Second Stories/Compliance
« | Sedran Emergency Response wrestles with the repercussions of ferrying the exposed. Report from Sedran Emergency Response agent Ader Haddack regarding the protocol followed during the initial response to the attack on Sedra. Helmet-cam analysis shows agent Haddack apprehending Sedran citizen Rowan Daoud in order to escort the potentially infected citizen to quarantine. Les Interventions d'urgence sedranes font de leur mieux pour escorter les citoyens exposés. Un rapport de l'agent des Interventions d'urgence sedranes Ader Haddack concernant le protocole suivi pendant la réponse initiale à l'attaque sur la colonie. Une analyse de la caméra embarquée de l'agent Haddack le montre appréhendant Rowan Daoud afin d'escorter le citoyen sedran potentiellement infecté en quarantaine. —
|
» |
Compliance (Observation) est la quatorzième Second Story de Halo : Nightfall, scénarisée par Dan Chosich.[1] Elle est débloquée à la 6e minute de l'épisode 5 et dure 5:55 minute.
Scénario[modifier]
Audio[modifier]
ONIFILE•SXL8•SER1180
ONI EYES
Compliance
Ader Haddak : Il y a des moments où respecter le code à la lettre fait de nous des barbares.
Un écran du SER s'affiche, indiquant que le flux vidéo est inactif, mais que le flux audio fonctionne.
Centrale 29 : Dispatcher 29 à tous les agents disponibles : des rapports contradictoires l'ont signalé comme une perturbation environnementale. Prenez toutes les précautions requises.
Une sirène de police se fait entendre.
Centrale 29 : La SEDMED n'a pas encore fini de scanner la zone industrielle. Jusqu'à plus amples informations, considérez que le vent a propagé un agent biologique dans tous les secteurs des alentours.
L'écran indique le début d'un flux vidéo. L'ATH de Ader Haddack s'affiche et lui rappelle les règles d'intervention alors qu'il poursuit un civil.
Ader Haddack : Restez où vous êtes ! Arrêtez !
L'homme lève les mains.
Centrale 29 : On a besoin de renforts en centre-ville, il y a des victimes du côté nord.
L'ATH échoue à reconnaître l'homme de dos, mais détecte des radiations.
Ader Haddack : Restez où vous êtes, monsieur.
Rowan Daoud : Mes enfants vont dans cette école.
L'homme tourne la tête brièvement et l'ordinateur lance une reconnaissance faciale. Il est identifié comme Rowan Daoud, RMD-C4D13L9VA, habitant au 18, North Magnolia Dr., Besali, Mosli 43103-7801, casier judiciaire vierge.
Centrale 29 : Un centre de décontamination a été installé sur Risias et Gaia. Toutes les personnes exposées doivent être envoyées en zone de confinement.
Rowan Daoud : J'allais seulement entrer pour récupérer mes enfants. C'est ma femme qui m'a–
L'ordinateur repère les paumes levées et la posture pacifique.
Ader Haddack : Quelle distance avez-vous parcourue ? Je vais m'approcher de vous, monsieur.
Ader Haddack : Les dispatcheurs nous ont d'abord signalé la possibilité d'un tremblement de terre vers l'épicentre de Ninth & Calsi. Hypothèse rapidement écartée à l'arrivée des premiers intervenants. On a transmis l'information au central et le SER a tout de suite été prévenu de la présence d'un agent biologique inconnu. On nous a donné l'ordre d'établir une zone de quarantaine. Le temps que je me rende dans le secteur concerné, le périmètre était bouclé.
Ader Haddack : Répondez, vous étiez à quelle distance d'ici ?
Rowan Daoud : Je sais pas, j'étais peut-être à cinq cent mètres.
Ader Haddack : Baissez les bras, je ne suis pas ce genre de soldat. Vous êtes venu avec quelqu'un d'autre ?
Les résultats du scan d'irradiation sont envoyés pour analyse.
Rowan Daoud : Je vous jure que non. En fait, mes enfants sont dans le bâtiment Argan à l'école élémentaire de Saidia.
