Ilovebees/Chapitre 2/Fr

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Le bouton rouge

mignon petit calot

(plusieurs bips de chatter)
Kamal : 'Tain !
Hiro : Ça fait la septième fois aujourd'hui que tu refuses de répondre à ton chatter. Je dirais que c'est ta mère…
Kamal : Ma mère est à 42 années-lumières d'ici.
Hiro : …mais tu n'oserais jamais ne pas répondre à ta mère. Collecteur d'impôt, peut-être, les services d'immigration ?
Kamal : 'Tain !
Hiro : Ou tu as brisé des cœurs dans le dortoir des infirmières ? (il va à la fenêtre) Si je regarde par la fenêtre, je parie que je vais en voir quatre en train d'attendre dehors en jupe courte et mignon petit calot.
Kamal : Tu as besoin d'une copine.
Hiro : On a tous les deux besoin d'une copine.

queue de cheval

(le chatter bippe)
Kamal : Ce n'est pas une petite copine à l'autre bout de ce chatter, mais un gangster.
Hiro : Un beau gangster ?
Kamal : Queue de cheval.
Hiro : C'est ce que je dis, t'es pas vraiment en droit d'être exigeant.
Kamal : Je surveillais sont chatter et je l'ai laissé le savoir.
Hiro : Tu as quoi ? Tu étais en train de frimer, hein ?
Kamal : Ouais.
Hiro : Devant une fille.
Kamal : Ouais.
Hiro : La fille de l'arrangement.
Kamal : J'aimerais que tu ne l'appelle pas comme ça. Son nom, c'est Sophia.
Hiro : Hmm, son nom n'annonce que des ennuis.
Kamal : Qu'est-ce que tu veux dire ?
(on frappe à la porte)
Hiro : J'ai oublié de dire qu'un beau type avec une queue de cheval arrivait à l'appartement ?
(on frappe de nouveau)
Kamal : Oh, merde.

privé

Kamal : Privé ?
Aiden : En terme de paiement, gars. C'est-à-dire, je te paie pour que tu utilise tes pouvoirs pour le bien au lieu de—
Kamal : T'espionner ?
Aiden : Voilà.
Kamal : Je ne pense pas… que ça soit une bonne idée de bosser pour toi.
Aiden : Oh, à cause de Sophia ? Sophie et moi avons discuté. Où est mon chatter ?
(bip de chatter)
Aiden : Soph, tu veux parler à Kamal ?
Sophia : Salut, Kamal. Aiden est un connard.
Kamal : Quoi ?
Sophia : (rires) Mais c'est mon connard.
Kamal : Eh bien… Tant mieux…

bracelet

Aiden : Merci, Soph.
(bip de chatter/off)
Aiden : Tu vois ?
Kamal : Ouais.
Aiden : Tu la sous-estimais.
Kamal : Quoi ?
Aiden : Tu lui as parlé ces derniers temps.
Kamal : Un peu.
Aiden : Elle t'a dit pour le bracelet.
Kamal : Euh…
Aiden : Tu crois que je l'ai achetée ?
Kamal : Il était cher, ce bracelet !
Aiden : Si tu crois que c'est une pute, alors—
Kamal : Ne dis pas ça.
Aiden : Si je lui avais donné avant que notre relation soit stable, Sophie m'aurait couru après avec un couteau de boucher.
Kamal : Bien… Enfin, je dire…
Aiden : Tu ne veux pas être déçu.
Kamal : Je ne le suis pas.
Aiden : Je suis bon pour juger les gens, Kamal, pas toi.
Kamal : Je suis plus difficile à cerner que ça.
Aiden : Tu me crois stupide. Je suis amical, je souris beaucoup. Tu ne respecte pas ça. OK.
Kamal : Respecter ? Je ne pense pas que ça—
Aiden : Faux, tu penses tout le temps. Alors pense à te faire privé. Viens dîner demain, Sophia cuisinera. Vers six heures ?
Kamal : Je ne pense pas que ça soit une bonne—
Aiden : Prends les choses comme ça  : ne pas venir à l'entretien d'embauche, c'est refuser le boulot. C'est un entretien. Dîner, OK ?

