Modification de Halo : Outcasts/Extraits

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==Extrait 1==
==Extrait 1==
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'''CHAPTER 1'''
Perhaps the high kaidons wanted the Sangheili to remain divided and weak.
Perhaps the high kaidons wanted the Sangheili to remain divided and weak.


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« Votre coopération sera notée, dit le capitaine. Procédez. »
« Votre coopération sera notée, dit le capitaine. Procédez. »


'Sraom désactiva le champ de propulsion du Crav et sortit du compartiment de l'opérateur, puis ’Vadam et 'Baoth replacèrent leurs répéteurs plasma sur les supports muraux et sortirent du véhicule du côté de 'Taham. Les quatre Sangheilis n'étaient plus armés que des épées à énergie accrochées à leurs ceintures, mais s'ils se retrouvaient soudain dans un combat rapproché, ils préféreraient pouvoir compter sur leurs épées.
'Sraom désactiva le champ de propulsion du Crav et sortit du compartiment de l'opérateur, puis ’Vadam et 'Baoth replacèrent leurs répéteurs plasma sur les supports muraux et sortirent du véhicule du côté de 'Taham. Les quatre Sangheilis n'étaient plus armés que des épées à énergie accrochées à leurs ceintures, mais s'ils se retrouvaient soudain dans un combat rapproché, ils préféreaient pouvoir compter sur leurs épées.


Le Capitaine Armiger recula de quelques pas pour garder les quatre Sangheilis dans son arc de tir. Le deuxième Armiger resta devant le Crav, tandis que le troisième, du côté opposé aux Sangheilis, se glissa par la porte ouverte pour inspecter l'habitacle. ’Vadam jeta un coup d'œil vers la voie derrière le véhicule et ne fut pas surpris de voir qu'un quatrième et un cinquième Armiger étaient sortis de leur cachette. Ils étaient en train d'installer une tourelle à dispersion montée sur monopode, une arme d'infanterie redoutable qui tirait des projectiles de lumière solide et fragmentée.
Le Capitaine Armiger recula de quelques pas pour garder les quatre Sangheilis dans son arc de tir. Le deuxième Armiger resta devant le Crav, tandis que le troisième, du côté opposé aux Sangheilis, se glissa par la porte ouverte pour inspecter l'habitacle. ’Vadam jeta un coup d'œil vers la voie derrière le véhicule et ne fut pas surpris de voir qu'un quatrième et un cinquième Armiger étaient sortis de leur cachette. Ils étaient en train d'installer une tourelle à dispersion montée sur monopode, une arme d'infanterie redoutable qui tirait des projectiles de lumière solide et fragmentée.
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Les îlots de la vallée de ’Vadam étaient de grands ensembles où vivaient les clans de forgerons au service de la manufacture de Kolaar. Contrairement aux habitations des marchands qui bordaient les voies de transit du Vieux Quartier, les îlots abritaient des centaines de Sangheilis et leurs enfants. Pour que l'un d'entre eux soit endommagé au point de causer des morts et de laisser les survivants sans-abri, il devait s'agir d'un combat d'envergure.
Les îlots de la vallée de ’Vadam étaient de grands ensembles où vivaient les clans de forgerons au service de la manufacture de Kolaar. Contrairement aux habitations des marchands qui bordaient les voies de transit du Vieux Quartier, les îlots abritaient des centaines de Sangheilis et leurs enfants. Pour que l'un d'entre eux soit endommagé au point de causer des morts et de laisser les survivants sans-abri, il devait s'agir d'un combat d'envergure.


En temps normal, c'était la légion protectrice du domaine ’Vadam qui aurait appréhendé les combattants et veillé à ce qu'il n'y ait pas d'autres destructions. Mais l'administrateur de la Tyranne avait désarmé et dissous toutes les forces de défense sur Sanghelios, et le monde entier devait désormais compter sur les Armigers pour les fonctions de sécurité de routine. Même ’Vadam pouvait comprendre que les grands Kaidons doutaient que Cortana permette au Concert des mondes qu'il avait proposé de fournir le type de protection dont ils avaient besoin.
En tamps normal, c'était la légion protectrice du domaine ’Vadam qui aurait appréhendé les combattants et veillé à ce qu'il n'y ait pas d'autres destructions. Mais l'administrateur de la Tyranne avait désarmé et dissous toutes les forces de défense sur Sanghelios, et le monde entier devait désormais compter sur les Armigers pour les fonctions de sécurité de routine. Même ’Vadam pouvait comprendre que les grands Kaidons doutaient que Cortana permette au Concert des mondes qu'il avait proposé de fournir le type de protection dont ils avaient besoin.


« Alors, rangez votre tourelle à dispersion », dit ’Vadam en reportant son regard sur le capitaine. « Si vous ouvrez le feu avec une telle arme, vous serez la cause d'un autre incident. »
« Alors, rangez votre tourelle à dispersion », dit ’Vadam en reportant son regard sur le capitaine. « Si vous ouvrez le feu avec une telle arme, vous serez la cause d'un autre incident. »
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==Extrait 2==
==Extrait 2==
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'''CHAPTER 2'''
Set deep beneath an overhang of rhyolite bedrock at the end of a narrow box canyon, the Mountain Gate of Vadam Keep looked more like a bunker entrance than a service door. The approach was through a crooked gorge barely wide enough for two small vehicles, and it was lined by firing positions that could be accessed only from within the keep. The door itself, barely visible in the dim green glow of two sky-shielded lights, was a single slab of energy-shielded nanolaminate that could not be breached by any weapon small enough to reach it.
Set deep beneath an overhang of rhyolite bedrock at the end of a narrow box canyon, the Mountain Gate of Vadam Keep looked more like a bunker entrance than a service door. The approach was through a crooked gorge barely wide enough for two small vehicles, and it was lined by firing positions that could be accessed only from within the keep. The door itself, barely visible in the dim green glow of two sky-shielded lights, was a single slab of energy-shielded nanolaminate that could not be breached by any weapon small enough to reach it.


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Placée sous un imposant surplomb de ryholite-mère au fond d'un canyon profond et étroit, la Porte des montagnes du Domaine Vadam ressemblait plus à l'entrée d'un bunker qu'une porte de service. Elle ne pouvait être atteinte que par une gorge serpentine ne laissant passer que deux véhicules de front, et elle était protégée par des postes de tir accessibles uniquement depuis l'intérieur du domaine. La porte elle-même, presque invisible malgré la faible lueur verte de deux lampes, était une plaque de matériaux nanolaminés renforcés d'un bouclier énergétique, impénétrable par n'importe quelle arme praticable dans le canyon.
Placée sous un imposant surplomb de ryholite-mère au fond d'un canyon profond et étroit, la Porte des montagnes du Domaine Vadam ressemblait plus à l'entrée d'un bunker qu'une porte de service. Elle ne pouvait être atteinte que par une gorge serpentine ne laissant passer que deux véhicules de front, et elle était protégée par des postes de tir accessibles uniquement depuis l'intérieur du domaine. La porte elle-même, presque invisible malgré la faible lueur verte de deux lampes, était une plaque de matériaux nanolaminés renforcés d'un bouclier énergétique, impénétrable par n'importe quelle arme praticable dans le canyon.


Une telle précaution était appréciable par ces temps.
Une telle précaution était appréciable par ces temps.


Avant de quitter le Vieux Quartier, ‘Vadam et ses compagnons à présent désarmés avaient traversé sans encombre deux autres points de contrôle, et avaient pu en observer cinquante autres dans la valée de Vadam en montant les contreforts du mont Kolaar. ‘Taham avait aussi remarqué une escadrille d'Aethras de la Tyranne volant dans le ciel sombre, et un de ces vaisseaux de surveillance survolait à présent le Crav. ‘Vadam n'avait aucun moyen de savoir s'il s'assurait que son transport voyageait en sûreté, ou s'il ne faisait que confirmer leur destination. Il était cependant certain que les cibles des Armigers n'étaient pas réellement de simples fauteurs de trouble.
Avant de quitter le Vieux Quartier, 'Vadam et ses compagnons à présent désarmés avaient traversé sans encombres deux autres points de contrôle, et avaient pu en observer cinquante autres dans la valée de Vadam en montant les contreforts du mont Kolaar. 'Taham avait aussi remarqué une escadrille d'Aethras de la Tyranne volant dans le ciel sombre, et un de ces vaisseaux de surveillance survolait à présent le Crav. 'Vadam n'avait aucun moyen de savoir si il s'assurait que son transport voyageait en sûreté, ou si il ne faisait que confirmer leur destination. Il était cependant certain que les cibles des armigers n'étaient pas réellement de simples fauteurs de trouble.


‘Vadam se tourna vers ‘Taham pendant que la porte s'ouvrait. « Nous sommes une espèce fière, ce qui nous rend combatifs. Parfois trop, je pense. »
'Vadam se tourna vers 'Taham pendant que la porte s'ouvrait. « Nous sommes une espèce fière, ce qui nous rend combatifs. Parfois trop, je pense. »


« C'est notre plus grande force », répondit ‘Taham. « Et notre plus grande faiblesse. Vous pensez encore aux grands Kaidons ? »
« C'est notre plus grande force », répondit 'Taham. « Et notre plus grande faiblesse. Vous pensez encore aux grands Kaidons ? »


‘Vadam acquiesça en bougeant ses mandibules inférieures vers le haut puis la droite. « Ce Grand rassemblement n'a été qu'un échange de menaces. Auquel j'ai participé. » Il s'interrompit. « Les Années sanglantes sont encore récentes, peut-être même qu'elles ne sont pas terminées. Il est possible qu'en essayant d'aller de l'avant, j'ai rouvert une blessure trop fraîche. »
'Vadam acquiesça en bougeant ses mandibules inférieures vers le haut puis la droite. « Ce Grand rassemblement n'a été qu'un échange de menaces. Auquel j'ai participé. » Il s'interrompit. « Les Années sanglantes sont encore récentes, peut-être même qu'elles ne sont pas terminées. Il est possible qu'en essayant d'aller de l'avant, j'ai rouvert une blessure trop fraîche.