Ader Haddack : Il faut évacuer le secteur. Tout le quartier est fortement contaminé, je dis vous emmener en zone de quarantaine.
Rowan Daoud : C'est pas la peine, j'ai rien.
Ader Haddack : Vous devez m'obéir, monsieur.
Ader Haddack : Je voulais l'aider, mais à Gaia, au centre de décontamination, rien n'avait été prévu. C'était la panique et le chaos le plus total. Les gens n'étaient pas correctement enregistrés à leur arrivée. Les patients étaient transférés dans les hôpitaux de Sedra sans aucune précaution. Il y en avait la moitié qui partaient avec leurs vêtements contaminés, pour les autres on empilait leurs effets personnels sans les marquer ou les emballer. Y'avait plein de gens, des agents du SER, la garde coloniale, l'ONI. On ne peut pas dire qu'on manquait d'aide, mais ils passaient leur temps à se marcher sur les pieds et ils prenaient le risque d'être contaminés.
Rowan Daoud : Attendez, je vais pas partir sans mes enfants.
Ader Haddack : Dispatcheur 11-80, il faut qu'une patrouille de SER aille inspecter le MetroPark Arias à l'angle de Main Street et de la quatrième.
Centrale 1180 : Bien reçu, j'envoie tous les agents disponibles quadriller la zone entre Main Street et la quatrième.
Les résultats des analyses parviennent. Le niveau de radiation est mortel avec 4 Gy.
Ader Haddack : On envoie des agents sur place. Ils vont retrouver vos enfants, vous pourrez les rejoindre dans le sas de décontamination. On veillera à ce que vous soyez ensemble. Allez, on se remet en route, c'est pas très loin d'ici.
Ader Haddack : Bien sûr, avec le recul, il est évident qu'on aurait mieux fait de transporter les civils vers Jirada, pour limiter les risques d'exposition secondaire. Au lieu de ça, la plupart ont été transférés vers la base de Gaia pour les mettre en isolement, tout en mélangeant malades et bien-portants. Comme on avait pas le luxe de poser des barrières individuelles, ou de répartir les gens selon leur état, les patients les moins atteints voyaient les vieillards et les malades gravement exposés se tordre de douleur.
Ader Haddack : Vos enfants ont quel âge ?
L'ordinateur rappelle que le protocole impose de limiter les interactions avec la cible.
Rowan Daoud : La petite a six ans et la grande huit ans. Ce sont deux filles.
Ader Haddack : Comment s'appellent-elles ?
Rowan Daoud : Sarah et Nadia. Et je peux savoir pour vous ? Comment dois-je vous appeler ?
L'ordinateur pointe vers la zone de décontamination Gaia.
Ader Haddack : Aider.
Rowan Daoud : Aider… Vous m'avez scanné, n'est-ce pas ? Avec cet appareil… Je peux savoir ce qu'il vous a dit ?
L'ordinateur avertit d'une menace imminente et requiert la mise en quarantaine.
Ader Haddack : Il m'a indiqué qu'on doit vous mettre en sécurité. On va vous ramener vos filles.
Ader Haddack : Nous nous sommes rendu compte qu'en phase de décontamination les malades ne présentaient pas les mêmes symptômes que victimes les plus longuement exposées, ce qui nous permet de conclure que le produit a une demi-vie assez brève.
Ader Haddack : Et votre femme, qu'est-ce qu'elle fait ? Que fait votre femme ?
Centrale 1180 : SER 54, vous me recevez ?
Ader Haddack : Oui, dispatcheur, je vous écoute.
Centrale 1180 : J'ai envoyé Vasquez, le SER 33, inspecter la zone de Metropark. Mais l'armée a dû passer avant nous. Il n'y a plus personne.
Rowan Daoud : Est-ce que le bâtiment scolaire a été fouillé ?
Ader Haddack : Dispatcheur, est-ce que le SER 32 Barbari a vérifié le cours élémentaire de Saidia ?
Ader Haddack : Bien que les symptômes soient intimement liés à la proximité et au temps d'exposition, on sait qu'à partie de 3 Grays le niveau de radiation était tellement intense que les blessures étaient irréversibles, quel que soit le degré d'exposition.
