Différences entre les versions de « Bestiaire »

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*Un simple scanner révèle avec certitude que le [[Depositaire]] est un Homo Sapiens ; toutefois, il est amélioré de différentes manières significatives. Aucune d’entre elles n’entraîne la nécessité de la classer dans une catégorie différente, mais elles valent d’être notées, en particulier lorsque l’on considère le comportement et les actions récents de cet individu lors de la réapparition du Parasite. Il a toutes les caractéristiques d’un Dépositaire, mais sa puissance physique est tout à faire remarquable.
*Un simple scanner révèle avec certitude que le [[Depositaire]] est un Homo Sapiens ; toutefois, il est amélioré de différentes manières significatives. Aucune d’entre elles n’entraîne la nécessité de la classer dans une catégorie différente, mais elles valent d’être notées, en particulier lorsque l’on considère le comportement et les actions récents de cet individu lors de la réapparition du Parasite. Il a toutes les caractéristiques d’un Dépositaire, mais sa puissance physique est tout à faire remarquable.


*L’analyse de la densité osseuse et de la masse musculaire du Dépositaire révèle une expérience de nombreux environnements gravitationnels, qui s’explique par de nombreux voyages. Il présente également des travers de lésions dermiques et internes. Les réparations sont superficielles mais efficaces : le Dépositaire est sujet à peu de maladies graves, mais il a l’espérance de vie très courte d’un Homo Sapiens et un métabolisme mammifère surexploité.
*L’analyse de la densité osseuse et de la masse musculaire du Dépositaire révèle une expérience de nombreux environnements gravitationnels, qui s’explique par de nombreux voyages. Il présente également des travers de lésions dermiques et internes. Les réparations sont superficielles mais efficaces : le Dépositaire est sujet à peu de maladies graves, mais il a l’espérance de vie très courte d’un Homo Sapiens et un métabolisme mammifère surexploité.


*Sa sophistication, qui semble servir un objectif militaire, comprend une thérapie génique, remplacements hormonaux et améliorations de ses systèmes capillaire et nerveux. Certaines de ces modifications ont eu des conséquences fâcheuses sur le métabolisme du sujet, mais leur utilité dans le cadre d’une application militaire est évidente. La ténacité du sujet, sa capacité à survivre à des circonstances extrêmement hostiles en sont la preuve bien réelle. Le sujet n’a pas été observé sans son enveloppe de combat, qui, malgré une fabrication primitive, le protège partiellement de nos contre-mesures de base et systèmes de purge.
*Sa sophistication, qui semble servir un objectif militaire, comprend une thérapie génique, remplacements hormonaux et améliorations de ses systèmes capillaire et nerveux. Certaines de ces modifications ont eu des conséquences fâcheuses sur le métabolisme du sujet, mais leur utilité dans le cadre d’une application militaire est évidente. La ténacité du sujet, sa capacité à survivre à des circonstances extrêmement hostiles en sont la preuve bien réelle. Le sujet n’a pas été observé sans son enveloppe de combat, qui, malgré une fabrication primitive, le protège partiellement de nos contre-mesures de base et systèmes de purge.


*Le mode et la philosophie du Dépositaire semblent être directement liés à la force militaire Homo Sapiens, qui compte de plus larges effectifs. Il est difficile d’évaluer sa place dans la hiérarchie de ce groupe. Il apparaît que le Dépositaire rend compte à des sapiens inférieurs ; cependant, ils semblent s’en remettre à lui dans de nombreuses circonstances militaires. C’est un macrocosme intéressant de leur processus démocratique. Le Dépositaire présente également une tendance à agir seul dans des situations périlleuses pour venir en aide au groupe.
*Le mode et la philosophie du Dépositaire semblent être directement liés à la force militaire Homo Sapiens, qui compte de plus larges effectifs. Il est difficile d’évaluer sa place dans la hiérarchie de ce groupe. Il apparaît que le Dépositaire rend compte à des sapiens inférieurs ; cependant, ils semblent s’en remettre à lui dans de nombreuses circonstances militaires. C’est un macrocosme intéressant de leur processus démocratique. Le Dépositaire présente également une tendance à agir seul dans des situations périlleuses pour venir en aide au groupe.


*Il est intelligent et ingénieux, mais il poursuit un objectif. Si ses actions sont souvent indépendantes, son dessein ne l’est pas. C’est une créature sociale, mais beaucoup moins grégaire que ses compagnons.
*Il est intelligent et ingénieux, mais il poursuit un objectif. Si ses actions sont souvent indépendantes, son dessein ne l’est pas. C’est une créature sociale, mais beaucoup moins grégaire que ses compagnons.


*Une dernière chose : le Dépositaire a un partenaire incorporel. Des négociations visant à obtenir de plus amples informations sont en cours. Cet allié joue indubitablement un rôle dans la Continuité.
*Une dernière chose : le Dépositaire a un partenaire incorporel. Des négociations visant à obtenir de plus amples informations sont en cours. Cet allié joue indubitablement un rôle dans la Continuité.

Version du 30 novembre 2009 à 23:01

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Le Bestiaire (ou Bestarium) est un regroupement d'informations concernant toutes les races de l'univers de Halo. Ce contenu était à l'origine uniquement disponible pour les possesseurs de l'édition collector ou de l'édition Légendaire de Halo 3.

Vous trouverez ici les informations sur les caractéristiques physiques, sociales et psychologiques des espèces concernées.

