Hunt the Truth/Saison 2/05 VF

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« L’équipage se retrouve dos au mur, Maya se rappelle d’une vieille planque, et la Triade s’élève. »


<<< Je n’arrivais pas à croire que nous en avions réchappé intacts. Mais la commandante de vaisseau avait accepté nos conditions et à présent l’horrible spectacle kig-yar étais derrière nous. Nous étions vivants. Et heureusement, hors du périmètre rapace. >>>

Black-Box : J’ai terminé d’analyser les relevés atmosphériques provenant de la puce d’Ari.
Maya Sankar : Tu nous aides maintenant ? Je pensais que tu restais fidèle à l’ONI.
Black-Box : Je le suis. Mais je savais que vous alliez demander à Mshak de le faire, du coup je me suis dit, autant le faire proprement. Entre ces relevés et ceux venant des quatre autres colonies, en atténuant les effets des conditions météo de chaque monde pre-évènement, un schéma est apparu.
Maya Sankar : Un schéma ? Quelle sorte de schéma ?
Black-Box : Dans les jours et les heures précédent les anomalies, chaque planète a subi une vague de perturbation gravitationnelle et électromagnétique spécifique.
Maya Sankar : Donc si nous trouvons une planète subissant ces mêmes perturbations, nous pouvons prédire la prochaine anomalie ! Mshak, tu peux mettre en relation ces schémas et les conditions actuelles de chaque colonie ?
Mshak  : Déjà dessus ! Je ne peux accéder qu’à certains mondes à proximité mais… il y a une correspondance. Une planète nommée Laika III. Statistiquement parlant, ils sont sur le point d’avoir une sale journée.
Bostwick : Nous devons les avertir, les aider à évacuer, peu importe comment !
Black-Box : Avant de vous lancer, vous devez savoir que j’ai également transmis mes découvertes au quartier général de l’ONI.
Bostwick : Tu as fait quoi ?!
Mshak  : Descendez-le !
Black-Box : Un monde hautement peuplé est sur le point d’être frappé par une anomalie reconnue comme catastrophique. Des millions de vies sont en jeu. Le gouvernement chargé de leur défense devait en être averti.
Maya Sankar : L’ONI ne va sauver aucune de ces personnes ! Ils vont les laisser mourir, parce que c’est ce qu’ils font. Tu le sais !
Mshak  : Descendez-le !
Black-Box : Oui, Maya je le sais. L’ONI ne va pas sauver ces vies sur Laika III, parce que ces vies ne peuvent être sauvées.
Bostwick : Tu n’en sais rien !
Mshak  : Vous devriez vraiment l’abattre !
Black-Box : L’UNSC déploiera des troupes sur Laika III avec l’objectif de contenir les dégâts.
Bostwick : Tu veux dire « contrôler l’histoire ».
Black-Box : Leurs efforts pourront sauver bon nombre de colonies d’une panique inutile.
Bostwick : Inutile ? Ça me semble plutôt utile à moi.
Black-Box : Je vous l’assure, il est plus que certainement trop tard pour évacuer n’importe quel foyer majeur de population sur Laika III. Ces gens vont mourir, mais d’autres peuvent être sauvés.
Bostwick : Nous devons au moins essayer !

<<< J’avais passé des années à jouer les prétendus héros. À agir dans un plus grand but. Je m’étais toujours dis que ce n’était que ça, un jeu. Mais avec Bostwick se tenant devant moi, prête à tout risquer, je savais que j’y croyais aussi. Et si je le croyais, pourquoi est-ce que je ne pouvais pas me contenter de le vivre ? Ce qu’était supposé faire Maya était devenu flou pour moi. Mais, ce que ferait FERO ? À cet instant, c’était clair comme de l’eau de roche dans mon esprit. >>>

Maya Sankar : Trajectoire sur Laika III.

