Hunt the Truth/08 VF

Le WikiHalo rappelle à ses contributeurs que toute information ajoutée doit être officielle et vérifiable. Les contributions sans sources et les théories sur Halo Infinite seront rejetées.

Petra Janecek : Ben, qu'est-ce que tu as fait ?! Tu te rend compte du bordel que t'as mis ?! Je ne peux même pas–

Petra : [parle à quelqu'un en fond] Tu fais quoi ?! Je sais ce que c’est, pourquoi tu me montres ça ?! Donne-moi le rapport !

Petra : Ben, je te recontacte, je dois virer un idiot. Et pour une bonne raison !

<<< C’était la première fois que j’entendais Petra depuis un moment. >>>

Petra : Ben, sors ton cul du lit et appelle-moi. Maintenant !

<<< À en juger par le message qu’elle m’avait laissé pendant la nuit, quelque chose d’important était en train de se passer. Je l’ai rappelée directement. >>>

Petra : Eh bien Ben, mes félicitations. Tu nous a tous plongé jusqu'au cou dans les flammes. Tu voudrais bien nous expliquer pourquoi ?

Benjamin Giraud : Euh…

<<< Je n’avais aucune idée de ce qui ce passait. Et Petra le remarqua. >>>

Petra : Oh, ce n’est pas toi qui as fait ça.

Ben : Qu-quoi ? De quoi sommes-nous–

Petra : Je n’ai pas le temps pour ça, regarde ton fil d’actualités et rappelle moi.

<<< Je fis ce qu’elle disait. Et le fil me frappa d'une immense vague d’informations, d'une ampleur jamais vue. Chaque journaliste, chaque moyen de communication, chaque réseau social, en fait presque toute personne en vie parlait de la même chose : la fuite. La fuite ! Elle avait frappé le réseau pendant la nuit et concernait le Major. Je ne comprenais pas. Les civils avaient toujours été tenus à l'écart des activités des Spartans. Et maintenant c’était en une de chaque journal ? Je survolais l’histoire frénétiquement. Je voyais les mêmes références ressortir à chaque fois : complicité avec l’ennemi, pertes civiles, enlèvement d’un héros. L’assassinat d’une icône. >>>

Ben : Oh mon dieu, non… Quoi ?! C’est le Major qui a fait ça ? Il se passe quoi ?!

<<< Ces informations étaient des faits rapportés par des journalistes. L’opinion publique était beaucoup plus effrayante. Tels des missiles partant dans tous les recoins habités de l’espace. Cette fuite, quoi qu'elle dise, avait commencé à diviser les gens. Les deux camps tentaient de prendre le dessus en échangeant des hypothèses. J’avais besoin de voire la source originelle. Cela ne me prit pas longtemps. Tout le monde avait le même fichier : un rapport d’incident effacé concernant une ambassade aux limites de l'espace habité, visionné environ un milliard et demi de fois. Ce que ce rapport disait était parfaitement clair : il y a 10 jours de cela, dans les colonies extérieures, le Major était subitement apparu, au beau milieu d’une ville densément peuplée, dans une ambassade régionale. À l’intérieur se déroulaient des pourparlers très attendus entre délégués humains et aliens, la dernière ligne droite vers un accord historique. Le Major entra en force et tua instantanément le garde du corps de l’ambassadeur des colonies extérieures Richard Sekibo, engageant un échange de tir qui provoqua la mort de 19 personnes. Il enleva l’ambassadeur et se fraya dans le sang un chemin à travers le personnel de sécurité, les abattants tous un par un alors qu’il escortait la délégation alien en sécurité ? Une fois à bord de leur moyen d’extraction, ils s’échappèrent de la planète, laissant derrière eux des années de travail diplomatique en ruines. Le lendemain, les représentants légaux locaux perçurent un signal de détresse dans un champ à proximité. À cet endroit, ils trouvèrent l'architecte des pourparlers, le noble activiste pacifiste Richard Sekibo, vu pour la dernière fois aux mains du Major, mort, allongé dans l’herbe.

Je suis Benjamin Giraud, et voici la traque de la Vérité.>>>

Ben : Petra ! Qu'est-ce qui se passe ?