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PALIERS TECHNOLOGIQUES

Les palier technologiques correspondent au niveau d'évolution et d'adaptation d'une espèce. Contrairement à ce qu'on a l'habitude de voir, ici, le palier 0 est le niveau le plus élevé et le palier 7 le niveau primaire, celui de départ pour toutes les races.

Palier 0 : Transsensible

Comme les Forerunners n'avaient aucun exemple de civilisations plus évoluées technologiquement qu'eux, à l'exception des Précurseurs, il s'agit d'un plafond purement théorique. Atteignent ce palier les individus capables de voyager de manière intergalactique et d'accélérer l'évolution des formes de vie intelligentes. De telles créatures ne sont peut-être que légende.

Palier 1 : Fondateurs de mondes

Aucune civilisation existante n'égale la capacité des Forerunners à manipuler les forces gravitationnelles, créer des IA pleinement conscientes, fabriquer des matières ultra-denses, et ne maîtrise la navigation spatiotemporelle avec autant de précision.

Palier 2 : Interstellaire

La navigation spatiotemporelle précise de l'alliance covenante, sa communication interstellaire quasi-instantanée et son application de manipulation d'énergie portable ont été copiées sur la technologie forerunner. [remarque : les deux premières civilisations interstellaires maîtrisaient le voyage spatial avant de découvrir les artefacts forerunners ou de se rencontrer, mais ont toutes deux échoué dans la rétroconception de ces artefacts.]

Palier 3 : Spationautique

L'efficacité de la navigation spatiotemporelle des Humains, de leurs rampes de lancement, leurs armes à induction linéaire asynchrone, leurs stockages holographiques et leurs IA semi-conscientes n'est plus à démontrer ; néanmoins, leur création ne peut se faire sans sacrifice, transfert de mémoire et clonage instantané. Ils ne subissent véritablement l'influence de facteurs extérieurs que depuis les événements récents. Depuis leur contact avec l'alliance covenante, ils sont tout près d'atteindre un niveau d'évolution artificielle extrêmement avancé.

Palier 4 : Ère spatiale

Les espèces suffisamment intelligentes pour quitter la surface de leur berceau, mais qui se contentent de se livrer à des guerres dans l'abîme qui l'entoure ne dépassent que rarement ce palier. Leur technologie est entièrement tournée vers le confort, mais n'exclut pas des progrès médicaux. [remarque : les Jiralhanae sont la seule espèce qui, après avoir acquis la capacité de voyager dans l'espace, est retombée, à force de guerres fratricides, à une situation préindustrielle, puis revenue à coups de griffe à son niveau d'évolution, sans toutefois en tirer d'enseignement.]

Palier 5 : Ère tomique

Les espèces du 5e palier finissent généralement par atteindre le statut spationautique et se concentrer sur la production d'énergie propre. Il arrive toutefois que certaines espèces belliqueuses utilisent l'énergie atomique à des fins militaires, ce qui cause souvent leur extinction. Typiquement, elles parviennent à voler dans l'atmosphère et évoluent souvent par la suite vers le vol spatial.

Palier 6 : Ère industrielle

Le 6e palier est souvent le tournant décisif d'une civilisation. Les sociétés agraires peuvent connaître la stabilité au stade préindustriel, mais lorsque le 6e palier est atteint, les tensions au sein de la population et la mécanisation de la production alimentaire créent invariablement des pressions politiques et économiques difficilement maîtrisables. Les civilisations qui surmontent ces difficultés sont presque certains d'accéder au progrès. Certaines sociétés approfondissent leurs connaissances environnementales et médicales en même temps que leurs machines et leurs moyens de transports évoluent ; celles qui n'y parviennent pas sont vouées à disparaître.

Palier 7 : Préindustriel

Le 7e palier, l'un des plus communs et des plus stables, est caractérisé par un armement limité et des menaces environnementales négligeables. Les sociétés sont en général de taille réduite et éparpillées et subsistent grâce à l'agriculture, la culture fourragère, la chasse et la cueillette. Leur technologie se limite à des outils et des armes de simple facture, ou à des instruments et méthodes agraires ; il n'est toutefois pas rare qu'elles aient des connaissances de base sur les mouvements planétaires ou solaires.


COVENANTS

Légende (de la gauche vers la droite): Grunt, Prophète, Drone, Rapace, Elite, Brute, Chasseur

UNGGOY

Taille : 1,67 m

Poids : 118 kg

  • Planète d’origine : Balaho

Étoile, position : Tala, IV

Satellite(s) : Buwan, Padpad

Gravité : 0,709 G (environ)

Atmosphère : 5,7 atm [CO2, CH4, He]

Température en surface : -33°C à 5°C

  • Population : 320 millions

Structure sociale : Meute/Matriarche

Régime politique : Tribocratie inféodée

Technologie : Palier 6 initial/Palier 2 acquis

Indice de menace : Négligeable

  • Balaho, le monde natal des Unggoys, est une planète de type terrestre à l’atmosphère saturée de méthane. Une épaisse couche de nuages dissimule la majeure partie de sa surface à l’observation spatiale. Des plaines sédimentaires striées de geysers naturels bordent de vastes étendues d’eau saline surmontées de calottes glaciaires. La biosphère, dévastée par un phénomène de surindustrialisation à grande échelle, est encore en phase de reconstruction.