Le regard de ‘Taham se tourna vers la vallée. « Pensez-vous qu'une nouvelle révolte gronde ? Et que c'est la cause de l'agitation des Armigers ? »
Le regard de 'Taham se tourna vers la vallée. « Pensez-vous qu'une nouvelle révolte gronde ? Et que c'est la cause de l'agitation des Armigers ? »


« Je le crains. » La chute de l'Alliance Covenante avait causé l'émergence de plusieurs factions dangereuses, dont un groupe d'impérialistes extrémistes et un ordre de moines zélotes qui s'étaient opposés au règne de ‘Vadam en tant qu'Arbiter. Leur opposition aurait porté ses fruits si ‘Vadam n'avait pas accepté l'aide des humains une première fois pour briser le siège contre son domaine, puis pour éliminer la menace pesant contre ses sujets. ‘Vadam souhaitait que cette aide ait été un exemple de l'unité possible avec l'humanité, mais en réalité il ne s'agissait que d'appels désespérés qui n'avaient fait qu'affaiblir sa position envers les grands Kaidons. « Nos espions n'ont rien rapporté, mais ils ne sont pas omniscients. »
« Je le crains. » La chute de l'Alliance Covenante avait causé l'émergence de plusieurs factions dangereuses, dont un groupe d'impéralistes extrémistes et un ordre de moines zélotes qui s'étaient opposé au règne de 'Vadam en tant qu'Arbiter. Leur opposition aurait porté ses fruits si 'Vadam n'avait pas accepté l'aide des humains une première fois pour briser le siège contre son domaine, puis pour éliminer la menace pesant contre ses sujets. 'Vadam souhaitait que cette aide ait été un exemple de l'unité possible avec l'humanité, mais en réalité il ne s'agissait que d'appels désespérés qui n'avaient fait qu'affaiblir sa position envers les grands Kaidons. « Nos espions n'ont rien rapporté, mais ils ne sont pas omniscients. »


« Et la Tyranne entend plus que nous le pouvons. » ‘Taham parlait du réseau d'intelligences artificielles de Cortana chargé de surveiller les communications de toutes les civilisations interstellaires sous son joug. Elle n'était certes pas omnisciente, mais presque. Le seul moyen d'échapper au réseau de matériel électronique capable de surveiller le moindre geste était de s'échapper nu dans les terres sauvages. « Mais si elle avait eu vent d'une telle chose, son administrateur nous aurait sûrement prévenus ? »
« Et la Tyranne entends plus que nous le pouvons. » 'Taham parlait du réseau d'intelligences artificielles de Cortana chargé de surveiller les communications de toutes les civilisations interstellaires sous son joug. Elle n'était certes pas omnisciente, mais presque. Le seul moyen d'échapper au réseau de matériel électronique capable de surveiller le moindre geste était de s'échapper nu dans les terres sauvages. « Mais si elle avait eu vent d'une telle chose, son administrateur nous aurait sûrement prévenu ? »


« Non », annonça ‘Baoth. « La Tyranne sait que si l'Arbiter apprend l'existence de cette menace, il sera forcé de frapper le premier. »
« Non », annonça 'Baoth. « La Tyranne sait que si l'Arbiter apprend l'existence de cette menace, il sera forcé de frapper le premier. »


« Tout à fait », acquiesça ‘Vadam. « Je ne peux plus me reposer sur l'aide des humains. Même s'ils étaient capables d'apporter leur aide, l'accepter ne ferait que pousser plus de domaines à rejoindre nos ennemis. »
« Tout à fait », acquiesça 'Vadam. « Je ne peux plus me reposer sur l'aide des humains. Même si ils étaient capables d'apporter leur aide, l'accepter ne ferait que pousser plus de domaines à rejoindre nos ennemis. »


« Alors elle nous laisse vulnérables », dit ‘Taham. « Elle préfère placer le destin des Sangheilis dans les mains de ses machines. »
« Alors elle nous laisse vulnérables », dit 'Taham. « Elle préfère placer le destin des Sangheilis dans les mains de ses machines. »


« C'est certainement ce qu'ont dit les Armigers au point de contrôle », remarqua ‘Baoth. « Leur Archon est maintenant responsable de la vie de l'Arbiter. »
« C'est certainement ce qu'ont dit les Armigers au point de contrôle », remarqua 'Baoth. « Leur Archon est maintenant responsable de la vie de l'Arbiter. »


‘Vadam contracta ses mandibules, mais n'apporta pas de commentaire. Il ne pouvait pas démentir son impuissance autant à ses escortes qu'à lui-même. Apporter l'espoir à ses subordonnés était la tâche d'un meneur, et ‘Taham et ‘Baoth étaient trop expérimentés pour être rassurés par des mots vides de conviction. Ce dont ils avaient besoin était un plan… et ‘Vadam n'était pas en position de leur offrir même un plan désespéré.
'Vadam contracta ses mandibules mais n'apporta pas de commentaire. Il ne pouvait pas démentir son impuissance autant à ses escortes qu'à lui-même. Apporter l'espoir à ses subordonnés était la tâche d'un chef, et 'Taham et 'Baoth étaient trop expérimentés pour être rassurés par des mots vides de conviction. Ce dont ils avaient besoin était un plan… et 'Vadam n'était pas en position de leur offrir même un plan désespéré.


Le Crav traversa la porte vers le parc de véhicules souterrain où étaient rassemblés les véhicules utilitaires du domaine. Au lieu de traverser la cour vers le passage menant à la résidence du Kaidon, le véhicule s'arrêta au milieu de la voie. ‘Vadam craignit la possibilité d'une trahison et sa main glissa vers l'épée à énergie qu'on lui avait confisquée. Une porte latérale s'ouvrit et son loyal intendant, Charut ‘Quvadamii, entra dans le transport.
Le Crav traversa la porte vers le parc de véhicules souterrain où étaient rassemblés les véhicules utilitaires du domaine. Au lieu de traverser la cour vers le passage menant à la résidence du Kaidon, le véhicules s'arrêta au milieu de la voie. 'Vadam craignit la possibilité d'une trahison et sa main glissa vers l'épée à énergie qu'on lui avait confisquée. Une porte latérale s'ouvrit et son loyal intendant, Charut 'Quvadamii, entra dans le transport.


‘Quvadamii était un vénérable Sangheili qui avait tenu le titre d'intendant du domaine Vadam avant que ‘Vadam n'en devienne le Kaidon. Ses yeux étaient humides et sa peau rougie par les années était sèche et écailleuse. Avant que ‘Vadam ne puisse demander à l'intendant pourquoi il était venu à leur rencontre plutôt que de les attendre dans les quartiers du Kaidon, ‘Quvadamii leur fit signe de garder le silence et sortir une baguette de détection d'une poche de son tabar.
'Quvadamii était un vénérable Sangheili qui avait tenu le titre d'intendant du domaine Vadam avant que 'Vadam n'en devienne le Kaidon. Ses yeux étaient humides et sa peau rougie par les années était sèche et écailleuse. Avant que 'Vadam ne puisse demander à l'intendant pourquoi il était venu à leur rencontre plutôt que de les attendre dans les quartiers du Kaidon, 'Quvadamii leur fit signe de garder le silence et sortir une baguette de détection d'une poche de son tabar.


Il la passa dans le compartiment des passagers et désactiva trois microphones utilisés pour communiquer avec le compartiment du pilote et les appareils extérieurs. Puis il demanda aux passagers leurs disques de communication, et les donna à ‘Sraom avant de l'envoyer dans le compartiment du pilote. Enfin, ‘Quvadamii activant un brouilleur multifréquence émettant un bourdonnement agaçant qui empêcherait les agents de la Tyranne d'écouter leur conversation, du moins en théorie.
Il la passa dans le compartiment des passagers et désactiva trois microphones utilisés pour communiquer avec le compartiment du pilote et les appareils extérieurs. Puis il demanda aux passagers leurs disques de communication, et les donna à 'Sraom avant de l'envoyer dans le compartiment du pilote. Enfin, 'Quvadamii activant un brouilleur multifréquence émettant un bourdonnement agaçant qui empêcherait les agents de la Tyranne d'écouter leur conversation, du moins en théorie.


« Nous avons un visiteur », annonça ‘Quvadamii.
« Nous avons un visiteur », annonça 'Quvadamii.


« Vale ? » demanda ‘Vadam. La Spartane Olympia Vale était stationnée dans une villa à proximité et servait de liaison entre ‘Vadam et ses alliés humains. Elle serait certainement inquiète en apprenant les événements dans la vallée. « Je vais la recevoir dans le contemplarium. »
« Vale ? » demanda 'Vadam. La Spartane Olympia Vale était stationnée dans une villa à proximité et servait de liaison entre 'Vadam et ses alliés humains. Elle serait certainement inquiète en apprenant les événements dans la vallée. « Je vais la recevoir dans le contemplarium. »


« Pas Vale. Un Gardien du serment. Crei ‘Ayomuu. »
« Pas Vale. Un Gardien du serment. Crei 'Ayomuu. »


« ‘Ayomuu ? » répéta ‘Vadam. Les Gardiens du serment étaient des mercenaires glorifiés, des chasseurs de primes vendant leurs services pour punir ceux qui brisaient leurs promesses. Crei ‘Ayomuu était considéré à la fois comme le meilleur et le pire des Gardiens, un enquêteur de talent et un traqueur infatigable menant toujours à bien ses missions, qu'elles consistent à forcer un individu à respecter un serment ou apporter sa tête à celui qu'il avait floué. « Que me veut-il ? »
« 'Ayomuu ? » répéta 'Vadam. Les Gardiens du serment étaient des mercenaires glorifiés, des chasseurs de primes vendant leurs services pour punir ceux qui brisaient leurs promesses. Crei 'Ayomuu était considéré à la fois comme le meilleur et le pire des Gardiens, un enquêteur de talent et un traqueur infatigable menant toujours à bien ses missions, qu'elles consiste à forcer un individu à respecter un serment ou apporter sa tête à celui qu'il avait floué. « Que me veut-il ? »


« Il ne nous l'a pas révélé, mais insiste que c'est urgent. Ce serait en lien avec les troubles dans la vallée. »
« Il ne nous l'a pas révélé, mais insiste que c'est urgent. Ce serait en lien avec les troubles dans la vallée. »


‘Vadam hésitait entre curiosité et inquiétude, mais était certainement suspicieux. Le code des Gardiens du serment leur interdisait de servir de simples assassins, mais il était possible qu'un Kaidon suffisamment habile ait persuadé ‘Ayomuu que ‘Vadam était revenu sur un serment quelconque. Peut-être même un Kaidon était-il persuadé qu'il avait brisé une promesse, étant donné que la position d'Arbiter impliquait des négociations et compromis sans fins entre diverses factions ennemies.
'Vadam hésitait entre curiosité et inquiétude, mais étaient certainement suspicieux. Le code des Gardiens du serment leur interdisait de servir de simples assassins, mais il était possible qu'un Kaidon suffisamment habile ait persuadé 'Ayomuu que 'Vadam était revenu sur un serment quelconque. Peut-être même un Kaidon était-il persuadé qu'il avait brisé une promesse, étant donné que la position d'Arbiter impliquaut des négociations et compromis sans fins entre diverses factions ennemies.


Mais un Gardien aurait-il détruit tout un îlot d'habitation pour trouver sa cible ? Peut-être, s'il s'agissait d‘Ayomuu… en particulier s'il était à la recherche d'un certain Arbiter.
Mais un Gardien aurait-il détruit toute un ilôt d'habitation pour trouver sa cible ? Peut-être, s'il s'agissait d'Ayomuu… en particulier si il était à la recherche d'un certain Arbiter.


« Je le recevrais dans la Grande galerie », annonça ‘Vadam avant de se tourner vers ‘Taham. « Veillez à le dépouiller de son armure et de tout matériel de communication. Ne lui laissez qu'une épée à énergie. »
« Je le recevrait dans la Grande galerie », annonça 'Vadam avant de se tourner vers 'Taham. « Veillez à le dépouiller de son armure et de tout matériel de communication. Ne lui laissez qu'une épée à énergie. »


‘Taham acquiesça avant de quitter le Crav avec ‘Baoth, suivant l'intendant vers l'Ancien hall situé derrière la basse-cour où le domaine Vadam recevait ses invités. ‘Vadam resta dans le véhicule jusqu'à arriver jusqu'à sa résidence, où il récupéra une épée à énergie dans la collection de son contemplarium, avant d'emprunter la longue rampe vers la Grande galerie.
'Taham acquiesça avant de quitter le Crav avec 'Baoth, suivant l'intendant vers l'Ancien hall situé derrière la basse-cour où le domaine Vadam recevait ses invités. 'Vadam resta dans le véhicule jusqu'à arriver jusqu'à sa résidence, où il récupéra une épée à énergie dans la collection de son contemplarium, avant d'emprunter la longue rampe vers la Grande galerie.


La galerie était une immense chambre souterraine conçue pour intimider les Anciens et Kaidons en visite. Au centre de la chambre se trouvait une grande table utilisée pour des banquets et des conférences. Dans les murs, décorés de hauts-reliefs et de passages poétiques racontant les moments les plus glorieux de la saga du clan Vadam, se trouvaient des alcôves où tenir des conversations plus discrètes.
La galerie était une immense chambre souterraine conçue pour intimider les Anciens et Kaidons en visite. Au centre de la chambre se trouvait une grande table utilisée pour des banquets et des conférences. Dans les murs, décorés de hauts-reliefs et de passages poétiques racontant les moments les plus glorieux de la saga du clan Vadam, se trouvaient des alcôves où tenir des conversations plus discrètes.