Centrale 1180 : Matriucle 54, Saidia est l'un des premiers bâtiments à avoir été évacué. Tous les enfants ont été accueillis au centre de soutien de Jirada.
Rowan Daoud : Il faut absolument que j'y aille ! S'il vous plaît, demandez-lui où est Jirada.
Ader Haddack : Je ne peux pas.
Rowan Daoud : Comment ça vous ne pouvez pas ? C'est bien pour ça que vous êtes là, non ? Je croyais que vous n'étiez pas ce genre de soldat. Vous m'avez promis de m'emmener voir mes filles.
L'ordinateur affiche une nouvelle alerte de dangerosité.
Ader Haddack : Si je vous amène au centre de soutien, vous risquez de contaminer tout le monde sur Jirada. Je dois vous escorter jusqu'à Gaia.
L'ordinateur affiche une alerte de dangerosité maximale.
Rowan Daoud : Vous m'avez fait croire que j'allais m'en tirer…
L'ordinateur lance un compte à rebours pour l'appel de renforts.
Ader Haddack : Et c'est peut-être le cas, je n'en sais rien. Personne ne le sait. Mais je ne peux pas faire courir un tel danger aux autres. Continuez d'avancer.
Ader Haddack : C'était Ader Haddack, patrouilleur dans l'unité d'urgence, matricule 54. Enregistré à 16 heures, le 7 février 2556. Douze civils exposés, placés en quarantaine sur Gaia. Dont un qu'on a emmené de force. Toutes les personnes en décontamination sont arrivées avec des taux d'irradiation massifs. Seuil létal moyen d'environ 14 heures. Aucun survivant.
Rowan Daoud : Tant que vous ne me répondrez pas, je ne bougerai pas d'ici. Soyez honnête avec moi. Est-ce que je vais m'en sortir ?
Ader annule l'appel automatique à la dernière seconde.
ONI EYES
Property of the UNSC
Sous-titres[modifier]
Ader Haddak : Parfois, suivre le protocole, c'est la chose la moins humaine qu'on puisse faire.
DIFFUSION VIDÉO INACTIVE
Centrale 29 : Centrale 29 à tous les agents disponibles, des rapports contradictoires font état de perturbations environnementales. Prenez toutes les précautions. la probabilité SEDMED peine à identifier les parcs industriels. Jusqu'à nouvel ordre, le vent a transporté un agent biologique à tous les secteurs de cette zone.
Ader Haddack : Ne bougez plus ! Arrêtez-vous !
Centrale 29 : À tous les intervenants disponibles, rendez-vous en ville. Il y a des victimes du côté nord.
Ader Haddack : Ne bougez plus !
Rowan Daoud : C'est l'école de mes enfants.
Centrale 29 : Un site de décontamination a été établi sur Gaia et Risias. Envoyez tous les témoins directement à la zone de réduction de contamination.
Rowan Daoud : J'allais chercher mes enfants. Ma femme…
Ader Haddack : Vous étiez à quelle distance ? Monsieur, je vais m'approcher.
Ader Haddack : La centrale a parlé d'un évènement sismique proche de l'épicentre de Neuvième et Calsi. Les informations ont vite changé à l'arrivée des 1ers intervenants. La centrale a changé le statut et a alerté le SER sur la présence d'un agent biologique inconnu. L'ordre a été donné d'établir une zone de quarantaine. Quand je suis arrivé, elle avait déjà été installée.
Ader Haddack : Répondez-moi. À quelle distance étiez-vous ?
Rowan Daoud : À peu près un demi-kilomètre.
Ader Haddack : Baissez vos bras. Je ne suis pas ce genre de soldat. Êtes-vous venu avec quelqu'un ?
Rowan Daoud : Non, mes enfants sont dans le bâtiment Argan. Primaire Saidia.
Ader Haddack : Vous devez évacuer. Cette zone est hautement concentrée. Je dois vous emmener à la zone de quarantaine.
Rowan Daoud : Je ne suis pas affecté.
Ader Haddack : Je dois suivre les ordres, monsieur.