  • Avant leur entrée dans le giron covenant, il restait encore aux Unggoys à franchir le quatrième palier technologique. Leur découverte par les Covenants, certes providentiels en temps purement technologique, a catalysé un profond bouleversement de leur situation socioculturelle. Leur position dans la hiérarchie covenante relève davantage de présomptions raciales que de leurs aptitudes intrinsèques. Leur nombre, rapporté aux espèces dominantes, et leur recours systématiques à des avatars exogènes pour survivre hors de leur planète d’origine les exposent ainsi à toutes sorte d’abus. Ils sont par conséquent perçus comme de simples exécutants aisément remplaçables, perception étayée par leur courte période de gestation, leur incroyable fécondité et la précocité de leur développement sensori-moteur. S’ils font la plupart du temps office de chair à canon, leurs capacités cognitives les prédisposent pourtant à sonder le vide spatial en quête de signaux humains. La plupart des Unggoys peuvent ainsi s’enorgueillir de maîtriser au moins deux langues humaines. Ce talent constitue pour ainsi dire leur unique source de fierté et de confiance.


  • Les Unggoys se distinguent par un esprit de corps rarement mis en défaut, même lors des heures troubles qui ont suivi leur réintroduction. Qu’ils soient parvenus à préserver une identité nationale distincte des Covenants après plus de 3.597.192 heures d’endoctrinement tient du miracle. Bien que leur culture ait passablement souffert de leur intégration aux Covenants, leur sentiment d’appartenance ethnique, ou de ce qu’il en reste, les pousses parfois à contester l’autorité de leurs oppresseurs… sans succès, jusqu’à présent.


KIG-YAR

Taille : 1,9 m

Poids : 88 kg

  • Planète d’origine : Eayn

Etoile, Position : Y’Deio [HD 69830], principale satellite de Y’Deio III

Satellite(s) : n/a

Gravité : 0,875 G (environ)

Atmosphère: 0,9 atm [N2, CO2, O2]

Température en surface : -18°C à 45°C

  • Population : 978 millions

Structure Sociale : Egalitarisme foncier/Ochlocratie

Régime Politique : Capitalisme postindustriel inféodé

Technologie : Palier 4 initial/Palier 2 acquis

Indice de menace : Négligeable à modéré

  • Le monde d’origine des Kig-yars est le principal satellite de la planète Chu’ot, nichée dans l’anneau interne de la ceinture d’astéroïdes du système. Eayn se distingue par un océan équatorial unique, une activité volcanique sporadique et une absence totale de glaciation. Seul un tiers des Kig-yars dénombrés dans le système Y’Deio résident effectivement sur Eayn ; depuis leur premier contact avec les Covenants, la plupart ont élu domicile sur les planètes mineures de la ceinture d’astéroïdes.


  • Il serait approximatif d’assimiler les Kig-yars aux espèces adaptées à la faible gravité, bien qu’ils affichent certaines caractéristiques communes à divers groupes de Lacerta erectus antérieurs ou postérieurs aux heures troubles qui ont suivi la réintroduction. Chez les femelles, la pilosité du crâne et des avant-bras caractéristique des mâles laisse place à des excroissances calleuses. Outre ces différences et l’inévitable complémentarité de leurs organes reproducteurs, il n’existe aucune distinction de taille ou de morphologie entre les deux sexes.


  • À l’origine, les Kig-yars devaient se substituer aux Unggoys et former le gros de l’infanterie covenante, mais leur tempérament invalida rapidement cette option. Plutôt que de les ravaler au rang de simples soldats, leurs exceptionnelles capacités physiques et leur acuité peu commune les destinent davantage aux missions de reconnaissance et autres opérations commandos. Ils forment également la milice des mondes occupés, sous l’autorité directe d’un membre des castes supérieures. Reste à déterminer si ce rôle leur est dévolu par défaut, les dirigeants covenants jugeant les Grognards inaptes à endosser une telle responsabilité, ou bien délibérément, leurs instincts carnassiers les prédisposant à cette fonction.


  • Bien que les Kig-yars forment une caste confinée au vas de la structure socio-économique covenante, ils constituent une entité indépendante au sein de l’Hégémonie. Aucune des espèces vassales de l’Hégémonie n’est représentée au Conseil ; leurs intérêts et leurs préoccupations sont ainsi soumis au bon vouloir de l’administration covenante. Alors que les autres espèces vassales contestent cette injustice plus ou moins ouvertement (et toujours en vain), les Kig-yars optent pour un mode de contestation plus oblique : ils détournent les ressources de l’Hégémonie au profit de leurs frères expatriés. On ignore encore si les autorités covenantes se sont résignées à leurs activités illégales ou si les traces de leurs malversations se sont perdues dans les méandres de la bureaucratie.


YANME’E

Taille : 1,9 mètre

Poids : 127 kg

  • Planète d'origine : Napret, III

Satellite(s) : Naxook, Oquiu, Ka’amoti, Kami

Gravité : 2G [environ]

Atmosphère : 0,09 atm [CO2, O2, Ar]

Température en Surface : 29°C à 42°C

  • Population : Inconnue

Structure Social : Ruche

Régime Politique : Monarchie religieuse inféodée

Technologie : Palier 4 initial/ Palier 2 acquis

Indice de Menace : Négligeable

  • Très justement comparés à plusieurs autres arthropodes, les Yanme’e s’en distinguent par leur taille et leur intelligence. Si les cultures arthropodes en ruches font preuve d’intelligence, elles sont légions dans la galaxie et rares sont celles dont les individus sont capables, comme les Yanme’e, de produire des outils et des technologies. Leur taille est un autre trait frappant : frôlant en moyenne deux mètres, ils comptent parmi les arthropodes mobiles les plus grands jamais découverts. Les Yanme’e sont carnivores, et leur évolution leur a permis de développer et d’élever une forme de gibier sauvage.


