Différences entre les versions de « Vitrification »

La vitrification (Glassing^{[Note 1]} en VO), ou bombardement orbital covenant, désigne l'action de chauffer la surface d'une planète jusqu'au point de fusion, transformant sa surface en verre et vaporisant ses corps aqueux. La vitrification est pratiquée par les Covenants avec des vaisseaux équipés de rayons purificateurs utilisant le plasma pour vitrifier depuis l'orbite, dans le but de rendre une planète invivable en détruisant les infrastructures et les sols cultivables. Les vastes étendues vitrifiées sont appelées glasslands.^[1] Très rares sont ceux qui ont pu voir l'image d'une planète après une vitrification Covenante, l'UNSC censurant la plupart des images.^[2] Les Covenants considèrent les mondes vitrifiés comme cleansed (nettoyés).^[3]

À petite échelle, tous les projectiles de plasma possèdent un effet vitrificateur lorsqu'ils touchent une surface de terre, de sable ou de roche.

Processus

Les rayons purificateurs Covenants, vu depuis le sol, ressemblent à des colonnes de feu d'une centaine de mètres de diamètre. Les sites d'impacts, appelés ground zero, voient toute construction ou être vivant être vaporisés instantanément. Les alentours sont ensuite frappés par les vagues de chaleurs produites par l'impact et meurent de la chaleur intense. Ni les bâtiments, ni l'eau, qui devient bouillante, ne permettent de se protéger de ce phénomène. Le verre se forme une fois le sol refroidi.^[4]

Après la vitrification, le sol de la planète devient lisse et réfléchissant, faisant penser à un miroir^[5] ou une rivière lorsque observé de loin. Le processus ne détruit généralement pas l'intégralité des structures, laissant des squelettes de bâtiments enfermés dans une gangue de verre, comme une ville inondée figée.^[1] Le verre est couvert d'une poussière collante et légèrement glissante variant en opacité et laissant voir le résultat de la vitrification seulement par endroits.^[6] Des fissures sont présentes à l'observation attentive, et l'air est saturé de cristaux quelques temps après la vitrification.^[7]

Les impacts créent de vastes nuages de cendre et de poussière qui s'élèvent dans l'atmosphère et bloquent les rayons du soleil, refroidissant la planète jusqu'à des températures comparables à celles d'une ère glacière.^[4] L'écosystème de la planète est dévasté, de grandes espèces incapables de s'adapter rapidement sont en danger de quasi disparition ou d'extinction définitive. Pendant un certain temps, des charognards prospèrent sur le carnage, jusqu'à ce que leurs propres approvisionnements alimentaires s’épuisent. Les atmosphères de certaines planètes ont été connues pour être vaporisées par ce processus^{[Source manquante]} mais ce n'est pas systématique, la surface de certaines planètes vitrifiées étant respirables comme sur New Llanelli^[5] ou Kholo.^[8]

La vitrification n'est pas irréversible : un processus de terraformation est susceptible de rendre son habitabilité à une planète vitrifiée^[9] et la végétation reprends parfois peu à peu ses droits grâce aux fissures permettant la pousse.^[1] Dans certains cas, la reconstruction est impossible.^{[Source manquante]}

Administrativement, les rapports issus de colonies de l'UEG vitrifiées sont connus pour contenir de nombreuses erreurs.^[10]

Utilisation par les Covenants

Tout au long de la guerre Humain contre Covenant, l’Alliance a vitrifié un grand nombre de colonies de l'UNSC,^{[Note 2]} la première planète à subir ce sort étant Harvest, vitrifiée par le Rapid Conversion. Le symbole de la foi est parfois gravé sur le sol de la planète via la vitrification.^[8] La plupart du temps, les vaisseaux Covenants ne sont pas détectés avant le début de l'assaut et ils n'hésitent pas à détruire les transports d'évacuation. Il semblerait néanmoins qu'ils laissent parfois s'enfuir volontairement certains transports dans le cadre de la guerre psychologique.^[11]