<<< Alors que nous sortions du sous-espace, la baie vitrée du cockpit se remplit soudainement de bleu et vert. Laika III ne ressemblait pas seulement à la Terre, elle ressemblait à une Terre parfaite. Magnifique et luxuriante. Parsemée de villes, mais pas surpeuplée. Même Bostwick, qui trouverait rarement une raison de s’arrêter pour sentir le parfum des fleurs, était impressionnée. >>>

Bostwick : Ce sont… que des arbres ?
Black-Box : Je ne m’y attacherais pas trop.
Mshak  : Tu sais qu’il y a aussi des gens là bas.
Black-Box : Oui. Des millions. C’est pourquoi je suis curieux de voir comment Maya planifie de tous les convaincre de tenir compte des prédictions farfelues de FERO, une terroriste reconnue, et de tous les évacuer à bord d’un vaisseau carcéral de dix sièges. Je n’ai peut-être pas de corps physique, mais même pour moi ça semble serré.
Maya Sankar : Tu as raison. Nous ne pouvons pas évacuer tout le monde… mais nous en avons pas besoin. Si la destruction est similaire à l’événement de Conrad’s Point, la majorité des dégâts sera concentrée sur une région.
Mshak  : J’ai déjà commence à scanner la surface à la recherché d’irrégularités, et si les conditions météorologiques doivent être prise au sér… AGH !

(Une roquette s’écrase sur le vaisseau.)

<<< La première explosion était si soudaine que je crus que nous avions percuté un satellite perdu. Mais un message s’afficha sur le panneau de contrôle. >>>

Maya Sankar : « Je vous vois FERO. »

« Je vous vois FERO. »

Maya Sankar : Ilsa.

<<< Ilsa Zane. Le Spartan évincé de deux mètre de haut et général psychopathe préparant une guerre totale contre l’UNSC. La frappe aérienne avait complètement rasé sa base et avait fait de moi sa cible numéro une. >>>

Bostwick : Bon sang comment est-ce qu’elle nous a trouvé !?
Maya Sankar : Elle a dû nous coller un traqueur. Peu importe, elle est là maintenant.

<<< J’essayais de réfléchir. Nous étions sous armés. Peut être que je pouvais enclencher le réacteur de sous-espace. Mais il était déjà trop tard. >>>

(Une autre roquette s’écrase contre le vaisseau.)

Black-Box : Nous venons de perdre les moteurs.

Mshak se rendit aux communications.

Mshak  : Hm, salut, bonjour, euh, question rapide. Et s’il y avait quelqu’un sur ce vaisseau qui ne vous a rien fait, et contre qui vous n’avez rien. Et…
Maya Sankar : Dégage, Mshak.
Mshak  : Ça valait le coup d’essayer !
Maya Sankar : Ilsa, écoutez-moi. Ces colons en dessous, ils sont tous en danger. Un autre événement se prépare. C’est…
Ilsa Zane (radio) : Et vous, vous m’y avez conduit ! Je suppose que je vous dois des remerciement, FERO. Quoiqu’il y ait en dessous, ça effraie et fait fuir tout l’UNSC. Et quelque chose d’aussi puissant serait une belle consolation pour l’armée que vous m’avez retiré. Donc je vais prendre le contrôle de cette chose, et je vais l’enfoncer dans la gorge de l’UNSC jusque dans leurs tripes. Sur ce… Au revoir, FERO.

(Une autre roquette s’écrase contre le vaisseau.)

<<< Je nous ai lancé sur une chute libre aussi vite que possible, mais Ilsa avait déjà paralysé la plupart de nos systèmes. >>>

Black-Box : Maya, donnez-moi les commandes.
Maya Sankar : Pourquoi, comme ça tu pourras nous crasher intentionnellement au sol ?
Black-Box : Non, pour que je puisse sauver vos vies. Vous n’avez pas les capacités de poser ce vaisseau à cette vitesse et avec ces dégâts, mais moi, oui.

<<< Je pouvais entendre les flammes de l’entrée en atmosphère tout autour de moi. Nous pénétrions à une vitesse foudroyante et la coque du vaisseau tenait à peine. >>>

Bostwick : Ne l’écoute pas. Si le vaisseau explose, nous sommes morts, mais lui ira bien. Il se réveillera seulement à l’ONI.
Black-Box : Maya, je vous promets que je ne vous veux aucun mal. Vous ne pouvez poser ce vaisseau. Je le peux.

<<< Je pouvais sentir le vaisseau brûler, sentir les joints des portes fondre et commencer à plier. >>>

Maya Sankar : Bien ! Vas y !

<<< Je remis les commandes de navigation à BB et fermais les yeux alors que la gravité écrasait mon corps.

Et puis tout de devint juste… noir. Ou blanc… Je ne m’en souvient plus. Tout est… flou. Aucun souvenir. Plus j’essaie, plus ça m’échappe. La seule chose qui semblait réelle était le feu. Et puis la terre… puis le ciel.