Petra : Je ne sais pas, mais je suis en train d’analyser les faits depuis 7 heures et ça ne sent pas bon. Les complotistes l'appellent déjà : « le Spartan déchu ».

Ben : Attends, tu penses que tout ça s'est vraiment passé ?

Petra : Dis-le moi, maintenant : c’était FERO ? Tu as fait ça ?

Ben : Non, je ne sais pas, je ne pense pas que…

<<< Je lui disais que je ne savais pas, ce qui était techniquement vrai, mais c’était l'évidence même. Bien sûr que c’était FERO. Mais pourquoi ? Cela n’avait aucun sens. Pourquoi traîner le Major dans la boue comme ça ? Après tout ce qu’il avait fait pour nous ? Après tout ce que l’ONI lui avait fait ? Au fil des années, il avait affronté de terribles situations. Il était impossible de dénombrer le nombre de vies en jeu. L'ONI nous avait tous gardé dans le noir. Mais peu importe que le Major ait toujours fait les bons choix ou non, ce n’était pas le problème. Il n’aurait jamais dû supporter toutes ces responsabilités. Il supporterait maintenant toutes les fautes. Ce n’était pas juste. Alors que Petra essayait de rentrer en contact avec certaines huiles pour savoir ce qu’ils disaient de Major sur Terre, je commençais à me sentir vraiment dégoutté. Puis Petra disparut avec Waypoint, mon terminal, tout… >>>

Technicien : Votre réseau rencontre actuellement un problème. Un diagnostic sur site immédiat est requis. Voulez-vous que je fixe une date ?

Ben : Oui !

Technicien : Le premier rendez-vous possible est disponible dans 12 jours à 15 heures. Voulez-vous que je fixe cette date ?

Ben : Mon dieu, c’est une blague ?

Technicien : Je suis désolé, mais je n’ai pas compris votre dernière réponse. Voulez-vous que je fixe cette–

Ben : Oui !

Technicien : Rendez-vous fixé. Tous les services vont être désactivés. Bonne journée.

Ben : Non ! Ne faites pas ça !

<<< Ils me coupaient les communications pour 12 jours. Ce n’était pas un problème de réseau. L’ONI essayait de me mettre hors course. Et bien sûr, ils le faisaient discrètement. Les piratage de sécurité de Mshak m’avaient permis d’avoir une longueur d’avance la plupart du temps, mais je n’avais plus le temps pour ça. Il fallait que je sache si les choses allaient s’accélérer. Je devais trouver Mshak et pour ça, il fallait que je trouve un endroit sûr avec une connexion valide et sécurisée. J’emballais donc quelques affaires et je partais. Je prenais des chemins détournés, évitais la surveillance. J’avais de toutes façons besoin de changer de lieu de travail pour une destination inconnue, par précaution. Le dernier coup de l’ONI m’obligeait juste à le faire plus rapidement. Alors que j’arrivais, mon contact m'installa et une fois en ligne, un message m’attendait. >>>

Mshak Miradi : Bendobox. J’adore ce que t’a fait avec l’histoire, mec ! Narration au poil. Mais dans la dernière partie, il y avait un je ne sais quoi… Un truc… Ah oui, moi ! Ha ! Bon, appelle-moi.

<<< Après avoir disparu pour 8 jours, Mshak Moradi m'appelait pour dire bonjour. C’est la personne la plus frustrante que j’aie jamais rencontrée. >>>

Mshak : Benmajin !

Ben : Mshak, je te croyais mort, mec ! Vu que je ne pouvais pas t’a–

Mshak : Euh, t’avais faux.

Ben : Mshak, tu foutais quoi ?

Mshak : Ben écoute, je suis désolé, vraiment désolé, mais il fallait que je passe dans l’ombre. Il fallait que je disparaisse.

Ben : OK, mais pourquoi ?

<<< Je lui demandais si cela avait quelque chose à voir avec les perturbations qu’il traquait aux limites de la galaxie et il me répondit que non. >>>

Mshak : Tu sais, cet autre truc que je traquais pour toi ? Je ne suis encore sûr de rien, mais je le saurais bientôt.

Ben : OK, cool, je sais que ton milieu c'est le secret, mais tu aurais au moins pu me prévenir avant de disparaître, non ?

