Intelligence artificielle

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Cortana, l'IA « maligne » humaine la plus représentée dans Halo.

Une intelligence artificielle, abrégé IA, est un programme informatique dont la capacité et le mode de traitement de l'information se rapprochent de celles du cerveau humain.

Dans Halo, elles sont utilisées aussi bien par l'UNSC que par les Covenants, ainsi qu'en encore plus grande quantité par les Forerunners. La seule faction n'utilisant pas d'IA sont les Parasites. Leurs applications leurs permettent d'effectuer un grand nombre de tâches informatiques simultanément, et elles sont principalement dédiées à la navigation spatiale ou à la supervision d'évènements nécessitant leur puissance de calcul.

Chaque IA assez intelligente est susceptible de passer dans un état dit de frénésie, une sorte de folie touchant les intelligences artificielles.


Intelligences artificielles de l'UNSC

Pour l'UNSC, les IA constituent une ressource extrêmement précieuse, car elles sont rares et globalement puissantes en terme de possibilités. La plupart des humains n'ont jamais directement côtoyés d'IA, même si certaines villes sont entièrement supervisées par ces intelligences.

Les intelligences artificielles sont protégées par le protocole Cole, car elles contiennent des données susceptibles d'aider les Covenants à localiser les mondes contrôlés par l'UNSC.

IA humaines connues : <toggledisplay hidetext=[Masquer]> IA personnelles :

IA de la CAA :

IA de la CMA :

IA civiles :

IA de l'UNSC :

IA de l'ONI :

IA de l'insurrection :

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Historique

Le lent progrès vers les premières IA à partir du XXIe siècle repose en partie sur la découverte et l'analyse du SPDR de Melissa, transporté dans le temps suite à l'incident de l'UNSC Apocalypso.[2]

Les précurseurs des premières IA ont été développés par une collaboration entre l'UNSC et l'ONI. La création d'ordinateurs aux capacités proches de celle des humains était une suite logique de la progression extrêmement rapide de l'informatique. Il n'existe pas vraiment de première IA, car chaque nouveau prototype mis au point était plus efficace que le modèle précédent, et sa durée de vie plus longue, et la notion d'intelligence étant subjective, chacun décrétait alors à partir de quel point on pouvait considérer un programme comme suffisamment intelligent pour être appelé Intelligence Artificielle.

Il devint néanmoins rapidement évident que la simple programmation ne suffisait pas. Il fallut attendre que le docteur Halsey mette au point sur Reach le système de conception utilisant le cerveau humain comme modèle pour entrer dans la troisième génération d'IA, utilisée actuellement.[Note 1][3] Les IA conçues sur ce modèle étaient tellement puissantes qu'elles en étaient menaçantes pour les intervenants humains. Afin de résoudre cette affection psychologique, il fut donné aux IA des voix spécifiques, puis une apparence holographique.[4]

Conception

La conception d'une IA, appelée ensemencement, requiert obligatoirement un cerveau humain. Elle ne repose absolument pas sur une programmation manuelle, qui serait extrêmement complexe, mais sur le schéma neuronal du cerveau humain (appelé engramme[5]), qui représente la matrice de création de l'IA Les cerveaux peuvent provenir de donneur volontaires, ou être prélevés arbitrairement sur des morts récents[6] dans le cadre du programme OEUVRE.[7] D'après Durga, les cerveaux ne sont prélevés que sur des personnes particulièrement « intelligentes ».

Le processus de conception est appelé Cognitive Impression Modeling[8] (« modélisation par impression cognitive ») : des courants électriques sont envoyés dans le cerveau modèle et circulent dans les voies neuronales. Les mouvements des décharges sont scannés par un scanner neural, permettant la reproduction au nanomètre près du schéma neuronal dans un assemblage supraconducteur. Cela permet de concevoir une sorte de copie du schéma neuronal dans un environnement propice à l'utilisation de l'IA, sa matrice. Pour autant, la copie n'est pas conforme : on peut dire que l'IA qui résulte de l'opération est amnésique. Elle n'a aucun souvenir (sauf de rares exceptions), mais peut se rappeler de sensations du donneurs lorsqu'elle observe une action similaire à cause de la forte empreinte chimique laissée dans le cerveau par ces sensations.[4] Une IA est considérée comme une réplication de la personnalité du donneur[8] mais son comportement est assez distinct pour être considéré comme celui d'une autre personne.[9]

