Microsoft

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Microsoft Corporation est une multinationale informatique américaine, fondée par Bill Gates et Paul Allen. Son revenu annuel a atteint 60,42 milliards de dollars sur l’exercice 2007-2008 et elle emploie 94 286 personnes dans 107 pays différents. Son activité principale consiste à développer des systèmes d’exploitation et logiciels pour micro-ordinateur. Son siège social se situe à Redmond aux États-Unis, et ses meilleures ventes sont le système d’exploitation Windows et la suite bureautique Microsoft Office. La société est parfois abrégée MS ou MSFT ou même appelée « la firme de Redmond » ou tout simplement « Redmond » en raison de l’influence qu’a le siège social sur la région.

La stratégie commerciale de Microsoft lui a permis de diffuser son système d’exploitation Windows sur la grande majorité des ordinateurs de bureau. Si bien qu’un observateur note même que la mission originale de Microsoft d’avoir « un ordinateur sur chaque bureau et dans chaque maison, tournant sur Windows » est aujourd’hui pratiquement accomplie.

Microsoft marque également de son empreinte d’autres secteurs d’activité, avec la chaîne câblée américaine MSNBC, le portail web MSN, et l’encyclopédie multimédia Encarta, sans oublier le marché du matériel informatique avec les produits comme les souris, et les produits de divertissement domestique comme la Xbox et le Zune.

À l’origine, fondée pour développer et vendre des programmes informatiques BASIC pour l’Altair 8800, Microsoft a réussi à dominer le marché du système d’exploitation de l’ordinateur personnel avec MS-DOS au milieu des années 1980. L’introduction en bourse de la société, et l’envolée du prix des actions qui s’ensuivit, a fait quatre milliardaires et environ 12 000 millionnaires parmi les employés de Microsoft.

Au cours de son histoire, la société a été la cible de critiques pour de nombreuses raisons, dont abus de position dominante (la firme a été poursuivie par la justice américaine et européenne pour violation des lois antitrust).


Présentation

Le nom Microsoft est un mot-valise issu de la contraction de Microcomputer Software.

Le siège social de cette société est situé à Redmond dans l’État de Washington ; ainsi Microsoft est parfois appelée la firme de Redmond. Cette entreprise est surtout connue pour ses logiciels, comme les systèmes d’exploitation MS-DOS et Windows, la suite bureautique Microsoft Office, ses outils de développement, ses jeux vidéo, également pour divers produits matériels (périphériques pour PC, consoles de jeux Xbox, baladeur numérique Zune), et pour ses services Internet (regroupés sous le nom Windows Live). (voir la liste des activités pour plus de détails)

Microsoft domine depuis plusieurs années le marché des systèmes d’exploitation grand-public. Son système d’exploitation Windows, régulièrement réédité, s’est imposé comme un standard dans le domaine informatique.

Elle est aussi l’une des plus importantes capitalisations boursières. La société emploie environ soixante dix-sept mille personnes à travers le monde, et est dirigée, depuis le 14 janvier 2000 par Steve Ballmer.


Dirigeants

Siège social de Microsoft à Redmond, dans l’État de Washington (États-Unis)Bill Gates : co-fondateur emblématique de Microsoft, avec Paul Allen, il en est l’actionnaire principal (ce qui a fait de lui l’homme le plus riche du monde de 1995 à 2008 cédant sa place à Warren Buffet avec 67 milliards de dollars selon le classement annuel du magazine Forbes), il récupère finalement sa place de premier du classement en 2009. Président et Directeur de l’Architecture Logicielle (il fut PDG de 1975 à 2000) Désigné personnalité de l’année 2005 par l’hebdomadaire Time Magazine, aux côtés de sa femme Melinda et du chanteur Bono du groupe U2, pour leur participation à l’effort humanitaire en général, et particulièrement cette année-là, lors du Tsunami en Asie, et de l’ouragan Katrina à la Nouvelle-Orléans) (article de presse). Il a annoncé en juin 2006 qu’après une période de transition de deux ans, il se consacrera à plein temps à la Fondation Bill-et-Melinda-Gates (Bill & Melinda Foundation), tout en demeurant actionnaire, président, et conseiller de Microsoft. Steve Ballmer : il est employé de l’entreprise depuis 1980, et en est le Directeur depuis janvier 2000, lorsque Bill Gates a décidé de prendre du recul par rapport à la gestion de la société, pour se consacrer essentiellement à la stratégie-produits.