La seule chose dont je me rappelle était la sensation des draps frais sur ma peau. Puis l’odeur de l’herbe. La neige fondue. Je ne voulais pas ouvrir mes yeux. C’était si agréable. Durant un instant, ce ne semblait être qu’un rêve. Je me réveillais dans ma cabine. Mon père entrerait d’un moment à l’autre et me réveillerai d’un doux murmure. J’entendais sa voix tout en ouvrant les yeux. >>>

Dasc : Bonjour, ma chère.

<<< La lueur du soleil matinal était douce et calme autour de lui. Il se tenait devant moi. Tout ce que je vis en premier était ce regard affectueux. J’étais plongée dans ses yeux. Mais le monde redevint lentement plus net, et je le vis… mince, pâle, de la barbe clairsemée et pas de sourcils. Je l’avais vu auparavant. Dans une vidéo que m’avait montré Mshak à la planque. Dasc Gevadim. Le leader du culte de la Triade. >>>

Dasc : Tout va bien. Tout va bien, vous êtes en sécurité. Vous êtes protégée.

<<< J’essayais de rassembler les morceaux. Le crash. J’avais survécu. Les Triadistes devaient m’avoir trouvé et amené ici. Et puis je me souvins. >>>

Maya Sankar : Bostwick ! Mshak !

<<< Je sautais sur mes pieds, mais trop rapidement. Ma tête m’élançait. Je retombais dans le lit. >>>

Maya Sankar : Ahhhh…
Dasc : Doucement. Douuucement, ma chère, votre corps est endolori, votre esprit retourné… Vous avez survécu à un sacré crash, traversé beaucoup de chose. Mais vous pouvez vous reposer maintenant. Vos amis sont en vie, vous êtes en vie, et bien en vie. Vous êtes tous là et vous êtes vivants.
Maya Sankar : Je dois les voir.
Dasc : Et vous les verrez. Très bientôt. Oh, s’il vous plaît, excusez mon allégresse. Vous devez comprendre, le simple fait d’être ici, n’est pas dû au hasard. Notre univers nous a toujours conduit vers une harmonie, non par un quelque marionnettiste divin, ni par coïncidence, mais simplement par un élan d’inévitabilité. Nous avons presque atteint le point de fuite, et dans cette approche finale, les fruits de cette convergence mûrissent exponentiellement. Et à présent, vous nous arrivez impétueusement des nuages dans un éclair de flammes rugissant ! WOOOOOO SHOO BOOM ! Je l’ai vu et suis tombé à genoux, mon incrédulité cédant place à l’admiration, ravi par les flammes, attendant impatiemment de dire à mon peuple que vous avez survécu et puis, quand ils m’ont dit qui vous étiez ! Qui je savais que vous seriez !

<<< Je me tétanisais. Qui étais-je selon lui ? Ce sourire radieux et placide au-dessus de moi… Je commençais à sentir un frisson de danger. >>>

Dasc : Le jour est venu. La Transcendance est sur nous, et vous, la grande FERO, vous nous êtes venu du ciel, juste à temps.
Maya Sankar : Comment vous…
Dasc : Jamais mon humilité n’a été si grande.
Maya Sankar : À temps pour quoi… ?
Dasc : Non, non, non, non, non, non! Chhhhh… Ma chère, s’il vous plaît. Ne parlez pas. Nous ne pouvons pas laisser le brillant nectar de votre esprit s’échapper par vos lèvres sans le recueillir pour la postérité. Rejoignez-moi pour l’évaluation. Vous ne savez pas à quel point vous êtes importante pour l’humanité en cet instant.

<<< J’essayais de tout reconstituer, mais ma tête était toujours pâteuse et avant que je ne m’en rendre compte, il m’avait pris la main, levé sur mes pieds et me guidait dans la lumière matinale. Tout allait beaucoup trop vite pour moi.