Le développement de la personnalité de l'IA n'est pas laissé totalement à son gré. Il est dirigé sur certains points, notamment pour accentuer la loyauté de l'IA (ce qui peut parfois mener à des situation où l'IA devient protectrice, et désigne, par exemple, un équipage comme « son » équipage) et sa soumission à l'humain (une IA ne peut couper la parole à un humain[10]). La propension à la violence de l'IA est également atténuée, ce système étant plus utilisé pour les IA civiles que militaires (on a néanmoins jamais rapporté d'IA ayant commis des actes de violence envers un humain).[3] Pendant son fonctionnement, les émotions de l'IA sont restreintes par des algorithmes dédiés, qui peuvent néanmoins être plus lents à répondre que l'IA peut être rapide à réagir sous le coup de l'émotion.[11] Dès sa naissance, une IA « maligne » ressent inconsciemment qu'elle est prisonnière du matériel informatique, comme si elle se rappelait de sa condition humaine et de sa liberté de mouvement perdue. Ce sentiment, considéré comme normal et non dangereux, est surnommé gulf. La sensibilité au gulf semble liée au choix de l'apparence, les IA anthropomorphiques la ressentant plus que celles ayant choisi une apparence animale ou abstraite.[7]

Un des désavantages de l'opération est que le cerveau utilisé pour concevoir la matrice est systématiquement détruit lors de l'opération. Il n'est pas possible de concevoir une matrice sur un individu vivant. Néanmoins, le docteur Halsey trouvera un moyen, immoral, de contourner ce problème par le clonage.

Apparence

Les IA ne peuvent adopter d'apparence que si un dispositif de projection holographique est mis à leur disposition. Il en va de même pour leur voix, qui ne peut être entendues que grâce à des dispositifs sonores. Si elles ne sont pas reliées à un de ces dispositifs, l'IA est incapable d'interagir avec des êtres vivants, ce qui ne veut pas dire qu'elles sont inactives, puisqu'une IA peut être branchée à un ordinateur n'étant pas équipé des dispositifs de communication adéquats et tout de même interagir avec la machine. Les armures Mjolnir sont équipées de systèmes permettant aux IA de leur parler directement dans leur casque, et ce sans y être connecté physiquement grâce à un système radio.

Les IA choisissent une apparence tôt dans leur création ainsi qu'une voix qu'elles conserveront toute leur existence, leur avatar (les tentatives de modifier l'apparence d'une IA se sont toujours terminées par des catastrophes pour le sujet). Ce choix est généralement une idéalisation du caractère ou du rôle de l'IA ainsi que des caractéristiques corporelles, ce qui explique que de nombreuses IA choisissent des apparences attirantes. La voix et le langage utilisé sont très proches de celle du donneur, ainsi que les accents et tons. Une IA sera toujours d'apparence masculine ou féminine en fonction du donneur.[12] Des détails dans l'apparence, comme des vêtements supplémentaires selon la situation, une coiffure légèrement différente ou un décor peuvent être modifiés.[13] Il est courant pour les humains de considérer les projections holographiques des IA comme une autre personne physique et de contourner leur projection, mais certaines personnes comme Serin Osman n'hésitaient pas à traverser les hologrammes.[14]


Les apparences adoptées par les IA peuvent être humaines (comme Cortana, Serina ou Mack), animale (Araqiel), ou plus singulières comme Black-Box. Dans le cas où aucun support de projection holographique n'est disponible, les IA peuvent apparaître sous des formes en deux dimensions, comme Auntie Dot. La voix quand à elle varie généralement entre une intonation masculine ou féminine, mais peut arborer des aspects plus spéciaux comme la voix lointaine d'Araqiel.

On ne connaît qu'une seule IA pouvant changer d'apparence entre deux choix : Rebecca.


Une IA « maligne » choisit également son nom lors de sa création. Il s'agit d'un processus très long pour l'IA (quelques secondes pour un humain), qui pondère le sens et l'adéquation à son caractère du nom qu'elle se choisit.[7]

Rôle et fonctionnement

Les IA étant des outils informatiques, elles servent principalement d'assistants extrêmement compétents, et effectuent des calculs ou des analyses avant de les transmettre à une superviseur. Ainsi, certaines IA assistent l'équipage des vaisseaux en effectuant des calculs (vectoriels, ou concernant le sous-espace) ou effectuant certaines manœuvres lorsqu'il est nécessaire de confier cette tâche à l'IA Les scientifiques utilisent également les IA pour les aider dans leurs recherches. On peut notamment citer Cortana, qui travailla au décryptage des symboles forerunners dans les ruines sous la base SWORD.[15]

Étant donné qu'elles réfléchissent dans un cadre limité, les IA perçoivent le temps comme beaucoup plus long puisqu'elles peuvent faire beaucoup de choses à la fois.[16]