Histoire

La société Microsoft est née en avril 1975, à Albuquerque, dans le Nouveau-Mexique, du besoin de deux étudiants américains, Bill Gates et Paul Allen, de formaliser la vente de l’interpréteur de langage informatique BASIC : Altair Basic qu’ils avaient créé à partir d’un freeware, pour ce qui est considéré comme le premier ordinateur personnel américain, l’Altair 8800, de la société MITS, avec le premier langage de programmation pour micro-ordinateur de l’histoire de l’informatique. La marque Microsoft (en fait, originalement, Micro-Soft : le trait d’union disparaîtra plus tard) fut déposée le 26 novembre 1976.

Ce premier contrat de Microsoft représenta le véritable tour de force de Bill Gates, étant peut-être même plus important pour cette société que le rôle que jouera ensuite MS-DOS: contrairement à ce qui se faisait à l’époque, où les constructeurs achetaient aux éditeurs leurs logiciels avec tous les droits, Bill Gates et Paul Allen demandèrent de recevoir chacun trois mille dollars pour leur Altair Basic tout en restant propriétaires, et ne concédèrent qu’une licence à MITS, qui devait leur reverser trente-cinq dollars par exemplaire distribué. À titre indicatif le prix de vente de l’Altair 8800 étant de 397 dollars, la licence de Microsoft en représentait donc 8,8 %. C’est ainsi que le BASIC de Microsoft se retrouva dans deux micro-ordinateurs populaires introduits en 1977: le PET de Commodore et le TRS-80 de Tandy.

Avant la sortie de MS-DOS en 1981, Microsoft poursuivit son développement en produisant divers compilateurs de langages de programmation comme Fortran ou COBOL.

En 1980, IBM s’apprêtant à lancer l’IBM PC, a demandé son BASIC (dont une version en mémoire ROM) à Microsoft. IBM a, par ailleurs, demandé à la société Digital Research, dirigée par Gary Kildall de lui fournir une version de son système d’exploitation CP/M.

L’histoire du contrat manqué par Gary Kildall est très controversée, cependant la version avancée par de nombreuses personnes, dont Tim Paterson, qui sera bientôt amené à travailler pour Microsoft, et la moins contestée, affirme que Kildall et son ancienne épouse, Dorothy McEwen, auraient refusé de signer un accord de confidentialité. De plus, ils ont refusé de modifier CP/M-86, ont demandé une redevance plus élevée, et surtout, le CP/M 86 étant totalement exempt de bug, n’ont pas autorisé IBM à en modifier le codage.

IBM se tourna alors vers Microsoft, et voulut sous-traiter CP/M pour l’IBM PC. Le contrat avec Microsoft ne le permettant pas, celui-ci dépensa 25 000 $ en décembre 1980 pour une licence non exclusive pour un système d’exploitation, disponible à un stade expérimental, clone de CP/M, le QDOS (Quick and Dirty Operating System, système d’exploitation vite et mal fait). En mai 1981, Microsoft engagea Tim Paterson pour porter QDOS sur l’IBM PC. En juillet 1981, Microsoft acheta tous les droits sur 86-DOS pour cinq mille dollars. IBM vit ainsi sauvé son projet d’IBM PC, mais au prix, qu’elle ignora, de la perte de sa position dominante: cet accord va permettre de réaliser des clones, et surtout, à IBM d’empocher des royalties sur le MS-DOS pour les correctifs qu’elle y a apportés (deboguage). IBM avait détenu jusqu’à 66 % du marché des mainframes propriétaires ; sa part du marché des PC ne dépassa jamais un maximum de 21 %, atteint vers 1983, puis a décliné pour placer ce constructeur derrière Dell et Compaq (aujourd’hui intégrée par Hewlett-Packard), situation devenue marginale, inimaginable en 1981.

Microsoft vendit donc à IBM des licences pour ce système d’exploitation tiers, le 86-DOS, écrit par Tim Paterson de Seattle Computer Products pour le microprocesseur Intel 8086 (le Intel 8088 qui équipa le Compatible PC est compatible avec le Intel 8086, et juste un peu moins rapide que ce dernier, et possède le même langage machine). Le MS-DOS devint ainsi l’un des trois systèmes d’exploitation disponibles pour l’IBM PC, avec CP/M 86 (Gary Kildall mis face à une concurrence a fini par se laisser convaincre) et PC/IX, une version d’UNIX ne possédant pas de mode de protection mémoire. Microsoft a acheté pour 50 000 dollars le logiciel qui va ériger son empire, même si elle a dû en compléter le développement pour répondre au cahier des charges d’IBM. Celui-ci fut édité sous le nom d’IBM PC-DOS 1.0 lors de l’introduction des IBM PC sur les marchés anglophones, le 12 août 1981. Étant plus léger, moins cher et rendu plus disponible que ses deux concurrents, il devint rapidement le système d’exploitation installé d’office sur les IBM PC, puis plus tard des Compatible PC.