Mshak : Non, pas vraiment. C’est vrai, je travaille dans les secrets mais cette mission était trois niveaux en dessous du sous-sol de la deuxième cave de ma tonne de secrets. Je ne devrais même pas y penser ! Crois-moi, le fait que tu ne le sache pas était le seul moyen.

<<< Heureusement Mshak fini par arrêter les énigmes pour un moment et commença à me parler des nouveautés. Le dernier épisode portait ses fruits. Les gens écoutaient. Ils prenaient tout à cœur, et étaient énervés. L’enlèvement, les améliorations physiques. À moins qu’ils cherchent quelqu’un pour enterrer la vérité, l’ONI n’avait aucune forme d’intérêt pour les colonies extérieures. C’était une vieille rancœur pour ces personnes. À l’époque où l’esprit survivaliste côtoyait l’indépendance, l’ONI avait donné à ces personnes toute son attention. Ils utilisèrent tous leurs moyens pour détruire l’oppression insurrectionnelle. Personne n’y voyait rien à redire mais lorsque les Covenants étaient apparus et commencèrent à vitrifier les colonies extérieures, ces mêmes colonies se retrouvèrent à devoir se défendre elles-même. C’était ce principe d'intervention sélective qui n’avait pas plu. Mais là où mon histoire avait commencé à réveiller ces anciennes haines dans les colonies extérieures, la fuite d'hier les avaient portées à ébullition. >>>

Mshak : Alors le Major est passé en mode berzerk ? Ce goutte à goutte a un effet vraiment différent selon les endroits. Tous ces ignobles bébés pensant qu’ils méritent leur propre Spartan. Comme si il allait se diriger vers la lune, à attendre pour tuer des aliens, laissant les médias faire croire qu’il les protège. Alors dès qu'ils entendent « rebelle », c'est la panique.

<<< Mais Mshak dit que cela ne se passait pas ainsi dans les colonies extérieures. Peu importe si l’histoire était vraie ou pas, au vue de leur façon de penser, ce n’était pas le Major problème. L’ONI l’utilisait, de la même façon que l’UEG les avaient tous utilisés. Comme des éléments utiles un temps, mais toujours jetables. >>>

Mshak : Bien entendu, personne ne veux entendre parler d’une machine à tuer avec des talents fous traînant dans le voisinage. Mais dans les colonies extérieures, l’ONI est toujours le vrai monstre.

<<< Selon moi, Mshak s'était calmé. J’étais content qu’il soit de retour. Si j’allais confronter l’ONI et exposer tout cela aux sénateurs, il fallait que j’aie autant de munitions que possible et heureusement nous étions sur la même longueur d’onde. Après avoir entendu mon interview avec Petrosky, il replongea tête la première dans le slush. Fouillant des années de données et les recherches de ses anciens prédécesseurs fous, compilant les meilleures infos sur les atrocités de l’ONI. Il me mit sous le nez une carte de chaque cas de désordre autoimmune pédiatrique de ces dernières années, chaque enfant ayant une maladie similaire à John. Après quelques ajustements, une carte galactique de l’espace humain apparut dans une nuée de points, un pour chaque enfant malade. Il m’annonça que c’était une représentation à peu près correcte de la position de chaque clone que l’ONI avait laissé derrière elle. >>>

Ben : Waow.

Mshak : Waow, qu'il dit… Bien sûr waow ! Mais tu vas submergé par le waow en voyant ça !

<<< Il recouvrit la première carte d'une seconde présentant la distribution de la population humaine dans l’univers et me demanda ce que je remarquais. >>>

Ben : Ce n’est pas aléatoire !

Mshak : Ce n’est pas aléatoire ! Ben, tu ne seras jamais un prof de statistiques. Ceci est l’exact opposé d’aléatoire, OK ? En ce qui concerne les enlèvements pour les Spartans, l’ONI a énormément favorisé les colonies extérieures. C’est leur magasin à bonbon préféré sauf qu’à la place de bonbons, ils récoltaient des enfants soldats.

Ben : C’est plus simple pour couvrir leurs traces.

