Second Stories/Seed of Honor
« | Des agents de l'ONI questionnent la nature de leur commandant. —
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Seed of Honor est la douzième Second Story de Halo : Nightfall. Elle est débloquée à la 9e minute de l'épisode 4 et dure 2:38 minute.
Scénario
Audio
Second Story
Seed of Honor
Misriah Armory
Eos Chasma // Mars
(Michael Horrigan apparaît.)
One year prior
(Horrigan vise à travers la lunette d'un DMR.)
Annonceur : Cible à 250 mètres.
(Alistair Bov Estrin et Gregory Aio Ramos apparaissent sur le plan large. Horrigan est appuyé avec son arme sur une caisse de munition. Le mur derrière eux porte l'inscription Misriah Munitions Training Range. Les lumières de la pièce virent au rouge, puis reviennent à la normale. La cible apparaît, à côté de l'inscription Live Fire Area. Horrigan fait feu au signal sonore et touche dans le premier cercle de la cible.)
Alistair Bov Estrin : Tu sais, c'est que dalle une blessure de guerre.
(Horrigan fait de nouveau feu au signal. Il touche le bord du cercle central.)
Estrin : En tout cas, c'est pas ça qui va te tuer. Le vrai danger, c'est la panique.
(Ramos ouvre une boîte estampillée Optima 25 et rit avec Estrin.)
Gregory Aio Ramos : Ouais, c'est bon, on connaît nos classiques, Estrin. J'ai ai une autre pour toi : faire la gueule mobilise 52 muscles. Mais il n'en faut que 18 pour sourire.
(Ramos sourit, ce qui fait rire Estrin. Un nouveau signal de tir retentit.)
Estrin : Ça ne me concerne absolument pas, on est bien d'accord ?
(Ramos prend un Magnum dans la boîte. À travers la verrière derrière eux, Ramos et Estrin voient Jameson Locke s'entretenir avec un inconnu.)
Ramos : C'est reparti pour un tour.
(Horrigan se retourne.)
Ramos : Ils confirment pour Sedra.
Horrigan : Ils vont nous lancer après un leurre, comme d'habitude.
(Horrigan revient à son fusil.)
Ramos : L'ONI ne voudra jamais reconnaître qu'ils nous trimballent et nous emmènent sur le terrain au petit bonheur la chance.
Estrin : Faudra m'expliquer pourquoi on appelle ça « intelligence ».
(Nouveau signal de tir.)
Horrigan : Locke gère toutes les missions de la même manière. Sans poser de questions.
Ramos : Euh… Moi ce qui m'étonnes, c'est que c'est notre dix-huitième mission et que ce mec-là est toujours une énigme pour moi. Pourquoi vous êtes aussi liés ?
Estrin : Ouais, c'est pas comme si il était de ta famille.
(Ramos et Estrin rient. Horrigan leur fait face.)
Horrigan : Qu'est-ce que t'en sais ?
Estrin : Qu'est-ce que… Non mais, tu sais, la rumeur nous aussi on la connaît.
Horrigan : Quoi qu'il ait pu vivre toutes ces années, ça lui permet aujourd'hui de faire son boulot correctement.
(Ramos et Estrin rient de nouveau.)
Ramos : Non mais, attends, on respecte. Tu lui es dévoué. Mais on a mis nos vies entre ses mains nous aussi. Alors donne-nous mieux que ça.
Horrigan : Tout ce que je peux te dire, c'est que c'est plus le même homme depuis l'ONI. Il ne panique pas. Et il n'abandonne personne.
(Quand le signal de tir retentit, Horrigan dégaine son Magnum et fait feu.)
Sous-titres
Un an plus tôt
Distance de la cible : 250 mètres.
Entraînement de munitions Misriah
Zone de tir actif
Estrin : La mort vient de la panique.
Ramos : Oui, on a tous fait l'entraînement de base, Estrin. J'ai une autre maxime pour toi. Il faut 52 muscles pour froncer des sourcils, et seulement huit pour sourire.
Estrin : Tu ne t'adresses pas à moi, si ?
Ramos : Et voilà.
Ramos : Ils confirment Sedra.
Horrigan : Encore une mission pour des prunes.
Ramos : L'État-major doit comprendre que les fichiers ONI Eyes ont été complètement aléatoires.
Estrin : Les renseignements, ça renseigne quoi, déjà ?
Horrigan : Il traite toutes les missions de la même façon. Sans poser de questions.
Ramos : Et autrement, on a fait 16 missions ensembles et il est toujours un mystère pour moi. Pourquoi vous êtes si proches ?
Estrin : Vous êtes pas vraiment de la même famille.
Horrigan : Tu en sais quoi ?
Estrin : Allez, on connaît tous les histoires.
Horrigan : Toutes ses expériences, quelles qu'elles soient, lui ont donné la capacité de faire son boulot.
Ramos : Écoute, on a compris. Tu es loyal. Mais nous aussi, on a mis notre vie entre les mains de cet homme. Alors dis-nous un peu.
Horrigan : Je veux bien vous dire… qu'il n'est pas l'homme qu'il était avant l'ONI. Il ne panique pas. Et il n'abandonne jamais personne.