Le campement de la Triade était étendu dans une petite clairière entourée d’une forêt éparse. Quelques constructions étaient visibles ça et là, mais la plupart des gens semblaient être tout juste arrivés, plantant leurs tentes ou allongés pour contempler le ciel. Chacun, homme, femme, enfant, était habillé dans des robes simples, serrée à la taille. Ils affichaient un sourire pincé et leurs tête se baissaient sur notre passage. Ils portaient tous la même coupe de cheveux courte et plate, leurs sourcils étaient rasés et une lueur brillait dans leurs regards. C’était comme si ils partageaient quelque chose d’étrangement intime. Quelques hommes d’âge moyen dévalaient une colline chacun leur tour, dansant comme des enfants, couverts de sueur. Des gens s’enlaçaient à la taille, leurs fronts pressés l’un contre l’autre, fredonnant. J’aurais juré avoir entendu un enfant pleurer au lieu dans les arbres, mais personne ne semblait s’en inquiéter. Je sentais que sous toute cette… paix, quelque chose bouillonnait, quelque chose de puissant et terrible, prêt à exploser. Alors que Dasc me guidait dans cette scène surréaliste, il adressait des hochements de têtes paternels à ses suivants. L’air frais sur mes joues me tirait lentement des limbes, et je réalisais que Dasc tenait toujours ma main. Une nausée me prit. >>>

Dasc : Saviez-vous que quand les Covenants étaient encore au pouvoir dans cette galaxie, ils étaient soumis à une hiérarchie, un ordre de trois prophètes qui annonçait un nouvel âge à chaque bénédiction d’un Oracle. Ces hiérarques pouvaient sentir la continuité et guider leurs suivants pour la suivre, mais dans leur arrogance et leur pouvoir, ils avaient mal interprété les anciens écrits et pensaient que le leur triumvirat était composé d’individus, alors qu’il se trouve en chacun de nous. Une grande renaissance approche, ma chère.

<<< Dasc me mena jusque dans une petite pièce. À l’intérieur se trouvaient d’antiques instruments médicaux posés sur une table. >>>

Maya Sankar : Qu’est-c’est ?
Dasc : Un simple test. Sans impact ni poids. Il n’altère rien et ne fait que prendre l’empreinte que vous choisissez de laissez. Je vous en prie, asseyez-vous.

<<< Je m’allongeais sur une table derrière Dasc alors qu’un de ses suivants passait des outils métalliques archaïques sur mes mains et ma tête. Dasc ne me quittait pas du regard. Il ne départait pas de son sourire. Je regardais l’homme qui me préparait pour l’évaluation. Son visage était beaucoup trop proche du miens, des cernes soutenaient des yeux désespérés, et un sourire froid et forcé était plaqué sur sa peau lisse. Son halaine sentait la bile. Je ‘m’arrêtais de respirer. >>>

Parson : La magnificence de ce jour emplit mes os de lumière et d’humilité.
Dasc : Merci pour votre lumière, Parson.

<<< L’homme se pencha, embrassa la joue de Dasc, puis se recula vers le mur la main sur le cœur. Et le répugnant sourire sur son visage. >>>

Dasc : Que savez-vous de moi, FERO ?
Maya Sankar : Vous êtes un meneur spirituel.
Dasc : Des mots vide de sens, prononcés par des juges lointains. Que savez-vous de moi ?
Maya Sankar : Vous dites que tout le monde possède trois vies spirituelles et vous encouragez vos suivants à les connecter. Pour qu’ils puisse atteindre la Transcendance. Et vous pensez que ces anomalies sont un ticket aller.
Dasc : Très bien. Mes ces mots qui emplissent votre bouche ne viennent pas de votre épicentre. Pourquoi résistez-vous autant à la vérité ?
Maya Sankar : Parce que vous êtes un charlatan.

<<< Les disciples de Dasc parurent indignés. Il leva sa main et leur expression s’évapora. >>>

Disciples :Paiiiiiiiix… Que soit la paix !
Dasc : Continuez donc.
Maya Sankar : Vous… vous avez créé un système de croyance pour vous entourer de mysticisme. Et vous l’avez utilisé pour attirer des gens désespérés.
Dasc : Je n’attire personne. Chacun ici est venu de sa propre volonté et-
Maya Sankar : Tout le monde ici se soumet à vous parce que votre philosophie requiert que vous les guidiez personnellement. C’est comme ça que vous faites. Votre objectif change constamment, pour qu’ils aient toujours besoin de vous. C’est pour ça que vous êtes un charlatan. En fait… vous savez ce que je pense, Dasc ?
Dasc : Mh. Dites-moi.
Maya Sankar : Je pense que cette anomalie viendra du sol et que vous mourrez tous. Et que vous ne me dites pas où son mes amis maintenant, je vais commencer à mettre cet endroit à sac.