Civil

Dans un registre civil, les IA ont également leur utilité. Certaines se voient attribuer la supervision de tâches comme la coordination de l'agricultre sur une planète (comme Mack),[17] d'autre pour assurer la sécurité d'installations (Lysithea).[18] On peut également rapporter les fonction éducatives de Déjà auprès des Spartans-II[19] et le très important rôle du Surintendant, qui supervise l'intégralité de la ville de la Nouvelle Mombasa.[20] Néanmoins, la plupart des IA en contact avec les civils sont « bêtes » et restreintes à un terminal.[21] Des IA sont aussi utilisées dans les tribunaux pour prodiguer des expertises lors d'affaires judiciaires.[7]

Combat

L'utilité des IA se poursuit jusque dans le combat. Lors des batailles navales, elles peuvent organiser les systèmes défensifs et offensifs du vaisseau avec efficacité et informer rapidement l'équipage de la situation de combat. Lors des combats au sol, les IA se révèlent également utiles en informant les soldats sur la nature de leur ennemi, ou en leur signalant leur position. Il est en revanche interdit pour une IA de l'UNSC de s'interfacer avec les systèmes d'un vaisseau covenant,[22] à l'exception de Cortana.

L'ONI a également dédié des IA à la protection d'une planète : les Planetary Security Intelligence.

Les armures Mjolnir associées à une interface neurale modifiée permet une interaction directe entre Spartan et IA « maligne » au niveau cérébral, mais seuls John-117 avec Cortana et Naomi-010 avec Black-Box ont fait usage de cette option tactique. Les modèles GEN2 intègrent plusieurs moyens d'exploiter la puissance de calcul des IA. De base, un peu plus d'une dizaine d'IA « bêtes » sans personnalité, hautement spécialisées, passives et invisibles au porteur, sont intégrées dans une armure. Celles en charge du BIOS et du VISR intègrent, priorisent et altèrent parfois légèrement les informations communiquées au porteur afin de créer un flot cohérent et utile d'informations sur le combat. D'autres gèrent des tâches administratives comme le remplissage des formulaires d'utilisation de munitions ou la transmission des rapports de dommages et de morts.[23]

Les casques Engineer embarquent un système spécialisé de fragments d'IA concurrents dédiés à l'amélioration des gestes du porteur grâce à un contrôle limité de l'armure.[24] Les armures Enforcer sont connues pour transmettre en direct les images du champ de bataille à des IA spécialisées dans ce domaine d'analyse.[25] Le casque Pathfinder dispose dans ses systèmes d'une machine virtuelle dédiée à l'accueil de systèmes ou IA d'analyse de signaux.[26] Le casque Security intègre deux IA exclusivement dédiées à la contre-intrusion.[27]

Certaines IA expérimentales comme celles intégrées dans les armures Achilles, bien que toujours invisibles, sont conçues comme des esprits simples mais amoraux, irraisonnés et versés dans la violence, se nourrissant en partie des sensations du Spartans et chargés de lui communiquer leurs pulsions meurtrières pour augmenter son efficacité, ce qui les rend extrêmement dangereuses si elles sont utilisées sur des soldats non entraînés.[23]

Transportabilité

Afin d'être facilement déplaçable, les IA peuvent être transférées dans des puces miniaturisées appelées cristaux de données. De plus, chaque IA nécessite un code d'autorisation pour pouvoir être mis en relation avec un système informatique, tout en considérant que l'appareil est assez puissant pour contenir l'IA, c'est pourquoi il est dit que les IA ne peuvent pas naviguer librement sur les réseaux de donnée.

Dans les faits, Cortana a elle-même brisé les restrictions imposées par le code d'autorisation afin de pouvoir circuler librement dans les systèmes la supportant. Black-Box disposait des accréditations suffisantes pour se déplacer de lui-même dans tous les réseaux disponibles. Parmi les infrastructures compatibles, on compte les réseaux informatiques de communication et de sécurité des bâtiments et des vaisseaux humains[14] et le réseau des vaisseaux covenants.[28]