‘Vadam avait utilisé un pan de mur pour ajouter son propre chapitre à cette histoire. Il y avait dépeint son ascension au sein de l'Alliance Covenante jusqu'au titre de commandant suprême de la flotte de Particular Justice, puis comment il avait échoué à protéger l'anneau sacré. Un panneau montrait les Hiérarques lui apposant la Marque de la honte et lui décernant le titre d'Arbiter, une position qu'il avait acceptée de tout cœur dans l'espoir de recouvrir son honneur par des missions suicidaires. Le sculpteur venait d'inscrire un long passage décrivant sa dernière mission quand ‘Vadam avait apprit que les Hérarques avaient menti à leurs fidèles sur la véritable relation entre les humains et les Forerunners. Cette section contenait le relief favori de ‘Vadam : une scène le montrant en combat aux côtés du Spartan John-117, que les humains appelaient « le Major » et les Covenants « le Démon », en train d'arrêter le Prophète de la Vérité d'activer les Halos et de détruire toute vie pensante dans la galaxie.
'Vadam avait utilisé un pan de mur pour ajouter son propre chapitre à cette histoire. Il y avait dépeint son ascension au sein de l'Alliance Covenante jusqu'au titre de commandant suprême de la flotte de Particular Justice, puis comment ils avait échoué à protéger l'anneau sacré. Un panneau montrait les Hiérarques lui apposant la Marque de la honte et lui décernant le titre d'Arbiter, une position qu'il avait accepté de tout cœur dans l'espoir de recouvrir son honneur par des missions suicidaires. Le scuplteur venait d'inscrire un long passage décrivant sa dernière mission quand 'Vadam avait apprit que les Hérarques avaient menti à leurs fidèles sur la véritable relation entre les humains et les Forerunners. Cette section contenait le relief favori de 'Vadam : une scène le montrant en combat aux côtés du Spartan John-117, que les humains appelaient « le Major » et les Covenants « le Démon », en train d'arrêter le Prophète de la Vérité d'activer les Halos et de détruire toute vie pensante dans la galaxie.


‘Vadam marqua une pause, se remémorant l'amitié qui avait émergé de l'alliance avec le Major et contemplant le travail préliminaire en cours sur les prochains panneaux. Ils représenteraient comment il avait rétabli les Lames de Sanghelios et forgé une alliance avec les humains. Le contenu du dernier panneau n'avait pas encore été décidé, et il se demanda ce qu'il contiendrait : son alliance avec les humains et les autres espèces qui lui aura permis d'atteindre la paix du Concert des mondes ? Ou le tragique échec qui mènerait à la défiance des grands Kaidons et la destruction du rêve d'une civilisation sangheilie unifiée ?
'Vadam marqua une pause, se remémorant l'amitié qui avait émergé de l'alliance avec le Major et contemplant le travail préliminaire en cours sur les prochains panneaux. Ils représenteraient comment il avait rétabli les Lames de Sanghelios et forgé une alliance avec les humains. Le contenu du dernier panneau n'avait pas encore été décidé, et il se demanda ce qu'il contiendrait : son alliance avec les humains et les autres espèces qui lui aura permis d'atteindre la paix du Concert des mondes ? Ou le tragique échec qui mènerait à la défiance des grands Kaidons et la destruction du rêve d'une civilisation sangheilie unifiée ?


Le pire cauchemar de ‘Vadam était de se trouver errant comme un animal blessé dans les ruines de son domaine, hurlant dans les flammes, le sang et le sable dans la lumière déclinante d'Urs pendant que tout ce qu'il avait construit terminerait en poussière. Mais pour le moment, la seule poussière présente était celle qui s'accumulait dans les coins des plus anciens panneaux sculptés.
Le pire cauchemar de 'Vadam était de se trouver errant comme un animal blessé dans les ruines de son domaine, hurlant dans les flammes le sand et le sable dans la lumière déclinante d'Urs pendant que tout ce qu'il avait construit terminerait en poussière. Mais pour le moment, la seule poussière présente était celle qui s'accumulait dans les coins des plus anciens panneaux scupltés.


Les barres dorées bordant l'immense double porte de la galerie s'illuminèrent, indiquant que ‘Taham et ‘Baoth attendaient à l'extérieur avec le Gardien du serment Crei ‘Ayomuu. ‘Vadam poussa un long soupir et se rendit à la porte. Il consulta le journal d'opérations de la salle pour s'assurer qu'une inspection avait été menée pour trouver des appareils d'écoute que les IA de la Tyranne pourraient utiliser pour les écouter, puis il désactiva la sûreté de la porte et se rendit dans l'alcôve près de son passage privé.
Les barres dorées bordant l'immense double porte de la galerie s'illuminèrent, indiquant que 'Taham et 'Baoth attendaient à l'extérieur avec le Gardien du serment Crei 'Ayomuu. 'Vadam poussa un long soupir et se rendit à la porte. Il consulta le journal d'opérations de la salle pour s'assurer qu'une inspection avait été menée pour trouver des appareils d'écoute que les IA de la Tyranne pourrait utiliser pour les écouter, puis il désactiva la sûreté de la porte et se rendit dans l'alcôve près de son passage privé.


« Je suis prêt » annonça-t-il d'une voix forte qui résonna sur les murs de pierre. Les appareils électroniques étaient prohibés dans la Grande galerie, il fallait donc compter sur l'acoustique naturelle de la pièce pour faire porter sa voix. « Bienvenue. »
« Je suis prêt » annonça-t-il d'une voix forte qui résonna sur les murs de pierre. Les appareils électroniques étaient prohibés dans la Grande galerie, il fallait donc compter sur l'acoustique naturelle de la pièce pour faire porter sa voix. « Bienvenue. »


Les portes s'ouvrirent dans un grondement, et ‘Taham et ‘Baoth entrèrent, escortant un Sangheili émacié, voûté et au visage pâle. La tête de Crei ‘Ayomuu était longue et aplatie, ses mandibules fines comme des dagues et ses membres fins et allongés. Il portait une combinaison en textile tenue par une ceinture, et ne portait pas d'épée à énergie. Il était difficile de dire si l'absence de cette arme traditionnelle était une concession signalant la supplication, ou une démonstration de condescendance supportée par de précédentes prouesses. Les Gardiens du serment étaient un ordre possédant ses propres codes et arts meurtriers connus d'eux seuls.
Les portes s'ouvrirent dans un grondement, et 'Taham et 'Baoth entrèrent, escortant un Sangheili émacié, voûté et au visage pâle. La tête de Crei 'Ayomuu était longue et aplatie, ses mandibules fines comme des dagues et ses membres fins et allongés. Il portait une combinaison en textile tenue par une ceinture, et ne portait pas d'épée à énergie. Il était difficile de dire si l'absence de cette arme traditionnelle était une concession signalant la supplication, ou une démonstration de condescendance supportée par de précédentes prouesses. Les Gardiens du serment étaient un ordre possédant ses propres codes et arts meurtriers connus d'eux seuls.


‘Ayomuu prit dix pas dans la pièce avant de s'arrêter pour inspecter chaque recoin, comme s'il n'avait jamais vu une telle architecture et inscrivait chaque détail dans sa mémoire. Puis il tourna son regard vers le premier panneau du mur de la saga et se rendit au pied de la majestueuse sculpture de l'antique Ther ‘Vadam.
'Ayomuu prit dix pas dans la pièce avant de s'arrêter pour inspecter chaque recoin, comme si il n'avait jamais vu une telle architecture et inscrivait chaque détail dans sa mémoire. Puis il tourna son regard vers le premier panneau du mur de la saga et se rendit au pied de la majestueuse scuplture de l'antique Ther 'Vadam.


Thel ‘Vadam attendait dans l'alcôve près de son passage privé. La tradition exigeait que celui qui avait demandé la rencontre approche son interlocuteur, et ‘Vadam veillerait à rester en position de force. Une telle concession ne ferait que renforcer l'illusion du Gardien que sa guilde possédait une quelconque influence dans la société, comme les maîtres d'épée, les agriculteurs et, peut-être un jour, les médecins.
Thel 'Vadam attendait dans l'alcôve près de son passage privé. La tradition exigeait que celui qui avait demandé la rencontre approche son interlocuteur, et 'Vadam veillerait à rester en position de force. Une telle concession ne ferait que renforcer l'illusion du Gardien que sa guilde possédait une quelconque influence dans la société, comme les maîtres d'épée, les agriculteurs et, peut-être un jour, les médecins.


‘Vadam attendit en silence, avant que le Gardien ne se tourne vers lui.
'Vadam attendit en silence, avant que le Gardien ne se tourne vers lui.


« Il sera difficile d'écrire une saga digne de celle de vos ancêtres », dit ‘Ayomuu. « Je vois que vous avez pris de nombreux risques à cet effet. »
« Il sera difficile d'écrire une saga digne de celle de vos ancêtres », dit 'Ayomuu. « Je vois que vous avez prit de nombreux risques à cet effet. »


La moquerie blessa plus ‘Vadam qu'il ne l'aurait voulu. Son objectif était d'être le premier Arbiter à unifier tous les mondes des Sangheilis sous une seule bannière, et le désir d'un digne héritage en faisait partie. Mais ses motivations dépassaient la simple vanité. En tant que commandant suprême d'une flotte covenante, il avait été témoin du pouvoir d'une civilisation interstellaire colonisant de nouveaux mondes selon un plan ambitieux, et organisait son empire pour permettre à ses planètes de s'entraider. Même les humains, si souvent divisés par leurs loyautés et leurs rancœurs, s'étaient unifiés pour faire face à un ennemi commun.
La moquerie blessa plus 'Vadam qu'il ne l'aurait voulu. Son objectif était d'être le premier Arbiter à unifier tous les mondes des Sangheilis sous une seule bannière, et le désir d'un digne héritage en faisait partie. Mais ses motivations dépassaient la simple vanité. En tant que commandant suprême d'une flotte covenante, il avait été témoin du pouvoir d'une civilisation interstellaire colonisant de nouveaux mondes selon un plan ambitieux, et organisait son empire pour permettre à ses planètes de s'entraider. Même les humains, si souvent divisés par leurs loyautés et leurs rancœurs, s'étaient unifiés pour faire face à un ennemi commun.


Mais les Sangheilis avaient un jour possédé un tel instinct, il avait été réduit à néant après s'être soumis aux mensonges des San'Shyuums et aux manipulations des Prophètes. À présent tous les maréchaux s'imaginaient mener tout un continent, et chaque grand Kaidon se voyait à la tête de son monde. Ils défendaient leur autorité avec la jalousie d'un Jiralhanae, et complotaient pour affaiblir leurs ennemis avec la ruse d'une matriarche Kig-Yar. ‘Vadam ne savait pas comment il parviendrait à les unifier, mais il devait trouver un moyen. À défaut, la civilisation des Sangheilis ne deviendrait qu'une collection d'états clients sous la coupe d'un empire interstellaire rival.
Mais les Sangheilis avaient un jour possédé un tel instinct, il avait été réduit à néant après s'être soumis aux mensonges des San'Shyuums et aux manipulations des Prophètes. À présent tous les maréchaux s'imaginaient mener tout un continent, et chaque grand Kaidon se voyait à la tête de son monde. Ils défendaient leur autorité avec la jalousie d'un Jiralhanae, et complotaient pour affaiblir leurs ennemis avec la ruse d'une matriarche Kig-Yar. 'Vadam ne savait pas comment il parviendrait à les unifier, mais il devait trouver un moyen. À défaut, la civilisation des Sangheilis ne deviendrait qu'une collection d'états clients sous la coupe d'un empire interstellaire rival.


