Modification de Halo : Outcasts/Extraits

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« C'est certainement ce qu'ont dit les Armigers au point de contrôle », remarqua ‘Baoth. « Leur Archon est maintenant responsable de la vie de l'Arbiter. »
« C'est certainement ce qu'ont dit les Armigers au point de contrôle », remarqua ‘Baoth. « Leur Archon est maintenant responsable de la vie de l'Arbiter. »


‘Vadam contracta ses mandibules, mais n'apporta pas de commentaire. Il ne pouvait pas démentir son impuissance autant à ses escortes qu'à lui-même. Apporter l'espoir à ses subordonnés était la tâche d'un meneur, et ‘Taham et ‘Baoth étaient trop expérimentés pour être rassurés par des mots vides de conviction. Ce dont ils avaient besoin était un plan… et ‘Vadam n'était pas en position de leur offrir même un plan désespéré.
‘Vadam contracta ses mandibules, mais n'apporta pas de commentaire. Il ne pouvait pas démentir son impuissance autant à ses escortes qu'à lui-même. Apporter l'espoir à ses subordonnés était la tâche d'un chef, et ‘Taham et ‘Baoth étaient trop expérimentés pour être rassurés par des mots vides de conviction. Ce dont ils avaient besoin était un plan… et ‘Vadam n'était pas en position de leur offrir même un plan désespéré.


Le Crav traversa la porte vers le parc de véhicules souterrain où étaient rassemblés les véhicules utilitaires du domaine. Au lieu de traverser la cour vers le passage menant à la résidence du Kaidon, le véhicule s'arrêta au milieu de la voie. ‘Vadam craignit la possibilité d'une trahison et sa main glissa vers l'épée à énergie qu'on lui avait confisquée. Une porte latérale s'ouvrit et son loyal intendant, Charut ‘Quvadamii, entra dans le transport.
Le Crav traversa la porte vers le parc de véhicules souterrain où étaient rassemblés les véhicules utilitaires du domaine. Au lieu de traverser la cour vers le passage menant à la résidence du Kaidon, le véhicule s'arrêta au milieu de la voie. ‘Vadam craignit la possibilité d'une trahison et sa main glissa vers l'épée à énergie qu'on lui avait confisquée. Une porte latérale s'ouvrit et son loyal intendant, Charut ‘Quvadamii, entra dans le transport.
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« Qui est Iyuska ? »
« Qui est Iyuska ? »


« Keely Iyuska. C'est le nom de ma cible, une jeune professeure en xénoarchéologie de l'université d'Édimbourg sur Terre. Après avoir accepté les conditions de financement de mon client, elle a découvert des informations suggérant que la civilisation de N'ba avait été attaquée par un Gardien forerunner. »
« Keely Iyuska. C'est le nom de ma cible, une jeune professeure en xénoarchéologie de l'université d'Edinburgh sur Terre. Après avoir accepté les conditions de financement de mon client, elle a découvert des informations suggérant que la civilisation de N'ba avait été attaquée par un Gardien forerunner. »


« Et elle n'est donc plus intéressée par N'ba à présent qu'elle sait que leur civilisation a été détruite ? »
« Et elle n'est donc plus intéressée par N'ba à présent qu'elle sait que leur civilisation a été détruite ? »
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Fuertes paused. “It won’t kill me before I serve your purpose.” She sank down on a bench. “I won’t let it… that I promise you.
Fuertes paused. “It won’t kill me before I serve your purpose.” She sank down on a bench. “I won’t let it… that I promise you.
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'''CHAPITRE 5'''
Pendant que l'aéronef Pipistrelle descendant dans la jungle, Olympia Vale observait le village en contrebas, tenant sa sacoche de médecin entre ses pieds. Elle avait adopté l'identité d'une infirmière-chercheuse venue visiter Gao pour aider un collègue dans sa collecte d'échantillons sur des victimes atteintes d'une nouvelle forme de prion s'attaquant au cerveau, et avait donc troqué son armure Mjolnir contre un uniforme bleu. Un pistolet était dissimulé dans la sacoche.
Kely Iyuska était assise avec elle dans la cabine, portant le même uniforme et observant l'espace de terre battue qui leur servait de piste d'atterrissage. Elle dictait dans le système vocal de la cabine des notes concernant leur environnement à son datapad. Vale ignorait si son amie prenait des notes par habitude ou pour compléter leur couverture, mais l'important était qu'elle était concentrée sur autre chose que l'adrénaline que procurait une mission sous couverture.