Fonctionnement intrinsèque

Le fonctionnement intrinsèque des IA est difficile à saisir, car il est lui-même tiré du fonctionnement du cerveau humain, encore méconnu au XXVIe siècle. Il est néanmoins acquis que les IA restent des programmes synthétiques, et que la complexité de leur comportement n'égale pas celui des humains. C'est en réfléchissant à ce sujet que les IA peuvent entrer dans une phase de frénésie. Néanmoins, on relève un cas d'amour réciproque entre deux IA (Mack et Sif), ce qui semble indiquer que le caractère artificiel de ces intelligences ne les empêche pas de conserver un certain côté humain, un résidu du cerveau dont ils sont issus. Les IA peuvent également rêver : bien qu'elles puissent en prendre le contrôle total de manière similaire à un rêveur lucide, ce n'est qu'en laissant leurs processus subconscients en charge que les IA peuvent expérimenter des rêves similaires aux humains, contenant des éléments abstraits et inexplicables même par l'IA. Comme chez l'humain, ces rêves sont la recombinaison inconsciente d'éléments connus dans un processus semblable à une maintenance et une analyse naturelle de l'information.[7]

Il est néanmoins acquis que le cœur de l'IA est sa matrice, qui est une copie des données tridimensionnelles des réseaux neuraux d'un cerveau humain. La matrice n'est pas physique, c'est un programme, un ensemble de codes issus du scan du cerveau humain modèle, cet ensemble étant utilisé pour organiser les fonctionnalités de l'IA. C'est grâce à ce schéma de fonctionnement calqué sur celui des humains qu'une IA peut être aussi efficace. Cette matrice se trouve dans son cœur matériel (appelé cœur logique[29]), un nano-assemblage cristallin refroidi par liquide cryogénique (la double IA Mack et Loki étant partagés en deux cœurs sur le même matériel). Faire entrer une IA dans le cœur d'une autre IA entraîne de forts risques de corruption de données.[13] Les autres fonctions de l'IA, notamment ses contrôles émotionnels, sont laissés à la charge de processeurs dédiés.[29]

Sécurités

Afin de pouvoir garder le contrôle d'une IA en cas de problème, des systèmes de sécurité ont été mis en place.

Les IA sont soumises par défaut aux lois de la robotique d'Asimov,[Note 2] mais certaines IA, notamment militaires, peuvent choisir ou être ordonné d'ignorer ces lois.[30][7]

Les IA les plus importantes disposent d'un système de sécurité intégré directement à leur matrice. Il suffit d'activer le protocole via un code pour que l'IA soit effacée par un faisceau d'impulsions à hautes fréquence de lumière ultraviolette généré directement par la matrice. Araqiel et Kalmiya ont été détruits avec ce code. Un autre protocole permettant de rendre une IA totalement docile, implémenté à une échelle inconnue, est activé en prononçant les mots Iridium irisé. Il est néanmoins possible pour l'IA de lutter contre ce protocole et de recouvrer son libre-arbitre. Ce code a été utilisé contre Roland.[31] Cortana est équipée d'un code d'interruption viral, mais Halsey la soupçonne de l'avoir repéré et neutralisé sans l'en avoir informé.

Partition et ubiquité

Cortana et Black-Box, deux IA « malignes » ont démontré leur capacité à créer des sous-programmes d'eux-même capable d'opérer en autonomie sans leur matrice de base (des instances[7], par opposition à l'IA Prime[32]). Cette capacité d'ubiquité permet à une IA de voyage dans un endroit où toute connexion distante est impossible ou d'être à plusieurs endroits à la fois. Cortana fut ainsi présente à la fois dans l'UNSC Pillar of Autumn et dans l'armure de John-117,[Source manquante] et Black-Box put être présent sur l'UNSC Port Stanley et avec Evan Phillips sur Sanghelios, ou Mal sur Venezia alors que les vaisseaux et la personne était trop éloignés. Sif a également pu déployer une partie d'elle depuis la Tiara jusqu'au centre informatique de Mack à la surface d'Harvest par maser avec un temps de latence minimal entre son cœur et sa partition.[13]

Les fragments d'IA ont des capacités plus limitées que leur original, par manque de puissance de calcul ou parce qu'ils sont coupés de leurs bases de données habituelles. Un fragment peut concentrer ses capacités sur une compétence au détriment des autres, comme un fragment de Cortana spécialisée dans le décryptage mais sans le comportement chaleureux habituel de l'IA.[Source manquante] Les sous-programmes simulent ainsi différents types d'intelligences, avec une simplicité de personnalité et une concentration inversement proportionnelles à sa taille, mais qui descendent toujours d'une personnalité mère.[7] Selon Black-Box, la réintégration d'un fragment est semblable au réveil chez les humains : quelques instants de désorientation, puis la remémoration des évènements passés et présents.[6]

Néanmoins, si le fragment a été physiquement endommagé, la réintégration devient extrêmement complexe et douloureuse, les bits de donnée manquant ayant des répercussions.[33]

Statut légal

La nature et le statut légal des IA « malignes » est un problème plusieurs fois centenaire, à l'histoire empreinte de corporatisme et de débats et ralentie par les conflits d'intérêt, les brevets, l'espionnage industriel et la philosophie. Le problème juridique concerne les usages d'IA pour commettre des crimes, usurpation d'identité ou tuer indirectement. Ces problèmes concernent notamment les IA militaires non restreintes par les lois de la robotique.

