Réacteur à fusion
Un réacteur à fusion, moteur à plasma,[1] générateur à fusion[2] ou réacteur à deutérieum[3] est un réacteur utilisé au sein de l'UEG exploitant l'énergie de la fusion nucléaire pour assurer son fonctionnement.
Principe
La fusion nucléaire consiste en l'assemblage de deux noyaux atomique en un troisième plus lourd (il s'agit de l'inverse de la fission nucléaire, où un atome est séparé en deux autres plus légers). Cette réaction est celle qui s'effectue dans les étoiles et repose sur la force forte, l'une des quatre interactions fondamentales maintenant les noyaux des atomes cohérents.
La production énergétique de la fusion est trois à quatre fois plus grande que celle de la fission et le processus ne produit aucun produit radioactif, mais il est plus difficile à maîtriser et au XXIe siècle, aucune application n'existe (en dehors de la bombe H qui ne nécessite pas de maîtrise de l'énergie libérée). En effet, fusionner le noyau de deux atomes nécessite de vaincre la force de répulsion causée par leur charge électrique. La barrière coulombienne, qui représente le seuil à franchir pour obtenir une fusion, est difficilement atteignable en mécanique relativiste, mais plus facile en mécanique quantique. De plus, seul un milieu à des températures extrêmement élevées convient à un processus de fusion, ce qui revient à évoluer dans un environnement plasmatique. Enfin, si la fusion ne provoque aucun déchet radioactif car elle n'émet que des particules élémentaires, ces particules, en réagissant avec les autres atomes dans son environnement, peut mener à la synthèse d'éléments radioactifs.
Les modèles théoriques de manipulation de la fusion nucléaires reposent notamment sur des tokamaks, des installations toriques dont les parois produisent un champ magnétique intense confinant le plasma au centre de la structure. Le deutérium, de par son abondance théorique dans l'eau, est un élément de fusion privilégié, mais il est dans les fait difficilement accessible en quantités suffisantes.
Usages
Vaisseaux et stations
Les moteurs sont présents dans tous les vaisseaux spatiaux humains, contrairement aux réacteurs Shaw-Fujikawa. Ils sont alimentés par du deutérium[4], doivent être préchauffés avant usage[5] et son état fait partie des informations affichées sur le pont des vaisseaux : en effet, chercher à obtenir un rendement trop haut peut entraîner la fusion du réacteur lui-même.[1] Les systèmes de refroidissement des noyaux de fusion sont une partie essentielle du réacteur.[6]
Certaines stations comme l'UNSC Hopeful possédaient jusqu'à six réacteurs.[7]
Modèles
- UNSC Pillar of Autumn : Hanley-Messer Mark II[8]
- UNSC Infinity : Champs Boglin XR2 S81/X-DFR[9]
- UNSC Forward Unto Dawn : Naoto Technologies V4/L-DFR[10]
CAM
Les CAM sont tous alimentés par un réacteur à fusion. Le CAM augmenté du UNSC Pillar of Autumn possédait deux autres réacteurs auxiliaires pouvant surcomprimer le réacteur principal.[11]
Les Super CAM orbitaux sont alimentés par des générateurs à fusion souterrains,[2] ce qui constitue le point faible de ces armes vulnérables à une attaque au sol.[12]
Piles à fusion
Considérés comme de petits réacteurs à fusion,[13] les piles à fusion, cellules à fusion[14] ou bloc d'alimentation à fusion[15] sont la source d'énergie des armures Mjolnir. Sa durée de vie avant recharge est de 15 ans.[16] Il est plus gros sur les armures Mark V que Mark IV,[15] et son explosion constitue le système d'autodestruction de l'armure.[13]
Explosif
Il est possible d'utiliser un réacteur à fusion pour provoquer une explosion à grande échelle. En déversant directement le deutérium dans la chambre de fusion, l'équipage de la station Fermion détruisit la station.[4] À l'aide d'explosifs comme des grenades à fragmentation et des roquettes dirigés directement contre le noyau de fusion principal du UNSC Pillar of Autumn, John-117 détruisit le catalyseur, brouillant le champ magnétique entourant les cellules de fusion et déstabilisant les quatre réacteurs jusqu'à provoquer leur fusion et créer une explosion de près de cent millions de degrés, suffisante pour détruire une section du Halo Alpha.[17]
Galerie
Réacteurs à fusion d'une frégate de classe Paris.
- H2A-UNSC In Amber Clad (engines).jpg
Destruction des réacteurs d'un croiseur de classe Marathon.
Sources
- ↑ 1,0 et 1,1 Halo : La Chute de Reach, ch. 12
- ↑ 2,0 et 2,1 Halo : La Chute de Reach, ch. 24
- ↑ Halo : The Thursday War, ch. 14
- ↑ 4,0 et 4,1 Halo : La Chute de Reach, ch. 31
- ↑ Halo : La Chute de Reach, ch. 1
- ↑ Halo : The Cole Protocol, ch. 26
- ↑ Halo : Les Fantômes d'Onyx, ch. 10
- ↑ OFFICE OF NAVAL INTELLIGENCE//SECTION 3 - DATA DROP, Cinquième paquet
- ↑ Halo 4 (édition limitée)
- ↑ Halo Waypoint - Halo Bulletin du 10/10/12
- ↑ Halo : La Chute de Reach, ch. 29
- ↑ Halo : La Chute de Reach, ch. 33
- ↑ 13,0 et 13,1 Halo : Opération First Strike, ch. 34
- ↑ Halo : La Chute de Reach, ch. 13
- ↑ 15,0 et 15,1 Halo : La Chute de Reach, ch. 27
- ↑ Halo : Les Fantômes d'Onyx, ch. 15
- ↑ Halo : Combat Evolved, La Panse