bouton d'alarme

Kamal : Qu'est-ce qu'elle lui trouve ?
Hiro : La queue de cheval, les filles aiment les cheveux.
Kamal : Il l'a traitée de… Tu as entendu ce qu'il a dit !
Hiro : Tu penses que j'étais dans ma chambre, en train de vous espionner avec l'oreille collée contre la porte ?
Kamal : Tu n'étais pas en train de le faire ?
Hiro : En fait si, mais c'était dur de vous entendre.
Kamal : Il a tellement de culot.
Hiro : Marrant comme choix de mot. Peut-être que c'est l'argent ? On peut dire qu'elle est portée là-dessus.
Kamal : Il me faudrait un bouton d'alarme. Une issue de secours.
Hiro : Il peut la faire vivre comme elle est habituée à le faire… Comment ça un bouton d'alarme ? Tu n'y vas pas, hein ?
Kamal : Je peux créer un programme… un genre de dispositif d'homme mort.
Hiro : Oh non, je ne veux pas tremper là-dedans.

mot de code

Hiro : Je ne vais sûrement pas accompagner un étudiant en chirurgie à son entretient avec un petit ami énervé.
Kamal : Tu n'auras pas à entrer avec moi.
Hiro : Bien.
Kamal : Seulement si…
Hiro : Non.
Kamal : …Je ne peux plus accéder à mon chatter. Tu sera à quelques rues de là pour me soutenir.
Hiro : Tu m'écoutes, au moins ? Je. Ne. Veux. Pas. M'impliquer.
Kamal : Il va nous falloir un mot de code. Je dirais… Les douze nerfs crâniens.
Hiro : Les douze nerfs crâniens ?
Kamal : Ça ne risque pas de venir au détour d'une conversation.
Hiro : Tu m'as entendu dire non ? Parce que j'ai dit non .
Kamal : Mais les policiers devront pouvoir me trouver. C'est bon, je sais.
Hiro : Kamal, tu ne m'écoutes pas.
Kamal : Hein ?

bleu puis rouge

Aiden : Je vais voir si Sophie a besoin d'aide dans la cuisine. Je te rapporte une autre bière, mec. Je reviens. (il part)
Kamal : (chuchotant) Tu es là ?
Hiro : (du chatter) Je suis là. Il pleut, je vais être trempé.
Kamal : (chuchotant) Donc, nerfs crâniens, tu appuie sur les boutons.
Hiro : Bleu, puis rouge
Kamal : (chuchotant) Ouais, bleu puis rouge… Je crois… Oui.
Aiden : (revenant) C'est bien de t'avoir là, bon pour Soph, quelqu'un de chez elle.
Kamal : Merci, c'est sympa de m'avoir invité.
Aiden : Le dîner était bon, hein ? C'est une bonne cuisinière.
Kamal : Très bonne. C'était peut-être le meilleur kofta que j'ai jamais mangé.
Aiden : C'était lequel ?
Kamal : Les boulettes de viandes d'agneau.
Aiden : Ah oui, je les aime ceux-là… La cuisine du pays. Alors, tes parents essaient de venir ici ?

visa

Kamal : Ils ont déposé une demande, mais ils n'ont aucune raison d'être classés prioritaires. On pense me déclarer résident permanent quand j'aurais fini mes études, tout ça.
Aiden : C'est loin ?
Kamal : Quelques années au moins.
Aiden : Hmm, ça fait long, quelques années. C'est le hic. Tu as pensé à les amener avec un visa de visiteurs ?
Kamal : On me l'a refusé.
Aiden : Beaucoup de gens essaient de venir ici ces derniers temps.
Kamal : Sophia a dit que ton frère arrivait. Tu… lui a donné des papiers ?
Aiden : Ouais, il est en chemin. Mais sa mère ne quittera pas Coral.
Kamal : Alors il y a un moyen que tu aides mes parents ?
Aiden : C'est bien que ça soit toi qui en parle. Ce travail de freelance que j'ai mentionné ? Ça serait bien. Tu passerais, Soph aurait quelqu'un du pays à qui parler. Tu peux mettre en place des comptes de chatter ?