Voyant que ‘Vadam ne lui répondait pas, le Gardien se résigna à traverser la galerie pour le rejoindre.
When ‘Vadam continued to wait in silence, the Oath Warden finally started up the length of the Gallery toward him.


« Mais l'héritage d'un Arbiter ne peut se résumer à une saga héroïque », continua ‘Ayomuu. « Il est également attendu qu'il défende l'honneur des Sangheilis, encourage l'honnêteté et fasse respecter les lois de nos ancêtres. »
“But there is more to an Arbiter’s legacy than an enthralling saga,‘Ayomuu said. “It is the Arbiter’s duty to uphold the public honor of the Sangheili, to foster honesty and enforce the laws of our ancestors.


‘Ayomuu atteignit enfin l'alcôve et s'arrêta, attendant que ‘Vadam lui fasse signe de prendre place sur un des bancs matelassés. À la place, ‘Vadam s'avança vers lui à distance de frappe, afin de lui rappeler que tout dangereux que puisse être un Gardien, il ne pouvait arriver à la cheville d'un vrai soldat.
‘Ayomuu reached the conversation corner and stopped, waiting for ‘Vadam to wave him toward one of the cushioned lounging benches. Instead, ‘Vadam stepped to within striking range, a reminder that no matter how dangerous the Oath Warden might be, he would never be a soldier’s equal.


« Encourager l'honnêteté », répéta ‘Vadam. « Il me semble pourtant qu'il s'agit de la mission des Gardiens du serment. »
“Fostering honesty,‘Vadam echoed. “I have always thought that is what Oath Wardens do.


« Je dirais que, si nous devons intervenir, notre mission est plutôt de l'imposer. »
“By the time we are contracted, it is more a matter of imposing it.


« Certes. Alors pourquoi cette rencontre ? Je suppose que vous n'espérez pas pouvoir obtenir ma bénédiction. »
“No doubt. But why come to me? Surely you cannot believe I have any interest in sharing your fee?”


‘Ayomuu écarta ses mandibules. « Un concept amusant. Mais rien d'aussi… créatif. Je suis venu par courtoisie. Mon contrat pourrait vous concerner, c'est pourquoi j'ai pensé vous donner l'opportunité de sécuriser vos intérêts avant que je ne l'exécute. »
‘Ayomuu parted his mandibles. “What a thought. But nothing so… creative. I come as a courtesy. This particular contract may be of concern to you, so it seemed wise to give you an opportunity to secure your interests before I proceed.


‘Vadam jeta un regard à ‘Taham et ‘Baoth, qui se tenaient attentifs et prêts. ‘Ayomuu ne semblait pas leur avoir dévoilé plus d'informations.
‘Vadam glanced to ‘Taham and ‘Baoth, whose expressions remained suspicious and watchful. Whatever ‘Ayomuu was talking about, he had given them no hint.


« Et si vous m'expliquiez quels seraient ces intérêts », demanda ‘Vadam. « Vous avez dit à ‘Quvadamii que cela concernait les troubles dans la vallée ? »
“Then perhaps you should explain what interests I need to secure,‘Vadam said. “You told ‘Quvadamii this concerns the trouble in the Valley?


« C'est exact. Il ne m'aurait pas laissé entrer sans cela. »
“Yes. It was the only way to persuade him to admit me.


« Quel est donc le rapport avec ces troubles ? » ‘Vadam donna une intonation plus irritée qu'il ne l'était vraiment, une technique qu'il utilisait pour décourager les requérants demandant une audience sous de faux prétextes. « Je n'ai aucun autre sujet à discuter avec vous. »
“Is this about the trouble in the Valley or not?‘Vadam put more ire into his voice than he felt, for he was accustomed to petitioners seeking audiences under false pretenses… and he knew how to discourage them. “Because I have no interest in speaking to you about anything else.


‘Ayomuu hésita. « Je peux expliquer toute la situation. Bien que je n'en sois pas à l'origine– »
‘Ayomuu hesitated. “I can explain what is happening. That is not to say I am the one who caused—”


« Ma patience envers les menteurs est encore plus ténue qu'elle ne l'est envers la Tyranne », l'interrompit ‘Vadam. « Sachez que si je dois vous punir, ce sera pour avoir essayé de me duper, et que j'exécuterai personnellement la sentence. Je ne lui laisserais pas ce plaisir. »
“I love the Tyrant even less than I do liars,‘Vadam interrupted. “Know that if I punish you, it will only be for deceiving me—and I will do it myself. I will not give you over to her.


« N'ayez aucune crainte. Mon client suit la même voie que vous. »
“Then I have nothing to fear. My client was only following your example.


‘Vadam sentit que ‘Ayomuu tentait de l'emmener sur le terrain de la conspiration. Il pencha la tête et étudia le Gardien du serment en silence.
Seeing that ‘Ayomuu was trying to draw him into a conspiratorial state of mind, ‘Vadam tipped his head and studied the Oath Warden in silence.


Après un moment, ‘Ayomuu continua. « Mon client a financé une expédition à N'ba. Pour le compte d'une femelle humaine, une xénoarchéologue. »
After a moment, ‘Ayomuu continued, “My client financed an expedition to N’ba. For a human female, a xenoarchaeologist.


« Je ne suis pas familier avec ce nom. » ‘Vadam savait que le mot N'ba désignait un « monde de mort » en Sangheili, ce qui laissait supposer qu'il ne s'agissait pas d'une planète propice à l'habitation. « Et les affaires de vos clients ne m'intéressent pas. »
“I have never heard of this place.‘Vadam did know that N’ba meant “world of death” in Sangheili, so he assumed it was no garden planet. “And your client’s agreement with any human is no concern of mine.


« Il vous intéressera en revanche de savoir que cette xénoarchéologue se trouve dans la vallée de Vadam. Et que mon client aussi a été victime de la traîtrise des humains. »
“It is your concern if this xenoarchaeologist is now in Vadam Valley. And if my client has ''also'' been the victim of human betrayal.


« Aussi ? »
“Also?


‘Vadam avait entendu les rumeurs qui prétendaient que l'organisation d'espions humains appelée ONI, les Services de renseignement de la Navy, avait provoqué les Années sanglantes en le montant contre les Servants de la vérité constante, et que le super-transporteur ''Infinity'' de l'UNSC, le Commandement spatial des Nations unies, était intervenu en sa faveur uniquement car les humains souhaiteraient s'assurer qu'il dirige les Sangheilis selon leurs ordres. Il savait que ces rumeurs contenaient une part de vérité, mais que la situation était bien plus complexe que ce que de vulgaires complotistes pouvaient imaginer.
‘Vadam had heard the rumors that the human spy organization the Office of Naval Intelligence had caused the Blooding Years by playing him off against the Servants of the Abiding Truth, and that the United Nations Space Command supercarrier ''Infinity'' had intervened on his behalf only because the humans wanted their loyal pet leading the Sangheili. He was also aware that these rumors had a certain truth, though the full situation was much more complicated than even the most unhinged conspiracy-monger could imagine.


Tout comme chez les Sangheilis, de nombreuses factions existaient chez les humains. Certains soutenaient que les Sangheilis devaient rester faibles pour protéger l'humanité. D'autres préféraient une alliance et des relations amicales. Et bien d'autres encore souhaitaient simplement les ignorer, une position compréhensible puisque des milliards d'humains avaient été massacrés durant la Guerre d'annihilation menée par l'Alliance Covenante, et que ces souvenirs étaient encore frais dans leurs esprits.
Like the Sangheili themselves, the humans were composed of many different factions. Some believed the only way to protect humanity was to keep the Sangheili weak. Others felt the only true peace came through friendship and alliance. And more than a few simply wanted to turn their backs on the Sangheili and forget they existed—and who could blame them? Billions of their kind had been slaughtered during the seemingly endless cycles of the Covenant’s War of Annihilation, and those memories would still be fresh.


‘Vadam avait négocié avec ces factions, car c'était sa seule option pour gagner le temps dont il avait grandement besoin. Pour renforcer la position des Sangheilis, il devait les unifier en une société interstellaire suffisamment puissante pour rivaliser avec celles se pressant aux frontières du territoire des Sangheilis.
‘Vadam had struck bargains with all of these factions. It was the only way to buy the time he needed. To make the Sangheili strong again, he had to unite them into a single interstellar society powerful enough to stand against their rivals, who even now were beginning to push into Sangheili territory from every side.


« Je n'autorise que des humains aussi honorables que je le suis à vivre dans la vallée de Vadam. » ‘Vadam pensait principalement à Olympia Vale, qu'il rencontrait presque journalièrement, mais il y en avait d'autres, des ingénieurs et consultants techniques qui aidaient la manufacture de Kolaar à concevoir quelques armes et armures expérimentales pour l'UNSC, et étaient restés piégés sur Sanghelios lors de l'ascension de la Tyranne. « Je suis certain qu'ils ne sont pas impliqués dans cette rébellion. »
“The humans I allow to live in Vadam Valley are as honorable as I am.‘Vadam was thinking primarily of the Spartan Olympia Vale, with whom he spoke nearly every day. But there were a handful of others, engineers and technical advisers who had once helped Kolaar Manufactorum design the small runs of weapons and armor they produced for the UNSC, then became trapped on Sanghelios when the Tyrant rose to power. “Whatever this betrayal is, it has nothing to do with them.


« Mais ma cible n'habite pas dans la vallée », expliqua ‘Ayomuu. « Elle s'y trouve simplement en ce moment. Je sais que vous aurez à cœur de protéger la réputation des humains qui y résident en la condamnant publiquement. »
“I did not say my target lived here,‘Ayomuu said. “Only that she is here now. I know you will want to protect the reputation of your humans in residence by helping to hold her to account.


« Ce que j'ai à cœur et de comprendre pourquoi l'arrivée de votre cible a provoqué l'apparition d'autant d'Armigers dans les rues. Et comment elle a pu détruire tout un îlot d'habitation ? »
“What I ''want'' is to know why your target’s arrival has drawn so many armigers into the streets. And how it resulted in the destruction of an entire tenement island.


« Un regrettable incident. Elle se cachait dans la garenne des crèches, et mes yeux volants ont alarmé les alerté les femelles incubatrices. Un groupe de mâles en colère a ouvert le feu, me faisant perdre la trace de ma cible. Quand les Armigers sont arrivés, il était trop tard pour les rappeler. J'ai perdu tout l'essaim. »
“That was unavoidable. She attempted to hide in the ''kreche'' warrens, and my floating eyes alarmed the incubating females. A band of angry males fired on the eyes, and I lost track of the target in the confusion. By the time the first armiger arrived, it was too late to recall them. I had to abandon the entire flight.


« ''Vous'' êtes donc responsable de la perte de tout cet îlot ? »
“Then the destruction of the tenement island was ''your'' doing?


« Il n'y a eu aucune intervention de ma part », objecta ‘Ayomuu. « Je suis parti dès l'arrivée des Armigers. Le reste est la faute des résidents et des Armigers. »
“I never loosed a bolt,‘Ayomuu objected. “I left when the first armiger arrived. Whatever happened next… that is between the residents and the armigers.


‘Taham écarta ses mandibules, mais le signe n'était pas utile. ‘Vadam avait déjà noté l'incohérence entre l'histoire d‘Ayomuu et celle des Armigers au premier point de contrôle. Peut-être que l'officier n'était pas présent durant la destruction de l'îlot, ou n'avait pas été informé du véritable rôle joué par les forces de la Tyranne. Mais il était probable qu'il n'en faisait aucun cas. Très souvent les forces d'occupation accusaient leurs victimes d'être responsables des violences qu'ils leur infligeaient, et les Armigers ne dérogeaient pas à la règle.
‘Taham made a point of parting his mandibles, but the callout was unnecessary. ‘Vadam had already noticed the discrepancy between ‘Ayomuu’s account and what he had been told at the first checkpoint. Perhaps the armiger officer had not been present at the tenement’s destruction or had not been informed of the part played by the Tyrant’s forces. But it seemed more likely that it simply had not cared. Occupation forces had a long tradition of blaming their victims for any violence that befell them, and the Tyrant’s armigers had proven no different.