Comme pour le BASIC, Microsoft s’est réservé le droit de vendre des licences à d’autres constructeurs sous le nom de MS-DOS. Avec l’essor des Compatible PC dès le milieu des années 1980 (de Texas Instruments, Compaq, Seiko Epson, Thomson, Amstrad…), MS-DOS s’imposa rapidement et devient de facto la plate-forme de référence professionnelle, et un monopole, selon les points de vue. En 1987, des milliers de constructeurs de compatible PC existaient dans le monde, et tous sans exception avaient un point de passage obligé qui était le système d’exploitation de Microsoft, le plus performant de tous, dans un souci, crucial pour le monde professionnel, d’unité, de standardisation, et de portabilité de tous les compatible PC.

C’est ensuite grâce à Windows, que Microsoft s’imposa comme le principal acteur du secteur de la micro informatique. Cependant, Bill Gates a souvent été accusé d’avoir volé le concept de Windows à Apple, qui avait produit peu avant le premier Macintosh, possédant lui aussi une interface graphique similaire à celle de Windows. D’abord simple interface graphique pour MS-DOS, il est devenu beaucoup plus tard un système d’exploitation à part entière, après quelques versions intermédiaires. Quelques coups de stratégie de marketing ne sont pas étrangers à ce succès, comme l’ajout de trois touches « Windows » sur les claviers afin de marquer celui-ci dans l’esprit du consommateur comme « étant fait pour Windows » et marginaliser ainsi le concurrent potentiel OS/2 développé par IBM, et co-développé initialement par Microsoft et IBM, jusqu’au divorce officiel entre les deux sociétés en septembre 1991. Selon Microsoft, un soin particulier a également été apporté aux questions d’ergonomie, et en particulier à la question des polices de caractères typographiques, dès les versions 3.0 (Adobe Type Manager) et 3.1 (TrueType) de Windows.

Bien des années plus tard, Microsoft affirmera considérer son avance sur le plan de l’ergonomie comme l’atout qui permettra à Windows de survivre face à la concurrence libre de Linux et de KDE/GNOME. De fait, Microsoft consacre une part très importante de son budget aux questions d’ergonomie : un service observe toutes les hésitations d’utilisateurs novices, pour rendre les menus plus clairs, démarche fastidieuse qui passionne moins les hackers purs et durs.

Windows est alors devenu le standard micro-informatique de facto et il est désormais trop tard pour que des concurrents éventuels puissent proposer une alternative viable commercialement du fait, notamment des milliers de logiciels et de périphériques matériels spécifiques à Windows qui ont nécessité des milliards de journées/hommes de développement.

Quelques-uns s’y risqueront: Go Software, avec un produit performant, rapide, et très riche en fonctionnalités, mais alors que beaucoup d’applications sont déjà portées ou en cours de portage sous Windows (Go se reconvertira dans les interfaces de téléphones mobiles), ou BeOS avec un système d’exploitation basé sur Unix créé par Jean-Louis Gassée, ancien patron de la R&D d’Apple. L’élaboration d’un produit capable de rivaliser avec Windows impliquerait de disposer, comme Microsoft, de revenus réguliers pendant les années nécessaires au développement d’un tel système. Or, le temps que celui-ci soit développé, Microsoft aurait déjà pris de l’avance, et éventuellement modifié les standards. La mise à mort d’OS/2 par Microsoft (contre toute attente), avec le consentement d’IBM puisque Windows 95 contient des parties d’OS/2 donc génère des royalties pour IBM, constitue un avertissement qui décourage toute velléité de tenter de concurrencer Windows. La société Be propose tout de même BeOS, orienté d’emblée dans la gestion de la vidéo, et tout aussi ergonomique que Windows : ce système d’exploitation ne décollera jamais vraiment hors d’un cercle de passionnés. Et Be intentera d’ailleurs un procès antitrust contre Microsoft pour abus de position dominante, qui s’achèvera par un accord financier à l’amiable entre les deux sociétés.