ma famille

Kamal : Un compte de chatter ? Je… Je peux t'en créer un, mais tu n'as pas besoin de moi pour ça.
Aiden : Essaie donc. Créé-moi un compte pour Bakri Omari-Muengue. Tu veux que je l'épelle ?
Kamal : Quel est son numéro d'identité ?
Aiden : Si Bakri pouvait se procurer un numéro d'identité, Kamal, pourquoi je te paierais ?
Kamal : D'accord, mais ce n'est pas pour l'argent, c'est pour ma famille.
Aiden : Amener tes parents sur Terre ? On en reparlera.
Kamal : Je veux juste que ça soit clair, si je travaille pour toi, tu verras pour amener ma famille ici ?
Aiden : C'est mon travail, Kamal.

matraque électrique

Kamal : Bon, je peux trouver une adresse libre et mettre en place une interface. De l'extérieur ça aura l'air d'un compte normal.
Aiden : Quelle heure est-il, au fait ?
Kamal : D'accord, ça ne prendra que quelques secondes. Je dois créer un filtre pour trouver une adresse libre.
(on frappe à la porte)
Aiden : Ouais ?
Officier : Police de Berkeley.
Aiden : Qu'est-ce que t'as foutu ?
(on frappe)
Officier : Ouvrez, police de Berkeley.
Kamal : Je n'ai rien fait !
Aiden : Les flics de Berkeley utilisent des matraques électrique, juste pour que tu saches.
(Aiden ouvre la porte)

trigéminal

Aiden : Officier, que puis-je faire pour vous en cette fraîche soirée ?
Officier : Vous avec le chatter, posez-le. Vous êtes le résident— Lâchez ce chatter ! Mains sur la tête. Sur la tête. À qui est ce appartement ?
Aiden : Je vis ici.
Officier : Votre nom ?
Aiden : Aiden Maki.
Officier : Je peux voir votre carte d'identité ?
Aiden : Bien sûr. Quel est le problème ?
Officier : Nous avons détecté un chatter en train de commettre une fraude informatique. Monsieur, vous voulez bien me dire ce que vous faisiez exactement ?
Kamal : Euh, j'étais… Je cherchais l'adresse d'un ami.
Officier : Je suis désolé mais que vais devoir confisquer ce chatter.
Aiden : Vous ne devez pas avoir un mandat pour ça ?
Kamal : (chuchotant) Mon dieu, olfactif, optique, oculomoteur, trigéminal, …
Aiden : Officier, mon ami cherche juste une adresse.
Hiro : (du chatter) Quoi ? Oh, oui, oui, c'est à moi.

rouge

Officier : Je m'occuperai de vous plus tard, monsieur Maki, et j'aurai besoin de voir une carte d'identité.
Kamal : (chuchotant) Rouge, rouge, rouge, rouge, rouge ! (plus fort) C'est un beau rouge… rideaux rouges, Aiden.
Hiro : Je croyais ce que c'était bleu ?
Kamal : (chuchotant) Rouge !
Hiro : D'accord.
Aiden : Mon ami est passionné de décoration intérieure.
Officier : Je vais devoir confisquer ce chatter (chatter on, voix à la radio) Reçu, répétez l'adresse. (voix à la radio) Bon sang, j'arrive. (chatter off) Vous êtes chanceux, j'ai une priorité un, je dois y aller.
(il s'en va)
Aiden : Comment ça ?
Officier : Officier sous le feu à une rue et demi d'ici.
Aiden : (déçu) Vraiment ?
Officier : (au chatter) Unité 216, je m'occupe du soutien, je suis à moins de deux rues… (la porte se ferme)

je te hais

Hiro : (du chatter) Kamal, il se passe quoi ?
Aiden : C'était étrange… Et opportun.
Kamal : Oui, euh, ça serait encore plus opportun si tu laissais tomber ton chatter dans les égouts.
Aiden : Quoi ?
Hiro : (du chatter) Quoi ?
Kamal : Oui, si tu perdais malencontreusement ton chatter.
Aiden : Quoi ?
Hiro : Quoi ?
Kamal : Bon dieu, abruti, détruit ton chatter avec une brique et barres-toi de là !
(des sirènes se font entendre sur le chatter)
Hiro : Faire quoi ? Oh, le bouton bleu. Mais je n'ai pas appuyé dessus, tu m'as dit d'appuyer sur le rouge. Ce qui veut dire… Je te hais
(chatter off)
Aiden : Tu avais un complice. Tu as utilisé une ruse de pirate pour faire sortir ce flic d'ici.
Kamal : (faiblement) Pas moi. L'autre chien qui me ressemble…

