Canon à accélération magnétique

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Un canon à accélération magnétique[1][Note 1] (Magnetic accelerator cannon en VO), parfois appelé canon à accélérateur de masse[2] (Mass accelerator cannon), raccourci CAM (MAC ou MAC gun)[Note 2], ou Coilgun, est une méthode de propulsion balistique inspirée de la propulsion linéaire asynchrone mise au point par Carl Friedrich Gauss. Capable de propulser des projectiles massifs à des vitesses extrêmes, il s'agit de l'arme balistique la plus puissante mise au point par l'humanité.[3]

Ce procédé ne doit pas être confondu avec le canon électrique utilisé pour le Railgun.


Fonctionnement

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Un CAM est composé d'un canon autour duquel sont enroulées une centaine de bobines magnétiques. Ces bobines sont des solénoïdes, des fils électriques enroulés autour du canon et qui, lorsqu'ils sont traversés par un courant électrique, produisent un champ magnétique se dirigeant dans un sens qui dépend lui-même du sens du courant électrique. Le projectile, sensible aux flux magnétiques, se trouve au fond du canon.

Lors du tir, les bobines sont parcourues d'un courant électrique et produisent un champ magnétique qui va attirer le projectile vers elle, en direction la bouche du canon. Dès que le projectile a dépassé une bobine, elle se désactive et la bobine suivante s'active. Au fil de ces cycles d'activation/désactivation, le projectile prend de la vitesse de façon exponentielle, ce qui lui donne sa vitesse finale. Il est également possible que le processus se base sur la répulsion et non l'attraction magnétique : les bobines repoussent alors tour à tour le projectile. Il n'est jamais précisé si le phénomène utilisé se base sur la répulsion ou l'attraction magnétique, mais le résultat est le même dans les deux cas : il gagne une vitesse lui donnant une grande puissance cinétique. Ce processus est une application de la loi de Lenz-Faraday, qui est la réaction observable à l'œil nu de la force de Laplace, qui agit au niveau atomique.


Les munitions utilisées sont toujours sensibles au magnétisme, et leur poids et leur composition varie selon l'application.


Applications

Le CAM est une arme standard sur tous les vaisseaux de classe égale ou supérieure à une frégate, depuis son introduction sur l'UNSC Gorgon.[4] La plupart transportent un seul canon, mais les destroyers de classe Halberd et les croiseurs de classe Marathon en sont équipés de deux, et jusqu'à quatre pour l'UNSC Infinity. Peu de caractéristiques de CAM sont connues, mais il est logique que des vaisseaux plus lourds possèdent des CAM plus grands et plus puissants. Ils sont utilisés dans de nombreuses situations, principalement dans le combat de vaisseau à vaisseau, la défense planétaire et les sièges.

Les CAM ne peuvent logiquement tirer qu'en ligne droite sur 16 093 km[5], ce qui implique d'anticiper la trajectoire d'une cible mouvante en calculant une solution de tir. Les projectiles ne peuvent être détruits par les lasers défensifs covenants, mais la trajectoire du projectile peut être déviée. Le Bellicose fut le premier vaisseau à réchapper à un tir de CAM, en déviant la trajectoire du projectile avec des explosions de missiles Archer.[4] Les obus peuvent fondre s'ils traversent un tir de projecteur d'énergie.[6]


Les tirs de CAM sont quasiment tous réalisés dans l'espace, où leur vitesse et leur puissance est maximale grâce à l'absence quasi-totale de résistance. En atmosphère, les tirs sont dangereux et particulièrement destructeurs, mais réalisables.[7][8] Si le CAM est l'armement balistique le plus puissant de l'UNSC, plusieurs tirs simultanés sont requis pour détruire les boucliers d'un vaisseau covenant.[9]

CAM standards

Les frégates UNSC de la fin de la guerre possèdent un CAM de 183 mètres tirant des projectiles de 600 tonnes d'alliage fer-tungstène[10] doté d'un cœur d'uranium appauvri[11] à 30 000 m/seconde[1], pour une puissance d'environ 64 kilotonnes[Note 3]. Sur ce modèle, une grande quantité d'énergie est requise, et les bobines magnétiques doivent être préchauffées. Ajoutés à un temps de recharge conséquent, ces défauts deviennent handicapants en combat.[1] Ils sont dotés de 17 bobines supraconductrices.[11]