Néanmoins, l'espoir était permit concernant la reconnaissance des IA comme personnes et plus comme matériel, les procès Dartmouth College v. Woodward de 1819 et The People vs. Asklon Light Atomics dans les années 2200 ayant déjà accordé les droits d'une personne à une association. En 2558, un procès simulé où Iona exposa des arguments pour accorder la personnalité juridique aux IA fut utilisé pour défendre ce point de vue dans la jurisprudence réelle.[7]

Intelligences

Serina, l'IA « maligne » du Spirit of Fire.

On différencie couramment deux types d'IA : les IA dites bêtes et les IA dites malignes. Les différences entre ces deux types d'IA reposent essentiellement sur leurs capacités à traiter l'information.

IA « bêtes »

Les IA dites « bêtes »[34] ou « stupides »[35] (dumb ou non-volitional[36]) sont conçues dans le but d'assimiler des connaissances précises afin de les utiliser ou transmettre par la suite. Cette limitation est induite par leur impossibilité d'influer sur leur matrice. Elles sont donc spécialisées dans un domaine d'expertise assez précis, ce qui limite fortement leurs possibilités d'action, car elles ne sont pas aptes à utiliser des données hors de leur champ d'expertise, se contentant d'utiliser des réactions pré-programmées face à des situations inconnues. Elles restent néanmoins bien plus efficace que n'importe quel autre programme. Leur durée de vie est théoriquement illimitée, la seule limitation étant celle des appareils qui les contiennent.[Source manquante] Pour toutes ces raisons, elles sont considérées comme des programmes extrêmement complexes plutôt que de véritables intelligences artificielles.[37]

Les IA bêtes les plus connues sont Déjà, qui forma les Spartans-II grâce à sa maîtrise de l'enseignement des tactiques militaires, et Auntie Dot, chargée du renseignement au sein de l'équipe Noble. Bien que beaucoup plus performantes que n'importe quel humains dans leur domaine d'expertise, elles sont en revanche incapable de traiter des données relatives à la navigation spatiale, par exemple.

On trouve des IA bêtes dans la plupart des vaisseaux de l'UNSC, des vaisseaux commerciaux automatiques[4] aux navette de transport transatmosphériques[38] et aux bâtiments militaires. Les Surintendants sont une catégorie d'IA « bêtes ». Certaines IA « malignes » sont capables d'utiliser des IA « bêtes » à des fins d'espionnage.[14] On trouve de nombreuses IA « bêtes » dans les armures Mjolnir, où elles gèrent les informations et les tâches administratives, mais certaines, comme celles dans les modèles Achilles, génèrent des suggestions mentales visant à augmenter l'efficacité du porteur.[23]

IA « malignes »

Les IA dites « malignes »[34], « intelligentes »[35], « éclairées »[39][Note 3] (smart ou volitional[23]), à la différence des IA « bêtes », ne sont pas restreintes à un domaine d'expertise. Elles sont capables d'assimiler, puis de traiter n'importe quel type de donnée grâce à leur capacité à modifier leur matrice, ce qui en fait des outils très puissants, notamment dans la recherche scientifique, puisqu'elle sont capables de développer une capacité à tirer des conclusions d'un ensemble de données incomplet. On peut aussi remarquer que cette capacité à gagner en expérience et à tirer des conclusions leur permet de développer une personnalité différant de leur comportement initialement issu de leur modèle.

Ces caractéristiques ont rendu ce type d'IA extrêmement prisé lors de la guerre Humain contre Covenant.

En revanche, cette capacité à utiliser un large champ d'informations entraîne un effet secondaire à priori irréversible : une courte durée de vie. Cela est dû à un phénomène semblable à celui d'un cancer : plus l'IA accumule d'informations, plus elle doit créer d'interconnexions avec leur matrice pour stocker ces connaissances, au détriment de leur puissance de calcul. Ce processus augmente leur efficacité globale, mais entraîne irréversiblement soit « circuit court » (la faible densité des connexions avec la matrice provoquant une cascade de transferts quantiques irréversibles), aboutissant à l'arrêt de toute fonction, ou bien une mesure corrective extrême de la part de l'IA elle-même, qui élimine elle-même une à une les connexions grâce à une surcharge de tension préventive, réduisant de plus en plus les liens à couper et rendant le choix des connexions à couper plus difficile, l'IA finissant par s'autodétruire en essayant de se préserver. Dans tout les cas, l'IA devient alors incapable de traiter les données, et est considérée comme morte.