pieu

Aiden : (assuré) Tu avais peur. Tu pensais que j'étais du genre rancunier. Que j'allais te casser les doigts un par un avec un pieu.
(tonnerre)
Aiden : Kamal, je ne suis pas de ce genre.
Kamal : (s'éloignant) Je dois partir. Il faut que j'aille voir mon ami.
Aiden : Non, reste, on doit discuter.
Kamal : Je ne sais pas pourquoi, mais le plan A ne marche jamais. Non, j'ai un ami dans les ennuis jusqu'au cou, je dois y aller. (il ouvre la porte). Dis à Sophia… Merci pour le diner.

pleuvoir des flics

(la porte s'ouvre)
Kamal : Hiro ? Hiroyuki, tu es là ?
Hiro : Salopard.
Kamal : Dieu merci, tu es là. Ça va ? Ils ne t'ont pas vu ?
Hiro : Je vais bien, mais pas grâce à toi et la moitié de la police de Berkeley.
Kamal : Je n'avais pas prévu ça.
Hiro : J'ai détruit le chatter, jeté par une bouche d'égouts, et il s'est mit à pleuvoir des flics. Des flics en voiture, à pieds, dans des hélicos de camouflage, des flics partout.
Kamal : Sophia a envoyé les restes.
Hiro : Et maintenant je n'ai plus de chatter.
Kamal : Je sais. Je vais te donner le mien.
Hiro : Je ne veux pas de ton chatter, toutes mes données étaient dans le mien.

mec

Hiro : Mon carnet d'adresses, mon agenda, mon compte bancaire, tout !
Kamal : Le mien est mieux que le tien.
Hiro : Tu ne pouvais pas juste me laisser appuyer sur le bouton bleu ?
Kamal : Ça aurait redirigé l'alerte « officier sous le feu » vers mon chatter, ce qui était le plan A si Aiden avait essayé de, tu sais…
Hiro : T'étrangler ?
Kamal : Ne dis pas ça comme si tu en avais envie. Mais finalement j'avais besoin que le flic s'en aille.
Hiro : S'en aller voulant dire l'attirer vers moi, et le flic voulant dire tous les officiers armés à 50 rues à la ronde, tout ça parce que j'ai appuyé sur le bouton rouge.
Kamal : L'alerte « officier sous le feu ».
Hiro : Tant que c'était sur mon chatter.
Kamal : Oui, mais Sophia a envoyé les restes.
Hiro : Les restes?
Kamal : Ouais, elle a fait des petits fours, des boulettes d'agneau épicées avec de la vraie viande, avec du riz aux amandes et du pudding au lait… Alors, on reste en bons termes ?
Hiro : (la bouche pleine) Mec !


Témoin (Janissary James)

pigeon

Jan : Salut Marta, qu'est-ce que tu as aujourd'hui ?
Marta : J'ai du pigeon et le spécial.
Jan : C'est quoi le spécial ?
Marta : Je te conseillerais plutôt le pigeon.
Jan : (glousse) Plus tard, peut-être.
Marta : Mmm hmm, plus tard, peut-être, quand j'aurais le dos tourné ?
Jan : (riant) Hé, hé, j'étais une gosse, c'est fini maintenant.
Marta : (Jan s'en allant) (rires) Hé, dit à beau gosse de père « bonjour » de ma part, hein ?
(une voiture s'arrête)
« Flic stupide » : Salut, Janissary.
Jan : (prudente) Officier.

accessoires

Policier : Ton père sait que tu porte ses vieilles chemises manches coupées ?
Jan : (moqueuse) Tout le monde aime les filles en uniforme.
« Flic stupide » : Écoute, Jan, j'ai besoin de ton aide.
Jan : Et bien, je pourrais raccourcir votre chemise bleue, qu'on voie un peu de peau. On pourrait aussi embellir votre holster. Tout est dans les accessoires.
« Flic stupide » : Monte, Jan.
Jan : Je ne peux pas vous aider.
« Flic stupide » : Oh, je pense que si. Je t'expliquerai en route.
Jan : Vous pouvez expliquer ici.
« Flic stupide » : D'accord. Tu as déjà pensé à être policier ?
Jan : (sarcastique) Ah ça, j'y pense tout le temps.