  • Sur leur planète natale, les Yanme’ e ne peuvent voler que pendant une durée très limitée. Lorsque la gravité est inférieure à 2G, ils font preuve de bien plus d’agilité en vol. Leurs ailes diaphanes sont en fait très robustes et leur permettent de voler même lorsque l’atmosphère est faible. Palamok ressemble beaucoup à la Terre, bien qu’elle soit nettement plus grande et que son climat soir essentiellement tropical. C’est un monde plat sans spécificité géographique, où il y a peu d’activité tectonique ou volcanique.


  • Les Yanme’e ont pu devenir experts dans l’utilisation d’outils, en partie grâce à un appendice chitineux flexible, qui se trouve être le vestige d’une patte secondaire. Il offre, utilisé conjointement avec les autres membres, une dextérité remarquable. La capacité qu’a le Yanme’e de viser et tirer en plein vol ou lorsqu’il escalade une structure en font l’une des unités d’infanterie covenantes les plus dangereuses. Il est également doté d’une excellente acuité visuelle grâce à ses yeux composés. La gravité élevée de Palamok fait que les Yanme’e comptent aussi parmi les arthropodes les plus lourds, et leur carapace épaisse leur donne une capacité d’absorption des dégâts non négligeables.


  • Sur le plan culturel, les Yanme’e ont été conquis et inféodés par les Covenants (cf. Unggoy). Ils adhèrent aux doctrines religieuses covenantes et font preuve d’une obéissance inconditionnelle, mais n’ont guère d’intérêt pour les normes sociétales covenantes. Ils servent ce qu’ils considèrent être une structure de pouvoir linéaire normal, avec à sa tête les « reines » Prophètes. Leur premier contact avec les Covenants s’est achevé dans le sang pour les deux camps, et la détente qui a suivi était des plus inattendu en tenant compte de l’ampleur du carnage. Leurs difficultés de communication avec les autres espèces covenantes font qu’ils restent généralement entre eux, sauf au combat.


HURAGOK

Taille : 1,88 m

Poids : 56 kg

  • Planète d'origine : [Diverse]

Étoile, position : n/a

Satellite(s) : n/a

Gravité : n/a

Atmosphère : n/a

Température en surface : n/a

  • Population : n/a

Structure sociale : n/a

Régime politique : Inféodé

Technologie : n/a

Indice de menace : Inexistant


  • Les Huragoks, désormais au service des Covenants, ont été découverts et recueillis dans de nombreuses installations forerunners désaffectées, d’abords par les Yalan’xinin, puis par les Covenants. Même s’ils n’étaient pas spécifiquement conçus pour être affectés dans des zones habitables, tous les Huragoks actuellement engagés ont été récupérés dans des installations de série M. Il est intéressant de noter que même les créations les plus modernes des Fondateurs ont survécu à l’ère sinistre de la post-activation.


  • Les Huragoks sont très proches physiquement des Gigastaurozos ; seule leur locomotion diffère. Quoique dépourvus de véritables tissus ou organes, les substituts nanomécaniques imitent leurs analogues biologiques avec une telle précision qu’il est impossible de les distinguer de ceux dotés de technologies biomédicales inférieures au palier 1. Si elle a à sa disposition suffisamment de matière première, une paire d’Huragoks peut reproduire une réplique unifiée d’eux-mêmes en 45 minutes environ. Avec l’assistance d’un autre Huragok (le nombre maximum de participants dans le processus de reproduction étant de trois), le rejeton est produit en 30 minutes environ et constitue, par essence, l’amalgame des trois parents. Cette seconde méthode est donc préférable, puisque l’individu créé a un champ d’expérience plus large. De la même manière, s’il a accès aux matières premières nécessaires, une Huragok peut réparer les dégâts qui lui ont été affligés si ceux-ci ne sont pas trop importants. Un Huragok peut également recréer intégralement l’un de ses semblables s’il a à sa disposition au moins 10% de la masse de l’individu endommagé. En théorie, la durée de vie effective d’un individu est de 87 600 000 heures, mais les données récupérées sur l’individu laissent à penser que celle-ci est infinie.


  • On aurait pu penser que l’utilisation des Huragoks par les Covenants aurait grandement approfondi leurs connaissances des merveilles hérités des Forerunners, mais ils ont en fait été considérablement ralentis par le mysticisme qu’ils y ont prêté. Malheureusement pour eux, les Huragoks sont l’une des machines pensantes les moins sophistiquées bâtie de la main des Fondateurs, et seule une main experte peut en extraire des informations dignes d’intérêt.