Mshak : Ouais, et tu peux facilement trouver un mensonge pour couvrir les traces vu que ces enfants avaient beaucoup moins de valeur que ceux provenant de la Terre ou de Mars. Génétiquement, ils n’ont aucune différence avec ceux des colonies intérieures mais en ce qui concerne les coûts humains, les enfants des colonies extérieures sont juste plus bon marché.

<<< Je ne suis pas sûr que les infos soient assez concluantes pour les sénateurs mais les implications ne seraient pas inoffensives. Le but premier de l’enlèvement des enfants était de faire d’eux des supers soldats pour combattre l’insurrection. C’était ça le but premier du programme Spartan. Mais lors de la sélection des enfants, l’ONI avait choisi ces mêmes colonies extérieures qui étaient visées par les répressions des insurectionnistes. De cette façon, des années plus tard, lorsqu’ils engageraient le combat anti-insurectionniste dans les colonies extérieures, la plupart de ces Spartans étaient simplement les enfants collectés de ces mêmes communautés rentrant à la maison. Mais ces enfants ne combattaient pas pour leur pays d’origine, ils ne protégeaient pas leurs familles : ils menaient la politique de l’ONI. Ils servaient ce même gouvernement qui avait détruit leurs familles et brisé leur enfance . Aussi loin qu’aille la philosophie du « pas de ça chez moi », c’était de la double enculade de la part de l’ONI. Assez suffisant pour engendrer une pure rage, mais Mshak travaillait sur quelque chose en plus. >>>

Mshak : J’ai scanné tous les rapports de police pour ta grande entrée en scène. Ça va faire un sacrée affaire.

Ben : OK ?

Mshak : Tu ne t’es jamais demandé ce qui aurait pu arriver si l’un des clones condamnés avait survécu ?

<<< Je n’avais pas considéré cette possibilité, mais c’était effrayant. >>>

Ben : Que lui est-il arrivé ?

Mshak : Les clones rencontre la personne qu'ils devaient remplacer, deux soldats se retrouvent face à une parfaite copie d'eux-même. Imagine toi la scène : tu es discrètement enlevé de ton lit d’enfance, foutu dans une vie totalement différente et des années plus tard, tu tombes sur une copie conforme de toi ? Quelqu’un qui a continué à vivre ta vie. Il est plus toi que toi. Deux fichiers que j’ai trouvé, deux soldats, les deux se sont suicidés.

<<< Une histoire pareille devrait être dure à écouter, mais devait aussi être dure à ignorer. >>>

Ben : C’est horrible ! Il faut que tu m’obtiennes ça.

<<< J’espérais simplement que FERO soit capable de me joindre. >>>

Mshak : Ne t’inquiète pas. Elle te trouvera. Peut-être même plus rapidement qu’on le croit. Ses secrets à elle plongent sous la croûte terrestre. Tiens-mois au jus. Au moment où vous pénètrerez le pays des dragons et ferez exploser le sérum de vérité, je serais là pour voir les fissures apparaître.

Ben : Merci Mshak.

<<< J’avais du mal à dormir dans mon nouvel environnement de travail. La fois suivante où j’entendis une voix m’appeler des ténèbres, FERO semblait humaine. >>>

FERO : Tu apprécies le spectacle ?

Ben : Non, en ce moment pas du tout. Après tout ce que l’ONI a fait, tout le monde prends le Major pour–

FERO : L’infection va au cœur, Ben. Mais lorsque tu pénètres au cœur, tu peux toujours contrôler ce qui en sort.

Ben : Mais c’est vous qui répandez cela. C’est vous qui avez choisi de diffamer le Major–

FERO : Je ne diffame personne, tout ce que j’ai fuité était réel.

Ben : Mais on ne connaît même pas toute l’histoire, ni ses implications !

FERO : La seule implication est le fait qu’un Spartan vieillissant soit en train de sortir des sentiers battus et ça semble vrai. C’est ton histoire qui a mis en place les bases pour ça. Lorsque tu casse mentalement des enfants pour en faire des soldats, tu prends le risque de laisser des dommages psychologiques profondément ancrés. Les huiles en sont responsables. Je ne sais pas ce qui a motivé le Major pour attaquer cette ambassade et je sais encore moins ce qu’il fait en ce moment mais il est n'est plus en laisse. Il met en avant leur responsabilité. J’ai uniquement exposé le berceau de cette responsabilité en supprimant chaque couche de secret mise en place par l'ONI !