« Le village est situé sur une terrasse montagneuse loin dans la jungle. » La bruit des rotors du Pipistrelle forçait Iyuska à crier dans son microphone. « Il n'y a qu'une route pour un accès terrestre, qui ne va pas plus loin que le village. Il y a deux véhicules visibles, deux camions vétustes à l'entrée de la place centrale. Les bâtiments sont en pierres empilées avec des toits de chaume et ne dépassent pas deux étages… »
Iysuka s'interrompit, avant de reprendre nerveusement. « Il y a des gens avec des fusils en bas ! »
« Je vois ça. » Sans même la voir, Vale savait que Iyuska était tournée vers elle, d'un air suppliant d'être rassurée. « Six hommes, fusils d'assaut MA3A et MA5B de l'ère de l'Insurrection. Ils sont là pour nous intimider. »
« Vous avez l'air sûre de vous, » commenta le pilote dans leurs casques audio. « J'espère que vous avez raison. »
« C'est évident. » Vale s'assura de ne pas mentionner que les sentinelles ne portaient aucune munition supplémentaire et se déplaçaient d'un bloc qu'il aurait été facile d'éliminer en une rafale. Une infirmière civile n'était pas censée percevoir ce genre de choses. « S’ils voulaient nous tendre un piège, ils ne nous auraient pas laissés les voir. »
« En tout cas c'est ce qu'on ferait vous et moi, » répondit le pilote. Arturo Ramus était un homme replet, avec des cheveux bouclés et une barbe de trois jours, et un adhérent du Comité pour la préservation de l'indépendance de Gao. Son travail était de piloter des aéronefs à décollage vertical pour des clients qui cherchaient la discrétion. Il aurait peu apprécié d'apprendre qu'il était listé dans trois bases de données de l'ONI différentes comme pilote de génie et un contractant sûr. « Mais ces gens ont leur propre interprétation du bon sens. »
« Déposez-nous, vous pourrez rester à une altitude sûre jusqu'à ce qu'on vous fasse signe de nous récupérer, » ordonna Vale.
« Je ne peux faire ça que pour trente minutes, sinon nous n'aurons plus assez de carburant pour– »
« Il y aura assez de trente minutes, » le coupa Vale. « On saura très vite s’ils nous laisseront prélever les échantillons ou pas. »
« Ou s’ils préféreront vous dépouiller et vous tuer, » prévint Ramus en posant le Pipistrelle sur la place. « Et je ne peux pas vous aider si c'est ce qu'ils décident de faire. Le Ministère de la Protection ne peut pas être déployé aussi loin dans la jungle. »
« Compris, » répondit Vale. « Ne vous en faites pas, nous n'avons même pas de quoi rembourser le prix des balles qu'ils pourraient tirer. »
« Ne croyez pas que ça assurera votre sûreté. Ils ont leur propre définition de ce qui a de la valeur, aussi. » Le Pipistrelle s'arrêta près du sol, mais ne déploya pas ses trains d'atterrissage. « J'attends votre signal. En cas de pépin, rendez-vous sur la route la plus haute de la terrasse montagneuse. »
« Ça doit faire cinq kilomètres à pieds… et en montée, » nota Iyuska.
« Sept kilomètres précisément, » corrigea Ramus. « C'est l'endroit le plus proche où je peux me poser en-dehors du village. »
« Ce ne sera pas nécessaire, » dit Vale en détachant son harnais de sécurité avant d'atteindre la poignée de la porte latérale. « Mais autant avoir un plan B. »
Vale fit glisser la porte pour l'ouvrir, plaça son sac sur son épaule et sauta au sol. La place était juste assez grande pour le Pipistrelle, pas plus de quinze mètres de large, et les sentinelles attendaient près des bâtiments, protégeant leurs yeux contre la poussière soulevée par les propulseurs. Vale porta son attention sur un homme robuste devant le plus grand bâtiment. Il était un peu mieux habillé que les autres, avec des bottes militaires et un vêtement de travail propre, il portait des cheveux blonds tirés derrière les oreilles et touchant ses épaules, et son visage rougi et buriné portait des rides aux coins des lèvres. Il devait avoir la quarantaine, suffisant pour être le consultant qu'Iyuska voulait recruter.