« Vous ne m'avez pas expliqué pourquoi cette humaine se trouve sur Sanghelios et pourquoi vous la traquez », demanda ‘Vadam.
“I am still waiting to learn what this human is doing here on Sanghelios,‘Vadam said. “And why you are hunting her.”


« Comme je vous l'ai dit, je la traque parce qu'elle a brisé une promesse. »
“I have already told you. I am hunting her because she broke her word.”


« Si vous demandez mon aide, vous devez m'en dire plus. Et si vous souhaitez quitter le domaine Vadam en vie, vous irez droit au but. »
“If you want my help, you will have to be more forthcoming. And if you expect to leave Vadam Keep alive, you will waste no more of my time.


« Je vous dirais ce qu'il m'est permis de dire. Et si cela vous fait perdre votre temps… » ‘Ayomuu écarta les bras. « Vous êtes les bienvenus pour essayer de m'empêcher de quitter votre domaine. »
“I will reveal as much as I am permitted to. If that is a waste of your time…” ‘Ayomuu spread his hands. “You are welcome to try, but I will be leaving Vadam Keep in a manner of my own choosing.


‘Vadam jeta un regard marqué sur la ceinture dépouillée d'armes du Gardien.
‘Vadam’s only reply was to drop his gaze to ‘Ayomuu’s weaponless belt.


Un éclat d'amusement passa dans les yeux de ‘Ayomuu, qui continua. « Cette humaine est spécialisée dans l'étude des civilisations protogéniques. »
‘Ayomuu’s eyes glimmered in amusement for an instant, then he said, “The human’s special area of study is protogenic civilizations.


« C'est-à-dire ? »
“Meaning?


« Qui précèdent les Forerunners. Elle a utilisé la liste du Recensement militaire des planètes inhabitées de l'UNSC pour choisir quels mondes étudier. »
“Before the Forerunners. The xenoarchaeologist has been using the UNSC’s Military Survey of Uninhabited Planets to identify targets to investigate.


‘Taham et ‘Baoth penchèrent la tête en réponse, pensant probablement à la même chose que ‘Vadam : si l'humaine avait accès à une liste militaire, elle n'était pas une simple scientifique. « Elle appartient donc à l'ONI ? »
‘Taham and ‘Baoth both tipped their heads at this news, and ‘Vadam had the same thought: if she had access to a military survey, she was no ordinary academic. “She is ONI then?


« Quand l'ONI existait, peut-être », continua ‘Ayomuu. « Mais plus maintenant. Elle n'aurait pas fait appel à mon client pour financer son expédition sur N'ba si elle faisait partie de l'ONI. »
“When there still ''was'' an ONI, perhaps,‘Ayomuu said. “But no longer. If she were an ONI operative, she would not need my client to finance her expedition to N’ba.


« Peut-être », répondit ‘Vadam. L'ONI était une organisation pleine de ressources, et des indices laissaient penser qu'elle avait survécu à l'ascension de la Tyranne. Ils se cachaient sûrement, pansant leurs plaies en attendant la contre-attaque, et ils seraient certainement capables de tromper un Kaidon trop crédule pour faire financer une expédition. « Dites-m'en plus sur N'ba. »
“Perhaps,‘Vadam said. The Office of Naval Intelligence was nothing if not resourceful, and he had reason to believe the Tyrant’s rise had not destroyed them completely. They were deep in hiding somewhere, licking their wounds and searching for a way to counterattack. And tricking a gullible Sangheili kaidon into financing their operation was exactly the kind of subterfuge they might use to conceal their plan. “Tell me more about this N’ba.


« C'est un monde survivable dans les secteurs extérieurs. Les humains l'appellent Netherop. La xénoarchéologue s'y intéresse car une bataille de faible envergure s'est tenue à sa surface au début de la Guerre d'annihilation, et qu'un rapport de combat de l'UNSC y mentionne d'antiques routes, une cité enfouie, et des véhicules sophistiqués utilisant des pattes plutôt que des roues. C'est pourquoi elle a tenu à y mener une expédition. Cependant, son financement a été interrompu lorsque la Tyranne a imposé son empire. »
“It is a marginally survivable world in the Out Sectors; it is called Netherop by the humans. It drew the xenoarchaeologist’s interest because there was a small surface battle there early in the War of Annihilation, and the UNSC’s after-action account referred to an ancient roadway, a buried city, and sophisticated vehicles that utilized legs instead of wheels. That drew the xenoarchaeologist’s interest, and she deemed it a good candidate for an exploratory expedition. Unfortunately for her, her funding vanished when the Tyrant imposed her will.


« Et votre client lui a prêté main-forte », proposa ‘Vadam.
“So your client offered his support,‘Vadam surmised.


« Il est également intéressé par la xénoarchéologie. Il est familier avec les recherches de l'humaine et pense qu'elle pourra bouleverser nos connaissances des civilisations protogéniques. Il souhaite être crédité parmi les auteurs de cette découverte. »
“He has a deep interest in xenoarchaeology. He knows this human’s work, and he believes she will recast the field’s understanding of protogenic civilization. All he wants is to play a small part in her success.


« C'est en tout cas ce qu'il vous en a dit », avertit ‘Vadam. « Mais il y a forcément une autre raison. Personne n'emploierait un Gardien du serment pour s'assurer la participation d'une simple exploratrice. »
“Perhaps that is what he told you,‘Vadam said. “But we both know there is another reason. I have never heard of someone contracting an Oath Warden to force a research grant on an explorer.


« Elle a déjà bénéficié du financement de mon client. Ma mission est de s'assurer qu'elle tienne sa part du marché. En l'occurrence, mon client a droit de sélection sur les artéfacts qu'elle a découverts. »
“Oh, she has already taken my client’s funds. It is her part of the agreement I am here to enforce. She is to give my client first choice of any artifacts she recovers.


« Une fois qu'elle aura atteint N'ba ? » demanda ‘Vadam. « Elle ne s'y est pas déjà rendue ? »
“After she reaches N’ba?‘Vadam clarified. “Which she has not yet done?


« Pas encore, non. »
“That is so.


« Alors votre intervention est prématurée. Elle ne peut donner à votre client des artéfacts qu'elle n'a pas découvert. »
“Then you are premature. She cannot give your client what she has not yet recovered.


« Certes, mais ses intentions sont claires », continua ‘Ayomuu. « Elle ne s'est pas rendue au rendez-vous programmé par mon client pour se réfugier ici, à Vadam. »
“True, but there are allowances for clear intent,‘Ayomuu said. “And she made her intent clear when she failed to rendezvous with my client and came here, to Vadam.


« Où devaient-ils se rencontrer ? »
“Where was she to be instead?


« Je ne peux vous le révéler, ou l'identité de mon client deviendrait évidente. »
“If I told you that, you would know who my client is. Which I am not free to reveal.”


« Alors il n'y a rien qui me concerne dans votre affaire », conclut ‘Vadam. « Usze et Kola vous conduiront à la porte. »
“Then I am not seeing how this concerns me,‘Vadam said. “Usze and Kola will see you to the gate.


Les deux guerriers s'avançèrent pour encadrer le Gardien avant de tendre un bras vers la porte de la chambre.
The two warriors stepped forward, flanking the Oath Warden to either side, and extended their arms toward the door.


‘Ayomuu claqua des mâchoires, agacé. « Je n'ai pas encore mentionné qui elle venait rencontrer– »
‘Ayomuu clacked his mandibles in frustration. “Perhaps if I were to mention who she has come to see—”


« Olympia Vale ? » proposa ‘Vadam. « La Spartane Olympia Vale, la seule humaine à Vadam que les Gardiens du serment craindraient. »
“Olympia Vale?” guessed ‘Vadam. “''Spartan'' Olympia Vale—the only human in Vadam an Oath Warden would fear.


« Je crains plus les conséquences que cette humaine. » ‘Ayomuu ignora ‘Taham et ‘Baoth et soupira. « C'est tout ce que je peux en dire. Mon client est déjà suspicieux des intentions d'Iyuska– »
“It is more the aftermath I fear than the human.‘Ayomuu continued to ignore ‘Taham’s and ‘Baoth’s outstretched arms and exhaled slowly. “I can reveal this much. My client began to grow suspicious of Iyuska’s intentions—”


« Qui est Iyuska ? »
“Who is this Iyuska?


« Keely Iyuska. C'est le nom de ma cible, une jeune professeure en xénoarchéologie de l'université d'Édimbourg sur Terre. Après avoir accepté les conditions de financement de mon client, elle a découvert des informations suggérant que la civilisation de N'ba avait été attaquée par un Gardien forerunner. »
“Keely Iyuska,” ‘Ayomuu said. “That is the human target’s name. She is a junior lecturer of xenoarchaeology at the University of Edinburgh on Earth. After agreeing to my client’s terms for her expedition, Iyuska discovered an ancient account suggesting the N’ba civilization had been attacked by a Forerunner Guardian.


« Et elle n'est donc plus intéressée par N'ba à présent qu'elle sait que leur civilisation a été détruite ? »
“And now that she knows why the civilization vanished, she no longer wishes to journey to N’ba?


« Bien au contraire. La civilisation de N'ba a survécu pour un temps. C'est le Gardien qui fut vaincu. »
“Not at all. The N’ba civilization survived, at least for a time. It was the ''Guardian'' that perished.


Un moment passa avant que ‘Vadam comprenne ce qu'impliquait cette information. Pour lui et toute autre personne de sa connaissance, les Gardiens étaient invincibles face à toute force militaire contemporaine.
It took ‘Vadam a moment to grasp the implications of what he was hearing. Guardians were—as far as ‘Vadam or anyone else knew—practically invincible to any force wielded by a contemporary military. Yet some lost protogenic civilization had found a way to destroy one?


Il était impensable qu'une civilisation protogénique soit parvenue à vaincre un Gardien. Et ‘Vadam ne l'aurait pas cru s'il n'avait pas vu de lui-même le déploiement des Armigers. Ils étaient partout dans la vallée, montant des points de contrôle et des armes lourdes conçues pour le combat plutôt que le maintien de l'ordre, surveillant les airs avec leurs Aethras et rasant des îlots d'habitation entiers sur une simple suspicion que leur cible pourrait s'y trouver. Il était évident que la Tyranne craignait cette xénoarchéologue, ou plus spécifiquement ce qu'elle avait découvert.
It seemed too incredible to believe. And ‘Vadam wouldn’t have believed it, had the armigers not been out in such force. But they were everywhere in the Valley now, mounting checkpoints and deploying heavy weapons more suited to battle than policing, filling the air with Aethra stalker craft and razing entire tenement islands on the mere suspicion that their quarry was inside. The Tyrant feared the human xenoarchaeologist for a reason—and that reason was most likely something she knew.


La situation prenait sens à présent. Le client de ‘Ayomuu voudrait certainement s'emparer des artéfacts qu'Iyuska trouverait. Un Kaidon capable de s'opposer aux Gardiens de la Tyranne deviendrait le sauveur de son espèce, et le seul chef capable d'unier les Sangheilis dans un Concert des mondes.
Now it all made sense—''of course'' ‘Ayomuu’s client wanted first pick of any artifacts that Iyuska recovered. Any kaidon capable of challenging the Tyrant’s Guardians would become savior of the species—and the one leader capable of uniting the Sangheili into a true Concert of Worlds.