SANGHEILI

Taille : 2,2 m

Poids : 144 kg

Étoile, position : Urs (primaire), Fied, Joori, IV

Satellite(s) : Qikost, Suban

Gravité : 1,375 G (environ)

Atmosphère : 0,9 atm [N2, O2, Ar]

Température en surface : -5°C à 96°C

  • Population : 8,135 milliards

Structure sociale : Seigneurialisme/Militante/Patriarcale

Régime politique : Hégémonie religieuse

Technologie : Palier 2

Indice de menace : Non négligeable à sérieux

  • En un mot, les Sangheili sont les alter ego des Prophètes sur les plans technologique et sociétal. Cependant, ils ont pendant très longtemps joué le rôle d’organe militaire dominant au sein des Covenants. Ce n’est guère surprenant lorsque l’on considère la nature féodale et guerrière de leur planète d’origine, Sangheilios ; ce qui l’est plus, c’est la stabilité cyclique et l’avancement technologique et médical que cette société féodale leur a permis d’atteindre. Espèce intelligente et agressive, les Élites étaient sans pareil jusqu’à ce qu’ils rencontrent les Prophètes. L’échange de biens et d’idées à conduit à l’adaptation des Élites à la religion covenante, qu’ils finirent par embrasser, greffant ses doctrines à leur propre système dogmatique.


  • D’un physique puissant, les Élites sont élevés dès leur plus jeune âge en vue de développer leur force et leur férocité et d’en faire des guerriers. Les autres rôles au sein de la société sont relégués au second plan et sont généralement considérés comme de simple passe-temps. Même le citoyen élite le plus moderne maîtrise la plupart des armes et le combat au corps à corps. Cette focalisation sur la formation militaire se reflète par exemple dans le fait que seuls les aristocrates ont le droit de manier des épées, et que les guerriers épéistes ne sont plus alors autorisés à se marier. Ils peuvent toutefois se reproduire avec la femelle de leur choix, mariée ou non, pour assurer la transmission des gênes « épéistes ».


  • Bien que les Élites soient naturellement doués d’une grande intelligence, la longue dépendance de leur culture sur un schéma militaro-industriel leur a fait privilégier la puissance à la science. À certains égards, l’avènement des Covenants à grandement facilité cette orientation : cette alliance leur a permis de porter une attention exclusive aux efforts militaires, le développement de la science et de la technologie étant du ressort des prophètes. Les Élites sont l’unes des rares espèces covenantes à avoir réussi à explorer l’espace sans aide extérieure. Leur relation avec les Prophètes était au départ très tendue, mais elle a fini par porter ses fruits, posant les bases de l’hégémonie covenantes moderne. Ces bases sont désormais ébranlées par une guerre civile. Les Sangheilis ont quittés les Covenants à cause de désaccords religieux et ont noué une alliance fragile et provisoire avec l’Homo sapiens. Seul l’avenir permettra de déterminer si cette coalition était judicieuse.


  • S’étendant de la Terre à Sangheilios, cette guerre civile voit les Élites lutter pour arracher leur part d’hégémonie à leurs nouveaux ennemis. Les Jiralhanaes affluent dans l’armée pour combler le vide laissé par le départ des Élites, y voyant une opportunité à saisir.


JIRALHANAE

Taille : 2,8 m

Poids : 510 kg

  • Planète d’origine : Doisac

Étoile, position : Oth Sonin, III

Satellite(s) : Warial, Soirapt, Teash

Gravité : 2,1 G (environ)

Atmosphère : 1, 3 atm [N2, O2, Ar]

Température en surface : -15°C à 52°C

  • Population : 12,5 milliards (estimation)

Structure sociale : Meute/Mâle alpha/Guerrière/Patriarche

Régime politique : Dictature religieuse inféodée

Technologie : Palier 4 initial/Palier 2 acquis

Indice de menace : Non négligeable à sérieux

  • Autrefois reléguées au simple rang d’exécuteurs de la société covenante, les Brutes ont profité des récents événements pour se revendiquer un rôle jusqu’ici dévolu aux Elites : celui de force militaire dominante au sein de l’Hégémonie. Ces êtres belliqueux et grégaires comptent parmi les espèces covenantes les moins soucieuses de la technologie. Leurs rares contributions au patrimoine technologique de l’Hégémonie sont invariablement de nature militaire, qu’il s’agisse d’explosifs chimiques modérément sophistiqués ou d’armement aussi primitif que fiable et dévastateur. Leur poussive évolution technologique, fruit de leur cohabitation avec les autres espèces covenantes, suit un rythme extrêmement irrégulier.


  • À l’instar des autres mammifères bipèdes évoluant sous de fortes gravités, les Jiralhanae sont dotés d’une force physique, d’une robustesse et d’une résistance considérables. Péjorative par essence, l’appellation de Brute aux Jiralhanaes par les humains renvoie généralement aux créatures les plus bestiales ou à celles qui sont douées d’une force exceptionnelle. À cet égard, ce terme reflète on ne peut plus fidèlement la nature de l’espèce : les Brutes sont fortes, impulsives et promptes à se battre. La structure sociale des Brutes est celle de la meute, organisée autour d’un individu alpha ou alpha prime. Un modèle patriarche est vaguement suivi, sujet aux compétences sociales, martiales et reproductives du patriarche. Le patriarche est une fréquente contrepartie de ce modèle social. Quant aux femelles, elles sont manifestement écartées de la structure militaire.


  • Leur conversion à la religion covenante est aussi récente qu’absolue. Les Jiralhanaes se rangent ainsi parmi ses plus fervents adeptes et embrassent inconditionnellement la doctrine annoncée par les Prophètes. Depuis la défection des Sangheilis et les troubles politiques qui s’en sont suivis, ils ont délaissé leur inconfortable situation de vassaux pour occuper le sommet de la hiérarchie militaire covenante. Une longue tradition de cultures totémiques et animistes les a idéalement préparés à recevoir le dogme covenant. Ce processus est loin d’être achevé, mais leur promptitude à remplir le rôle laissé vacant par les Sangheilis et leur insatiable penchant pour la violence font des Jiralhanaes de redoutables prédateurs.