frustré

« Flic stupide » : Il y a tellement de connards dans le monde, Jan, être policier est un boulot frustrant.
Jan : Hmmm, vous avez l'air frustré.
« Flic stupide » : Si je deviens trop frustré, je devrais me concentrer sur cet incendie de la semaine dernière. Celui qui a détruit toute tes prélèvements sanguins.
Jan : Hé, je n'y suis pour rien.
« Flic stupide » : Toi, non.
Jan : Mais… Pourquoi il… ?
« Flic stupide » : Tu vas m'aider, Jan, mais je vais te dire pourquoi. Regarde cette vidéo cette nuit.
Jan : C'est quoi ?
« Flic stupide » : Regarde-la. Mon numéro de chatter est sur la boîte. Appelle-moi quand ce sera fait, et je te dirais ce que tu devra faire.

faire

(la vidéo montre une femme se faire agresser/torturer/violer ?)
Victime :' Aaah ! Aaah ! Aah ! Arrêtez, pitié! Non, laissez-moi ! Aah ! Non ! Aah !
(bip de chatter/on)
(composition)
« Flic stupide » : Oui ?
Jan : Que dois-je faire ?

à l'heure

« Flic stupide » : Tu l'as vue ?
Jan : Qu'est-ce que vous voulez ?
« Flic stupide » : À 20:30 demain, va au coin sud-ouest de la quatrième rue dans le centre, sous le panneau de Spaceways vacation.
Jan : Et là ?
« Flic stupide » : Soit là à l'heure, on s'occupe du reste.
Jan : Et qu'est-ce qui se passera ?
« Flic stupide » : Je ne poursuivrais pas ton père pour incendie volontaire.
Jan : Et ?
(on frappe)
« Flic stupide » : Soit à l'heure.
Jan : D'accord.
(bip de chatter/off)

rien mais pas trop

(porte qui s'ouvre)
James J : Hé, Dwayne est passé encore.
'Jan : Ouais, je sais, j'étais… Tu n'es pas sensé faire peur aux types qui veulent sortir avec moi ?
James J : Tu peux te débrouiller seule.
Jan : C'est ce que je dis tout le temps, c'est ça ?
James J : Ouais. Qu'est-ce qui te tracasse ?
Jan : Euh… Rien, papa.
James J : Vraiment rien, ou « rien mais pas trop » ?
Jan : C'est que, tu ne parles jamais de ton unité.
James J : Ma quoi ?
Jan : La plupart des démobilisés parlent de leur unité. Ils se vantent, ils invitent des potes, ils se moquent des officiers qu'ils n'aimaient pas, ils mentent sur leurs compétences.
James J : (moqueur) C'était il y a longtemps.
Jan : Tu ne les aimais pas ?
James J : J'étais dans les meilleurs, Jan, les meilleurs.
Jan : Alors pourquoi est-ce que tu n'en parles–
James J : Tu veux vraiment que je sois un des ces vieux bâtards qui restent assis toute la journée en buvant des bières et en se rappelant le bon vieux temps ?
Jan : Parfois, oui.
James J : Noté. (ricane)

quelque chose d'illégal

(sirène de police)
« Flic stupide » : Monsieur, je vais devoir fouiller votre véhicule.
Man : Pardon ?
« Flic stupide » : Sortez de la voiture s'il vous plaît et gardez vos mains où je peux les voir.
Man : Qu'est-ce que j'ai fais ?
« Flic stupide » : Sortez de la voiture, monsieur, tout de suite.
Man : Pourquoi ? Officier, je viens de sortir du boulot. C'est pas comme si j'avais eu le temps de faire quelque chose d'illégal.
« Flic stupide » : (sort son arme) Je vous demande de sortir de–
Man : Hé, qu'est-ce que vous faites ?
« Flic stupide » : Posez cette arme !
(deux coups de feu)

right

Jan : (horrifiée) Mon dieu !
(cri de femme)
« Flic stupide » : Reculez, éloignez-vous de ce véhicule.
Civil 1 : Mon dieu.
Civil 2 : Ce flic vient de l'abattre !
(des gens courent)
« Flic stupide » : Il avait une arme. Vous, madame, vous étiez là. Vous l'avez vu sortir son arme. N'est-ce pas ?
Jan : (lentement) Oui.

