Bataille de Biko

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Bataille de Biko
Informations
Date :
20 au 25 mars 2526[1][2]
Lieu :
Issue :
Victoire de l'Alliance Covenante
Faits notables :
Vitrification de Biko[3]
Belligérants
Forces
Commandants
Pertes
Inconnues
  • Cinq croiseurs
«

Votre monde brûlera jusqu'à ce que sa surface ne soit plus que du verre.

Your world will burn until its surface is but glass.

Message covenant adressé aux humains peu avant l'attaque.[5]
»
Propagande d'après-guerre mentionnant la vitrification de Biko.

La bataille de Biko est l'un des premiers affrontements de la guerre entre l'Alliance Covenante et l'UNSC. Elle se déroula du 20 au 25 mars 2526 et prit place sur la colonie humaine de Biko ainsi que son orbite.[1][2] Elle se solda par la défaite de l'UNSC et la destruction de la colonie.

La bataille avait été pressentie au début du mois de mars, Biko se trouvant sur le chemin d'approche de la flotte covenante. Dans le cadre de l'opération : SILENT STORM, la Task Force Yama se tiendrait prête à aborder les forces covenantes à Biko, pendant que leur attention stratégique serait concentrée sur les attaques incessantes menées plus tôt par le groupe de combat X-ray.[6] La bataille fut précédée de l'arrivée de la flottille Bloodstar sur la lune de Seoba pour reconnaissance, occasionnant l'escarmouche de Seoba.[7] Le 20 mars, la centaine de vaisseaux covenants de la Flotte de Inexorable Obedience, dont des croiseurs et transporteurs d'assaut, entra dans le système.[1] Ils diffusèrent un message de menace à l'attention de la colonie avant de lancer leur assaut.[8] Les Covenants prévoyaient de conserver les stations orbitales de la planètes pour l'exploiter comme poste d'observation avancé.[9]

Bien que la force d'opposition de l'UNSC ne comprenne qu'une cinquantaine de frégates de patrouille, la flotte covenante chargea en formation serrée plutôt que d'harceler les défenses planétaires à distance en se protégeant derrière un écran de chasseurs. Cette tactique occasionna plus de pertes dans leurs rangs,[1] leur coûtant cinq croiseurs, mais avait été choisie par le commandant Nizat 'Kvarosee sur les conseils de Tel 'Szatulai, qui avait été informé par l'Insurrection des tactiques d'abordage utilisés par la Task Force Yama. La surveillance renforcée autour des vaisseaux permit la capture de plusieurs ODST des Black Daggers.[2] L'échec de Yama à Biko leur coûta la moitié de leurs forces navales et d'infanterie.[10] La formation permit à plus de vaisseaux civils d'évacuer la planète, mais les plus gros vaisseaux ne pouvant transporter que 30 000 personnes, la majorité des dix millions d'habitants était condamnée.[1]

Durant la bataille, 'Szatulai rencontra plusieurs leaders de l'Insurrection à bord de l’Emmeline, dont Harper Garvin, qui lui avait transmis les informations sur Yama en espérant que les Covenants les aideraient à chasser l'UNSC de la planète. Erland Booth, chef des rebelles de la Biko Independence Army, avait précédemment fait de la sécurité de Biko une condition de la coopération avec les Covenants, et il menaça de faire exploser une bombe HAVOK si 'Szatulai ne faisait pas interrompre l'attaque. 'Szatulai tua Booth et laissa Garvin désamorcer la bombe, puis accepta les informations sur les Spartans-II offerts par les rebelles, tout en ignorant leurs demandes de cesser l'attaque.[11]

Une fois les affrontements terminés, les Covenants poussèrent les débris orbitaux au-dessus du pôle nord afin de procéder à un bombardement orbital en vitrifiant la surface de Biko.[8] Les stations orbitales avaient été détruites, et de manière inattendue, l'atmosphère de la planète prit feu. Les vaisseaux continuèrent d'alimenter le brasier pendant plusieurs jours, mais l'opération était coûteuse en carburant. Puisque leur flotte de ravitaillement avait été détruite durant l'abordage d'Etalan, 'Kvarosee fit urgemment avancer des renforts. Cette décision eut de lourdes conséquences pour l'Alliance, puisqu'elle permit à Yama de trouver la position de Zhoist.[2] Les civils qui ne périrent pas durant l'assaut furent intégrés dans un programme pour réfugiés,[12] cependant plusieurs orphelins ne le rejoignirent pas et furent enlevés par l'ONI dans le cadre du programme SPARTAN-III.[13]

Plus de vingt ans après la fin de la guerre, les épaves de centaines de vaisseaux formaient toujours un champ de débris autour de la planète, dont l'UNSC Dresden.[8]

Sources[modifier]