LEKGOLO

Taille : 1,4 m (3,65 m en armure)

Poids : 22,6 kg (4762 kg en armure)

  • Planète d'origine : Te

Étoile, position : Svir, V

Satellite(s) : Rantu, Uhtua, 23 satellites naturels plus petits

Gravité : 4 G (environ)

Atmosphère : 1,2 atm [N2, He, CH4]

Température en surface : -20°C à 95°C

  • Population : 1,980 billions

Structure sociale : Égalitarienne

Régime politique : Socialisme inféodé

Technologie : Palier 3 initial/Palier 2 acquis

Indice de menace : Modéré

  • Le Lekgolo est une créature semblable à un ver, d’environ 1,4 mètres de long. Lorsqu’ils ne sont pas sur Te, leur planète natale, ils se réunissent généralement en assemblages appelés « Mgalekgolo ». Ceux-ci disposent d’une intelligence et de capacités améliorées, du fait de la fusion de celles de chaque individu. Destinée à servir des objectifs précis, chaque créature formée développe, chose étrange, une personnalité distincte. Un ver individuel n’est pas – tout du moins, ne se montre pas très intelligent, mais en groupe, une connexion nerveuse complexe se crée, basée sur des connexions hormonales et bioélectriques. Il en résulte une forme assez intelligente, dont la capacité de réflexion augmente avec le nombre d’individus (toutefois limité) pour pouvoir réaliser des tâches intellectuelles. Ils font déjà preuve d’une force prodigieuse individuellement, mais lorsqu’ils sont combinés en une autre forme (bipède pour les interactions covenantes), leur force augmente encore de façon exponentielle, créant un réseau d’analogues de muscles et d’articulations ingénieusement assemblés.


  • Non contents d’être l’une des intelligences composées les plus brillantes de ce bras de la galaxie, les Chasseurs ont également une culture des plus mystérieuses. Ils ont été chassés comme des créatures pré-cataclysmiques, mais dans des catégories très différentes. Le terme Chasseur est par ailleurs totalement inadapté pour décrire l’ensemble de l’espèce : c’est en effet la forme qu’ils prennent le plus rarement. Leur acclimatation covenante leur imposant un tribut militaire, les Lekgolos fournissent des effectifs réduits de Chasseurs. Le corps politique covenant semble considérer cet arrangement comme une interaction nécessaire avec son vassal le plus étranger.


  • L’affiliation philosophique, religieuse et politique des Lekgolos avec les Covenants répond uniquement à leur besoin vital de voyage spatial. La société Lekgolo n’a guère besoin de religion. La haute gravité de leur monde a considérablement ralenti le progrès en technologie spatiale d’une civilisation avancée dans tous les autres domaines. Les mineurs covenants venus sur Te pour exploiter à ciel ouvert ses gisements riches en métaux lourds ont rencontré une résistance longue et acharnée. La physiologie des Lekgolos leur a donné un avantage décisif au combat dans ce monde rocheux et oppressant, et les deux camps finirent par trouver un arrangement. Les difficultés de communication ont ralenti le processus, mais une relation profitant aux deux bords existe bel et bien aujourd’hui. Les Covenants utilisent la main-d’œuvre, l’expertise et les ressources locales pour extraire des métaux et des minéraux rares, tandis que les Lekgolos ont accès gratuitement aux routes spatiales covenantes.


  • Peu d’informations ont été recueillies sur les rouages de la société lekgolo. On connaît peu de choses sur les interactions entre ses membres, hormis leur habitude reproductrices et alimentaires, et seules des théories existent sur leurs structures politiques et intellectuelle.


SAN’SHYUUM

Taille : 2,2 m

Poids : 91 kg

Étoile, position : n/a

Satellite(s) : n/a

Gravité : 0,95 G (environ)

Atmosphère : 1,03 atm [Né, O2, Ar]

Température en surface : 20°C à 24°C

  • Population : 500 millions (recensement) ; 23.831.346 (actuellement)

Structure sociale : Théocratie

Régime politique : Hégémonie religieuse

Technologie : Palier 2

Indice de menace : Non négligeable à sérieux


  • Les Prophètes prétendent que leur planète d’origine a été détruite par l’explosion de son étoile il y a 3200 ans, mais très peu de données existent sur l’emplacement de leur système d’origine. Leur réticence à divulguer cette information, somme toute anodine, a peut-être pour origine leur longue période d’hostilité contre les Sangheili ; en tout cas, la pérennité d’une conspiration nécessiterait un engagement total. Sa longévité a peut-être joué en sa faveur et permis de transmettre ce mythe comme un fait avéré aux générations suivantes.


  • On est en droit de se demander ce qui a entraîné la destruction de leur étoile lorsque l’on prend en considération la survie de leur espèce sur le long terme. Les recensements actuels font états d’une population bien au-delà de la croissance projetée dans les archives antérieures à l’activation. Des critères pour le maintien de la stabilité génétique ont certainement été votés et appliqués ; et pourtant, toutes les données disponibles indiquent une forte diminution de la croissance de la population ainsi qu’une augmentation de la fréquence d’apparition de traits récessifs au fil des générations. Il est étonnant qu’ils n’aient pas vraiment régulé leur descendance dernièrement alors qu’ils souhaitaient conserver une lignée pure. Les dernières 8.760.453 heures ont été largement consacrées au développement de technologies destinées à allonger la durée de vie de leur espèce. Des percées significatives ont été réalisées, puisqu’un quart de la population dépasse deux siècles de longévité.