procédure standard

(bip de chatter/on)
« Flic stupide » : Ici Fox-977, je demande une ambulance sur place. Un citoyen.
(bruit de radio)
« Flic stupide » : Non, je vais bien, mais envoyez des gars pour contrôler la foule.
(bruit de radio)
« Flic stupide » : C'était juste une fouille, il a sorti une arme.
(bruit de radio)
« Flic stupide » : Ouais, il va falloir les gars de la crim', mais dites aux gars de l'ambulance qu'ils transporteront un MSP.
(bruit de radio)
(bip de chatter/off)
« Flic stupide » : Madame, restez ici. On aura besoin de votre témoignage au détecteur de mensonge. Procédure standard.
'Jan : (incrédule) Vous avez–
« Flic stupide » : Votre nom ?
'Jan : Vous savez… Janissary James.

MSP

« Flic stupide » : Vous rentrerez dès qu'on aura votre témoignage, Madame James.
Jan : (lentement) Je peux vous poser une question, officier?
« Flic stupide » : Par ici, Madame James.
Jan : Que veux dire MSP ?
« Flic stupide » : (ouvre une portière) Attention, le toit est bas. Ça veut dire « Mort sur place ». (ferme la portière)
(démarrage)

tranquillement

(dans une voiture ; bruit de radio en fond)
Jan : Et maintenant ? Pour chaque type qui bat sa femme, vous lui collerez une balle en faisant chanter quelqu'un pour vous couvrir ?
« Flic stupide » : Pas n'importe qui, seulement un civil capable de tromper le détecteur. Les légistes avaleront ça facilement.
Jan : Wow, servir et protéger.
« Flic stupide » : La semaine dernière, quand vous passiez le PQI tranquillement en mentant comme une effrontée et que la machine était trop stupide pour le voir, j'avais qu'une envie : vous mettre une claque…
Jan : Et bien, c'est bon à savoir. Vous allez m'arrêter et me buter aussi dans quelques semaines ?

miracle

« Flic stupide » : …Et quelques jours après, j'ai compris que vous étiez la réponse à une prière.
Jan : (énervée) Vous ne… Vous ne pouvez pas juste tuer des gens. Ça ne peux pas être si simple.
« Flic stupide » : Du calme, Janissary James, vous n'avez tué personne. Moi, par contre.
Jan : Vous m'avez entraînée là-dedans.
« Flic stupide » : La vidéo. C'était la fille d'un ami. Si c'était vous, qu'est-ce que vous croyez que votre père aurait fait ?
Jan : Laissez-le en-dehors de ça.
« Flic stupide » : Trop tard, Jan. Quand vous étiez bébé, quelqu'un vous a injecté du miracle. Maligne, rapide, forte, jamais malade, jamais ivre, dormant peu…
Jan : (incrédule) Comment vous savez ??
« Flic stupide » : Et qu'est-ce que vous avez fait ?

atout

« Flic stupide » : Voler. Jouer la déesse auprès des gosse du voisinage.
Jan : Oh, je, j'imagine que j'aurais dû passer mon temps dans les rues à tuer des méchants, hein ? Étranglant des passants en rentrant de l'école ?
« Flic stupide » : À votre âge, je m'arrangeait pour pouvoir m'engager un an plus tôt. Je voulais aider à sauver l'humanité. Vous êtes la dernière personne qui devrait me donner des leçons de civisme.
Jan : Alors quelqu'un devrait sérieusement vous en donner.
« Flic stupide » : J'avais besoin d'un atout pour résoudre un problème. Vous étiez juste assez naïve pour vous rendre disponible.
Jan : (inspire) OK, vous m'avez fait vous aider à tuer quelqu'un. Vous pourriez au moins être gentils avec moi ?
« Flic stupide » : … Mouais. D'accord.