Curieusement, pourtant, Microsoft n’était pas la première à proposer une interface graphique pour les PC. C’est une fois de plus la société Digital Research qui avait développé un produit très comparable à l’interface du Macintosh, le GEM (Graphical environment manager). Toutefois, un procès intenté par Apple s’était traduit par une condamnation de cette société à qui le jugement avait imposé d’enlever toutes les caractéristiques ressemblant au Mac OS d’Apple dans son interface graphique, la rendant ainsi économiquement peu plaisante. La version 1.0 de Windows, rudimentaire - les fenêtres ne peuvent pas même s’y recouvrir -, n’inquiète pas sérieusement Apple, qui ne réagit pas. La version 2.0 est une concurrence plus sérieuse, et Apple intente un nouveau procès, cette fois-ci contre Microsoft. Cette dernière usa de tous les moyens légaux pour faire traîner le procès en longueur. Apple perdit définitivement son procès contre Microsoft en appel en 1994. Apple, en situation financière délicate, menaça ensuite de réattaquer Microsoft, ce qui aboutit à un règlement à l’amiable en 1997, au moment du retour de Steve Jobs à la tête d’Apple, en remplacement de Gil Amelio.

Cet accord comprenait une prise de participation temporaire de Microsoft dans le capital d’Apple (à hauteur de 150 millions de dollars soit 6 % du capital de la pomme), et l’obligation pour Microsoft de développer Internet Explorer et Microsoft Office pour Mac OS au moins jusqu’en 2002. En échange, Apple abandonnait ses poursuites.

Un facteur important de l’adoption généralisée de Windows a été son rôle d’interface non seulement graphique, mais également de pilotes. Sous MS-DOS, chaque éditeur de logiciel devait développer individuellement la gestion de tout le panel des milliers de périphériques compatible PC existants et à venir. Tâche colossale que les éditeurs de logiciels n’ont plus à gérer sous Windows dans la mesure où celui-ci se charge de gérer lui-même en standard tous les pilotes de périphériques de l’univers compatible PC.

L’histoire de Microsoft ne se résume cependant pas à celle de Windows. D’autres pans importants de l’activité de Microsoft ont permis sa croissance:

Ses logiciels d’application commercialisés maintenant autour de la suite Microsoft Office. Au départ, il s’agissait de Multiplan, qui concurrençait notamment Lotus 1-2-3, et Word, qui concurrençait Wordperfect. Le passage à Windows et l’intégration sous forme de suite de ces logiciels, complétés par Powerpoint, et en 1997, d’Outlook, ont permis à Microsoft de générer un nouveau pôle et une nouvelle dominance représentant un chiffre d’affaire du même ordre de grandeur que celui de Windows. Son activité dans les logiciels pour serveurs, qui a démarré en 1990, avec LAN Manager, un système d’exploitation réseau surcouche d’OS/2. S’ensuivit la version serveur de Windows NT, devenu Windows Server qui bénéficia d’une part de marché mondiale supérieure à 65 %, et qui a signé le déclin de Novell Netware qui n’a pas su s’adapter, notamment lors de l’essor de l’Internet. L’activité-serveurs a été complétée par une large gamme de produits comme SQL Server (base de données), Exchange (serveur de messagerie), BizTalk Server, Operations Manager, et autres outils d’administration système. L’activité serveur représentait en 2006 23 % du chiffre d’affaire de Microsoft, et était sa principale source de croissance des revenu et profits. L’activité grand public, avec des logiciels de jeu (Flight Simulator), des encyclopédies (Encarta), des logiciels de gestion de finance personnelle (Money), une suite bureautique grand public (Works), et des matériels (souris, claviers, etc.). Cette activité a connu un développement important en 2001 avec le lancement de la Xbox, renouvelé avec le lancement fin 2005 de la Xbox 360, console de jeux destinée à concurrencer la PlayStation 3 de Sony. L’activité Internet avec le portail MSN lancé en 1995 qui a subi plusieurs transformations depuis, avec la partie « logicielle » de MSN fournie sous la marque « Windows Live », depuis 2005. Microsoft est devenu un acteur majeur de ce marché avec Hotmail (messagerie) et surtout Messenger (messagerie instantanée), tout en peinant sur son moteur de recherche (Search) face au leader de ce domaine, Google. Microsoft pourrait s’installer dans la province de Hainaut (Belgique) dans la région de Mons.


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