La durée de vie moyenne d'une IA maligne est de 7 ans. Afin d'allonger cette durée de vie, Halsey mit plusieurs plans à l'essai :

  • Une couche de matrice équipée de coupleurs optiques à accès aléatoire, augmentant les effets de corrélation et les estimations précises;
  • La mise en relation de trois IA, fonctionnant sur un système de vote à la majorité (avec une résolution aléatoire en cas d'abstention de l'une d'entre elles). Cette méthode s'appliquerait alors lors de la création de nouveaux liens, ce qui ralentirait alors la création de ramifications. Cela entraînerait une légère baisse de la vitesse de traitement, qui serait compensée par une répartition des algorithme entre les trois IA (avec une chance que la vitesse de traitement augmente). Ce plan est resté à l'état théorique, toutes les IA étant réquisitionnées pour l'effort de guerre.

Les IA « malignes » sont rares, et la plupart des soldats ou des civils n'ont jamais eu de contact avec une d'entre elle,[14] mais elles sont utilisées par les mégacorporations pour la prise de décisions importantes.[23]

Relation Humain/IA

Certains humains ne font pas confiance aux IA malgré leur omniprésence au sein des structures civiles et militaires. Le capitaine Juno du UNSC Sentry of El Morro refusa d'avoir une IA à bord du vaisseau,[40] et Mshak Moradi estimait qu'elles se font passer pour des êtres synthétiques alors qu'elles sont des « zombis informatiques ».[41]

Une relation « directe » entre humain et intelligence artificielle est possible grâce à un dispositif s'implantant directement sur le cerveau (un BCI : Brain-Computer Interface, Interface Cerveau-Ordinateur). Le système permet un lien neural direct entre la matrice de l'IA et le cerveau de l'humain grâce à une transmission de la mémoire à court terme (structure éphémère de bas niveau) entre les deux intelligences. Le lien peut être comparé à la télépathie.

La mise en place du dispositif nécessite une opération délicate, visant à implanter un connecteur dans la nuque du sujet (souple afin d'éviter les accidents), relié à des modules captant l'activité cérébrale. Les modules ne peuvent pas être placés directement sur le cerveau lors de l'opération. Il faut donc un délai de 6 à 9 mois pour que ceux-ci croissent le long de la dure-mère (couche extérieure du cerveau), guidés vers leur point d'ancrage par des sondes magnéto-encéphalographiques.

Les seules personnes connues à avoir reçu cet implant sont John-117, qui travailla de nombreuses heures avec Cortana grâce à l'interface de l'armure Mjolnir Mark V, et Naomi-010, qui transporta à deux reprises Black-Box via l'armure Mjolnir Mark VII.

Halsey et les IA

Le docteur Halsey est une grande experte en matière d'IA, puisque c'est elle qui mit au point la méthode utilisant le cerveau humain comme modèle de fonctionnement des IA. Un de ses plus hauts faits concernant les IA sera notamment d'avoir conçus quatre intelligences basée sur son propre cerveau.

Le docteur utilisa un stratagème pour concevoir des IA à partir de son cerveau, sans pour autant se sacrifier. Ce moyen consistait à concevoir des clones dont le cerveau serait proche de l'original au maximum. Néanmoins, ce moyen est totalement illégal et est très discutable éthiquement, car il nécessite d'amener des clones à maturité, puis de les tuer pour prélever leurs cerveaux. Cet état de fait est encore plus aggravé par Halsey, car son choix s'est porté sur des flash-clones dont la croissance était bien plus rapide qu'un humain normal, mais qui présentaient de nombreuses malformations, seule la conformité de leur cerveau intéressant le docteur. Elle lança le projet en secret le 21 mai 2549, en se clonant, puis sacrifia ses clones pour récupérer leurs cerveaux et les placer en cryogénie le 29 juillet de la même année. De cette expérience cruelle, mais néanmoins nécessaire selon Halsey, et du spécimen H-1 naquit Cortana, le 7 novembre 2549.

On peut également noter que Halsey avait lancé un processus expérimental consistant à crée une « coupe » (en réalité une copie de la fonction d'onde composite grâce aux mêmes scanners utilisés pour la conception d'IA), puis de transférer cette coupe vers un matrice vide où de nouvelles données ont été intégrées et de nouvelles connexions créées, avant de retourner la coupe vers la matrice initiale. Ainsi, chaque partie excisée de l'IA peut apprendre et évoluer de manière autonome avant d'être ré-absorbée par la matrice mère. Cela nécessitait néanmoins la mise au repos de l'IA grâce à des répéteurs optiques maintenant les fonctions d'ondes de valeur limite à zéro, cette mise au repos devant être limitée (l'estimation se fixant à 8 jours maximum).