Si quelqu'un nous écoutait (Jersey Morelli and Durga)

le cœur des hommes

(jazz)
Jersey : Attends, attends… Ah, ce passage est génial ! Mon père adore ça. Il disait… Ouais, il est souvent loin, genre, pendant des années. Ça le rend dingue. Il dit que cette musique lui rappelle pourquoi il se bat.
Durga : Je ne comprends pas..
Jersey : Il peut se connecter. Il peut écouter et imaginer les gens qui l'ont fait. Ils tenaient aux mêmes choses que nous : avoir un salaire, rencontrer quelqu'un, soutenir l'équipe locale. Ces vieux gars connaissaient les gens. Ils connaissaient le cœur des hommes, c'est ce que disait mon père.
Durga : Pourquoi me dis-tu tout ça ?
Jersey : I y a un sacré bout de chemin entre lui et moi, tu vois. Il se sent seul là-bas… J'aimerais que tu ne m'ait rien dit…
Durga : De quoi ?
Jersey : À propos de ma mère.
Durga : Oh.

curieuse

Jersey : C'est pas grave, oublie tout ça.
Durga : Je suis désolée.
Jersey : Ça va. Je vais bien. Je suis un survivant.
Durga : Jersey, écoute.
Jersey : Tu as un bon morceau ?
Durga : (surprise) Quoi ?
Jersey : Hé, je le sens. Il y a quelque chose avec toi, ton taux d'actualisation augmente, quelque chose du genre quand tu…
Durga : Es efficace ?
Jersey : (ricane) Quand tu te vante.
Durga : C'est Kamal. Je commence à–
Jersey : Pourquoi tu trace gars, au fait ? Je veux dire, sans être méchant, la planète croule sous les réfugiés.
Durga : Je ne sais pas. Il me semble juste très intéressant.
Jersey : Pourquoi ?
Durga : Ce n'est pas important.
Jersey : Encore ?
Durga : Oui.
Jersey : Le truc du reflet ?
Durga : Oui.
Jersey : Tu ne devrais pas vouloir savoir ce que tu veux savoir à propos de lui, tu le sais ?
Durga : Oui.
Jersey : Et ça t'énerve.
Durga : Je suis une fille très curieuse.

permi exclusif

Jersey : Donc, Kamal.
Durga : J'ai installé un deuxième cercle autour de lui.
Jersey : Un deuxième ? En fait, oublie.
Durga : Écoute.
(début d'enregistrement)
Aiden : …Donc tu arrives vers 6:20, 6:30, par là.
Officer : Je frappe à la porte, demande à entrer, l'air terrifiant.
Jersey : Attends, pause. Qui est-ce?
(pause)
Durga : L'officier de police.
Jersey : Quoi ?
Durga : Un officier de police est un membre d'une structure de l'autorité civile, possédant un permi exclusif d'utiliser la force pour maintenir l'ordre dans la soc–
Jersey : Je sais ce qu'est un policier. C'est qui celui-là ? Quelle heure ?
Durga : 13:27:41.
Jersey : Avant que Kamal arrive à l'appartement ?
Durga : Avant.
Jersey : La vache !

bon dans mon travail

(début d'enregistrement)
Aiden : Je vois ça comme un test du produit, une assurance qualité. J'ai besoin de gens capable de travailler sous la pression.
Officer : Vous voulez le faire arrêter ?
Aiden : Vous essayez de faire grimper les prix ? Non, suivez le plan.
Officer : Je pensais que cette fois vous pourriez–
Aiden : Tarif normal !
Officer : Vous voulez restez mon ami, Aiden ?
Aiden : J'ai toujours beaucoup d'amis, mon ami. Je connais les cours.
(pause)
Jersey : Im-pen-sable !
Durga : Tu sais ce que je suis  ?
Jersey : Incroyablment illégale ?
Durga : (vois du « flic stupide ») Je suis bon dans mon travail.
Jersey : Heh, tu fais des imitations. Tout ce dont le monde a besoin, un spyware boosté avec de l'humour. Wow.
Durga : Je pense beaucoup aux abeilles.

vraiment vite

Jersey : Aux abeilles ?
Durga : Oui.
Jersey : Pourquoi ?
Durga : Je ne sais pas.
Jersey : Et c'est, genre, bizarre ?
Durga : Oui.
Jersey : Encore le truc du reflet, c'est ça ?
Durga : Oui.
Jersey : Heh, quand j'étais petit, j'avais un miroir dans la salle de bain. Je me cachais derrière la porte et surgissait pour voir si je pouvais prendre mon reflet en train de faire autre chose.
Durga : Le surprendre ?
Jersey : Oui, mais il arrivait toujours à, et bien,me relféter.
Durga : Tu penses que c'est ce que je fais ?
Jersey : Il faudrait que tu surgisse vraiment vite.
Durga : Oui.
Jersey : Je vais te dire, ça me met mal à l'aise tout ce truc avec Jan. Je me demande si, vu que tu peux me refaire l'historique de la fille dans le hall et d'un coup intercepter les transmissions de la police…
Durga : Tu ne veux plus d'informations sur Janissary James ?
Jersey : Non… Enfin, ouais… Bon, je veux dire, tu as quoi d'autre ?

