Second Stories/Cooperative Protocol

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Des enquêteurs examinent les découvertes faites sur le cargo trouvé sur leur port.

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Cooperative Protocol est la treizième Second Story de Halo : Nightfall. Elle est débloquée à la 18e minute de l'épisode 4 et dure 4:01 minute.


Scénario

Audio

ONIFILE•SXG1•S.KIPLEY
ONI EYES
Cooperative Protocol

(La scène est vue à travers la visière et l'ATH d'un agent. Il s'approche de l'échelle sur le côté d'un véhicule.)

Opérateur : Je m'approche du véhicule suspect. Un tug colonial. On dirait une catégorie Bactrian.

(Gros plan sur la coque du cargo. Les plaques métalliques qui la compose semblent disjointes, comme déformées. Une analyse radiologique s'affiche sur l'ATH.)

Opérateur : Les deux extrémités du missile montrent des signes de surexposition à des températures extrêmes. Je sais pas où ce truc est allé, mais il a morflé.

(L'opérateur reInterrogateur à travers le pare-brise sale du véhicule.)

Silas Kipley : On en voit plus trop des troisième catégorie. Il n'y en a plus sur le marché.

(Enregistrement de l'interrogatoire de Kipley, indiqué comme SCG Forensics, dans les locaux de la Interrogateur coloniale sedrane.)

Kipley : Presque toutes les sociétés minières utilisent des niveau 5, des tugs qui acceptent une graduation transoptique.

Interrogateur : Une graduation transoptique ?

Kipley : Oui, c'est un système de vision automatisé qui sert à maîtriser la navigation, surtout sur les sites d'accès difficile. Toujours est-il que les troisième catégorie n'ont pas ce genre d'équipement qui est pourtant monté en standard depuis 50 ans. Je ne sais pas d'où vient ce tug, mais c'est pas un modèle récent.

(Dans la cabine du cargo, derrière les sièges.)

Opérateur : Apparemment, l'ONI a pris soit de retirer le panneau de navigation. [Tousse] Ça sent le fauve, là-dedans ! Ça passe même à travers le casque.

Interrogateur : Vous avez parlé d'allumage biométrique.

(L'ordinateur détecte les mots-clés « allumage biométrique ».)

Kipley : Ça n'a rien d'exceptionnel. La plupart des tugs et des cargos ont ce genre de systèmes de sécurité.

(Retour à la cabine, où il examine le système d'allumage biométrique.)

Kipley : Les entreprises ont horreur du gaspillage. Elles ont imposé un protocole collaboratif pour gérer ce type d'actifs, principalement à cause du coût des voyages interstellaire et les risques liés au transport de minéraux.

(L'ordinateur détecte les mots-clés « protocole collaboratif ».)

Interrogateur : Pardon, vous avez dit « protocole collaboratif » ?

Kipley : Exact.

(Retour sur le tableau de bord du vaisseau.)

Opérateur : Navigation biplace. Opérationnel en proco. Comment ça peut être aussi poussiéreux ?

Kipley : Le proco est un protocole de pilotage qui équipe tous les véhicules de transport miniers. Ça a été conçu pour limiter certains risques en intervention.

Opérateur : Le système d'allumage est équipé du proco de type primaire, avec biométrie totale.

Kipley : Au début des années quatre-vingt dix, les transporteurs ont décrété que les cargos biplaces étaient beaucoup plus fiables. Si vous n'avez qu'un seul membre à bord, il est d'avantage susceptible de se faire voler ou de vous voler. Si vous transportez tout un groupe d'extracteurs, vous avez le problème inverse, ça coûte trop cher. Vous devez transporter, assurer et prendre en charge tout un groupe et non pas une seule personne. Donc le protocole collaboratif était une sorte de juste milieu, une équipe de deux extracteurs, ce qui a généré une flopée de tugs biplaces comme celui-là. Ça a aussi démocratisé l'allumage biométrique : seul un pilote certifié par la compagnie pouvait faire démarrer les moteurs. Si il n'était pas reconnu par la machine, le tug ne décollait pas.

(L'opérateur inspecte l'arrière des sièges.)

Opérateur : Les sièges ne sont clairement pas d'origine.

(Gros plan sur une boucle jaune et noire fermée par une pièce métallique rouge.)

Opérateur : La trappe de secours n'a pas été utilisée.

(Inspection de l'avant des sièges.)

Opérateur : Les supports des fauteuils ont visiblement souffert.

(L'opérateur manipule un clavier digital avec des gants.)

Interrogateur : Quand vous parlez de pilote certifié, vous voulez dire qu'ils devaient être vivants ?

Kipley : En effet, il fallait que le pilote soit en vie pour qu'il active manuellement les moteurs. La machine pouvait déterminer si il s'agissait d'un acte volontaire d'après la pression, la température et d'autres indices.

(L'opérateur inspecte deux panneaux.)

Opérateur : Les ventilateurs de secours sont intacts… Ceux du côté gauche également.

Interrogateur : Une idée de l'endroit d'où pourrait provenir ce tug, à l'origine ?

Kipley : Ça, c'est une question pour un analyseur de données, moi je ne suis pas habilité–

Interrogateur : Où vous attendriez-vous à le trouver ? Sur quel genre de colonie ?