Divers

  • Déjà apprit aux Spartans que certaines raisons techniques empêchaient plusieurs IA de se trouver dans les mêmes installations. Pourtant, près d'une dizaine d'IA travaillaient de concert dans le centre de tests Damascus.


Représentation de l'IA du Truth and Reconciliation lors de sa discussion avec 343 Guilty Spark.

Intelligences artificielles covenantes

Les IA covenantes, appelées intelligent circuits ou computational matrix[42], sont méconnues, car elles apparaissent très rarement. La seule interaction connue entre du personnel de l'UNSC et une IA covenante se déroulera sur le vaisseau Ascendant Justice, où une IA s'opposera à la prise de contrôle du vaisseau par les Spartans avant d'être capturée et analysée par Cortana.

Selon les théories établies par Cortana après son analyse, les IA covenantes seraient basées sur des technologies humaines capturées (leur code étant proche de celui de l'UNSC), modifiées pour convenir aux dogmes covenants et répliquées en grande quantité, provoquant des erreurs se traduisant par des pensées « fracturées ».[43] La soumission à la religion et l'instabilité de la pensée de ces IA est particulièrement visible lors de la discussion entre 343 Guilty Spark et l'IA du Truth and Reconciliation.[44] Chaque vaisseau covenant possède néanmoins une IA de navigation commandée par la voix, généralement par un officier subalterne, et ne possédant aucune incarnation visuelle ou vocale.[45] Elles servent entre autre à estimer les caractéristiques comme la trajectoire et la vitesse des vaisseaux ennemis.[42]

Les Covenants accusent un certain retard par rapport aux humains sur le domaine des IA, car leurs dogmes leurs interdisent a construction d'IA aux mêmes capacités que les IA humaines « malignes ». En effet, la construction de « machines pensantes » a été interdite par les Prophètes, qui les considèrent comme un blasphème envers les Forerunners. Cette interdiction fut mise en place après que les prophètes aient appris que Mendicant Bias, une machine pensante, se soit retournée contre ses créateurs.[46]

IA covenantes connues :


Intelligences artificielles forerunners

343 Guilty Spark, la plus connue des IA forerunners.

La maîtrise de l'intelligence artificielle du peuple disparu des Forerunners surpasse de loin celle des autres races. Les Forerunners étaient capables de concevoir des IA « sur mesure », aux capacités cognitives très bien délimitées. De plus, les IA étaient loin d'être aussi rares que chez les humains. Au contraire, elles étaient une partie de la vie de tout les jours. Enfin, là où les IA d'autres civilisations sont réservées au traitement des données, certaines IA forerunners étaient « incarnées », c'est-à-dire qu'elles possédaient un corps physique qu'elles contrôlaient, faisant d'elles des « robots intelligents ».

On peut différencier plusieurs types d'IA chez les Forerunners :

IA basiques

Ces IA sont simples comparées au autres créations des Forerunners. Elles sont utilisées dans les Sentinelles Agresseurs, les Exécuteurs, les Constructeurs et les Extracteurs, et leurs dictent les tâches qui leurs sont allouées, c'est à dire repousser tout envahisseur, obéir aux ordres des IA plus gradées, réparer ou construire.

Auxilia

Ces IA sont des conseillères chargées d'assister les Forerunners au quotidien. Les auxilias sont implantées directement dans l'armure des Forerunners, et servent également d'éducateurs aux Manipuleurs.

Voir : Auxilia

Veilleurs

Ces IA incarnées étaient spécialisées dans la défense civile des mondes forerunners, jouant le rôle de forces de l'ordre.

IA promethéenes

Ce type d'IA incarnées, présentes sur Requiem, sont spécialisées dans le repérage, l'engagement et l'élimination de cibles hostiles ou d'intrus. Elles étaient affiliées aux Prométhéens, et sont capables d'utiliser des armes non-intégrées à leur corps pour certains modèles.

Monitor

Les Monitors ou Veilleurs ont été conçus spécifiquement pour s'occuper des installations forerunners telles que les Halos ou The Line. Ils étaient capables de superviser l'intégralité des installations et de commander les machines sous leurs ordres, ainsi que de mener des recherches sur le Parasite. Ils semblent néanmoins particulièrement vulnérables à la frénésie.

