)
Sophia : Selene ! Salut. Tu ne me connais pas mais Aiden, si. Salut Aiden ! Désolée d'interrompre votre rencontre d'affaire à Buffalo. Je voulais juste te dire que ton médecin a appelé que a dit que si tu portait des slips détendus et que tu utilisait la crème qu'il t'a donné, les plaies se refermeront dans quelques semaines.

On m'a donné un reçu

âllo

Herzog/Vieillard : Âllo ? Âllo, il y a quelqu'un ?
Maria : Centre d'aide de l'intendance, ici Maria. Je peux vous aider ?
Herzog/Vieillard : Je ne sais pas, mais ce dont je suis sûr, c'est que vous allez essayer. J'étais en ligne avec quelqu'un, il y a une heure et demi au moins, elle m'a mit en attente, et j'ai enfin eu quelqu'un. Peut-être la même personne, je ne sais pas. Et puis ça a coupé et maintenant je dois tout recommencer avec le reçu, et tout !
Maria : Comment puis-je vous aider, monsieur ?
Herzog/Vieillard : D'accord. Alors en fait, je suis dans mon bureau, peut-être en train de regarder quelque chose sur mon ordinateur, ce sont mes affaires; je ne sais plus trop quand, tard dans la nuit, et soudain ces types arrivent à la porte et commence à emmener mes affaires !
Maria : Je suppose que « ces types » étaient des agents de la Navy ?

troy

Herzog/Vieillard : Oui, c'est ça, des marines !
Maria (brouillé) : Où et quand ceci s'est-il produit ?
Herzog/Vieillard : Quoi ? Je n'entends rien. J'appellerai le CPA et me plains de la qualité du son aujourd'hui, après. D'abord, toute la bande disparaît, et maintenant je peux à peine entendre un mot de ce que vous dites !
Maria (plus clair) : Je suis spure que l'Autorité du Protocole des Chatters sera ravie de vous entendre, monsieur.
Herzog/Vieillard : Ça oui, ils seront ravis ! Je paie mes taxes, et je vous le dis  : elles sont odieuses. L'année dernière j'avais cet endroit à Hellespont–
Maria : Troy, monsieur ?
Herzog/Vieillard : Quoi ? Ou-Oui, Troy.
Maria (agacée) : Alors, ces agents de la Navy ?
Herzog/Vieillard : Ces marines !
Maria : Cette incursion de « marines » dans votre bureau est arrivée sur Troy, monsieur ?
Herzog/Vieillard : Oui, c'était ce que j'étais en train de vous dire !

reçu

Herzog/Vieillard : Alors, je suis dans ma maison sur Troy, c'est le milieu de la nuit, et soudainement des tas de muscles en rangers débarquent et me bousculent en me tenant en joue à bout portant, à bout portant, vous vous rendez compte, jusqu'à une sorte de transport alors que j'étais en robe de chambre. Bon, j'avais quelques papiers. Quelques papiers de famille très importants, et je les ai fait promettre de me les envoyer. J'ai retenu ces gorilles assez longtemps pour qu'ils m'écrivent un connaissement, un reçu. Et enfin j'ai fais signer ce marines très grossier, ce « Caporal », et maintenant, trois mois plus tard, aucun signe de mes papier, rien !
Maria : Vous vous plaignez de l'évacuation de Troy, monsieur ?
Herzog/Vieillard : Je ne dis pas qu'il n'y avait pas de raison à tout ça. Mais j'ai un reçu !
Maria : *soupir* Quel nom sur le reçu ?

Au revoir

Herzog/Vieillard : Marine Caporal Janet Adams, j'ai bien veillé à écrire ça.
Maria : Un instant, monsieur.
(bip de chatter/off)
(on frappe à la porte)
Herzog : Des données ?
Lieutenant : Beaucoup de bazar sur le réseau, monsieur. On dirait qu'un vaisseau est sorti de sous-espace dans l'orbite lunaire.
Herzog : Un vaisseau…
Lieutenant : Un des nôtres. L'Apocalypso.
Herzog : Mon dieu.
Lieutenant : Désolé, monsieur, j'aurais dû être plus précis.
(bip de chatter/on)
Maria : Je suis désolé, mais le Caporal Adams est KIA depuis deux mois, monsieur.
Herzog/Vieillard : Oh. Mais, j'ai un reçu !
Maria : *soupir* Bien. Je vais en référer à mes supérieurs.
Herzog/Vieillard : Merci beaucoup. Je sais que mes papiers de famille ne sont pas la priorité de la navy, mais—
Maria : Merci de votre retenue.
Herzog/Vieillard : –Mais ils sont très importants pour moi. Et j'ai un reçu.
Maria : Merci, monsieur, votre requête a été archivée et les informations relatives seront envoyées à l'adresse de votre chatter.
Herzog/Vieillard : Merci beaucoup, c'est très—
Maria : Au revoir.