Kipley : Ce n'est qu'une hypothèse, mais personnellement, c'est le genre de vaisseau que je verrais bien sur une colonie du tiers-monde, pas une colonie principale. C'est pas le matériel sophistiqué d'un grand groupe terroriste. C'est même pas le genre de cargo qu'on trouve dans les bazars de Sedra. Il faut penser pauvreté extrême et même misère extrême si vous voulez mon avis.

(L'opérateur inspecte de nouveau la commande d'éjection d'urgence.)

Opérateur : À bien y reInterrogateurr, on dirait que l'évacuation de secours aussi a été trafiquée. Il est clair que c'est pas un tug standard. Il a été lourdement modifié. Où est-ce qu'ils sont allé avec ce truc-là ?

Kipley : Le pilote était forcément un porteur de valises, une mule. Les rebelles n'auraient jamais accepté ce genre d'antiquité, jamais de la vie.

(L'ordinateur détecte le mot-clé « rebelle ».)

Kipley : C'est le vaisseau de quelqu'un qui n'a pas les moyens de s'offrir autre chose. Trop vieux pour être encore en activité, mais pas assez pour être dans un musée. C'est un cargo de récup' bidouillé avec des bouts de ferraille par un criminel qui n'a rien à perdre.

ONI EYES
Property of the UNSC

Sous-titres

Opérateur : En approche du véhicule suspect. Tug colonial. De classe Bactrian, on dirait. Un missile, les deux extrémités indiquent une exposition à la chaleur anomale(sic). Ce truc s'est vraiment fait amocher, là où il est allé.

Kipley : On ne voit plus beaucoup de Classe Trois. Ils ont disparu.

Garde coloniale sedrane.

Kipley : Presque toutes les société minières utilisent des Tugs type V, ou du moins des Tugs à transmission optique.

Interrogateur : La transmission optique ?

Kipley : Un système de repérage auto qui augmente les contrôles de navigation dans des sites miniers moins praticables. Et les Classes Trois n'ont pas cette option. Alors que c'est la norme depuis 50 ans. D'où qu'il vienne, ce Tug n'est pas récent.

Opérateur : On dirait que ONI s'est chargé de retirer le tableau de navigation. Ça sent comme dans une grange ici, même avec le casque.

Interrogateur : Vous avez parlé de l'allumage biométrique.

Kipley : C'est assez fréquent. Beaucoup de Tugs et cargos ont ce système. Les sociétés n'aiment pas gaspiller l'argent. Ils ont m^me imposé un protocole coopératif pour gérer de type d'atouts, à cause du coût du voyage interstellaire et du risque de déplacer des dépôts de minerai.

Interrogateur : Pardon, vous avez dit "protocole collaboratif" ?

Kipley : Oui.

Opérateur : Navigation à deux sièges. Protocole coopératif complet. Pourquoi il y a tant de poussière ?

Kipley : Le protocole coopératif est un système à deux pilotes pour tous transports miniers. C'est censé réduire certains risques de l'opération.

Opérateur : Le système d'allumage est primitif, système co-op. Entièrement biométrique, on dirait.

Kipley : Début 90, les sociétés ont vu que le transport à deux sièges réduisait le plus les risques de forage minier. Avec un opérateur, il peut se faire voler, ou vous voler. Avec un groupe d'opérateurs, vous êtes coincé autrement. C'est cher. Vous fournissez, assurez et transportez un groupe, au lieu d'une seule personne. Le protocole coopératif était donc ni plus ni moins que deux opérateurs à la fois. Ce qui créé un afflux de Tugs deux places comme celui-là. Ça a aussi donné l'allumage biométrique. Seule l'opérateur du Tug pouvait allumer les moteurs. Sans l'un des opérateurs, votre Tug ne démarrait pas.

Opérateur : Les sièges ne sont pas d'un type courant. L'éjection d'urgence est intacte. Les supports des sièges ont été abimés.

Interrogateur : Quand vous dits "l'opérateur du Tug", devaient-ils…

Kipley : Oui, ils devaient être vivants, et ils devaient activer manuellement les moteurs. La machine détectait si l'action était volontaire ou pas d'après la pression, la température et d'autres critères.

Opérateur : Ventilateurs d'urgence intacts. Le côté gauche également.

Interrogateur : Sauriez-vous d'où viendrait un Tug pareil, à l'origine ?

Kipley : Demandez plutôt à un analyste de données. Je ne pourrais pas…

Interrogateur : Où vous attendriez-vous à le voir ? Dans quel type de colonie ?

Kipley : Si je devais deviner… Moi, je m'attendrais à voir ça sur une colonie du Tiers-Monde, pas une principale. Ce n'est pas l'équipement d'un terroriste sophistiqué du Centre. On ne pourrait même pas s'en débarrasser dans un bazar de Sedra. De niveau de pauvreté élevé. Extrêmement élevé, là, oui.

Opérateur : En fait, on dirait que l'éjection a également été trafiquée. Ce n'est vraiment pas un Tug standard. Il a été fortement modifié. Où partaient-ils avec, ces types ?

Kipley : Le pilote devait être un coursier. Une mule. Les insurgés ne piloteraient pas une antiquité pareille, impossible. C'est le Tug de quelqu'un qui ne peut s'offrir rien de mieux. Il est trop vieux pour être utilisé, mais pas assez pour un musée. C'est du matos de dépôt de ferraille, de chantier de démolition. Ça annonce haut et fort "criminel désespéré".

ONI EYES
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