Avant de contacter ses supérieurs pour organiser l'expédition aux confins de la galaxie habitée, Vale avait pris une journée pour rassembler des informations sur Netherop, et avait compris la suggestion d'Iyuska. En juin 2526, les Spartans de l'équipe bleue en personne avaient mené une opération à la surface de la planète et rencontré les Rejetés, les descendants de pirates qui s'étaient échoués sur la planète ardente des générations auparavant. Pour échapper à cet environnement hostile, ils avaient convenu d'aider les Spartans s’ils les aidaient à quitter la planète. Malgré quelques altercations sur les détails de l'accord, les Rejetés avaient été secourus avant de disparaître sur leur nouvelle planète adoptive, la colonie semi-insurgée de Gao.
Trente-trois ans s'étaient écoulés depuis ces événements, qui avaient eu lieu dix ans avant la naissance de Vale. Les Rejetés avaient entre sept et vingt ans à l'époque, et ils avaient utilisé leurs fonds de relogement pour acheter un bout de jungle et établir le village où Vale et Iyuska se trouvaient à présent.
Il était relativement certain que l'homme vers qui se dirigeait Vale était né sur Netherop. Le Pipistrelle avait prit ses distances lorsqu'elle s'arrêta devant lui. Sa posture ferme n'était pas totalement en accord avec sa couverture, mais les équipes médicales itinérantes incluaient souvent des spécialistes en sécurité, et il était justifié qu'elle adopte ce rôle avec six hommes armés aux alentours.
« Un fusil d'assaut MA3A, hein ? » Vale sourit et porta la main au canon de l'arme afin d'empêcher l'homme de le diriger vers elle. « Je n'en avais jamais vu sur le terrain. Je peux ? »
Elle empoigna ensuite la crosse de l'arme et fixa le visage déconfit de l'homme un instant pour lui donner une chance d'acquiescer.
L'homme était après tout une tête et demie plus petite que Vale, au moins vingt kilogrammes plus léger et n'avait ni la force ni la technique pour l'empêcher de lui arracher l'arme.
Il ne la laissa cependant pas prendre le fusil, et Vale bougea subtilement son poignet pour pointer le canon vers le pied de son porteur. « Je vous le demande poliment. Nous savons tous les deux que cette arme ne sera pas pointée là où je ne le veux pas. Alors, restons courtois. »
« Vous appelez ça être courtois ? »
« Pas impoli, en tout cas. À moins que vous vouliez voir une démonstration d'impolitesse ? »
L'homme soupira. « Pas besoin. » Il lui céda l'arme et fit signe de la tête aux autres sentinelles à sa droite de ne pas intervenir. « Vous pouvez y jeter un œil. »
« Merci bien. » Vale empoigna l'arme, pointa le canon vers le sol, retira le chargeur et éjecta la cartouche dans la chambre. « J'ai entendu dire que ces armes avaient une durée de vie illimitée. » Elle retira la goupille à l'arrière de l'arme, puis le levier de chargement et la culasse, avant de séparer l'arme en deux parties pour en inspecter l'intérieur. « Ça doit être vrai vu que celle-ci doit avoir fait cinquante mille tirs . »
« Pas les miens. On ne tire pas beaucoup à Paraíso. Il y a peu de visiteurs. »
« Paraíso ? » demanda Iyuska qui les avait rejoints. « C'est comme ça que vous appelez cet endroit ? »
« C'est notre paradis. » L'homme se tourna vers Iyuska. « Qui êtes-vous et que faites-vous ici ? »
« Nous cherchons une certaine Rosa Fuertes, » expliqua rapidement Vale pour empêcher Iyuska de répondre. Ils auraient bientôt soit besoin de révéler leurs vraies identités, soit tromper leurs potentiels consultants, et Vale voulait garder ses options ouvertes tant qu'elle n'avait pas la certitude de la meilleure marche à suivre. « Nous savons qu'elle est porteuse du nouveau prion qui a émergé dans cette région. »
« Comment le savez-vous ? »
« Elle a été diagnostiquée à l'hôpital de Neiva, » répondit évasivement Vale. Les résidants de Paraíso savaient probablement que l'ONI gardait un œil sur eux depuis trente-trois ans, mais elle ne voulait pas révéler ses cartes trop tôt. « Nous voudrions lui parler. »
« Vous parlez beaucoup, mais répondez peu aux questions. »
« Nous devons respecter la confidentialité de la patiente, » expliqua Vale. « À vous de voir si vous souhaitez nous accompagner. »
« À moi de voir si je vous accompagnerai à elle, plutôt. Et la réponse est pour l'instant non. »
« Pourquoi ? »
L'homme tourna le regard vers le fusil d'assaut à moitié désassemblé que Vale tenait en main. « Parce que vous ne m'avez pas l'air d'être une véritable infirmière itinérante. »
« On me le dit souvent. J'ai été toubib dans l'armée. »
« Quelle branche ? L'ONI ? »
Vale se contenta de le fixer pour toute réponse. Recruter le consultant recherché par Iyuska sans briser leur couverture de médecins-chercheurs était l'option la moins risquée, mais l'attitude suspicieuse de cet homme rendait cette tactique de moins en moins viable.