Et Iyuska voudrait s'assurer que les humains soient en possession de cette information. Toute espèce capable de se libérer du joug des Gardiens deviendrait les maîtres de la galaxie, et pourrait dicter leurs termes à leurs alliés et s'emparer des mondes de leurs rivaux. Les Sangheilis étaient en bons termes avec les humains, mais cette entente reposait sur le fait que les deux espèces affaiblies avaient besoin de ce soutien mutuel. Si les humains apprenaient à vaincre les Gardiens, la balance pencherait significativement.
And of course Iyuska wanted that key information to go to her fellow humans instead. Any species capable of unshackling itself from the Guardians would become the unrivaled masters of the galaxy, free to dictate terms to its allies and to claim any world it wished from its rivals. The Sangheili were generally on good terms with the humans now… but that was in no small part because the two species had collectively been weakened so that it was dangerous for them both not to be. How might that change if the humans learned how to stop the Guardians first?


Tout dépendrait alors de quels humains s'empareraient ces connaissances. Et Thel ‘Vadam réalisait qu'il s'agirait probablement de l'ONI.
It would depend on which humans the knowledge empowered… and Thel ‘Vadam understood just enough about ONI to realize the odds did not favor his chosen allies.


« Je commence à comprendre, Gardien. » ‘Vadam invita ‘Ayomuu dans l'alcôve. « Prenez un siège. Nous avons un plan à formuler. »
“I am beginning to see your point, Oath Warden.” ‘Vadam motioned ‘Ayomuu toward a lounging bench in the center of the conversation area. “Please sit. We should make some plans.”
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==Extrait 3==
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'''CHAPTER 5'''
 
As the hired pipistrelle VTOL dropped into the jungle, Olympia Vale kept her eyes fixed on the village below and her medical bag trapped on the deck between her feet. She was supposed to be an off-world research nurse visiting Gao to help her colleague collect tissue samples from the victims of a new form of brain-wasting prion disease, so she had traded her Mjolnir armor for blue scrubs. She carried her sidearm tucked inside the medical bag.
 
Keely Iyuska sat on the other side of the passenger cabin, similarly attired and peering down into the dirt plaza where they were about to land. Her voice was audible through the cabin headset system, dictating environmental observations into her datapad. Vale did not know whether her friend was making the notes out of academic habit or in an attempt to support their cover, but at least it kept her focused on something other than the thrill of operating under an assumed identity.
 
“… village is located on a mountain bench deep in the remote jungle.” Iyuska was nearly shouting into her datapad so the microphone would capture her voice over the pipistrelle’s thumping rotors. “The only ground access appears to be a single road, dead-ending at the village itself. There are two vehicles visible from the air, both antiquated trucks parked at the entrance to the central square. The buildings are dry-stacked stone with thatched roofs, the largest two stories…”
 
Iyuska let her sentence trail off, then spoke again in alarm. “There are men down there with guns!”
 
“I can see that.” Vale did not have to look to know that Iyuska had turned toward her. “Six of them, with Insurrection-era MA3A and MA5B assault rifles. It’s okay. They’re only trying to intimidate us.”
 
“You sound sure of that, ma’am,” the pilot said, also speaking through the headset system. “I hope you’re right.”
 
“It only makes sense.” Vale resisted the temptation to point out that the sentries carried no extra ammunition and stood clustered in easily targeted groups—a civilian nurse would not have noticed such things. “If they intended to ambush us, wouldn’t they be hiding?”
 
“That’s what you and I would do,” replied the pilot. A thick-waisted man with curly black hair and a three-day growth of beard, Arturo Ramus was a “dark hire” VTOL owner/operator and card-carrying member of the Committee to Preserve Gao Independence. He would have been devastated to learn that he was listed in three different ONI databases, all describing him as a top-notch pilot and highly reliable transport contractor. “But these people here have their own ways.”
 
“Just put us on the ground,” Vale said. “You can loiter at a safe altitude until we wave you down.”
 
“I can only do that for thirty minutes. Any longer, and we won’t have the fuel to return—”
 
“Thirty minutes will be plenty of time,” Vale said. “Either they’re willing to let us take samples or they’re not.”
 
“Or they’re willing to rob and murder you.” As Ramus spoke, the pipistrelle descended into the square. “And if they are, there will be nothing I can do to help. The Ministry of Protection doesn’t come this far into the jungle.”
 
“Understood,” Vale said. “But no worries. We’re not carrying anything worth shooting us over.”
 
“That doesn’t mean you’re safe. Don’t mistake the value you place on your lives for the value they do.” The pipistrelle touched down, but didn’t settle onto its landing struts. “I will be watching for your signal. If there’s trouble, go to where the road crosses the mountain’s shoulder.”
 
“That must be five kilometers away… uphill,” Iyuska noted.
 
“More like seven,” Ramus said. “It’s the closest place I can land outside the village.”
 
“It won’t come to that.” Vale unbuckled her crash harness and reached for the side-door latch handle. “But it’s always good to have a backup plan.”
 
Vale slid the door open, shouldered her medical bag, and dropped onto the ground. The square was barely large enough for the pipistrelle, no more than fifteen meters across, and the sentries were up against the houses, ducking their heads and shielding their eyes from the blowing dirt. Vale squeezed her own eyes into slits and turned toward a stocky man standing in front of the largest building. Dressed a little better than the other sentries, in military boots and clean utilities, he had chin-length blond hair tucked behind his ears and a red, weathered face with deep lines at the corners of his mouth. He looked to be in his mid-forties, old enough to be a potential candidate for the consultant Iyuska wanted to hire.
 
Before asking her superiors to send an expedition to the outer edge of the colonized galaxy, Vale had spent a day reviewing everything she could find about Netherop and quickly recognized the wisdom of Iyuska’s suggestion. In June of 2526, none other than the Spartans of Blue Team had inserted onto the planet and encountered the Castoffs, a band of young castaways whose pirate ancestors had been marooned on the sweltering world many generations earlier. Desperate to escape the deadly environment, the band struck a bargain to help Blue Team in exchange for being rescued. Despite some dispute about the terms of the agreement, the Castoffs were extracted with Blue Team, then quietly slipped onto the semi-insurrectionist world of Gao to make a new home for themselves.
 
That had been thirty-three years ago, ten years before Vale was born. The Castoffs had been between seven and twenty years old at the time, and they had used their resettlement funds to purchase a small patch of jungle and establish the village where Vale and Iyuska had just landed.
 
So it seemed fairly likely that the stocky man whom Vale was now striding toward had actually been born on Netherop. By the time the pipistrelle ascended and the rotor wash subsided, she was standing face-to-face with him. Taking such an assertive posture would open a crack in her cover, but it would not be unusual for a traveling medical team to have a security specialist—and with six armed men clearly trying to intimidate them, security came first.
 
“Is that an MA3A assault rifle?” As Vale spoke, she smiled and casually reached toward the barrel, so she could prevent him from swinging the muzzle in her direction. “I’ve never actually seen one in the field. May I?”
 
She grabbed the weapon’s handguard and looked down into the man’s surprised eyes, giving him a chance to gracefully acquiesce.
 
He was a head and a half shorter than Vale, at least twenty kilograms lighter, and neither strong enough nor skilled enough to keep her from simply taking the weapon.
 
When he appeared reluctant to let go, Vale flexed her wrist just enough to tip the muzzle down toward his foot. “I’m asking nicely. But we both know you won’t be pointing this thing anywhere I don’t want you to. Let’s keep this polite.”
 
“You call this polite?”
 
“Well, it isn’t rude. You want to see rude?”
 
The man sighed. “I don’t think so.” He released the weapon, then glanced to his right and gave a quick shake of his head, signaling the other sentries to stand down. “Go ahead, have a look.”
 
“Thank you.” Vale took the rifle, then pointed the barrel at the ground, ejected the magazine, and cleared the chamber. “I’ve heard that these things are impossible to ruin.” She pulled the rear takedown pin, removed the charging handle and bolt carrier, then separated the upper and lower receivers and made a show of inspecting the interior. “That must be true, because this weapon looks like it’s had fifty thousand rounds through it.”
 
“Not since I have had it. We have no need for that much shooting in Paraiso. There aren’t many visitors.”
 
“Paraiso?” Iyuska asked, joining them. “Really? That’s what you call this place?”
 
“It is a paradise to us.” The man switched his gaze to Iyuska. “What do you want here, and who are you?”
 
“We’re looking for a woman named Rosa Fuertes,” Vale said, not allowing Iyuska to respond. They were coming to an inflection point where they would either need to reveal their true identities or attempt to recruit their consultant under false pretenses, and Vale wanted to keep their options open until she had a read on which strategy was more likely to succeed. “We understand she has the new prion disease emerging in this part of the jungle.”
 
“How do you know about that?”
 
“She was diagnosed at the Hospital de Neiva,” Vale said, again avoiding a direct answer. The residents of Paraiso were probably well aware that ONI had been keeping close tabs on them for the last thirty-three years, but nothing would be gained by showing her hand just yet. “We’d like to speak with her.”
 
“You’re doing a lot of talking, not much answering.”
 
“There are some things we can only discuss with the patient,” Vale said. “Whether you join us will be her choice.”
 
“And whether you see her will be mine. So far, I say no.”
 
“Why is that?”
 
The man fixed his gaze on the half-disassembled assault rifle in Vale’s hand. “Because you don’t seem like a real traveling nurse.”
 
“I hear that a lot. I was a medic in the service.”
 
“Which branch? ONI?”
 
Vale stared at him and did not reply. The safest thing for the mission would be to recruit the consultant Iyuska wanted without breaking their cover as medical researchers. But the man’s suspicious attitude had clearly brought the feasibility of that tactic into doubt.
 
The man exhaled loudly. “I thought so. What do you want?”
 
“Let’s talk inside.”
 
Vale reassembled the empty assault rifle and pressed it against his chest, but before she could push him through the door behind him, a shutter banged open above their heads. Vale looked up to see the weather-lined face of a woman in her mid-fifties peering down. She had a square jaw, broad cheeks, and eyes so sunken it was difficult to see her pale green irises.
 
“That wasn’t the deal.” The woman was the right age to be Rosa Fuertes, who had called herself simply Roselle when she helped lead the Castoffs on Netherop. In a futile attempt to evade ONI surveillance, she and the entire band of former castaways had changed their names when they settled on Gao. “We were promised the UNSC would leave us alone, as long as we didn’t talk about the Spartans.”
 
“We’re not breaking the deal,” Vale said. “We’re here to offer you another one.”
 
“It could be very lucrative.” Iyuska made a point of looking across the square toward the old trucks, then directed her gaze back to the man standing in front of her. “Lucrative enough to buy new trucks.”
 
The man’s eyes lit, but he managed to avoid glancing toward the trucks. “Not interested. The UNSC makes a lot of promises. It doesn’t keep them all.”
 
“But I’m not the UNSC.” Iyuska swung her medical bag off her shoulder and began to open the top. “I’m independent.”
 
Vale saw the man lick his lips and knew Iyuska had set the hook. Vale put her free hand on top of the bag. “Wait.”
 
But the man’s gaze was already locked on the knapsack. “You have the money in there?”
 
“Let’s talk about that inside,” Vale said. She pushed the man into the plank door behind him until it snapped its latch and swung open. He gave a shrill whistle as he stumbled backward, and boots began to thump across the dirt square toward them. Then Vale and the man were inside a large room with wooden tables and a ceiling so low she had to hunch over to keep from hitting her head on the beams supporting the floor above. A stairway at the back of the room led upstairs. Vale pulled Iyuska in behind her, kicked the door shut, and shoved the man onto the nearest bench.
 
“You’re not thinking of trying to rob us, right?”
 