La vitrification possède un impact psychologique incontestable, et le terme « vitrification » a lui-même été conçu par le comité de surveillance des esprits pour cristalliser curiosité passive, absence de fondation méthodologique solide et incapacité à saisir des phénomènes simples appliqués à une échelle planétaire, et ainsi galvaniser la motivation humaine. En 2526, ce même comité s'accorde néanmoins sur le fait que la notion de vitrification totale est relative : ils estiment qu'un croiseur de classe CCS est capable de vitrifier 4,047 m² en 15 secondes en moyenne, avec moins de temps pour les zones désertique et beaucoup plus pour les océans de plus de 1,8 km de profondeur, et qu'il faudrait donc 30,3801 années pour vitrifier la Terre, qui fait partie des plus petites planètes de l'humanité, en considérant que la flotte Covenante est égale à celle de l'UNSC et que tous leurs vaisseaux disposent de capacités de vitrification.^[12] Dans les faits, les Covenants disposent de vaisseaux beaucoup plus puissants que les croiseurs de classe CCS et une flotte dont le nombre dépasse largement celle de l'UNSC. De même que ces estimations ont été réalisées tôt dans la guerre, elles sont potentiellement caduques. Certaines sources attestent néanmoins que la vitrification était limitée, particulièrement aux zones d'habitation.^[11]

La vitrification n'est pas systématique : le déploiement de forces terrestres avant vitrification et la vitrification localisée se justifient par la recherche d'informations ou la sécurisation de reliques Forerunners. Dans certains cas rares, des planètes ne sont pas vitrifiées après le déploiement des troupes au sol, comme durant l'opération : FIRESIDE.^[13] Contre la vitrification, certaines stratégies furent mise en place par l'UNSC, comme l'établissement de réseaux souterrains forçant les Covenants à envoyer des troupes sur le terrain.^[14] Certains mondes ont également été épargnés car n'ayant pas été découverts, comme Venezia ou Sedra.

Après la vitrification d'une planète, un éclat de verre est récupéré et placé dans l'étape du silence au sein de Grande Bonté, où il est conservé avec les autres fragments de mondes vitrifiés par l’Alliance.^[15]

Vitrifications notables

À la fin de la bataille de la Terre les Covenants séparatistes ont vitrifié une partie de l'Afrique afin de contenir le Parasite arrivé par le biais du Indulgence of Conviction. Bien que l'amiral Hood ait estimé que la moitié du continent avait été vitrifiée, la zone autour du Kilimandjaro semble relativement intacte durant la cérémonie du Voi Memorial, ce qui suggère qu'il aurait exagéré l'étendue des dégâts. Aucune autre zone vitrifiée n'a été rapportée sur Terre.^[16]

Bien que la majorité des vitrifications soient effectuées par les navires covenants, il est possible pour des Banshees de vitrifier de petites zones en les bombardant : durant la bataille de Sigma Octanus IV, la Firebase Bravo a été partiellement détruite par ce procédé.^[7]

Halo Wars

La vitrification est le pouvoir spécial du Prophète du Regret. Lorsque le prophète l'active, il devient immobile mais le joueur peut diriger le rayon et au bout de quelques secondes, il obtient un effet de zone dévastateur notamment contre l'infanterie.
Comme tous les pouvoirs de commandant Covenants, il dispose de trois améliorations et coûte des ressources pour chaque seconde passée.

Liste des planètes confirmées vitrifiées

* : Planètes terraformées après vitrification
† : Planètes partiellement vitrifiées

• Actium
• Alluvion
• Arcadia
• Balaho†
• Biko
• Bliss
• Charybdis IX
• Circinius-IV
• Cleyell
• Coral
• Dwarka
• Eirene
• Endymion
• Eridanus II*
• Green Hills
• Harmony
• Hat Yai
• Jéricho VII
• Meridian
• Minab
• Miridem
• Nouvelle Jérusalem
• Nouvelle Llanelli
• Paris IV
• Reach*
• Sansar
• Second Base
• Skopje
• Terre† (Afrique)
• Tribute*
• Troy
• Verent

Galerie

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  Vitrification de la Nouvelle Alexandrie.

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• HR-Campaign - Act 3.jpg
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  Flotte Covenante vitrifiant une ville humaine sur Meridian.

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  Surface vitrifiée de la planète Reach.

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• HODST-Vitrification.png

  Vitrification de la Nouvelle Mombasa.

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  extrait Halo wars E3 2008.

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  Vitrification de Minab.

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  Exemple de bâtiment ayant survécu à une vitrification proche.

Notes

Sources