L'homme lâcha à un gros soupir. « Bien sûr. Qu'est-ce que vous voulez ? »
« Discutons à l'intérieur. »
Vale réassembla le fusil d'assaut vide avant de le presser sur sa poitrine, mais avant qu'elle ne puisse le guider dans le bâtiment derrière eux, un volet s'ouvrit au-dessus de leurs têtes. En levant les yeux, Vale vit le visage ridé d'une femme à la cinquantaine. Sa mâchoire était carrée, ses joues larges et ses yeux si enfoncés dans leurs orbites que ses iris vert pâle étaient presque indiscernables.
« Ce n'est pas ce que dit notre marché. » La femme était de l'âge de Rosa Fuertes, nommée Roselle à l'époque où elle menait les Rejetés sur Netherop. Le groupe entier avait changé de noms en arrivant sur Gao dans une tentative naïve d'échapper à la surveillance de l'ONI. « L'UNSC nous a promis que nous pourrions vivre en paix tant que nous gardions le secret des Spartans. »
« Le marché tient toujours, » dit Vale. « Nous venons vous en proposer un nouveau. »
« Un marché très lucratif, » annonça Iyuska en poitant du regard vers les vieux camions. « Assez pour remplacer ces camions. »
Les yeux de l'homme trahissaient son intérêt, mais il ne suivit pas le regard d'Iyuska. « Ça ne nous intéresse pas. L'UNSC fait beaucoup de promesses, mais en tient peu. »
« Je ne suis pas de l'UNSC, » dit Iyuska en s'apprêtant à ouvrir son sac. « Je suis indépendante. »
L'homme s'humidifia les lèvres, un signe pour Vale qu'Iyuska avait éveillé leur intérêt, mais elle empêcha Iyuska d'ouvrir le sac.
« Vous transportez de l'argent ? » Les yeux de l'homme étaient rivés sur le sac.
« Discutons à l'intérieur, » dit Vale. Elle poussa l'homme contre la porte d'entrée derrière lui jusqu'à ce que le loquet se brise et qu'elle laisse entrer Iyuska et Vale, qui referma la porte d'un coup de pied. L'homme siffla en tombant, et des bruits de bottes se firent entendre sur la place. Ils se trouvaient dans une pièce avec des tables en bois et un plafond très bas, forçant Vale à baisser la tête pour éviter les poutres soutenant l'étage. Un escalier montant se trouvait au fond. Vale tira Iyuska derrière elle et assit l'homme sur un banc proche.
« Vous avez en tête de nous braquer ? »
« Je veux juste voir l'argent. » Son regard était porté sur la porte derrière Vale. « Il faut assurer ses arrières quand on traite avec l'UNSC. »
Vale entendit la porte s'ouvrir et la referma violemment du plat de la main. Elle sentit une résistance et entendit quelqu'un être projeté au sol sur la place, puis utilisa le fusil vide pour remplacer le loquet brisé.