  • Le fait qu’ils n’aient jamais cherché à s’installer plus longuement sur une planète est moins gênant, mais mérite tout de même d’être étudié. On pourrait spéculer qu’une population ayant survécu de peu à l’explosion de son système natal soit moins disposée à établir un autre centre de populations sédentaires. Il convient d’ajouter que si les Prophètes ont joué la carte du fanatisme religieux sanctifiant l’armement militaire forerunner, eux-mêmes n’ayant guère fait preuve de dévotion dans l’utilisation de ces artefacts – tout du moins jusqu’à leur alliance avec les Sangheili. C’est indubitablement ce qui leur a évité sinon l’annihilation, du moins une défaite cinglante, face à la machine de guerre des Élites.


  • MISE À JOUR : depuis l’apparition du Parasite sur Grande Bonté, les San’Shyuum ont par deux fois frôlé l’extinction en l’espace d’un seul grand cycle. Seuls ceux postés de manière définitive ailleurs que sur leur planète d’origine n’ont pas été menacés. Même les individus appartenant au commandement de la flotte covenante n’ont aucun espoir d’y avoir survécu, puisque l’intégralité de la flotte était présente sur l’Installation 05, mise en quarantaine par les Sangheilis. Malheureusement, on estime leur population totale actuelle inférieure au millier d’individus.


PARASITES (FLOODS)

PARASITE

Taille : variable

Poids : 114 kg

  • Planète d'origine : Extragalactique

Étoile, position : [G617], VII

Satellites(s) : [G617 g 1]

Gravité : 1,375 G [environ]

Atmosphère : 0,9 atm [N2, O2, Ar]

Température en surface : -25°C à 41°C

  • Population : Inconnue

Structure sociale : Socialisme utopique

Régime politique : n/a

Technologie : Palier 7 initial/Palier 2 acquis

Indice de menace : Non négligeable à sérieux

  • Forme de vie parasitaire caractérisée par sa virulence, le Parasite constitue une menace de premier plan pour la biodiversité de la galaxie. Sa biomasse est composée d'un type de cellule indifférencié à laquelle a été donnée la dénomination.

La Supercellule Parasite [SCP], dont la structure est très proche de celle des neurones et des cellules gliales, peut être décrite grossièrement comme un muscle pensant. Il a été démontré à maintes occasions que le Parasite est capable d'arranger ces SCP pour donner forme à l'organe dont il a besoin. Chaque épidémie de Parasite connaît plusieurs stades distincts : Sauvage, Coordonné et Interstellaire.


  • Au cours du stade Sauvage, le Parasite n'a jamais pris plus de quatre formes différentes : parasite de contamination [nosodrome], parasite de combat [nosoclaste], parasite porteur [nosophore] et pré-Fossoyeur [nosophale]. Dès qu'il se constitue en Fossoyeur viable, le Parasite entre dans le stade Coordonné, voyant un accroissement rapide du nombre de formes à sa disposition. Le passage au stade Interstellaire n'est pas une véritable évolution : le Parasite est simplement en mesure d'utiliser les technologies dont il s'est emparé. En théorie, le Parasite entre au moins un autre stade après l'Interstellaire : le Transgalactique.


  • Le Parasite ne peut pas prendre sa forme protomorphe tant qu'un groupe Coordonné n'a pas extrait une réserve de calcium suffisante des formes de vie hôtes. Ces ressources de calcium servent à construire un cadre adaptable sur lequel se fixe la SCP, donnant naissance à un moteur redoutable. Au début de l'épidémie, les fonctions de base du protomorphe [aider les nosodromes à obtenir des hôtes et à protéger la biomasse et les systèmes nerveux complexes pour renforcer le Fossoyeur local] chevauchent celles du nosoclaste. Mais dès que l'équilibre est atteint dans la population de protomorphes, tous les nosoclastes existants sont relégués à un rôle purement défensif ou viennent enrichir la biomasse et les réserves de calcium du Parasite.


  • Le Parasite n'a pas de culture, puisqu'il s'agit d'un macro-organisme et non pas d'un groupe d'individus ni même d'un groupe d'individus subsensibles contrôlés par un ou plusieurs êtres transsensibles. Leur société, si l'on peut employer ce mot, ressemble grandement à un idéal socialiste utopique, puisqu'il n'y a ni richesse, ni pauvreté, ni manque, ni crime, ni maladie ; chaque individu œuvre à l'avancement de l'ensemble du Parasite. Il est toutefois regrettable que leur objectif primordial soit de massacrer et consommer toutes les autres formes de vie de la galaxie.


FOSSOYEUR

Taille : variable

Poids : variable

  • Planète d'origine : Extragalactique

Étoile, position : [G617], VII

Satellites (s) : [G617 g 1]

Gravité : 1,375 G [environ]

Atmosphère : 0,9 atm [N2, O2, Ar]

Température en surface : -25°C à 41°C

  • Population : Inconnue

Structure sociale : Socialisme utopique

Régime politique : n/a

Technologie : Palier 7 initial/Palier 2 acquis

Indice de menace : Non négligeable à sérieux

  • En l'absence de Fossoyeur, le Parasite prend une forme relativement stable. Il ne se reproduit pas spontanément, mais se greffe sur des formes de vie sensible, en particulier celles qui sont dotées d'une conscience et capables d'introspection.