Ader Haddack : Au site de décontamination Gaia, il n'y avait pas d'ordre. C'était la panique, déguisée en plan. Les citoyens étaient mal identifiés à leur arrivée. Des patients étaient hâtivement expédiés aux hôpitaux sedrans. La moitié des gens exposés portaient les mêmes vêtements. Des piles d'effets personnels s'entassaient sans étiquette ou même de sacs. Il y avait des agents SER, la Garde coloniale, et des ONI partout. Ils risquaient tous la contamination. Ils se marchaient tous sur les pieds.
Rowan Daoud : S'il vous plaît. Je dois trouver mes enfants.
Ader Haddack : Centrale 11-80, des agents SER doivent vérifier les Arias Metropark. Entre la rue principale et la 4e.
Centrale 1180 : Affirmatif. Tous les agents disponibles sur place. Passez Arias Metropark en revue.
Ader Haddack : Nos équipes vont trouver vos enfants. Ils vous verront à la zone de décontamination. Vous serez réunis. Passez devant. Ce n'est pas loin.
Ader Haddack : Avec le recul, il est clair que les citoyens auraient pu être transportés à la zone de soutien Jirada avec un peu ou aucune chance d'exposition secondaire. Mais la plupart furent transportés à la zone de réduction de contamination Gaia, ils partageaient des brancards avec les infirmes. Comme nous n'avions pas le luxe d'avoir des barrières d'isolement, les patients regardaient les personnes âgées et malades se tordre de douleur.
Ader Haddack : Quel âge ont vos enfants ?
Rowan Daoud : Six et huit ans. Deux filles.
Ader Haddack : Comment elles s'appellent ?
Rowan Daoud : Sarah, Nadia. Et vous ? Vous vous appelez comment ?
Ader Haddack : Aider.
Rowan Daoud : Aider. Quand vous m'avez scanné avec votre truc, vous avez vu quoi ?
Ader Haddack : Qu'il faut s'assurer que vous soyez en sécurité. Vous allez les retrouver. On a découvert que quand les citoyens étaient irradiés, ils n'avaient pas les mêmes symptômes que les premières victimes, donc nous avons cru que l'agent avait une demi-vie courte.
Ader Haddack : Que fait votre femme ?
Centrale 1180 : SER 54, répondez.
Ader Haddack : Allez-y, centrale.
Centrale 1180 : Vasquez, Ser 33, est allé à Argan Metropark. Les militaires ont dû y passer. Il n'y a personne.
Rowan Daoud : Demandez-leur s'ils sont allés voir l'école.
Ader Haddack : Centrale, est-ce que SER 32, Barbar, est allé à la primaire Saidia ?
Ader Haddack : Bien que les symptômes variaient selon la proximité et l'exposition, le niveau de radiation au-dessus de 3 gris[sic] étaient assez sévères pour causer des effets graves chez tous les cas d'exposition.
Centrale 1180 : Unité 54, Saidia était l'un des premiers bâtiments vérifiés. Tous ces enfants sont à la zone de soutien Jirada.
Rowan Daoud : On y va. Demandez-leur où est Jirada.
Ader Haddack : Je ne peux pas.
Rowan Daoud : Comment ça ? On est là pour ça ! Vous êtes un soldat, ou pas ? Conduisez-moi à ma famille !
Ader Haddack : Si je fais ça, je risque de contaminé tous ceux qui sont à Jirada. Je dois vous emmener à Gaia.
Rowan Daoud : Vous avez dit que j'irai bien.
Ader Haddack : C'est possible. Je ne sais pas. Personne ne sait. Mais je ne peux pas risquer de contaminer tout le monde. Allons-y.
Ader Haddack : Ici Aider Haddock, Urgance Sedraine, Unité 54. Douze exposés, amenés au site de décontamination Gaia. Un amené de force. Tous avaient des taux d'absorption de radiation extrêmement élevés. Vitesse de mortalité, 14 heures. Aucun survivant.
Rowan Daoud : Aider, je ne bougerai pas d'un pouce. Soyez franc avec moi. Vais-je survivre ?
ONI EYES
Propriété de l'UNSC