“I just want to see the money.” As he spoke, he looked not at Vale, but at the door behind her. “It’s the smart thing when you are dealing with the UNSC.”
 
Vale heard the hinge squeal and spun around to see the door swinging open. She slammed her palm into it and felt the blow connect and send someone flying back into the square, then jammed the empty assault rifle under the latch to wedge it closed.
 
The muffled voice of a young male called, “Arnaldo?”
 
“Back them off. Now.” Vale let her medical bag slip into the crook of her elbow, then opened it and reached inside. “I didn’t come here to hurt anyone.”
 
“So give us the money,” said the man who was presumably Arnaldo. “And nobody will get hurt.”
 
“That’s not what I was thinking.” Vale pulled her M6H sidearm from the medical bag. “Last chance.”
 
Again, the muffled voice sounded through the door. “Arnaldo? Should we come in? Is Rosa safe?”
 
Footsteps, light and slow, descended the stairway at the back of the room. Arnaldo glanced toward the sound, then looked back to Vale and smirked. “Last chance for you. You’re outnumbered five to one, and you have nothing but a pistol? You might get me, but I don’t think you and your contractor will leave here alive.”
 
The old-woman voice sounded from the stairs: “Arnaldo, stop being a fool.” The woman stepped into the room and started toward Arnaldo, one finger jabbing toward the door. “Call them off before you get us all killed.”
 
“Us?” Arnaldo pointed toward Iyuska. “That one is not even armed, Rosa. I doubt she can even shoot.”
 
“She won’t need to.” Rosa Fuertes extended her hand toward Vale, gesturing up the length of her body. “Look at her size. Do you think they can’t fight just because they aren’t wearing their armor?”
 
Arnaldo’s eyes widened. “You’re a Spartan?”
 
“Among other things,” Vale said. “Does that make you want to reevaluate your options?”
 
“Arnaldo!” The voice outside was growing impatient. “We’re coming—”
 
“No!” Arnaldo gave a loud three-note whistle that drew a chorus of alarmed whispers, then yelled, “Do it now!”
 
Vale pointed her pistol toward the door, but instead of anyone trying to charge through, all she heard was the receding thump of fleeing boots.
 
Fuertes turned to Arnaldo and flicked her fingers toward the door. “You too. Leave us, Arnaldo. I will handle this.”
 
When Arnaldo scowled and made no move to rise, Vale slipped her sidearm into her waistband, then said, “Don’t worry—she’ll be fine. We really are here to make a deal. We just need to hire a consultant.”
 
Fuertes nodded. “You see? Go on. The others will need to know that everything is okay while I negotiate.”
 
Arnaldo’s brow rose. “Negotiate? You’re in no condition—”
 
“I am the one who will be going. I am the one who will negotiate.”
 
“Wait a minute,” Vale said. “This consulting will be off-world, probably under rugged conditions, and—”
 
“You think I’ve forgotten what Netherop is like?” Fuertes asked.
 
“You’re obviously a smart woman,” Vale said, not even attempting to deny that Netherop was their destination. As soon as Fuertes had heard the word consultant and recognized Vale as a Spartan, she had probably known the UNSC was going back to Netherop. “So you know hiring you is not something we’ll be interested in.”
 
“Too bad. Because I am not going to allow anyone else to go—unless you would like to hire Samson. I don’t doubt ONI has been keeping track of him too.”
 
“They have,” Vale said. The latest intelligence reports had tagged Samson, who had been Roselle’s mate and co-leader on Netherop, running off with a Gao woman shortly after the Castoffs settled here. “He’s been incarcerated since 2556, and the UNSC is hardly in a position to ask the Gao Ministry of Justice for an early release.”
 
“That’s too bad. He is the only one I hate enough to send back with you. It will have to be me… or nobody. Which can you afford less?”
 
Vale turned to Iyuska. “How much do we need her?”
 
Iyuska shrugged. “Well, she did spend half her life using the same protogenic technology we’ll be investigating… and living in the ruins of a culture nobody else has even heard of.”
 
Fuertes smiled and pointed to the table. “You can leave the money there.”
 
Iyuska cocked her brow at Vale. Vale sighed and said to Fuertes, “Okay then—some ground rules. You understand that nobody can know we were here?” She pointed to herself and Iyuska. “I mean nobody. Or that you’re gone. The whole village has to keep this secret.”
 
“Oh, we are very good at keeping secrets. We kept the secret of the Spartans far longer than the UNSC did.”
 
“Fair enough,” Vale said. “But that includes comm units and other electronics. No one can mention any of this near a microphone.”
 
Fuertes smirked. “That will not be a problem. There are no longer microphones in Paraiso. They made it too easy for ONI to eavesdrop on us.”
 
“It’s not ONI I’m worried about. One last question.” Vale took a breath. “How sick are you?
 
Fuertes paused. “It won’t kill me before I serve your purpose.” She sank down on a bench. “I won’t let it… that I promise you.
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'''CHAPITRE 5'''
 
Pendant que l'aéronef Pipistrelle descendant dans la jungle, Olympia Vale observait le village en contrebas, tenant sa sacoche de médecin entre ses pieds. Elle avait adopté l'identité d'une infirmière-chercheuse venue visiter Gao pour aider un collègue dans sa collecte d'échantillons sur des victimes atteintes d'une nouvelle forme de prion s'attaquant au cerveau, et avait donc troqué son armure Mjolnir contre un uniforme bleu. Un pistolet était dissimulé dans la sacoche.
 
Kely Iyuska était assise avec elle dans la cabine, portant le même uniforme et observant l'espace de terre battue qui leur servait de piste d'atterrissage. Elle dictait dans le système vocal de la cabine des notes concernant leur environnement à son datapad. Vale ignorait si son amie prenait des notes par habitude ou pour compléter leur couverture, mais l'important était qu'elle était concentrée sur autre chose que l'adrénaline que procurait une mission sous couverture.
 
« Le village est situé sur une terrasse montagneuse loin dans la jungle. » La bruit des rotors du Pipistrelle forçait Iyuska à crier dans son microphone. « Il n'y a qu'une route pour un accès terrestre, qui ne va pas plus loin que le village. Il y a deux véhicules visibles, deux camions vétustes à l'entrée de la place centrale. Les bâtiments sont en pierres empilées avec des toits de chaume et ne dépassent pas deux étages… »
 
Iysuka s'interrompit, avant de reprendre nerveusement. « Il y a des gens avec des fusils en bas ! »
 
« Je vois ça. » Sans même la voir, Vale savait que Iyuska était tournée vers elle, d'un air suppliant d'être rassurée. « Six hommes, fusils d'assaut MA3A et MA5B de l'ère de l'Insurrection. Ils sont là pour nous intimider. »
 
« Vous avez l'air sûre de vous, » commenta le pilote dans leurs casques audio. « J'espère que vous avez raison. »
 
« C'est évident. » Vale s'assura de ne pas mentionner que les sentinelles ne portaient aucune munition supplémentaire et se déplaçaient d'un bloc qu'il aurait été facile d'éliminer en une rafale. Une infirmière civile n'était pas censée percevoir ce genre de choses. « S’ils voulaient nous tendre un piège, ils ne nous auraient pas laissés les voir. »
 
« En tout cas c'est ce qu'on ferait vous et moi, » répondit le pilote. Arturo Ramus était un homme replet, avec des cheveux bouclés et une barbe de trois jours, et un adhérent du Comité pour la préservation de l'indépendance de Gao. Son travail était de piloter des aéronefs à décollage vertical pour des clients qui cherchaient la discrétion. Il aurait peu apprécié d'apprendre qu'il était listé dans trois bases de données de l'ONI différentes comme pilote de génie et un contractant sûr. « Mais ces gens ont leur propre interprétation du bon sens. »
 
« Déposez-nous, vous pourrez rester à une altitude sûre jusqu'à ce qu'on vous fasse signe de nous récupérer, » ordonna Vale.
 
« Je ne peux faire ça que pour trente minutes, sinon nous n'aurons plus assez de carburant pour– »
 
« Il y aura assez de trente minutes, » le coupa Vale. « On saura très vite s’ils nous laisseront prélever les échantillons ou pas. »
 
« Ou s’ils préféreront vous dépouiller et vous tuer, » prévint Ramus en posant le Pipistrelle sur la place. « Et je ne peux pas vous aider si c'est ce qu'ils décident de faire. Le Ministère de la Protection ne peut pas être déployé aussi loin dans la jungle. »
 
« Compris, » répondit Vale. « Ne vous en faites pas, nous n'avons même pas de quoi rembourser le prix des balles qu'ils pourraient tirer. »
 
« Ne croyez pas que ça assurera votre sûreté. Ils ont leur propre définition de ce qui a de la valeur, aussi. » Le Pipistrelle s'arrêta près du sol, mais ne déploya pas ses trains d'atterrissage. « J'attends votre signal. En cas de pépin, rendez-vous sur la route la plus haute de la terrasse montagneuse. »
 
« Ça doit faire cinq kilomètres à pieds… et en montée, » nota Iyuska.
 
« Sept kilomètres précisément, » corrigea Ramus. « C'est l'endroit le plus proche où je peux me poser en-dehors du village. »
 
« Ce ne sera pas nécessaire, » dit Vale en détachant son harnais de sécurité avant d'atteindre la poignée de la porte latérale. « Mais autant avoir un plan B. »
 
Vale fit glisser la porte pour l'ouvrir, plaça son sac sur son épaule et sauta au sol. La place était juste assez grande pour le Pipistrelle, pas plus de quinze mètres de large, et les sentinelles attendaient près des bâtiments, protégeant leurs yeux contre la poussière soulevée par les propulseurs. Vale porta son attention sur un homme robuste devant le plus grand bâtiment. Il était un peu mieux habillé que les autres, avec des bottes militaires et un vêtement de travail propre, il portait des cheveux blonds tirés derrière les oreilles et touchant ses épaules, et son visage rougi et buriné portait des rides aux coins des lèvres. Il devait avoir la quarantaine, suffisant pour être le consultant qu'Iyuska voulait recruter.
 
Avant de contacter ses supérieurs pour organiser l'expédition aux confins de la galaxie habitée, Vale avait pris une journée pour rassembler des informations sur Netherop, et avait compris la suggestion d'Iyuska. En juin 2526, les Spartans de l'équipe bleue en personne avaient mené une opération à la surface de la planète et rencontré les Rejetés, les descendants de pirates qui s'étaient échoués sur la planète ardente des générations auparavant. Pour échapper à cet environnement hostile, ils avaient convenu d'aider les Spartans s’ils les aidaient à quitter la planète. Malgré quelques altercations sur les détails de l'accord, les Rejetés avaient été secourus avant de disparaître sur leur nouvelle planète adoptive, la colonie semi-insurgée de Gao.
 
Trente-trois ans s'étaient écoulés depuis ces événements, qui avaient eu lieu dix ans avant la naissance de Vale. Les Rejetés avaient entre sept et vingt ans à l'époque, et ils avaient utilisé leurs fonds de relogement pour acheter un bout de jungle et établir le village où Vale et Iyuska se trouvaient à présent.
 
Il était relativement certain que l'homme vers qui se dirigeait Vale était né sur Netherop. Le Pipistrelle avait prit ses distances lorsqu'elle s'arrêta devant lui. Sa posture ferme n'était pas totalement en accord avec sa couverture, mais les équipes médicales itinérantes incluaient souvent des spécialistes en sécurité, et il était justifié qu'elle adopte ce rôle avec six hommes armés aux alentours.
 
« Un fusil d'assaut MA3A, hein ? » Vale sourit et porta la main au canon de l'arme afin d'empêcher l'homme de le diriger vers elle. « Je n'en avais jamais vu sur le terrain. Je peux ? »
 
Elle empoigna ensuite la crosse de l'arme et fixa le visage déconfit de l'homme un instant pour lui donner une chance d'acquiescer.
 