<<< Je ne savais pas quoi dire, je ne trouvais pas ça juste. >>>

FERO : Ben , le Major est le sauveur de l’humanité, je le sais. Les patriotes le savent mais c'est la partie la plus douloureuse. Le Major se fait descendre en flammes, mais tout sera justifié. C’est de cette façon que nous atteignons le cœur du problème. En sacrifiant le Major sur une courte période, nous avons ouvert un énorme trou et une fois que le sang aura coulé, l’ONI aura les nerfs à vif.

Ben : C’est juste dur d’entendre les gens raconter des conneries et devenir cinglés. La plupart des habitants des colonies intérieures s’en prennent au Major.

FERO : Ils sont terrifiés.

Ben : Et la colère dans les colonies extérieures commence à devenir de pire en pire. Vous voyez.

FERO : Le sang de leur héros leur éclabousse le visage. C’est exactement ce dont nous avons besoin. Voici le chaos que j’avais annoncé.

Ben : Je suppose que je ne pensais pas que cela tournerais de cette façon.

FERO : Le chaos a un prix élevé, Ben. Mais les pions continuent de bouger. Nous avons enfin notre opportunité.

<<< FERO m’annonça que, ce matin, la réunion avait enfin été fixée. Les huiles étaient déjà en route vers la Terre et dans quelques jours, l’ONI sera en trait d’argumenter en face des sénateurs de l’UEG en session close. FERO allait pirater leur réseau et me donner une connexion sécurisée directe pour que je puisse exposer les horribles secrets de l’ONI à une poignée des plus anciens sénateurs. Il fallait que je me prépare rapidement. J’avais peur de ne pas avoir assez de temps pour tout rassembler et faire en en sorte que les données de Mshak soient assez convaincantes. Mais FERO m’avait donné une idée qui pouvait décupler la persuasion. Elle écouta alors que je passais l’appel. >>>

Ben : Anthony ?

Anthony Petrosky : Hé mec, comment ça va ?

<<< Ma demande fut directe. >>>

Ben : Tu veux m’aider à détruire l’ONI ?

<<< Il ne répondit pas. Je commençais à me sentir nerveux, puis il parla. >>>

Anthony Petrosky : Putain, bien sûr que je veux. Qu'est-ce que je peux faire ?

<<< Petrosky était dans le coup. Je lui ai donné ses ordres de mission et ai raccroché. >>>

FERO : Je suis tellement contente que…

<<< FERO semblait heureuse. Tout semblait enfin se mettre en place. >>>

Ben : Alors c’est ça votre vraie voix ?

FERO : En grande partie oui. Elle est juste assez modifiée pour la rendre intraçable.

Ben : Pourquoi vous avez changé la tonalité alors ? Pourquoi avez-vous enlevé votre voix effrayante ?

FERO : Nous nous apprêtons à faire quelque chose d'encore plus effrayant, je pensais que ça serait mieux que tu penses connaitre la personne combattant à tes cotés.

Ben : J’apprécie le geste.

<<< Je n’arrivais toujours pas à croire que nous allions réellement faire ça mais j’étais prêt et chargé à bloc. >>>

FERO : Ben… Je voulais te prévenir avant , il y a encore une chose qui va fuiter.

Ben : Attendez, quoi ? De quoi parlez vous ?

FERO : C’est la cerise sur le gâteau. Juste pour garder maintenir l'effervescence.

Ben : OK, et ça fuitera quand ?

FERO : Maintenant.

<<< J’ai actualisé mon fil d’actualités. Cela prit un moment, puis apparut d’un seul coup. Une vidéo de sécurité de l’ambassade régionale des colonies extérieures. >>>

[Bruits de combats et de tirs d’armes]

Ben : FERO ? C’est réel ça ?

<<< FERO était déjà partie, mais la fuite était en ligne. En ce moment même, des millions de personnes dans l’univers entier étaient en train de regarder la même chose. Le Major Spartan 117 était sans raison apparente en train de lancer un assaut brutal sur les pourparlers de Biko.

Rejoignez moi pour le prochain épisode de la Traque de la vérité. >>>