Une voix appela de l'extérieur. « Arnaldo ? »
« Dites-leur de s'en aller. Tout de suite. » Vale ouvrit son sac et y plaça sa main. « Nous ne sommes là pour n’attaquer personne. »
« Alors, donnez-nous l'argent, » répondit l'homme appelé Arnaldo. « Et personne n'attaquera personne. »
« J'avais autre chose en tête. » Vale sortit le pistolet M6H de son sac. « Dernière chance. »
La voix appela de nouveau de derrière la porte. « Arnaldo ? On entre ? Rosa est en danger ? »
Des pas lents et légers descendirent l'escalier au fond de la pièce. « Dernière chance pour vous. Nous sommes cinq fois plus nombreux, et vous n'avez qu'un pistolet. Si vous me tuez, ni vous ni votre pilote n'en sortirez vivants. »
Une voix de vieille femme se fit entendre de l'étage. « Arnaldo, arrête tes bêtises. » Elle entra dans la pièce et se dirigea vers Arnaldo en désignant la porte. « Renvoie-les avant de tous nous faire tuer. »
« Quoi ? » Arnaldo désigna Iyuska. « Mais celle-là n'est même pas armée, Rosa, elle ne sait probablement même pas tirer. »
« Elle n'en aura pas besoin. » Rosa Fuertes pointa vers Vale de la tête aux pieds. « Regardez sa taille. Tu penses qu'elle ne peut pas se battre sans son armure ? »
Arnaldo écarquilla les yeux. « C'est une Spartane ? »
« Entre autres, » répondit Vale. « Vous allez reconsidérer vos options ? »
« Arnaldo ! » Les voix à l'extérieur se faisaient pressantes. « On entre– »
« Non ! » Arnaldo siffla trois notes, auxquels répondirent d'autres sifflements. « Allez-y ! »
Vale pointa son arme vers la porte, mais personne ne chargea dans la pièce. Les bruits de bottes s'éloignèrent.
Fuertes se tourna vers Arnaldo et désigna la porte. « Va-t’en aussi, Arnaldo. Je m'en charge. »
Arnaldo fit une moue et resta assis. Vale rangea son pistolet dans sa ceinture. « Ne vous inquiétez pas, nous sommes uniquement là pour lui proposer un marché. Nous avons besoin d'un consultant. »
Fuertes acquiesça. « Tu vois ? Allez. Va expliquer la situation aux autres pendant que je négocie. »
Arnaldo leva les sourcils. « Négocier ? Mais qui pourrait– »
« C'est moi qui irai. Je vais mener les négociations. »
« Une minute, » intervint Vale. « La mission se tiendra sur une autre planète dans des conditions difficiles– ».
« J'ai déjà survécu à Netherop, » imposa Fuertes.
« Je vois que vous comprenez vite, » dit Vale, qui n'essaya pas de cacher leur destination. Fuertes avait probablement deviné leurs intentions après avoir entendu le mot consultant et reconnu qu'elle était une Spartane. « Vous comprendrez donc que vous ne ferez pas une bonne consultante. »
« Vous n'avez pas le choix. Je ne laisserai personne d'autre y aller, à moins que vous n'alliez chercher Samson. Je suppose que l'ONI connaît aussi ses moindres mouvements. »
« C'est exact, » admit Vale. D'après les rapports, Samson, qui était le compagnon et commandant en second de Roselle sur Netherop, avait quitté les Rejetés avec une femme de Gao peu après leur arrivée. « Il est en prison depuis 2556 et l'UNSC n'est pas en position d'obtenir sa libération anticipée par le Ministère de la Justice de Gao. »
« Quel dommage. C'est le seul que je déteste assez pour envoyer avec vous. Ce sera moi ou personne. Pouvez-vous vous le permettre ? »
Vale interrogea Iyuska. « On a vraiment besoin d'elle ? »
Iyuska haussa les épaules. « Elle a passé la moitié de sa vie à utiliser les technologies protogéniques qui m'intéressent, et a vécu dans les ruines d'une culture que personne d'autre n'a jamais rencontrée. »
Fuertes sourit et pointa la table du doigt. « Laissez l'argent là. »
Iyuska se tourna vers Vale pour obtenir son approbation. Vale soupira. « D'accord, mais posons quelques règles. Bien sûr, personne ne doit savoir que nous sommes venus ici. Personne. Votre départ doit aussi rester secret. Tout le village doit s'y engager. »
« Ne vous inquiétez pas, nous sommes très bons pour garder des secrets. Nous avons gardé les Spartans secrets plus longtemps que l'UNSC n'en a été capable. »
« C'est vrai, » admit Vale. « Mais cela inclut aussi tout matériel électronique. Personne ne doit mentionner ces informations près d'un microphone. »
Fuertes afficha un sourire narquois. « Ce ne sera pas un problème. Il n'y a aucun microphone à Paraíso. Cela rendrait la surveillance de l'ONI trop facile. »
« Je ne m'inquiète pas pour l'ONI. Dernière question. » Vale déglutit. « À quel point êtes-vous malade ? »
Fuertes hésita. « Ça ne me tuera pas avant que j'aie accompli ma part du marché. » Elle s'assit sur un banc. « Vous avez ma parole que je ne le laisserai pas me tuer avant ça. »
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