L'homme était après tout une tête et demie plus petite que Vale, au moins vingt kilogrammes plus léger et n'avait ni la force ni la technique pour l'empêcher de lui arracher l'arme.
 
Il ne la laissa cependant pas prendre le fusil, et Vale bougea subtilement son poignet pour pointer le canon vers le pied de son porteur. « Je vous le demande poliment. Nous savons tous les deux que cette arme ne sera pas pointée là où je ne le veux pas. Alors, restons courtois. »
 
« Vous appelez ça être courtois ? »
 
« Pas impoli, en tout cas. À moins que vous vouliez voir une démonstration d'impolitesse ? »
 
L'homme soupira. « Pas besoin. » Il lui céda l'arme et fit signe de la tête aux autres sentinelles à sa droite de ne pas intervenir. « Vous pouvez y jeter un œil. »
 
« Merci bien. » Vale empoigna l'arme, pointa le canon vers le sol, retira le chargeur et éjecta la cartouche dans la chambre. « J'ai entendu dire que ces armes avaient une durée de vie illimitée. » Elle retira la goupille à l'arrière de l'arme, puis le levier de chargement et la culasse, avant de séparer l'arme en deux parties pour en inspecter l'intérieur. « Ça doit être vrai vu que celle-ci doit avoir fait cinquante mille tirs . »
 
« Pas les miens. On ne tire pas beaucoup à Paraíso. Il y a peu de visiteurs. »
 
« Paraíso ? » demanda Iyuska qui les avait rejoints. « C'est comme ça que vous appelez cet endroit ? »
 
« C'est notre paradis. » L'homme se tourna vers Iyuska. « Qui êtes-vous et que faites-vous ici ? »
 
« Nous cherchons une certaine Rosa Fuertes, » expliqua rapidement Vale pour empêcher Iyuska de répondre. Ils auraient bientôt soit besoin de révéler leurs vraies identités, soit tromper leurs potentiels consultants, et Vale voulait garder ses options ouvertes tant qu'elle n'avait pas la certitude de la meilleure marche à suivre. « Nous savons qu'elle est porteuse du nouveau prion qui a émergé dans cette région. »
 
« Comment le savez-vous ? »
 
« Elle a été diagnostiquée à l'hôpital de Neiva, » répondit évasivement Vale. Les résidants de Paraíso savaient probablement que l'ONI gardait un œil sur eux depuis trente-trois ans, mais elle ne voulait pas révéler ses cartes trop tôt. « Nous voudrions lui parler. »
 
« Vous parlez beaucoup, mais répondez peu aux questions. »
 
« Nous devons respecter la confidentialité de la patiente, » expliqua Vale. « À vous de voir si vous souhaitez nous accompagner. »
 
« À moi de voir si je vous accompagnerai à elle, plutôt. Et la réponse est pour l'instant non. »
 
« Pourquoi ? »
 
L'homme tourna le regard vers le fusil d'assaut à moitié désassemblé que Vale tenait en main. « Parce que vous ne m'avez pas l'air d'être une véritable infirmière itinérante. »
 
« On me le dit souvent. J'ai été toubib dans l'armée. »
 
« Quelle branche ? L'ONI ? »
 
Vale se contenta de le fixer pour toute réponse. Recruter le consultant recherché par Iyuska sans briser leur couverture de médecins-chercheurs était l'option la moins risquée, mais l'attitude suspicieuse de cet homme rendait cette tactique de moins en moins viable.
 
L'homme lâcha à un gros soupir. « Bien sûr. Qu'est-ce que vous voulez ? »
 
« Discutons à l'intérieur. »
 
Vale réassembla le fusil d'assaut vide avant de le presser sur sa poitrine, mais avant qu'elle ne puisse le guider dans le bâtiment derrière eux, un volet s'ouvrit au-dessus de leurs têtes. En levant les yeux, Vale vit le visage ridé d'une femme à la cinquantaine. Sa mâchoire était carrée, ses joues larges et ses yeux si enfoncés dans leurs orbites que ses iris vert pâle étaient presque indiscernables.
 
« Ce n'est pas ce que dit notre marché. » La femme était de l'âge de Rosa Fuertes, nommée Roselle à l'époque où elle menait les Rejetés sur Netherop. Le groupe entier avait changé de noms en arrivant sur Gao dans une tentative naïve d'échapper à la surveillance de l'ONI. « L'UNSC nous a promis que nous pourrions vivre en paix tant que nous gardions le secret des Spartans. »
 
« Le marché tient toujours, » dit Vale. « Nous venons vous en proposer un nouveau. »
 
« Un marché très lucratif, » annonça Iyuska en poitant du regard vers les vieux camions. « Assez pour remplacer ces camions. »
 
Les yeux de l'homme trahissaient son intérêt, mais il ne suivit pas le regard d'Iyuska. « Ça ne nous intéresse pas. L'UNSC fait beaucoup de promesses, mais en tient peu. »
 
« Je ne suis pas de l'UNSC, » dit Iyuska en s'apprêtant à ouvrir son sac. « Je suis indépendante. »
 
L'homme s'humidifia les lèvres, un signe pour Vale qu'Iyuska avait éveillé leur intérêt, mais elle empêcha Iyuska d'ouvrir le sac.
 
« Vous transportez de l'argent ? » Les yeux de l'homme étaient rivés sur le sac.
 
« Discutons à l'intérieur, » dit Vale. Elle poussa l'homme contre la porte d'entrée derrière lui jusqu'à ce que le loquet se brise et qu'elle laisse entrer Iyuska et Vale, qui referma la porte d'un coup de pied. L'homme siffla en tombant, et des bruits de bottes se firent entendre sur la place. Ils se trouvaient dans une pièce avec des tables en bois et un plafond très bas, forçant Vale à baisser la tête pour éviter les poutres soutenant l'étage. Un escalier montant se trouvait au fond. Vale tira Iyuska derrière elle et assit l'homme sur un banc proche.
 
« Vous avez en tête de nous braquer ? »
 
« Je veux juste voir l'argent. » Son regard était porté sur la porte derrière Vale. « Il faut assurer ses arrières quand on traite avec l'UNSC. »
 
Vale entendit la porte s'ouvrir et la referma violemment du plat de la main. Elle sentit une résistance et entendit quelqu'un être projeté au sol sur la place, puis utilisa le fusil vide pour remplacer le loquet brisé.
 
Une voix appela de l'extérieur. « Arnaldo ? »
 
« Dites-leur de s'en aller. Tout de suite. » Vale ouvrit son sac et y plaça sa main. « Nous ne sommes là pour n’attaquer personne. »
 
« Alors, donnez-nous l'argent, » répondit l'homme appelé Arnaldo. « Et personne n'attaquera personne. »
 
« J'avais autre chose en tête. » Vale sortit le pistolet M6H de son sac. « Dernière chance. »
 
La voix appela de nouveau de derrière la porte. « Arnaldo ? On entre ? Rosa est en danger ? »
 
Des pas lents et légers descendirent l'escalier au fond de la pièce. « Dernière chance pour vous. Nous sommes cinq fois plus nombreux, et vous n'avez qu'un pistolet. Si vous me tuez, ni vous ni votre pilote n'en sortirez vivants. »
 
Une voix de vieille femme se fit entendre de l'étage. « Arnaldo, arrête tes bêtises. » Elle entra dans la pièce et se dirigea vers Arnaldo en désignant la porte. « Renvoie-les avant de tous nous faire tuer. »
 
« Quoi ? » Arnaldo désigna Iyuska. « Mais celle-là n'est même pas armée, Rosa, elle ne sait probablement même pas tirer. »
 
« Elle n'en aura pas besoin. » Rosa Fuertes pointa vers Vale de la tête aux pieds. « Regardez sa taille. Tu penses qu'elle ne peut pas se battre sans son armure ? »
 
Arnaldo écarquilla les yeux. « C'est une Spartane ? »
 
« Entre autres, » répondit Vale. « Vous allez reconsidérer vos options ? »
 
« Arnaldo ! » Les voix à l'extérieur se faisaient pressantes. « On entre– »
 
« Non ! » Arnaldo siffla trois notes, auxquels répondirent d'autres sifflements. « Allez-y ! »
 
Vale pointa son arme vers la porte, mais personne ne chargea dans la pièce. Les bruits de bottes s'éloignèrent.
 
Fuertes se tourna vers Arnaldo et désigna la porte. « Va-t’en aussi, Arnaldo. Je m'en charge. »
 
Arnaldo fit une moue et resta assis. Vale rangea son pistolet dans sa ceinture. « Ne vous inquiétez pas, nous sommes uniquement là pour lui proposer un marché. Nous avons besoin d'un consultant. »
 
Fuertes acquiesça. « Tu vois ? Allez. Va expliquer la situation aux autres pendant que je négocie. »
 
Arnaldo leva les sourcils. « Négocier ? Mais qui pourrait– »
 
« C'est moi qui irai. Je vais mener les négociations. »
 
« Une minute, » intervint Vale. « La mission se tiendra sur une autre planète dans des conditions difficiles– ».
 
« J'ai déjà survécu à Netherop, » imposa Fuertes.
 
« Je vois que vous comprenez vite, » dit Vale, qui n'essaya pas de cacher leur destination. Fuertes avait probablement deviné leurs intentions après avoir entendu le mot consultant et reconnu qu'elle était une Spartane. « Vous comprendrez donc que vous ne ferez pas une bonne consultante. »
 
« Vous n'avez pas le choix. Je ne laisserai personne d'autre y aller, à moins que vous n'alliez chercher Samson. Je suppose que l'ONI connaît aussi ses moindres mouvements. »
 
« C'est exact, » admit Vale. D'après les rapports, Samson, qui était le compagnon et commandant en second de Roselle sur Netherop, avait quitté les Rejetés avec une femme de Gao peu après leur arrivée. « Il est en prison depuis 2556 et l'UNSC n'est pas en position d'obtenir sa libération anticipée par le Ministère de la Justice de Gao. »
 
« Quel dommage. C'est le seul que je déteste assez pour envoyer avec vous. Ce sera moi ou personne. Pouvez-vous vous le permettre ? »
 
Vale interrogea Iyuska. « On a vraiment besoin d'elle ? »
 
Iyuska haussa les épaules. « Elle a passé la moitié de sa vie à utiliser les technologies protogéniques qui m'intéressent, et a vécu dans les ruines d'une culture que personne d'autre n'a jamais rencontrée. »
 
Fuertes sourit et pointa la table du doigt. « Laissez l'argent là. »
 
Iyuska se tourna vers Vale pour obtenir son approbation. Vale soupira. « D'accord, mais posons quelques règles. Bien sûr, personne ne doit savoir que nous sommes venus ici. Personne. Votre départ doit aussi rester secret. Tout le village doit s'y engager. »
 
« Ne vous inquiétez pas, nous sommes très bons pour garder des secrets. Nous avons gardé les Spartans secrets plus longtemps que l'UNSC n'en a été capable. »
 
« C'est vrai, » admit Vale. « Mais cela inclut aussi tout matériel électronique. Personne ne doit mentionner ces informations près d'un microphone. »
 
Fuertes afficha un sourire narquois. « Ce ne sera pas un problème. Il n'y a aucun microphone à Paraíso. Cela rendrait la surveillance de l'ONI trop facile. »
 
« Je ne m'inquiète pas pour l'ONI. Dernière question. » Vale déglutit. « À quel point êtes-vous malade ? »
 
Fuertes hésita. « Ça ne me tuera pas avant que j'aie accompli ma part du marché. » Elle s'assit sur un banc. « Vous avez ma parole que je ne le laisserai pas me tuer avant ça. »
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