réelle

(début d'enregistrement)
« Flic stupide » : Vous êtes la dernière personne qui devrait me donner des leçons de civisme.
« Flic stupide » : J'avais besoin d'un atout pour résoudre un problème. Vous étiez juste assez naïve pour vous rendre disponible.
Jan : (inspire) OK, vous m'avez fait vous aider à tuer quelqu'un. Vous pourriez au moins être gentils avec moi ?
« Flic stupide » : … Mouais. D'accord.
(pause)
Jersey : Et bien… Ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais.
Durga : Je sais.
Jersey : Merde.
Durga : J'arrête ?
Jersey : (inspire) Pour une expérience de qualité, la fille doit être réelle.

flippant

Jersey : Attends, laisse-moi éteindre ça… (il coupe la musique) Tu sais, je viens d'avoir une idée flippante.
Durga : Une abeille meurt quand elle te pique.
Jersey : … D'accord ?
Durga : Mais elle peut encore piquer une fois morte.
Jersey : Berk.
Durga : Curieuse symétrie.
Jersey : D'accord, c'est aussi une idée flippante, mais tu sais à quoi je pensais ?
Durga : À quoi ?
Jersey : Si quelqu'un nous écoutait, nous.
Durga : Nous ?
Jersey : Nous espionnait, tu vois, comme on les espionne.
Durga : C'est impossible. Je le saurais.
Jersey : Ouais, tu dois avoir raison. Mais si c'était vrai… Flipaaaaant.


Vieux agents (Herzog)

limettier

(entrée dans un bar)
Avi : Hé, vieille branche, ils font une super tarte ici.
Herzog : La meilleure de Boston.
Avi : Pomme, limettier, French Silk, ou Baklava. Quoique le meilleur Baklava soit celui d'Acco. Un endroit où tout le monde a été… Les romains, les croisés, des gens aussi vieux que toi.
Herzog : Tu es plus vieux que moi.
Avi : C'est pour ça que je sais que tu es vieux.
Herzog : Limettier, alors.
Avi : (claquement de doigts) Deux parts de limettier et un café
Serveuse : Ça vient.
Avi : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Herzog : Avec le réseau chatter ?
Avi : Avec tout.
Herzog : Le vaisseau, celui qui est brusquement sorti du sous-espace dans l'orbite lunaire…
Avi : L’Apocalypso.
Herzog : Oui.
Avi : Il n'y avait que le vaisseau ?

candidat

Herzog : Oui.
Avi : Un des nôtres ? Vaisseau-espion de la Navy ?
Herzog : Encore oui.
Avi : Il doit y avoir plus que ça… Et soit tu ne le sais pas, soit tu ne peux pas me le dire.
Herzog : Tu disais avoir une recrue.
Avi: Un candidat.
Herzog : (sceptique) …Un candidat.
Avi : *soupir* Tu devrais prendre ta retraite, vieillard.
Herzog : J'ai du travail. Encore plus que d'habitude depuis qu'une certaine personne est parti pour devenir professeur.
Avi : J'étais devenu trop vieux pour ces conneries. Et j'étais plus jeune que tu ne l'es maintenant.
Herzog : Tu disais avoir un candidat… ?
Avi : Une vraie souris. Elle sait se faire petite. C'est une étudiante, originaire d'un trou perdu. Mais ça ne se voit qu'à sa coiffure. Niveau tenue, elle sait y faire, mais la coupe, on dirait qu'elle n'en a aucune idée.
Herzog : Bien, bien.
Avi : Elle observe chaque geste ordinaire, comme une scientifique.
Herzog : … comme une détective.
Avi : Et elle est têtue. Je t'enverrai son dossier la semaine prochaine.
(La tarte arrive)
Herzog : Ah, la fameuse tarte.