<<< Les yeux de Dasc se fixèrent sur un de ses suivants dans un coin. Mshack fut alors immédiatement amené dans la pièce. >>>

Maya Sankar : Mon dieu, Mshak !
Mshak  : FERO ? Hé !
Maya Sankar : Tu vas bien ?
Mshak  : Ouais, ça baigne. Hé, regarde la super robe qu’ils m’ont filé.
Maya Sankar : Ouais. Génial, Mshak. Où est Bostwick ?

<<< Mshak me fixa quelques instants, puis donna un signe de tête presque imperceptible en direction de Dasc et des autre triadistes parlant dans un coin. Il cachait apparemment où se trouvait Bostwick. >>>

Mshak  : Oh, Bostwick ? Ouais, elle… elle est sur le terrain, elle aide les nouveaux arrivants.

<<< Il n’était pas subtil, mais je ne savais toujours pas où était Bostwick. Avant que je puisse demander, Dasc prit encore la parole. >>>

Dasc : Je vois votre douleur, FERO. Ces terribles pertes qui vous ont fait souffrir, ces deux vies si différentes et séparées. Il est temps que vous les connectiez et que vous embrassiez votre troisième vous. Ce n’est qu’ainsi que vous trouverez la paix.
Maya Sankar : Comment saviez-vous que l’anomalie frapperait ici ?
Dasc : Je l’ai entendu venir. La Transcendance chante pour tous ceux qui veulent l’entendre, ma chère. Oh, sa voix… un gémissement contre le cosmos, qui me guide par l’inévitabilité. Nous sommes sur le point d’assister à la renaissance de l’humanité. Ceux qui me suivront dans l’autoaccrétion trouveront la paix…

<<< Il se pencha sur moi alors que son sourire s’effaçait. >>>

Dasc : …et ceux qui s’accroche à leur existence seront mis en pièce. Mais pas d’inquiétude, ma chère. Je ne laisserais pas cela vous arriver.

<<< Son visage retrouva en un clin d’œil son aspect habituel alors qu’il se retournait vers ses disciples hors de la pièce. >>>

Maya Sankar : Il faut partir maintenant.
Mshak  : D’accord…

<<< Alors que je me tournait vers la porte, je remarquais que six hommes étaient venu monter la garde. Dasc n’allait pas nous laisser partir. J’inspectais la pièce à la recherche d’une autre sortie quand les hommes à l’extérieur commencèrent à… gémir. >>>

Dasc : Pleurez, pleurez mes enfants ! Oui… oui !

<<< Dasc entra dans la pièce à nouveau et tendit sa main vers moi. >>>

Dasc : FERO, tombée du ciel, levez-vous et rejoignez-moi, car vous faites partie de ceux qui seront témoins.

<<< Il me guidèrent avec Mshack dans la clairière. Tous les suivants se dispersèrent, gémissant debout, les bras tendus. Je ne savais pas vers quoi. Jusqu’à ce que je voie les rochers. >>>

Mshak  : OK… C’est pas normal.

<<< Pierres, cailloux, branches… se mirent à s’élever, flottant dans les airs autour de nous. Je sentais mes pieds perdre prise avec le sol. >>>

Black-Box : Interférences gravitationnelles…
Maya Sankar : Ça commence, il faut partir.

<<< Des morceaux du monde flottaient partout. >>>

Dasc : Enfants de l’univers…

<<< Je me retournais et voyais Dasc se tenir au centre de la clairière, ses suivants se rassemblant autour de lui. Soudain, il fut soulevé du sol, ses pieds à un mètre au-dessus de l’herbe, ses yeux fixant le ciel. >>>

Mshak  : Euh, tu vois ce que je vois ?!
Dasc : Dans ce plan mensonger de causalité et de particules, notre force épicentrale est docile et silencieuse, comme la gravité qui s’insinue dans les niveaux les plus obscurs pour l’œil organique, incomprise des esprits simiens, nous nous élevons au-delà de la membrane des espaces supérieurs, où le Présent n’est pas et le Besoin n’est plus. Et c’est ainsi que nous atteindront l’endroit où la Troisième vie brille.

<<< Et il tourna son regard vers moi. >>>

Dasc : La fin est sur nous.