Dans l'après-guerre, les frégates de classe Charon sont équipées de CAM de modèle Mark II, Light Coil – 83B6R3/MAC[12] et celles de classe Strident ont des Mark IV, Heavy Coil - 94B1E6/MAC.[13]

Vers la fin de la guerre, les destroyers de classe Halberd étaient équipés de deux CAM haute vélocité modèle 14B11R2 de 1170 mm et 674 mm.[14]

CAM spéciaux

L'UNSC Pillar of Autumn a reçu un CAM Mark II, Light Coil - 56A2D4/MAC[15] augmenté capable de tirer trois projectiles de suite. Les réacteurs augmentés du vaisseaux permettent également une recharge plus rapide. Les projectiles sont plus légers (144 tonnes)[Source manquante] et dotés d'un cœur de fer peu dense et d'une coque de tungstène plus résistante, et explosent à l'impact contrairement aux autres obus.[16]

L'UNSC Infinity utilise des CAM spéciaux CR-03, CAM Série 8.[17]

Super-CAM

HL Super CAM .png

Montés sur les super-transporteurs de classe Punic[18] et Infinity,[19] ainsi que les plates-formes de défense orbitale ou positionnés à la surface des planètes[5], les CAM de série V[20] (Mark V MAC)[10] surnommés « Big CAM »[5], « Super-CAM » ou « gros bâtons »[9] (« Big Sticks »)[5] mesurent 802,2 m de long, soit 500% des CAM de base, et projettent des projectiles d'alliage fer-tungstène de 3 000 tonnes[10][9][5] à 4% de la vitesse de la lumière[21] (soit 12 000 000 m/s), pour un impact de la puissance de 51,6 gigatonnes de TNT[Source manquante] (216 exajoules, 3 428 571 fois la bombe atomique d'Hiroshima). Il s'agit de la seule arme balistique humaine capable d'abattre un vaisseau covenant entièrement protégé d'un seul coup, voire de transpercer un vaisseau pour en abattre un second.[22] Grâce aux générateurs de défense orbitale situés au sol, les canons reçoivent une énergie suffisante pour recharger en cinq secondes. Leurs bobines supraconductrices sont plus imposantes qu'un croiseur UNSC.[9]

Il est théorisé que si le blindage ou le boucliers d'un navire étaient aptes à absorber toute l'énergie cinétique d'un tir de super-CAM, la libération de l'énergie thermodynamique serait encore capable de vaporiser le navire.

Mini-CAM

Montés sur les Mammoths, ces petits canons Mark 2457/35cm HRG sont conçus pour être des intermédiaires en terme de puissance et de mobilité entre le CAM classique et le canon Gauss.[23]

Armes associées


Divers

  • Dans Halo Wars, le tir Canon AM est le pouvoir du capitaine Cutter, celui-ci est cependant modifié pour pourvoir tirer jusqu'à 4 coups mais d'intensité moindre (par rapport à ceux utilisés dans les combats spatiaux, il reste destructeur face aux troupes au sol, il est capable de détruire un Scarab).
  • Le CAM est parfois appelé Mass Accelerator Cannon ou Mass Accelerated Cannon. Ces deux appellations sont erronées.


Galerie


Notes

  1. Traduit de façon erronée « canon d'accélération magnétique » (p. 71) et « canon à accélérateurs magnétiques » (p. 83 et 94) dans Halo Mythos.
  2. La version française de Halo : Les Fantômes d'Onyx et celle de Halo Mythos ne traduisent pas l'acronyme.
  3. La formule de calcul de l'énergie cinétique étant 1/2 × masse × vitesse², un obus de CAM possède une puissance de 2,70 × 1014 joules, soit un peu plus de 64 kilotonnes (1 kilotonne valant 4,184 × 1012 joules, 64 kilotonne valent 2,68 × 1014 joules.)


Sources