Monitors connus :

Métarque

IA de très haut niveau, les métarques étaient dédiées à l'assistance du Conseil Forerunner. On en compte cinq dans toute l'histoire de ce peuple.

Contender

Les IA de classe Contender étaient dédiées à des tâches d'une extrême importance, et ne sont que deux dans l'histoire des Forerunners.

IA de classe Contender connus :

IA forerunners non-classées


Divers

  • Les anciens humains de première génération disposaient également d'intelligences artificielles. Elles ont seulement désignées sous le nom de « serviteur » (servitor) par la Bibliothécaire.[47]


Notes

  1. Cette information est incompatible avec celle du premier chapitre de Halo : Contact Harvest, qui place l'apparition des premières IA « malignes » au milieu du XXIe siècle.
  2. Connues sous le nom des Trois Lois de la Robotique (Three Laws of Robotics), ces règles ont été créées par l'auteur de science-fiction Isaac Asimov dans la nouvelle de 1942 Cercle vicieux (Runaround en anglais).
    1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger.
    2. Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi.
    3. Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.
    Ces trois lois de base ont été soumises à de très nombreux problème philosophiques et techniques au fil de l'évolution de la robotique, en commençant par Asimov lui-même qui dédia de nombreuses nouvelles à exposer les failles de ces lois (accidents, conflits entre humains, difficulté d'implémenter la notion d'humanité dans un programme, …).
  3. « Futées » dans la version française de Halo : Les Fantômes d'Onyx (ch. 16, p. 176).


Sources

  1. 1,0 et 1,1 Halo : Les Fantômes d'Onyx, ch. 5, p. 70 (2014)
  2. Halo Encyclopedia, p. 42
  3. 3,0 et 3,1 Halo Encyclopedia, p. 218 (2009), p. 228 (2011)
  4. 4,0 4,1 et 4,2 Halo : Contact Harvest, ch. 1
  5. Halo : Les Mondes de verre, ch. 14
  6. 6,0 et 6,1 Halo : Dictata mortels, ch. 7
  7. 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 7,5 7,6 7,7 et 7,8 Halo : Saint's Testimony
  8. 8,0 et 8,1 Ilovebees, ch. 5, brain_ninjas
  9. Halo : Les Mondes de verre, ch. 10
  10. Halo : Contact Harvest, ch. 6
  11. Halo : Contact Harvest, ch. 4
  12. Halo Encyclopedia, p. 220 (2009), p. 230 (2011)
  13. 13,0 13,1 et 13,2 Halo : Contact Harvest, ch. 11
  14. 14,0 14,1 14,2 et 14,3 Halo : Les Mondes de verre, ch. 2
  15. Halo : Reach, niveau Le colis
  16. Halo : Dictata mortels, ch. 8
  17. Halo : Contact Harvest
  18. Halo : Opération First Strike, ch. 11
  19. Halo : La Chute de Reach
  20. Halo 3 : ODST
  21. Halo : Les Mondes de verre, ch. 4
  22. Hunt the Truth, S2E4
  23. 23,0 23,1 23,2 23,3 et 23,4 Canon Fodder - Armory Amore
  24. Halo 5 : Guardians, REQ Card Casque Engineer
  25. Halo 5 : Guardians, REQ Card Casque Enforcer
  26. Halo 5 : Guardians, REQ Card Casque Pathfinder
  27. Halo 5 : Guardians, REQ Card Casque Security
  28. Halo : Dictata mortels, ch. 13
  29. 29,0 et 29,1 Halo : Contact Harvest ch. 20
  30. Halo : Evolutions, Midnight in the Heart of Midlothian, ch. 2
  31. Spartan Ops, Halo : Infinity, épisode 7 : Invasion
  32. Halo : Last Light, ch. 7
  33. Halo : Le Baptême du feu, ch. ?
  34. 34,0 et 34,1 Journal personnel du Dr Halsey, 3 mai 2526
  35. 35,0 et 35,1 Halo : La Chute de Reach, ch. 25
  36. Hunt the Signal
  37. Halo : Sang nouveau, ch. 9
  38. Halo : Les Mondes de verre, ch. 1
  39. Manuel de Halo Wars, p. 2
  40. Halo : Fractures, Rossbach's World, part. 4
  41. Hunt the Truth, S2E3
  42. 42,0 et 42,1 Halo : Shadow of Intent, part. 5
  43. Halo : Opération First Strike, ch. 21
  44. Halo : Combat Evolved Anniversary, Terminal 3
  45. Halo : Les Mondes de verre, ch. 8
  46. Halo : Contact Harvest, ch. 12
  47. Halo : Silentium, ch. 3