  • Au cours du stade Sauvage, le Parasite n'est capable de se coordonner que de manière locale grâce à une communication à base de phéromones. Les recherches ont montré que le contenu des messages ainsi créés est d'une complexité limitée. Les formes individuelles ont accès aux habiletés et aux souvenirs de leurs hôtes. Cependant, lorsqu'une épidémie donne naissance à un Fossoyeur viable, le stade Coordonné commence ; dès lors, le Parasite devient véritablement dangereux. Les synchronisations, occupationnelles au sein des groupes locaux et éloignés, ne peuvent plus êtres assurés par une communication à base de phéromones. Les réactions stratégiques d'un groupe sont instantanées ou presque, sans délai perceptible imputable à la distance. Une théorie a été élaborée selon laquelle le Parasite communiquerait par télépathie après le stade Sauvage, mais elle n'a pu être vérifiée.


  • Le Fossoyeur, tout comme le pré-Fossoyeur dont il est l'évolution naît de la fusion de Supercellules Parasites pures avec le système nerveux complexe évolué d'une ou plusieurs entités sensibles. Le contrôle qu'il exerce sur les formes à plus grande mobilité qu'il crée est très justement comparé au contrôle d'une entité sur ses propres membres. Ainsi, le contrôle se fait à l'échelon individuel durant le stade Sauvage, mais dès qu'une épidémie entre dans le stade Coordonné, le contrôle est assuré par une intelligence centrale composée.


  • Bien qu'aucune expérience adéquatement contrôlée n'ait été menée, les données recueillies sur le terrain indiquent que si l'on retire de l'influence du Fossoyeur une forme mobile coordonnant le groupe d'origine, elle retourne au stade Sauvage. Les données sont insuffisantes pour déterminer si les formes mobiles du Fossoyeur peuvent être influencées par un autre Fossoyeur, mais la logique laisse penser que tel serait le cas. Toutefois, puisque les Fossoyeurs sont en tout point similaires et poursuivent immanquablement le même objectif, il serait probablement impossible d'en distinguer deux d'entre eux.


HUMAINS

HORS CATEGORIE: SPARTAN

Taille : 2,08 mètres

Poids : 179kg

  • Planète d’origine : Terre/Autre

Etoile, Position : Epsilon Eridani, II

Satellite(s) : Ehilend

Gravité : 1,01G (environ)

Atmosphère : 1 atm [N2, O2]

Température en surface : -18°C à 38°C

  • Population : 200 millions (transition brusque)

Structure Social : Mixte/ Démocratie/Religieuse

Régime Politique : Militaire d’urgence

Technologie : Palier 3

Indice de Menace : Non négligeable à sérieux (liens avec groupe : Humains)


<<Anomalie. Nécessite une étude plus approfondie. >>

  • Un simple scanner révèle avec certitude que le Depositaire est un Homo Sapiens ; toutefois, il est amélioré de différentes manières significatives. Aucune d’entre elles n’entraîne la nécessité de la classer dans une catégorie différente, mais elles valent d’être notées, en particulier lorsque l’on considère le comportement et les actions récents de cet individu lors de la réapparition du Parasite. Il a toutes les caractéristiques d’un Dépositaire, mais sa puissance physique est tout à faire remarquable.


  • L’analyse de la densité osseuse et de la masse musculaire du Dépositaire révèle une expérience de nombreux environnements gravitationnels, qui s’explique par de nombreux voyages. Il présente également des travers de lésions dermiques et internes. Les réparations sont superficielles mais efficaces : le Dépositaire est sujet à peu de maladies graves, mais il a l’espérance de vie très courte d’un Homo Sapiens et un métabolisme mammifère surexploité.


  • Sa sophistication, qui semble servir un objectif militaire, comprend une thérapie génique, remplacements hormonaux et améliorations de ses systèmes capillaire et nerveux. Certaines de ces modifications ont eu des conséquences fâcheuses sur le métabolisme du sujet, mais leur utilité dans le cadre d’une application militaire est évidente. La ténacité du sujet, sa capacité à survivre à des circonstances extrêmement hostiles en sont la preuve bien réelle. Le sujet n’a pas été observé sans son enveloppe de combat, qui, malgré une fabrication primitive, le protège partiellement de nos contre-mesures de base et systèmes de purge.


  • Le mode et la philosophie du Dépositaire semblent être directement liés à la force militaire Homo Sapiens, qui compte de plus larges effectifs. Il est difficile d’évaluer sa place dans la hiérarchie de ce groupe. Il apparaît que le Dépositaire rend compte à des sapiens inférieurs ; cependant, ils semblent s’en remettre à lui dans de nombreuses circonstances militaires. C’est un macrocosme intéressant de leur processus démocratique. Le Dépositaire présente également une tendance à agir seul dans des situations périlleuses pour venir en aide au groupe.


  • Il est intelligent et ingénieux, mais il poursuit un objectif. Si ses actions sont souvent indépendantes, son dessein ne l’est pas. C’est une créature sociale, mais beaucoup moins grégaire que ses compagnons.


  • Une dernière chose : le Dépositaire a un partenaire incorporel. Des négociations visant à obtenir de plus amples informations sont en cours. Cet allié joue indubitablement un rôle dans la Continuité.


(plus que une rubrique! wait & see...)